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Le Buzuk, une monnaie locale et sociale

L’aventure du Buzuk démarre en mai 2012. Suite à une soirée-débat organisée par l’Adess, un groupe de réflexion se met en place. Depuis, une association, Pour une monnaie locale en pays de Morlaix, a été créée et une dizaine de bénévoles porte ce projet au sein d’un comité de pilotage. L’Adess a mis un service civique à disposition de l’association afin d’accompagner le projet jusqu’à sa concrétisation.

Les objectifs du Buzuk sont multiples. Cet outil de paiement utilisé en complément de l’Euro permet une réappropriation de la monnaie par les citoyens. « C’est également un outil d’éducation populaire pur comprendre ce qu’est la monnaie », souligne Marie, membre du comité de pilotage.

Une dimension sociale très importante

Les monnaies locales complémentaires favorisent l’économie réelle non spéculative, le développement des circuits courts et des liens sociaux. « Le Buzuk reste dans le pays de Morlaix. Il n’a pas vocation à en sortir, explique Marie. La dimension sociale est très importante pour nous. »

Pour l’heure, plus de 70 prestataires se sont manifestés dans tout le pays de Morlaix. « Nous avons une ferme équestre, des producteurs, des restaurants, des bars, des coiffeurs, des boulangers et même un magasin de réparation de téléphone ! Le but, c’est de créer des réseaux entre les prestataires et qu’ils l’utilisent entre eux », se réjouit la bénévole de l’association.

Le lancement officiel du Buzuk est prévu pour septembre prochain. « Nous avons récolter plus de 6000 € lors d’une campagne de financement participatif. Cet argent nous servira à imprimer les billets. »

D’ici là, l’association espère renforcer l’équipe de bénévoles et étoffer le réseau. « Nous sommes en train de terminer les règles de fonctionnement du Buzuk », précise Marie. En attendant, les membres de l’association peuvent se réjouir de l’engouement citoyen autour de la monnaie locale morlaisienne : « On a organisé trois ciné-débats autour du film Demain. À chaque fois, ça a boosté le financement participatif ! Et tous les mois, on organise un café Buzuk au Ty Coz. Les gens connaissent le projet et il est bien accueilli. »

À Morlaix comme ailleurs, une nouvelle manière de penser les échanges est en marche et il semble que rien ne puisse l’arrêter.

 

Dimanche 24 avril, Assemblé générale de l’association Pour une monnaie locale en pays de Morlaix. De 17h à 19h, à la salle du cheval blanc, à Plourin-les-Morlaix.




Samedi 9 janvier : un nouveau rendez-vous pour l’abandon des expulsions et du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes

« Tous mobilisés le samedi 09 janvier 2016 à Nantes et partout en France pour l’abandon des procédures d’expulsions sur la Zad de Notre Dame des Landes. Nous, paysans de Copain du 44 et de toute la France, notre colère est montée d’un cran début décembre :
le gouvernement osait demander l’expulsion immédiate des opposants historiques vivant sur la zad, onze familles et quatre fermes.
Il n’y aura pas d’aéroport à Notre Dame des Landes parce que nous nous y opposerons par tous les moyens.

Pour cette raison, nous ne laisserons pas disparaître les fermes de la zad et les familles de paysans que nous défendons et soutenons depuis 1973.

S’ils sont encore là aujourd’hui, c’est bien sûr par leurs convictions, et leurs engagements personnels, mais c’est aussi parce que nous nous sommes tous mobilisés, en particulier au moment de l’opération César. Si les paysannes et paysans des quatre fermes les plus menacées aujourd’hui ont choisi de rester avec leur familles et leurs troupeaux dans ce contexte éprouvant, c’est aussi parce que 400 paysans en tracteurs sont venus à NDDL, puis 500 à Nantes, et que Copain a tout fait pour les soutenir.

Aujourd’hui, leur résistance envers et contre tout, est devenue pour nous le symbole de notre engagement à tous pour une autre façon de concevoir l’aménagement du territoire, la protection des terres agricoles et nourricières et la mise en place d’autres pratiques respectueuses de l’environnement.

Nous sommes tous responsables de la situation où ils se trouvent aujourd’hui.

Nous sommes venus les défendre parce que l’Utilité Publique du projet, décrétée en 2008, a été largement mise en doute par de nombreux apports scientifiques.
Les projets d’utilité publique, nous, paysans, on connaît. Nombre d’entre nous ont cédé des surfaces agricoles pour sécuriser des routes, construire des collèges ou des hôpitaux.

Mais là, nous sommes venus plusieurs fois à plus de 500 en tracteur à NDDL ou à Nantes pour demander, avec tous les autres opposants, que la DUP de 2008 soit remise à plat, et que l’optimisation de l’aéroport actuel face l’objet d’une réelle étude objective.

Les porteurs du projet savent leur cause perdue sur le fond du dossier, alors on ne parle plus que de zone de non droit à coup de grandes déclarations et de pétitions de riverains.
La meilleure façon de redonner de la sérénité au riverains est d’abandonner immédiatement ce grand projet inutile.

Le gouvernement sait aujourd’hui qu’il sera impossible de vider la ZAD par la force, alors malgré les engagements du président Hollande, il décide de frapper les occupants historiques, avant même l’aboutissement de tous les recours. Ou est l’urgence alors que AGO redistribue les terres agricoles pour les cultures de la saison à venir.

Pour toute réponse, fin décembre AGO, pour le compte de l’état, réactive la procédure abandonnée le 10.
La colère monte encore.

Nous ne pouvons tolérer que pour des intérêts personnels économiques, politiques ou électoraux, bien loin de l’utilité publique, on joue avec l’avenir de milliers d’hectares de terres nourricières et de dizaines de familles qui la font vivre.

Parce que expulser les habitants et les paysans historiques de la ZAD, c’est nous expulser à terme de nos fermes et piétiner les valeurs que nous défendons au long cours, nous appelons tous les paysans à venir nous rejoindre le samedi 9 janvier sur le périphérique de Nantes avec leur tracteur, signe indéniable de la mobilisation paysanne, pour protéger les terres, les habitants et les paysans de Notre Dame des Landes.

Mr Hollande, stopper cette procédure c’est éviter le pire que pourrait provoquer l’éclatement de la colère.
 

Nous appelons partout en France les paysans à se rassembler en même temps devant les lieux de pouvoir.
Dès aujourd’hui, nous demandons solennellement à Mr Hollande d’honorer ses engagements et de faire stopper immédiatement toute procédure d’expulsion jusqu’à aboutissement de la totalité des recours ».

 




Retritout, une future ressourcerie entre Concarneau et Quimperlé !

Une ressourcerie est sur le point de voir le jour entre Concarneau et Quimperlé ! Ce projet inédit et très attendu par les citoyens -et les élus-, est porté par l’association Retritout, née cet été sous l’impulsion d’une poignée de bénévoles bien décidés à sauver plusieurs millions d’objets des déchetteries chaque année. L’idée est notamment venue d’un constat très simple : depuis plusieurs années, Concarneau Cornouaille Agglomération organise une bourse gratuite sur la commune de Melgven (29), en partenariat avec l’association de défense des consommateurs CLCV, et des associations locales. Et chaque année, le nombre d’entrées -et d’objets sauvés des déchetteries- explose. « Plusieurs centaines de personnes se bousculent à l’entrée et s’arrachent des objets. On s’éloigne de plus en plus de la sensibilisation au profit du tout gratuit » déplore une bénévole avant d’ajouter : « la bourse gratuite est victime de son succès : on ne peut plus continuer à organiser une action coup de poing dans l’année, sans qu’aucune solution pérenne ne soit proposée. Une alternative est nécessaire car on ne peut pas continuer à jeter des milliers d’objets qui peuvent encore servir, sous l’unique prétexte que nous n’en voulons plus. ».

 

7 déchetteries, 37 millions de kilos de déchets chaque année

 

C’est ainsi que José Caro, artiste plasticien, Miguel Dias, animateur et Philippe Titon marin pêcheur, tous les trois habitants sur l’une des deux collectivités, ont créé Retritout, une association destinée à porter ce projet de ressourcerie. L’idée est de sauver des objets, des sept déchetteries présentes sur les deux collectivités Concarneau Cornouaille Agglomération et la Communauté de Commune du Pays de Quimperlé. « Chaque année, 37 millions de kilos de déchets sont déposés dans ces déchetteries. Pour le moment, aucune alternative n’est proposée aux usagers. Retritout a donc un rôle essentiel à jouer pour réduire cette quantité de déchets qui pour beaucoup peuvent encore servir, et ainsi créer une économie circulaire » explique l’un des bénévoles.

 

Sauver des objets et créer des emplois

 

Tels sont les mots d’ordre de ce projet. Une demande de subvention auprès de l’ADEME a ainsi été lancée, afin de d’effectuer une étude de faisabilité. Un comité de pilotage est également en cours de création, et une campagne de financement participatif sera lancée prochainement. Quant aux élus, ils sont plutôt favorables à la création d’une ressourcerie. Reste à savoir sur quelle commune l’association posera ses valises.Le but est de réduire la production de déchets, sensibiliser les usagers à un autre mode de consommation, mais aussi créer des emplois pérennes. Car, en plus de revendre à prix modique, des milliers d’objets récupérés en déchetterie, Retritout organisera des ateliers de bricolage, des animations, et pourquoi pas des conférences. En attendant, rendez-vous le 28 Novembre à Trégunc (29) pour « Faites de la récup », un forum consacré à la réutilisation et au réemploi, où Retritout sera l’invitée d’honneur.

 

Pour en savoir plus, écrivez à retritout@gmail.com



Retritout, une future ressourcerie entre Concarneau et Quimperlé !

Une ressourcerie est sur le point de voir le jour entre Concarneau et Quimperlé ! Ce projet inédit et très attendu par les citoyens -et les élus-, est porté par l’association Retritout, née cet été sous l’impulsion d’une poignée de bénévoles bien décidés à sauver plusieurs millions d’objets des déchetteries chaque année. L’idée est notamment venue d’un constat très simple : depuis plusieurs années, Concarneau Cornouaille Agglomération organise une bourse gratuite sur la commune de Melgven (29), en partenariat avec l’association de défense des consommateurs CLCV, et des associations locales. Et chaque année, le nombre d’entrées -et d’objets sauvés des déchetteries- explose. « Plusieurs centaines de personnes se bousculent à l’entrée et s’arrachent des objets. On s’éloigne de plus en plus de la sensibilisation au profit du tout gratuit » déplore une bénévole avant d’ajouter : « la bourse gratuite est victime de son succès : on ne peut plus continuer à organiser une action coup de poing dans l’année, sans qu’aucune solution pérenne ne soit proposée. Une alternative est nécessaire car on ne peut pas continuer à jeter des milliers d’objets qui peuvent encore servir, sous l’unique prétexte que nous n’en voulons plus. ».

 

7 déchetteries, 37 millions de kilos de déchets chaque année

 

C’est ainsi que José Caro, artiste plasticien, Miguel Dias, animateur et Philippe Titon marin pêcheur, tous les trois habitants sur l’une des deux collectivités, ont créé Retritout, une association destinée à porter ce projet de ressourcerie. L’idée est de sauver des objets, des sept déchetteries présentes sur les deux collectivités Concarneau Cornouaille Agglomération et la Communauté de Commune du Pays de Quimperlé. « Chaque année, 37 millions de kilos de déchets sont déposés dans ces déchetteries. Pour le moment, aucune alternative n’est proposée aux usagers. Retritout a donc un rôle essentiel à jouer pour réduire cette quantité de déchets qui pour beaucoup peuvent encore servir, et ainsi créer une économie circulaire » explique l’un des bénévoles.

 

Sauver des objets et créer des emplois

 

Tels sont les mots d’ordre de ce projet. Une demande de subvention auprès de l’ADEME a ainsi été lancée, afin de d’effectuer une étude de faisabilité. Un comité de pilotage est également en cours de création, et une campagne de financement participatif sera lancée prochainement. Quant aux élus, ils sont plutôt favorables à la création d’une ressourcerie. Reste à savoir sur quelle commune l’association posera ses valises.Le but est de réduire la production de déchets, sensibiliser les usagers à un autre mode de consommation, mais aussi créer des emplois pérennes. Car, en plus de revendre à prix modique, des milliers d’objets récupérés en déchetterie, Retritout organisera des ateliers de bricolage, des animations, et pourquoi pas des conférences. En attendant, rendez-vous le 28 Novembre à Trégunc (29) pour « Faites de la récup », un forum consacré à la réutilisation et au réemploi, où Retritout sera l’invitée d’honneur.

 

Pour en savoir plus, écrivez à retritout@gmail.com



A Vannes, un café atypique pour créer du lien social

Comment a démarré le projet ?

 

Tout vient d’une prise de conscience : en ce moment, nous avons vraiment besoin de renforcer le lien avec ceux qui sont le plus vulnérables. Il y a des situations de précarité au niveau économique, social, sanitaire…Certains peuvent avoir ainsi le sentiment de ne compter pour rien ni personne.

Renforcer ce lien peut passer par l’ouverture d’un espace où l’on peut se rencontrer, faire des choses ensemble, et coopérer.

C’est avec cette idée en tête qu’est née en 2013 l’association qui a porté le projet. Pendant plusieurs mois, nous avons travaillé sur un gros projet lié au logement, avec une partie « chantier d’insertion ». Mais avec le changement de ministre du logement, le projet initial n’a pas pu se faire.

Début 2015, soutenu financièrement par le député Hervé Pellois, nous avons choisi de repartir sur un projet différent, consistant cette fois-ci en l’ouverture d’un lieu.

 

 

En quoi consiste exactement le Café de l’Atelier ?

 

Le Café de l’Atelier s’est installé dans un local, dans le vieux Vannes, dans le quartier Saint-Patern. Il a ouvert depuis le 16 juin de cette année. On avait envie d’un lieu neutre dans la ville, d’un lieu où pourraient se rencontrer des gens, qui ont un lien social plutôt ténu, avec d’autres qui au contraire voient beaucoup de monde.On y accueille les gens en citoyens. Tous se rencontrent de façon ouverte. Les consommations sont proposées à 50 centimes, il n’y a pas d’alcool, et il faut adhérer à l’association pour pouvoir y consommer.

 

Concrètement, qu’est ce qu’il s’y passe ? Quelles sont les actions mises en œuvre ?

 

Le Café de l’Atelier est un lieu où peuvent s’organiser des opérations de « coups de mains » ou de chantiers solidaires. Par exemple, nous avons participé à un chantier d’arrachage de baccharis sur le littoral, nous avons participé à des collectes alimentaires, à des repas avec l’association Les Cuisiniers Solidaires. Toutes ces opérations sont centrées à chaque fois sur la rencontre, le vivre ensemble, la solidarité, le lien social. On invente des manière de mieux vivre dans la cité. A côté de ça, il ne faut pas oublier que le projet tient grâce à des bénévoles. Nous ne faisons pas de l’accompagnement social. C’est difficile parfois. Nous sommes embarqués dans un drôle de truc, mais c’est ça qui est passionnant.

 




Cap sur la COP. NDDL / Paris à vélo ? Plus que quelques jours pour s'inscrire !

En ligne de mire, deux événements de grande ampleur : les 28 et 29 novembre, une marche nationale pour notre climat qui aura lieu dans toutes les villes de France. A suivre, la COP 21, conférence internationale pour trouver un accord universel sur le climat, qui se déroule au Bourget, à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains.

Faire du vélo : un symbole fort contre les causes du changement climatique

A l’initiative d’occupants de la ZAD, et de membres de comités et d’organisations contre le projet d’aéroport, un convoi en vélos et tracteurs s’organise du 21 au 28 novembre et effectuera le trajet Notre Dame des Landes / Paris à l’occasion de ce sommet intergouvernemental. L’objectif ? Dénoncer la schizophrénie du gouvernement, qui d’une part affiche sa volonté de lutter contre le réchauffement climatique. Et d’autre part, menace de débuter les travaux de l’aéroport dès 2016.

Le convoi cheminera sur plus de 400 kilomètres, en créant sur la route, des espace de rencontre et de débat. « Nous voulons participer à une reprise en main, par les populations et mouvements de lutte, de l’avenir de la planète », peut-on lire dans le communiqué annonçant l’événement.

Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 7 novembre inclus. Notez qu’il est possible de rejoindre le convoi à différents endroits sur le trajet. Parlez-en autour de vous !

Pour en savoir plus sur les détails du convoi, ou pour s’inscrire, écrivez à : « marche sur le climat Notre Dame des Landes » msclnddl@riseup.net ou rendez-vous sur : https://marchesurlacop.noblogs.org/#

L’aéroport se construira-t-il à Notre Dame des Landes ?

La réponse ici : https://www.youtube.com/watch?v=W2RzpvWr7vw

Communiqué du collectif vannetais contre le projet d’aéroport:

Le Collectif du Pays de Vannes contre le projet d’aéroport à NDDL et les nombreuses structures qui en font partie apportent leur soutien complet aux habitants de la zad et à l’ACIPA dans leur lutte. Nous nous opposerons de façon active et déterminée à toute tentative d’expulsion et tout début des travaux, en intervenant aussi bien sur la zone du projet que dans notre environnement proche. Nous demandons instamment l’abandon complet du projet et que l’expérimentation sociale qui se vit sur la zad puisse se poursuivre. Le réaménagement de l’aéroport actuel est la seule issue à ce conflit