L’idée sortie. Le Festival des Solidarités
site officiel du Festival ainsi que sur le site de la Casi (Coordination des Associations de Solidarité Internationale) Bretagne.
site officiel du Festival ainsi que sur le site de la Casi (Coordination des Associations de Solidarité Internationale) Bretagne.
13% de la population française emprunte en bibliothèque, 13% seulement et 40% des non usagers sont d’anciens inscrits. « Pourtant les études nous révèlent de plus en plus de fréquentation » nuance Benoît Vallauri, responsable du Laboratoire régional d’innovation publique en Bretagne. Les bibliothèques ne sont plus seulement des « grandes librairies » mais s’associent aujourd’hui à des formes d’animations culturelles et de formation. Le chercheur, ancien bibliothécaire, était présent à l’occasion de la journée réservée aux bibliothèques de Bretagne le 5 octobre 2017, sur le thème de « Création, participation : vers des espaces de création et de participation en Bretagne »(1) qui tentait de creuser les moyens de reconquête du lieu par les publics.
Grainothèque, Murderparty, imprimantes 3D, espace de jeux vidéo & jeux de société, utilisation des bibliobox…. Les bibliothèques revêtent aujourd’hui de nouveaux usages. On ne vient plus uniquement pour se gargariser d’une lecture. L’arrivée du numérique a joué un rôle prépondérant dans le renouveau de ces espaces, ce qui a permis d’ouvrir les portes à de nouveaux publics. Les dispositifs participatifs ne sont pas en reste. Les bibliothèques continuent leur rôle de transmetteur de savoir ou de facilitateur vers la culture et l’information tout en diversifiant leurs outils.
Développer l’implication du public pour des lieux partagés
« La participation c’est accepter de déléguer son pouvoir » poursuit Benoît Vallauri. De nombreux dispositifs ont mis à l’épreuve l’implication des lecteurs dans la dynamique d’une bibliothèque. L’action Montez le son ! à la BM municipale de Lyon rassemble des passionnés de musique pendant 2h pour critiquer et faire évoluer les collections ; en laissant certaines étagères vides, des bibliothèques proposent aux lecteurs de faire leurs propres sélections et de les mettre en valeur ; la bibliothèque Louise Michel (2), exemple d’une bibliothèque participative, est extrêmement collaborative, ce qui transparait dans les rapports qu’il peut y avoir avec les gens, elle a notamment élaborée une « tutotek », les gens y réalisent leurs tutos dans un processus créatif et un processus de transmission…. Les propositions sont nombreuses.
Cependant certain(e)s bibliothécaires émettent des réserves . La première d’entre elle revient à discuter du cœur même du métier, « quel est il aujourd’hui ? », « Les bibliothécaires tendent ils à devenir des animateurs sociaux ? » « Comment répondre à la polyvalence demandée ? » Celle qui vient juste après est l’inquiétude « du tout bénévolat ». Tandis qu’on leur demande d’impliquer toujours plus le lecteur dans le fonctionnement de leur bibliothèque, les bibliothécaires voient les contrats qui ne se renouvellent pas, constatent l’apparition d’une machinisation et des budgets qui diminuent (3). Le participatif tend il à menacer des emplois ? Selon le chercheur, le participatif tend à donner un cadre moins pyramidal à l’accès au lieu et aux démarches mais ne menace en aucun cas les emploi.
Bibliothécaire, un métier en mutation OU la reconversion professionnelle dernier cri
Aujourd’hui il faut aussi apporter ses « softs skills » avec soi, les petits plus personnels qui deviennent des atouts professionnels. Infirmière, ancien militaire, menuisier, chercheur, informaticien sont des exemples d’anciens métiers de certains bibliothécaires breton.
Julien est un bibliothécaire d’une vingtaine d’année, c’est après un service civique, lors duquel il animait des temps de jeu en bibliothèque pour une association de jeux en bois, qu’il décida de se lancer vers le métier de bibliothécaire. « Ce n’est plus du tout le même métier qu’avant. On cherche à monter beaucoup de temps d’animations, on a une salle modulable à cet effet. Mes points forts ce sont mes connaissances des jeux de société (4) et la capacité de création avec un public enfant. Comment créer un jeu avec l’enfant en utilisant différents biais : les bouquins pop-up, raconter une histoire qui est diffusée par vidéo projecteur, créer des histoires et les faire vivre. Toute idée est bonne à prendre tant qu’elle permet à l’enfant d’accrocher ».
Passionné. Plein d’idées. Prêt à s’adapter. Pourrait être le profil type d’un bibliothécaire d’aujourd’hui.
Comment inscrire durablement la démarche participative ?
« La démarche participative c’est bien mais encore faut-il réussir à la faire prendre et à la faire durer » réagit une bibliothécaire aux propositions du chercheur, ce à quoi il répond « il faut que le public s’en empare ». Effectivement, si des propositions participatives trouvent écho, certaines d’entre elles ne sont pas transposables à toutes les bibliothèques. Les bibliothèque urbaines ont par exemple davantage de difficulté à dynamiser leurs grainothèques, certaines ont même abandonné l’idée. « Il n’y a pas de recettes miracles, je vous donne juste des clés » rassure Benoit Vallauri. Il semble que le public ait tout autant à apporter aux espaces de connaissance et de transmission que sont les bibliothèques. Il en est même l’impulseur. Le Responsable des Publics Bibliothèque de Rennes Métropole – Champs Libres, Eric Pichard, présent pour l’occasion, mentionnait notamment la création de séance d’aides au devoir sur demande de jeunes adolescentes. Un exemple plutôt « classique » mais qui révèle la disposition des bibliothèques à s’adapter aux besoins de leurs utilisateurs.
Vous avez un projet qui vous taraude, qui apporterait à d’autres, n’hésitez pas à en parler à votre bibliothèque pour le transformer en projet commun et durable !
1.L’espace du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, accueillait jeudi 5 octobre dernier la journée « Innovation, création & participation des bibliothèques de Bretagne ». Cette journée faisait suite à une journée similaire qui avait eu lieue en 2015 à Rennes.
2. Tutoteke de la médiathèque Louise Michel, XXème arrondissement
3.Inquiétudes http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/50768-la-profession-de-bibliothecaire-est-elle-menacee-de-disparaitre.pdf
4. le retour des jeux de société : http://grand-angle.lefigaro.fr/reportage-bars-jeux-de-societe
Créée en mai 2002, l’association FORCE 5 a 15 ans !
Le samedi 15 juillet à partir de 15h15: Rassemblement festif sur les dunes de Saint-Samson en Plougasnou (29630). Crêpes, buvette, jeux de plage, musique Folk-Blues et Jazz Manouche…
Venez nombreux, et que la force soit avec vous!
FORCE 5, ce sont 15 années de travail de terrain pour la protection de l’environnement et de de la santé publique. A l’origine, l’association a su anticiper les risques et « STOPPER » un projet d’incinérateur de fumiers de volaille expérimental pour chauffer des serres de tomates hors-sol sur un site littoral remarquable. Le « Canard enchaîné » annonçait alors un nouveau Plogoff. La mobilisation de tous pour éviter de contaminer la terre de Saint-Jean-Du-Doigt avec les rejets de dioxine, puis un colloque de réflexion sur l’incinération à Locquirec, auquel le Docteur Claude Lesné participait, ont été déterminants.
En 15 ans, et grâce à l’agrément départemental de Protection de l’Environnement, que de dossiers juridiques (extractions de sable coquillier, algues vertes, centrale à gaz,… ), de mobilisation et de lutte pour l’environnement, ont été réalisés dans la région pour les générations futures !
Ce festival est devenu depuis quelques années un rendez-vous incontournable pour apporter son soutien au mouvement de Notre-Dame-des-Landes et découvrir les luttes du moment. Le festival de Notre-Dame-des-Landes se déroulera cette année du 8 au 9 juillet. Concerts, conférences et tables rondes, projections, invité d’honneur, création artistique collective, comme chaque année la programmation est riche.
Un invité d’honneur : Le Collectif pour le Triangle de Gonesse
Pour cette édition 2017, le collectif Notre Dame des Landes a invité le Collectif pour le triangle de Gonesse qui s’oppose à la création d’un gigantesque site commercial – parc de loisir dans le Val d’Oise.
Lancé par le groupe Auchan via sa filiale immobilière et la compagnie d’investissement chinoise Dalian Wanda, Europa City est un projet titanesque s’étalant sur 80 ha dont une partie de terres agricoles. Cette zone serait construite entre les aéroports de Roissy et du Bourget, à proximité de l’A1.
Les opposants aux projets dénoncent l’impact du projet sur l’environnement. En effet celui-ci causerait l’artificialisation de terres agricoles fertiles et cultivées dans une région où l’autonomie alimentaire est de l’ordre de 10%. Par ailleurs les rejets en particules fines viendraient aggraver une qualité de l’air déjà mauvaise. Si le projet se réalise, Europa City devrait ouvrir ses portes en 2024..
Pour en savoir plus :
Création collective de structures totems
Le dimanche 9 juillet de 10h30 à 12h30, des structures Totems seront érigées. « Ils diront notre respect des vivants, de notre territoire, notre volonté de protéger ces vivants autant qu’eux même nous protègent. ». Une chorégraphie ludique et éphémère sera ensuite réalisée autour des pièces créées.
Ceux qui souhaitent en réaliser et partager ce temps fort peuvent se manifester à totemndl2017gmail.com.
Des concerts : Miossec, Super Didier, Molécule….
Deux jours de concerts attendent le public du festival.
Au programme du samedi , à partir de 18h sont attendus le ZADsocialRAP, Miossec, EDFtrio, Didier Super, Beat Bouet Trio et enfin Molécule. Le dimanche les concerts commenceront à 14h avec Barba Loutig, René Lacaille et Marmaille, HK « L’empire de papier » et pour clôturer le festival : Gabriel Saglio et les Vieilles Pies.
Le festival Notre Dame des Landes est en premier lieu un festival militant : des conférences , des tables rondes et des projections de documentaires animeront les chapiteaux du site tout au long des deux journées. Ce sont des temps privilégiés pour découvrir les luttes d’ici et d’ailleurs, quelles sont les problématiques des différents mouvements présents et enrichir les réflexions par les expériences de chacun.
Programme complet > ICI
Actualité du projet de Notre-Dame-des-Landes
Quand à l’actualité de Notre-Dame-des-Landes , Nicolas Hulot annonçait dans un interview au journal du dimanche en mai dernier « Nous allons remettre les choses à plat. Il y aura un temps –six mois- pour une médiation. Je suis intimement convaincu qu’il y a des possibles alternatives à Notre-Dame-Des –Landes qui peuvent nous permettre, à a tous, de sortir par le haut. ». Depuis, des médiateurs missionnés par le gouvernement ont débuté des auditions à Nantes le 13 juin dernier. Ils doivent rendre un rapport pour le 1er décembre au plus tard. Le président Emmanuel Macron a fait savoir à Rennes samedi 1er juillet qu’il entendait mettre l’accent sur « les transports du quotidien plutôt que sur les grands projets ». Les acteurs de la lutte espèrent y voir une annonce de bon augure.
Pour une actualité de Notre Dame des Landes : https://www.acipa-ndl.fr/actualites/toute-l-actualite
Direction le Cloître Saint Thégonnec (29) samedi 1er juillet pour le festival des Utopies. Suite à la réussite de la première édition en septembre dernier, l’association Les Utopistes en Action récidive. Les fonds récoltés sont destinés au soutien des personnes en situation d’exil dans les camps de Calais et Grande-Synthe et aux populations locales dans le besoin.
Si les médias en parlent moins, la situation du camps de Calais continue à être le terrain de jouxtes entre les forces de l’ordre et les associations. Début juin dernier Utopia 56 titrait « Ce midi, les forces de l’ordre ont interdit les associations humanitaires de distribuer des repas aux exilés. Nous demandons au Président de la République et au Ministre de l’Intérieur de faire cesser les violences exercées par les forces de police sur les migrants et les pressions sur les bénévoles. » 1 . Les besoins sont donc toujours réels.
L’association les Utopistes en Action organisent des vastes récoltes de vêtements, de produits d’hygiènes, de matériels et de produits alimentaires pour les réfugiés des camps de Calais et de Grande Synthe mais aussi des populations locales dans le besoin. Par ailleurs, ils réorganisent une grande journée de solidarité au profit des réfugiés ce samedi.
La journée promet d’être haute en couleur et en animations : Concerts avec Loig Troël, le groupe Stool, Sébastien Legoff parmis tant d’autres, conférences, expositions d’arts, marché bio et artisanal, stands de médecines douces se dérouleront le temps d’une journée, et enfin arts du spectacles avec la Cie La Case ou encore le spectacle « Souvent je regarde le ciel » seront au rendez-vous.
L’entrée est au doux prix de 2 euros.
La programmation est à retrouver ICI
contact : lesutopistes.en.action@orange.fr
FB
Pour aller plus loin :
https://www.facebook.com/asso.utopia56/?pnref=story
Le Carré Libre c’est une école un peu particulière à Quimper (29) qui vient d’achever sa première année d’existence. Ecole privée car elle refuse de suivre le programme de l’éducation nationale. Ecole Démocratique car elle appartient à ce courant de pensée. Elle se distingue des pédagogies Freinet, Montessori, Steiner car comme nous l’explique Nathalie Gandon, l’une des parentes à l’origine du projet, « L’Ecole Démocratique n’est pas une pédagogie alternative puisqu’il n’y a pas d’intention éducative ». Quel fonctionnement adopte cette école dite du 3ème type ? En cette fin d’année scolaire, découvrons une école alternative à l’école traditionnelle.
Des parents à l’initiative d’une école
Laure Doupeux, Nathalie Gandon et Estelle Renaudineau sont toutes les trois mères. Nathalie et Estelle avaient leurs enfants à la même école et ont très vite eu l’envie de voir autre chose. Le système éducatif ne les satisfait pas. C’est alors qu’elles découvrent un article dans la presse d’une autre mère, du côté de Bénodet, Laure Doupeux. La jeune femme est à la recherche de parents qui souhaiteraient ouvrir une école alternative.
Les trois mères se rencontrent et décident d’en faire une priorité. Comme galop d’essai elles lancent une première réunion en 2014 qui invite les citoyens intéressés par le lancement d’un nouveau type d’école à se rassembler. Dès la première réunion publique, plus d’une centaine de personnes affluent : parents, instituteurs, professeurs, orthophonistes. Certains viennent curieux du projet mais beaucoup « venaient exprimer leur colère et la souffrance de leurs enfants au sein du modèle traditionnel ». L’association Les semeurs d’école est lancée.
Les trois femmes se donnent pour premier objectif de s’informer en lançant un cycle de conférence. La première année est donc dédiée à la rencontre d’individus permettant d’approcher le développement de l’enfant : Claire Lecomte chronobiologiste, Bernard Collot, instituteur à la retraite créateur de l’école du troisième type, André Stern, qui n’est jamais allé à l’école car ses parents étaient « convaincus que l’école contrariait les attentes naturelles de l’enfant », Thierry Pardo, chercheur sur l’éducation sans école, et enfin Claire Abelard, réalisatrice du film Être et Devenir.
En Décembre 2015, un an après le commencement du cycle de conférence, l’association découvre l’Ecole Démocratique Dynamique de Paris, une école « libérée des programmes, des emplois du temps et des classes d’âge ». « C’était exactement ce que l’on recherchait depuis le début, une liberté totale au niveau des apprentissages » précise Nathalie Gandon. « Avec cette école on franchit un cap supplémentaire, on voulait faire éclater un cadre mais c’est plutôt que le cadre n’est pas au même endroit ».
Le fonctionnement d’une école démocratique
Dans le centre de Quimper, avenue de Ty Bos, il existe désormais une école appelée Le carré libre, créée par l’association Les semeurs d’Ecole. Ouverte depuis septembre 2016, Nathalie Gandon nous éclaire sur son fonctionnement.
L’école est une école privée hors contrat, c’est à dire qu’elle n’est pas tenue de suivre le programme de l’éducation nationale. Pour le moment, même s’ils préféreraient trouver une autre source de financement, l’école est financée par les parents à raison de 150 euros par mois et par enfant. L’école est à la charge des salariés, à raison de deux personnes en contrat aidé, et des bénévoles, les parents des enfants qui ont des disponibilités pour encadrer les journées d’école.
Dans cette école comptant une cinquantaine d’enfants, vous ne trouverez pas de classe par année de naissance. Ici des enfants de 3 a 19 ans se mêlent. Les plus âgés peuvent aider les plus jeunes dans leurs demandes. « Avec les recherches, les livres lus et les personnes rencontrées on s’est rendu compte qu’un continuum d’âge était très important. Il y a un trou qui n’est pas naturel en primaire. Ils ne voient pas les adolescents. » De plus la communauté s’établit sans hiérarchie. L’adulte salarié ou bénévole n’est pas un référent, ni l’autorité, mais il assure un cadre affectif.
Les enfants sont libres de mener leurs journées comme bon leur semble dehors ou à l’intérieur. Il ne doit pas y avoir d’intention de la part de l’adulte encadrant juste une notion d’accompagnement. D’ailleurs le recrutement de l’équipe est fait en ce sens. Ces salariés doivent être en mesure d’accepter cette manière de développer l’enfant qui considère que « chaque personne est capable de faire son chemin d’apprentissage ». « Par contre si l’enfant a besoin d’aide pour évoluer dans un domaine qui lui tient à cœur, comme la musique, entrer au conservatoire nous lui donnerons les clés pour réussir, cela peut passer par des cours particuliers, faire les démarches vers les structures. » précise Nathalie Gandon.
Il existe des organes de décisions : le conseil d’école et le conseil de justice. « Grâce à eux la démocratie et la liberté peuvent s’installer. » Toutes les transgressions à l’école sont traitées par le conseil de justice où siègent 3 adultes et 2 enfants tirés au sort ( qui tournent). « L’enfant qui a porté plainte vient se présenter devant l’enfant accusé et le conseil. On recherche ensemble une sanction réparatrice. » « C’est un organe très fort de responsabilisation et de justice. On ne va pas pouvoir les embêter impunément. » Le conseil d’école se réunit quant à lui une fois par semaine et sert à examiner les propositions de vie en commun et à les débattre. Le vote ne se fait qu’à la majorité absolue. Le règlement intérieur est ensuite affiché de manière à ce que tout les enfants puissent le consulter.
« Les apprentissages sont en effet démocratiques. Chaque enfant peut aller jusqu’au bout de ce qu’il aime. On ne peut pas s’assurer qu’ils vont passer à côté d’une passion mais des apprentissages peuvent être bloqués par la méthode traditionnelle. On laisse l’enfant aller vers l’apprentissage, mais quand il est prêt pour ça. »
Des graines semées en Bretagne : des projets à venir
L’association a donné envie à d’autres. En fédérant les acteurs du renouveau de l’éducation d’une partie de la Bretagne et en développant un modèle qui trouve écho, le projet s’est diffusé à d’autres communes. En ce moment une dizaine d’Ecoles Démocratiques pourraient ouvrir d’ici 3 ans : à Douarnenez, Concarneau, Rennes, Ploërmel, Dinan…etc. Les porteurs de projets se réunissent deux fois par ans pour s’épauler dans leurs démarches de création de projet.
Quand à l’école de Quimper, le Carré Libre, cette première année est enthousiasmante : « On a vu se déconstruire les anciens schémas chez les adultes et les enfants. » confie Nathalie Gandon, « les enfants sont heureux et très occupés. Ils font plein de propositions et font plein de choses » rajoute t’elle. Elle nuance en parlant de quelques cas inadaptés « Certains parents ne se sentaient pas prêt finalement dans leurs croyances et leur posture et il y a eut des départ. Quelques cas étaient inadaptés a ce cadre là comme des enfants hyperactifs mais en règle générale le bilan est positif. ». Il ne faut donc pas hésiter à contacter l’école car les inscriptions sont ouvertes même en cours d’année à lecarrelibre@gmail.com .
Le carré libre > page Facebook
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GRAY Peter, Libre pour apprendre