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Les compagnons bâtisseurs, pour apprendre à rénover et réparer

Fondée en 2005 à Lanester, l’association des compagnons bâtisseurs du Morbihan met en place des chantiers d’entraide afin de rénover à bas coût des habitations. Des ateliers pour apprendre rénover et réparer soi-même sont également organisés.

Les compagnons bâtisseurs du Morbihan ont été créés en 2005, à Lanester. Ils sont l’émanation locale des Compagnons bâtisseurs, association créée à Rennes en 1968. « Aujourd’hui, l’association est présente dans tous les départements bretons. Dans le Morbihan, après Lanester, nous nous sommes implantés à Lorient, en 2010, et à Hennebont, en 2015. Actuellement, on fait une expérimentation pour être sur toute l’agglomération de Lorient et on développe une autre forme d’action à Vannes Agglo », détaille Patricia Arhuro, animatrice habitat pour les compagnons bâtisseurs du Morbihan.

Le cœur de l’action de l’association consiste à faire de l’auto-réhabilitation accompagnée. « C’est essentiellement des travaux de papier peint et de peinture. La famille ne paie que les matériaux et participe activement aux travaux », précise Patricia Arhuro. 80% des personnes accompagnées par les compagnons bâtisseurs sont des locataires du parc public. Les travaux sont effectués avant un état des lieux ou pour moderniser un logement défraîchi.

Ateliers d’apprentissage et Repair’Café

L’association commence à développer des chantiers de sortie d’insalubrité pour effectuer des travaux d’isolation, d’électricité… « On intervient pour des situation sociale très compliquée, quand la situation est bloquée », prévient Patricia Arhuro. Pour ces chantiers, les compagnons bâtisseurs travaillent en collaboration avec les fondations Anah et Abbé Pierre, ainsi qu’avec le conseil départemental.

Les chantiers sont assurés par une dizaine de bénévoles qui vient donner un coup de main ponctuel. Pour les matériaux, l’association fait partie du réseau Breizh Phénix qui récupère des matériaux auprès de la grande distribution et les redistribue aux particuliers.

Depuis 2012, les compagnons bâtisseurs accueillent des jeunes, principalement issus de quartiers prioritaires, en service civique. Ils peuvent ainsi travailler sur un projet, effectuer des stages et bénéficier d’un tutorat renforcé.

Depuis deux ans, sur l’agglomération lorientaise, des actions sont proposées aux personnes qui veulent apprendre à faire par eux-même. « Ces actions concernent essentiellement l’isolation et le placo », précise Patricia Arhuro.

Deux ateliers d’apprentissage sont également organisés, les 1er et 3e lundi du mois, au Bois du Château, à Lorient, pour apprendre à faire peinture, papier peint, mosaïque… Enfin, des Repair’Café sont organisés, les 3e mardi et le dernier vendredi du mois, à Lanester.

Pour aller plus loin

www.cbb56.wordpress.com

La page Facebook de l’association




Courants alternatifs, une association à contre-courant

L’association Courants alternatifs a été créée à Acigné en 2007. Depuis, les membres de l’association mettent en place de nombreuses actions autour de l’écologie et de l’environnement.

Créée en 2007, l’association Courants alternatifs est installée sur la commune d’Acigné (35). Elle a pour objectifs d’« agir, échanger, informer, localement, à propos de solidarité, d’écologie et d’environnement ».

L’association a mis en place de nombreuses actions autour de l’agriculture urbaine, de la transition énergétique, de la préservation de la nature… « L’association constitue un pôle d’information, d’échange d’idées, d’initiatives et de réalisations citoyennes pour une autre organisation politique, pleinement solidaire et écologique, en vue de l’intégration des dimensions sociales, environnementales et économiques, particulièrement au niveau local », explique le site de Courants alternatifs.

Fédérer les habitants

Le fonctionnement de l’association se veut horizontal. Ici, pas de « chef » ou même de président : « Nous nous efforçons d’avoir un fonctionnement sans hiérarchisation des responsabilités, ni des personnes ». Pour des raisons légales, un bureau est tout même élu chaque année.

Conférences, discussions, ateliers, inventaires de plantes cosmétiques, échanges de graines et de plantes, participation à un projet éolien citoyen, ramassage de déchets… Les activités de l’association sont riches et variées !

Elle permettent de « développer l’information des citoyens sur des initiatives alternatives », « constituer une force de proposition et de dialogue avec les pouvoirs publics locaux » et de « fédérer les habitants autour de projets dont ils seront les auteurs et les acteurs », comme l’indiquent les objectifs de l’association.

Pour aller plus loin

Le site de Courants alternatifs

Le blog de l’association

La page facebook de l’association

 




Six projets bretons récompensés par les lauriers de la Fondation de France Grand Ouest

Chaque année, la Fondation de France Grand Ouest remet ses « lauriers » régionaux et départementaux. Pour cette édition 2018, 11 projets ont été récompensés, dont 6 en Bretagne historique.

Onze, c’est le nombre de projets récompensés par la Fondation de France Grand Ouest en 2018. Ce sont ainsi 9 lauréats départementaux et 2 lauréats régionaux qui ont reçu les fameux « lauriers » lors d’une cérémonie qui a eu lieu hier à Rennes. La Fondation de France Grand Ouest, qui agit en Bretagne, Pays de la Loire, Deux-Sèvres, Vienne et Indre-Et-Loire, soutient régulièrement des actions dans les domaines de « l’économie sociale et solidaire, de l’environnement, du logement, de la santé, de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées ». Les lauréats régionaux se sont vus attribués ainsi un prix de 2000 euros, et sont amenés à participer au concours des Lauriers Nationaux. L’ensemble des gagnants, régionaux et départementaux, feront également partie de la sélection pour le concours des « Lauriers du public ». Les internautes seront invités à voter pour élire leur projet favori, qui pourra gagner 6000 euros pour le premier, et 4000 pour le second.

Les Lauriers Régionaux sont :

  • Trophée régional Bretagne : l’association « Boutchous », basée à Kerpape à Lorient. Elle travaille à simplifier la garde des jeunes enfants atteints de handicap grâce à la création d’un réseau d’assistante(e)s maternel(les) dédié(es). 11 enfants ont ainsi pu être accueillis grâce à 36 assistant(e)s maternel(le)s, grâce à ce dispositif unique en France.
  • Trophée régional Pays de Loire : l’association « Solidarité Femmes Loire Atantique ». Implantée à Nantes depuis 40 ans, elle aide et accompagne les femmes victimes de violence, et aussi leurs enfants sur tout le département. Le projet récompensé vise à mieux prendre en compte la situation des enfants en créant un dispositif d’accueil spécifique.
  • Trophée Départemental Finistère : Association La Recyclerie Un Peu d’R, à Brest. Elle a choisi d’innover en devant « nomade », afin de mieux répondre aux demandes des habitants du territoire. Elle propose ainsi, grâce à un fourgon, des Repair Café, et des ateliers en milieu rural et dans les quartiers urbains.
  • Trophée Départemental Morbihan : Association Clim’Actions Bretagne Sud. Elle agit sur le territoire du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan (29 communes et 165 000 habitants), et a déployé un réseau d’ « habitants sentinelles », qu’elle forme à l’observation, la récolte et l’analyse des données environnementales du territoire en terme de changement climatique.
  • Trophée départemental d’Ille-Et-Vilaine. Le Bistrot Mémoire. Elle vise à faire de Rennes une ville inclusive pour les personnes en situation de maladie neuro-évolutives comme par exemple la maladie d’Alzheimer. Elle travaille suivant plusieurs axes : sensibilisation, lutte contre les peurs et la stigmatisation, proposition aux malades d’être « ambassadeurs » actifs, et encouragement des partenariats.
  • Trophée départemental Loire-Atlantique : Association Le Préau Commun. Elle porte un projet d’habitat participatif à la Montagne, une commune de 6000 habitants à 20 kilomètres de Nantes, et qui se veut intergénérationnel, écologique et solidaire, avec notamment un jardin en permaculture.



L’ALtelier, un lieu collaboratif pour bricoler

Réparer sa voiture, vidanger son tracteur, fabriquer une éolienne… Voilà quelques exemples de ce que vous pourrez faire à l’ALtelier ! Ce projet collectif de garage et atelier associatifs doit ouvrir ses portes à la fin de l’année à Larré, près de Questembert.

À Larré (56), dans le pays de Questembert, un collectif est en train de mettre sur pied l’ALtelier. Plus qu’un garage associatif ou un atelier collectif, il s’agit d’un « laboratoire d’expérimentations techniques et un espace de ré-appropriation des savoirs-faire techniques ».

Un hangar de 350 m² est prêt à accueillir l’ALtelier. Il ne reste qu’à l’aménager. Pour cela, une campagne de financement participatif est lancée jusqu’au 1er juillet. Avec l’argent récolté, le collectif espère pouvoir financer une dalle béton, une fosse mécanique et, si la campagne est une réussite, l’électricité du hangar, du mobilier et des outils.

Une ouverture fin 2017

À l’ALtelier, il sera possible de réparer sa voiture, mais aussi de faire l’entretien de son matériel agricole ou de fabriquer un outil spécifique, une éolienne… Le lieu se veut aussi comme un « espace à la fois réel et virtuel d’échange, d’enrichissement mutuel sur des sujets techniques liés à la paysannerie, à l’autonomie énergétique, à la protection de l’environnement, à la création artistique… », comme l’explique le site de l’ALtelier.

Ce laboratoire d’expérimentation sera installé sur le lieu collectif de la r.O.n.c.e. – pour résister/organiser/nourrir/créer/exister – qui rassemble une activité de maraîchage, des expérimentations en permaculture et une cuisine itinérante. Le collectif espère pouvoir ouvrir l’ALtelier à la fin de l’année.

Pour aller plus loin

La page du financement participatif

Une vidéo expliquant le projet

La page facebook de l’ALtelier




Ouvrir un compte dans une banque éthique : à quoi ça sert, comment ça marche ?

Si vous êtes un particulier dont l’argent est placé dans une banque lambda, vous avez peut-être déjà eu l’occasion de constater avec désespoir que votre banque finance des projets en opposition avec vos convictions.
Pour changer cela et avoir un droit de regard sur les projets financés par votre argent, vous pouvez faire le choix de transférer vos actifs dans une banque éthique.
Voici un point sur la NEF et le Crédit Coopératif, deux banques qui emploient l’argent de leurs clients pour financer des projets apportant une plus-value sociale et/ou écologique.

Qu’est-ce que la NEF et le Crédit Coopératif ?

La NEF (Nouvelle Économie Fraternelle), à l’origine une association créée en 1978 par Henry Nouyrit et Jean-Pierre Bideau, est devenue une société financière en 1988, avant d’atteindre sa forme actuelle d’établissement de crédit spécialisé proposant des services bancaires aux particuliers et aux personnes morales; elle est autorisée à proposer des livrets d’épargne aux professionnels et aux particuliers et des comptes courants aux professionnels depuis Avril 2015. Sa vocation est de financer des projets éthiques et solidaires. D’après son rapport d’activité, fin 2015 elle compte 37131 sociétaires et possède un capital de 37,682 millions d’euros.

Le Crédit Coopératif, fondé en 1893, exerce depuis 1984 des activités bancaires. A l’origine conçu pour accorder des prêts à taux préférentiels à une clientèle statutaire, il est devenu selon les mots de son manifeste une « coopérative bancaire qui fait le choix d’être au service de l’Économie Sociale et Solidaire ». Il est adossé au groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d’Epargne, second groupe bancaire de France dont fait partie Natixis). D’après son rapport d’activité, fin 2015 il compte 91962 porteurs de parts sociales (dont 45528 sociétaires) et possède 1,40 milliards d’euros en capitaux propres.

Le capital de ces deux banques est détenu par ses sociétaires, ce qui signifie qu’elles ne sont pas cotées en bourse et ne sont donc pas soumises à la pression d’actionnaires. Dans le système coopératif, un sociétaire = une voix quel que soit le nombre de parts qu’il possède. Les sociétaires peuvent participer à la gestion et la stratégie de leur banque en se rendant aux AG et en y votant. Ces deux banques sont, avec la Caisse Solidaire du Nord-Pas-de-Calais, les seules banques françaises membres de la FEBEA, la Fédération Européenne des Finances et Banques Ethiques et Alternatives.

En quoi leur activité est-elle éthique ?

D’après un classement carbone des groupes bancaires français proposé par les Amis de la Terre en 2015, la NEF et le Crédit Coopératif sont les banques françaises ayant l’empreinte carbone la plus réduite. Cela s’explique par le soin avec lequel elles sélectionnent leurs investissements, en évitant notamment les énergies fossiles. De plus, certains de leurs investissements sont tournés vers la protection de l’environnement.

La NEF, d’après les Amis de la Terre, est la banque la plus éthique de France dans ses investissements. Selon Julien Le Couturier, délégué régional Grand Ouest de la NEF : « quand on accorde des financements, on s’intéresse au projet porté par la structure et non pas forcément à ce que nous allons y gagner ». La valeur des projets n’est pas appréhendée en seuls termes financiers mais également par rapport aux bénéfices pour la société humaine.
Les produits d’épargne de la NEF sont garantis par le label
Finansol, et la NEF publie tous les ans une liste exhaustive des prêts qu’elle octroie, ce que ne fait aucune autre banque française. Elle ne refinance pas son activité sur les marchés financiers, ainsi l’argent des épargnants ne sert pas à spéculer. Jean-Yves Quiviger, sociétaire actif de la NEF basé dans la région morlaisienne, partage son expérience : «J’ai lu en 2010 ou 2011 un rapport des Amis de la Terre sur la transparence des banques, et je me suis posé la simple question : ‘que font les banques avec mon argent ?’ A partir de là j’ai cherché des banques transparentes et ai découvert le Crédit Coopératif et la NEF. La vie sociétaire de la NEF est très active, il y a beaucoup d’échange. ». Il possède un compte courant NEF au Crédit Coopératif (car la NEF ne propose pas encore ses propres comptes-chèques, ndlr) et un livret d’épargne à la NEF, et il est très impliqué dans la vie sociétaire de sa banque afin de faire compter sa voix dans les débats.

Le Crédit Coopératif, comme l’indique sa déclaration de principes, «s’efforce d’être utile aux initiatives concourant à l’économie de la connaissance, à l’économie collaborative ou de partage et, d’une façon générale, au progrès humain.(…) Il propose aux personnes morales et aux particuliers des produits bancaires et financiers qui permettent de soutenir les solidarités.» C’est l’un des plus vieux acteurs de la finance solidaire en France, et 25 de ses produits financiers sont garantis par le label Finansol. Les Amis de la Terre ont consacré une page à cette banque qui évalue sa transparence et l’aspect éthique de ses investissements suivant plusieurs critères dont les industries financées, l’impact environnemental et la présence dans les «paradis fiscaux». Si le bilan reste largement positif comparé à toutes les autres banques françaises (exception faite de la NEF), son implication avec le groupe BPCE peut faire sourciller certains, car il signifie que parmi les dividendes reçus de ce groupe peuvent figurer des participations aux profits de Natixis, dont les investissements sont notoirement controversés.
De plus les investissements du Crédit Coopératif ne sont pas tous centrés sur l’ESS ou l’environnement. Lysiane Colin, chargée de clientèle particuliers à l’agence de Quimper, explique : « Le Crédit Coopératif, à ses origines, avait pour fonction de fournir des prêts bonifiés (à taux préférentiels, ndlr) à une clientèle statutaire, c’est à dire entre autres aux coopératives ». Or, cette clientèle statutaire n’est pas obligatoirement actrice de l’ESS, et peut comporter par exemple des supermarchés. Cependant, Lysiane Colin précise que « le Crédit Coopératif n’investit pas dans le secteur de l’armement ni dans les énergies fossiles, et finance des projets situés exclusivement en France (à l’exception de quelques microcrédits à l’étranger) ».

Comment y ouvrir un compte ?

La NEF propose trois types d’offre : épargne, crédit, et finance participative. Jusqu’en Avril 2016, les livrets épargne de la NEF étaient gérés en partenariat avec le Crédit Coopératif, mais il est possible désormais d’ouvrir un livret d’épargne directement auprès de la NEF en contactant l’agence la plus proche de vous. D’après la responsable clientèle qui a répondu à nos questions, vous pouvez ouvrir un livret B, ou un compte à terme dont le placement est immobilisé de 1 an à 7 ans. Si vous le souhaitez, les bénéfices de votre épargne peuvent être reversés en partie ou totalement à une association partenaire.
Pour le moment, il n’est pas possible aux particuliers d’ouvrir un compte courant à la NEF mais il existe un
compte-chèque NEF Crédit Coopératif. Petit bémol : la NEF n’est pas encore en mesure de préciser la date à partir de laquelle son service de compte courant sera opérationnel, et leur partenariat avec le Crédit Coopératif pour les comptes-chèques prendra fin le 31 décembre 2017. Elle recommande donc d’attendre l’ouverture de son offre compte-chèque pour ceux qui souhaitent changer de banque à son profit.

Le Crédit Coopératif propose un compte agir, qui permet de financer des projets solidaires. Leur site web indique que « 75 % de ces sommes constituent les encours Agir et sont affectés aux financements des projets correspondant à chacun des trois domaines ; les 25 % restant étant réservés à la gestion de la liquidité de la banque. » Il propose aussi une grande variété de livrets d’épargne permettant de soutenir diverses initiatives, ainsi qu’un livret Agir qui autorise le retrait total ou partiel à tout moment, et dont la page affirme que «la moitié de mes intérêts est automatiquement versée à l’association de mon choix» (parmi les 24 associations partenaires du crédit coopératif, ndlr). Concernant les modalités d’ouverture, Lysiane Colin explique : « Cela peut se faire en personne à l’agence de Quimper mais aussi à distance via notre e-agence (banque en ligne) située à notre siège de Nanterre. »

Conclusion : certes, les banques éthiques n’offrent pas que des avantages. Il y a peu d’agences donc pas de banque de proximité, ce qui cause certains problèmes (le dépôt de chèques se fait par la Poste par exemple). Il y a aussi quelques faiblesses dans l’offre ou dans la structure même de ces banques : la NEF ne propose pas encore de compte-chèque et ses prêts sont parfois à des taux un peu au-dessus du marché, ce qui est le prix de son éthique exigeante (elle ne refinance absolument pas son activité sur les marchés financiers et elle est indépendante des groupes bancaires). le Crédit Coopératif est adossé au groupe BPCE, et certains de ses produits (certains prêts, certains plans d’épargne en actions) ne sont pas vecteurs des valeurs de l’ESS.
Cependant, d’un point de vue éthique, ces deux banques restent largement supérieures à la plupart des autres banques françaises dans la mesure où elles font tout pour réduire l’empreinte carbone de leurs activités, sont fortement impliquées dans l’Économie Sociale et Solidaire, et évitent la spéculation à outrance sur les marchés financiers.
Pour finir, Causette nous explique avec
cette BD amusante que l’impact environnemental de nos petites économies est beaucoup plus fort que celui de nos actions quotidiennes, car c’est notre argent qui donne son pouvoir à notre banque. Il est donc important de choisir sa banque de manière éclairée et d’être attentif à ses investissements.

POUR ALLER PLUS LOIN
Le calendrier des événements où sera présente la NEF. Des rencontres sont également organisées au Mouton à Cinq Pattes à Brest (Finistère) le deuxième vendredi de chaque mois de 17:00 à 18:00, et au café associatif Kikafékoi à Langueux (Côtes d’Armor) le deuxième jeudi de chaque mois de 17:30 à 19:30.
-Un
excellent article de bastamag expliquant ce qu’est une banque éthique et les perspectives d’avenir de ces structures.
Le site Bank Track (en anglais) surveille les investissements bancaires dans le monde, et propose des liens vers des pétitions adressées aux banques responsables pour protester contre les investissements non éthiques (énergies fossiles, atteintes aux droits de l’homme etc).
– Les Amis de la Terre
ont émis en 2014 un rapport sur l’impact climatique des banques françaises, un peu daté mais toujours d’actualité. Ils proposent un formulaire permettant de contacter votre banque si elle est concernée afin de lui demander de cesser de financer des projets destructeurs de l’environnement.
– Le
fond d’investissement Energie Partagée (partenaire de la NEF, labellisé Finansol) propose des actions à 100 euros pour financer des projets de développement des énergies renouvelables.




A Locminé, Le Cheval Bleu développe le lien social et la solidarité

L’association « Le Cheval Bleu pour le bien-être et la santé 56 » est basée à Locminé, dans le Centre-Morbihan. Dans une grande maison, elle a développé plusieurs activités : un « café-culture » associatif, des ateliers, un jardin partagé…Le tout dans l’optique de créer du lien, de la solidarité, et en replaçant « l’Homme, l’Animal et la Terre au centre des priorités ».

Une grande maison néo-bretonne à Locminé, sur la route d’Auray, à quelques mètres du Lycée Professionnel Anne-De-Bretagne. Voilà le lieu où est basé le café-culture « Le Cheval Bleu », et où siège l’association « Le Cheval Bleu pour le bien-être et la santé 56 ». En ce matin d’automne, Marie, secrétaire, et Claudie, la présidente, nous accueille, dans cet endroit, acheté en SCI, et qu’elles veulent ouvert et chaleureux, intergénérationnel et multiculturel, et citoyen. « L’association a été créée en 2012 », explique Claudie. « Elle a pour objet de replacer l’Homme, l’Animal et la Terre au centre des priorités ». Le Cheval Bleu veut aussi promouvoir des valeurs d’amitié, de bienveillance, de respect, d’empathie, de respect de l’autre dans sa différence…et être vecteur de solidarité et de lien social. Tout en étant également « attentif et bienveillants à l’égard des personnes fragilisées et leurs aidants ». « Nous sommes aujourd’hui 50 membres », soulignent Claudie et Marie.

                                                               Le jardin partagé de l’association

Des ateliers « reloooking de meubles » sont proposés

Dans la grande maison, diverses activités coexistent. Outre le « café-culture » ouvert les jeudis et vendredi de 17h à 20h et qui propose des boissons toutes issues du commerce équitable et/ou locales et/ou bio (réservé aux adhérents, ndlr), on peut participer à des ateliers de cuisine bio et diététique, de jardinage bio dans le jardin partagé, de relooking de meubles, de « brain gym », de peinture/dessin, de communication non violente, de modelage en terre, de lecture collective de l’Age de Faire…Et des événements sont régulièrement organisés par l’association : temps d’échange durant le mois de l’ESS, animation musicale au café-culture, ateliers d’écriture… sans oublier diverses collaborations avec des établissements scolaire, notamment le lycée Louis Armand à Locminé. « Mais notre événement phare », c’est la Fête du Printemps », précisent les deux femmes. En effet, depuis 2015, l’association organise ce grand temps à Locminé. Pour la prochaine édition qui aura lieu en mars 2018, c’est le thème « Hommage aux arbres » qui a été retenu. La manifestation se déroulera le 24 mars. Une manière pour l’association Le Cheval Bleu d’être encore un peu plus présente dans la cité !

Plus d’infos

http://www.lechevalbleu56.fr