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Pacte d’avenir : Le collectif Bretagne du mouvement pour la paix propose des alternatives

La violence des licenciements qui frappent les salariés de Bretagne et d’ailleurs dans de nombreux secteurs suscite des réactions de colère et des protestations légitimes qui toutefois ne doivent pas dégénérer en violences et en destructions systématiques. Le Mouvement de la Paix alerte depuis plusieurs années sur le fait que « La domination de l’économie par des puissances financières privilégie l’argent plutôt que les besoins humains. Les conséquences sont dramatiques pour des millions de personnes, menaçant la survie des plus vulnérables, accroissant les inégalités et mettant en concurrence exacerbée les peuples et les individus ». En septembre 2012 nous avions d’ailleurs organisé à Rennes un débat intitulé « Non aux violences économiques sociales et guerrières » . Aujourd’hui c’est la Bretagne qui est victime de ce qu’il faut bien appeler une guerre économique qui met en cause structurellement le développement économique de la Bretagne et conduit à déstructurer les sociétés civiles tant dans les pays du Sud qu’en France et en Bretagne. Doux a cassé l’emploi en Bretagne, tout en contribuant à détruire une partie de l’agriculture africaine et à fragiliser les sociétés africaines ce qui favorise de nouvelles violences. (En vendant à bas prix avec le soutien de l’Union Européenne des poulets congelés. Chacun se souvient de la campagne d’Agir içi sur le thème Exportations de poulets: l’Europe plume l’Afrique!-).

Dans le cas de l’électronique:

le partenariat Lucent-Alcatel a abouti à ce qu’une grande partie du portefeuille de brevets issus de travaux de recherche, souvent faits dans les services publics, particulièrement en Bretagne, soit maintenant entre les mains de multinationales à base américaine, au détriment de l’indépendance économique de la France.

Ensuite on demande des sous pour fabriquer de nouvelles armes atomiques au nom de notre indépendance, et la Région Bretagne investit massivement dans l’électronique d’armement à travers le financement de 2O thèses de recherche par an (voir Ouest France il y a quelques mois). La fausse solution du lobby militaro-industriel :Vouloir développer l’économie, « la compétitivité » comme ils disent, de la Bretagne sur le renforcement du complexe militaro-industriel et en particulier sur l’industrie nucléaire militaire comme base de développement, constitue une erreur, voir une faute qui peut conduire la Bretagne dans le mur si on ne s’y oppose pas. C’est pourtant un des axes développés par le projet de loi de programmation militaire qui, page 19 indique: 

« la France a fait le choix de considérer que l’industrie de défense est aussi un facteur de compétitivité pour l’ensemble de l’économie »..

Cette loi va mobiliser 190 milliards d’euros sur la période 2014-2019 dont 23 milliards pour les armes nucléaires. Tout le monde sait qu’environ 10 milliards seront consacrés à des investissements liés à la modernisation des armes nucléaires, tant à Crozon pour l’Île Longue, qu’à Landivisiau pour la composante aéroportée de l’arme nucléaire. Pourtant les études des Nations Unies sur la liaison dépenses d’armement et développement montrent que les industries civiles sont beaucoup plus créatrices d’emplois que les industries d’armement. Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz affirme la même chose. Par ailleurs les Nations Unies à travers le programme pour une culture de la paix demandent aux États de réduire leurs dépenses d’armement et d’agir pour une construction politique de la paix en impulsant un développement économique et social juste, durable et solidaire.

De plus, investir pour de nouvelles bombes atomiques est d’autant inacceptable…

que cela constitue une violation du droit international alors que, justement sur le plan international, un processus multilatéral est engagé en vue du désarmement nucléaire. Ce sont des dépenses illégales et inutiles sur le plan militaire et un mauvais choix sur le plan économique.

En conséquence, le collectif Bretagne du Mouvement de la paix propose:

 A – La réorientation des crédits prévus pour de nouvelles armes atomiques (vecteurs et bombes :10 milliards entre 2014-2019) vers des investissements utiles économiquement , socialement et culturellement et qu’une grande partie de cette somme soit consacrée au développement économique, social et culturel de la Bretagne et affectée au pacte d’avenir pour la Bretagne donnant ainsi des moyens pour des projets nouveaux pour :


1. Conforter structurellement la liaison formation-recherche-développement-emploi

2. Un développement durable la filière agricole et agroalimentaire avec des mesures favorisant les circuits courts et la consommation de produits de qualité y compris pour les ménages aux revenus les moins élevés (ce qui suppose un volet social)

3. Le développement de la filière électronique pour la santé (logiciels et matériels)

 B- le financement par l’Europe de programmes structurels du type FEDER consacré à un plan de décroissance progressive et organisé du complexe militaro-industriel est lié aux armes atomiques en Bretagne. En effet, les évolutions constatées au plan international en matière de désarmement nucléaire doivent nous conduire à anticiper les conséquences d’un désarmement nucléaire nécessaire et prévisible plutôt que de les subir y compris en terme d’emplois et de restructurations industrielles. Ces orientations constituent pour nous le passeport de la Bretagne vers l’avenir.

Rennes le 10 décembre 2013
Collectif Bretagne du Mouvement de la Paix




Pacte d’avenir : Le collectif Bretagne du mouvement pour la paix propose des alternatives

La violence des licenciements qui frappent les salariés de Bretagne et d’ailleurs dans de nombreux secteurs suscite des réactions de colère et des protestations légitimes qui toutefois ne doivent pas dégénérer en violences et en destructions systématiques. Le Mouvement de la Paix alerte depuis plusieurs années sur le fait que « La domination de l’économie par des puissances financières privilégie l’argent plutôt que les besoins humains. Les conséquences sont dramatiques pour des millions de personnes, menaçant la survie des plus vulnérables, accroissant les inégalités et mettant en concurrence exacerbée les peuples et les individus ». En septembre 2012 nous avions d’ailleurs organisé à Rennes un débat intitulé « Non aux violences économiques sociales et guerrières » . Aujourd’hui c’est la Bretagne qui est victime de ce qu’il faut bien appeler une guerre économique qui met en cause structurellement le développement économique de la Bretagne et conduit à déstructurer les sociétés civiles tant dans les pays du Sud qu’en France et en Bretagne. Doux a cassé l’emploi en Bretagne, tout en contribuant à détruire une partie de l’agriculture africaine et à fragiliser les sociétés africaines ce qui favorise de nouvelles violences. (En vendant à bas prix avec le soutien de l’Union Européenne des poulets congelés. Chacun se souvient de la campagne d’Agir içi sur le thème Exportations de poulets: l’Europe plume l’Afrique!-).

Dans le cas de l’électronique:

le partenariat Lucent-Alcatel a abouti à ce qu’une grande partie du portefeuille de brevets issus de travaux de recherche, souvent faits dans les services publics, particulièrement en Bretagne, soit maintenant entre les mains de multinationales à base américaine, au détriment de l’indépendance économique de la France.

Ensuite on demande des sous pour fabriquer de nouvelles armes atomiques au nom de notre indépendance, et la Région Bretagne investit massivement dans l’électronique d’armement à travers le financement de 2O thèses de recherche par an (voir Ouest France il y a quelques mois). La fausse solution du lobby militaro-industriel :Vouloir développer l’économie, « la compétitivité » comme ils disent, de la Bretagne sur le renforcement du complexe militaro-industriel et en particulier sur l’industrie nucléaire militaire comme base de développement, constitue une erreur, voir une faute qui peut conduire la Bretagne dans le mur si on ne s’y oppose pas. C’est pourtant un des axes développés par le projet de loi de programmation militaire qui, page 19 indique: 

« la France a fait le choix de considérer que l’industrie de défense est aussi un facteur de compétitivité pour l’ensemble de l’économie »..

Cette loi va mobiliser 190 milliards d’euros sur la période 2014-2019 dont 23 milliards pour les armes nucléaires. Tout le monde sait qu’environ 10 milliards seront consacrés à des investissements liés à la modernisation des armes nucléaires, tant à Crozon pour l’Île Longue, qu’à Landivisiau pour la composante aéroportée de l’arme nucléaire. Pourtant les études des Nations Unies sur la liaison dépenses d’armement et développement montrent que les industries civiles sont beaucoup plus créatrices d’emplois que les industries d’armement. Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz affirme la même chose. Par ailleurs les Nations Unies à travers le programme pour une culture de la paix demandent aux États de réduire leurs dépenses d’armement et d’agir pour une construction politique de la paix en impulsant un développement économique et social juste, durable et solidaire.

De plus, investir pour de nouvelles bombes atomiques est d’autant inacceptable…

que cela constitue une violation du droit international alors que, justement sur le plan international, un processus multilatéral est engagé en vue du désarmement nucléaire. Ce sont des dépenses illégales et inutiles sur le plan militaire et un mauvais choix sur le plan économique.

En conséquence, le collectif Bretagne du Mouvement de la paix propose:

 A – La réorientation des crédits prévus pour de nouvelles armes atomiques (vecteurs et bombes :10 milliards entre 2014-2019) vers des investissements utiles économiquement , socialement et culturellement et qu’une grande partie de cette somme soit consacrée au développement économique, social et culturel de la Bretagne et affectée au pacte d’avenir pour la Bretagne donnant ainsi des moyens pour des projets nouveaux pour :


1. Conforter structurellement la liaison formation-recherche-développement-emploi

2. Un développement durable la filière agricole et agroalimentaire avec des mesures favorisant les circuits courts et la consommation de produits de qualité y compris pour les ménages aux revenus les moins élevés (ce qui suppose un volet social)

3. Le développement de la filière électronique pour la santé (logiciels et matériels)

 B- le financement par l’Europe de programmes structurels du type FEDER consacré à un plan de décroissance progressive et organisé du complexe militaro-industriel est lié aux armes atomiques en Bretagne. En effet, les évolutions constatées au plan international en matière de désarmement nucléaire doivent nous conduire à anticiper les conséquences d’un désarmement nucléaire nécessaire et prévisible plutôt que de les subir y compris en terme d’emplois et de restructurations industrielles. Ces orientations constituent pour nous le passeport de la Bretagne vers l’avenir.

Rennes le 10 décembre 2013
Collectif Bretagne du Mouvement de la Paix




Pacte d’avenir : Le collectif Bretagne du mouvement pour la paix propose des alternatives

La violence des licenciements qui frappent les salariés de Bretagne et d’ailleurs dans de nombreux secteurs suscite des réactions de colère et des protestations légitimes qui toutefois ne doivent pas dégénérer en violences et en destructions systématiques. Le Mouvement de la Paix alerte depuis plusieurs années sur le fait que « La domination de l’économie par des puissances financières privilégie l’argent plutôt que les besoins humains. Les conséquences sont dramatiques pour des millions de personnes, menaçant la survie des plus vulnérables, accroissant les inégalités et mettant en concurrence exacerbée les peuples et les individus ». En septembre 2012 nous avions d’ailleurs organisé à Rennes un débat intitulé « Non aux violences économiques sociales et guerrières » . Aujourd’hui c’est la Bretagne qui est victime de ce qu’il faut bien appeler une guerre économique qui met en cause structurellement le développement économique de la Bretagne et conduit à déstructurer les sociétés civiles tant dans les pays du Sud qu’en France et en Bretagne. Doux a cassé l’emploi en Bretagne, tout en contribuant à détruire une partie de l’agriculture africaine et à fragiliser les sociétés africaines ce qui favorise de nouvelles violences. (En vendant à bas prix avec le soutien de l’Union Européenne des poulets congelés. Chacun se souvient de la campagne d’Agir içi sur le thème Exportations de poulets: l’Europe plume l’Afrique!-).

Dans le cas de l’électronique:

le partenariat Lucent-Alcatel a abouti à ce qu’une grande partie du portefeuille de brevets issus de travaux de recherche, souvent faits dans les services publics, particulièrement en Bretagne, soit maintenant entre les mains de multinationales à base américaine, au détriment de l’indépendance économique de la France.

Ensuite on demande des sous pour fabriquer de nouvelles armes atomiques au nom de notre indépendance, et la Région Bretagne investit massivement dans l’électronique d’armement à travers le financement de 2O thèses de recherche par an (voir Ouest France il y a quelques mois). La fausse solution du lobby militaro-industriel :Vouloir développer l’économie, « la compétitivité » comme ils disent, de la Bretagne sur le renforcement du complexe militaro-industriel et en particulier sur l’industrie nucléaire militaire comme base de développement, constitue une erreur, voir une faute qui peut conduire la Bretagne dans le mur si on ne s’y oppose pas. C’est pourtant un des axes développés par le projet de loi de programmation militaire qui, page 19 indique: 

« la France a fait le choix de considérer que l’industrie de défense est aussi un facteur de compétitivité pour l’ensemble de l’économie »..

Cette loi va mobiliser 190 milliards d’euros sur la période 2014-2019 dont 23 milliards pour les armes nucléaires. Tout le monde sait qu’environ 10 milliards seront consacrés à des investissements liés à la modernisation des armes nucléaires, tant à Crozon pour l’Île Longue, qu’à Landivisiau pour la composante aéroportée de l’arme nucléaire. Pourtant les études des Nations Unies sur la liaison dépenses d’armement et développement montrent que les industries civiles sont beaucoup plus créatrices d’emplois que les industries d’armement. Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz affirme la même chose. Par ailleurs les Nations Unies à travers le programme pour une culture de la paix demandent aux États de réduire leurs dépenses d’armement et d’agir pour une construction politique de la paix en impulsant un développement économique et social juste, durable et solidaire.

De plus, investir pour de nouvelles bombes atomiques est d’autant inacceptable…

que cela constitue une violation du droit international alors que, justement sur le plan international, un processus multilatéral est engagé en vue du désarmement nucléaire. Ce sont des dépenses illégales et inutiles sur le plan militaire et un mauvais choix sur le plan économique.

En conséquence, le collectif Bretagne du Mouvement de la paix propose:

 A – La réorientation des crédits prévus pour de nouvelles armes atomiques (vecteurs et bombes :10 milliards entre 2014-2019) vers des investissements utiles économiquement , socialement et culturellement et qu’une grande partie de cette somme soit consacrée au développement économique, social et culturel de la Bretagne et affectée au pacte d’avenir pour la Bretagne donnant ainsi des moyens pour des projets nouveaux pour :


1. Conforter structurellement la liaison formation-recherche-développement-emploi

2. Un développement durable la filière agricole et agroalimentaire avec des mesures favorisant les circuits courts et la consommation de produits de qualité y compris pour les ménages aux revenus les moins élevés (ce qui suppose un volet social)

3. Le développement de la filière électronique pour la santé (logiciels et matériels)

 B- le financement par l’Europe de programmes structurels du type FEDER consacré à un plan de décroissance progressive et organisé du complexe militaro-industriel est lié aux armes atomiques en Bretagne. En effet, les évolutions constatées au plan international en matière de désarmement nucléaire doivent nous conduire à anticiper les conséquences d’un désarmement nucléaire nécessaire et prévisible plutôt que de les subir y compris en terme d’emplois et de restructurations industrielles. Ces orientations constituent pour nous le passeport de la Bretagne vers l’avenir.

Rennes le 10 décembre 2013
Collectif Bretagne du Mouvement de la Paix




Maison de la Consommation et de l’Environnement à Rennes. Et si c’était le lieu idéal ?

Depuis quand la Maison de la Consommation et de l’Environnement existe-t-elle à Rennes ?

Cécile Dubois : Elle est née en 1983 suite à la volonté de six associations consacrées à la consommation, et trois autres associations environnementales. Dans les années 80, la ville de Rennes possedait un bâtiment vacant qui regroupait le commissariat et un bureau de la foire des expositions. Elle souhaitait le mettre à la disposition de ces neuf associations à condition qu’elles travaillent ensemble. Elles ont accepté et créé un projet associatif commun. Il s’agissait de mettre en place des groupes de travail autour de la santé, l’eau et la nutrition, reunissant à la fois la thématique "environnement" et "consommation". Le but étant de mêler l’info-conseil et l’aide aux consommateurs, aux projets de protection de l’environnement.

En quoi consistent les missions que se donne la MCE ?

Les salariés sont au service des associations. Ils les aident à coordonner les projets associatifs. Toute action est menée en accord avec elles suite à un travail de concertation. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi grâce à ce consensus que cela fonctionne : nous parlons toujours d’une voix commune. Des expositions, actions fortes, opérations coup de poing sont organisées dans un esprit d’écoute et d’entraide aux les associations porteuses de projets. C’est un soutien inter-associatif libre d’un point de vue de nos prises de position, même si nous dépendons des subventions des pouvoirs publics. Nous ne nous censurons pas.

Combien de salariés et de bénévoles gravitent-ils autour de la MCE ?

Vingt associations, onze consacrées à la consommation, et neuf autres à l’environnement sont liées à la MCE. Celle-ci compte 18 salariés. Au total, près de 30 000 bénévoles bénéficient des services de la MCE, dont un noyau dur de 420 bénévoles actifs.

La Maison de la Consommation et de l’Environnement vient d’être rénovée. Comment s’est déroulé le processus de réhabilitation ?

Au fil des années, nous étions à l’étroit dans notre bâtiment. Grâce notamment à l’association « les amis du patrimoine » (pour la sauvegarde et ma mise en valeur du patrimoine rennais ndlr), nous avons sauvé l’établissement qui devait être démoli. La ville de Rennes a ainsi accepté de le rénover, en sollicitant la MCE pour établir un projet de reconstruction. Nous avons proposé une rénovation selon les principes de l’éco-habitat et collaboré avec un architecte. Les services de la ville de Rennes ont piloté le projet de rénovation : les travaux ont débuté en février 2012 et ont duré 22 mois.

Qu’est ce qui a changé dans la nouvelle MCE ?

Nous sommes passés d’un espace de 380 m2 à 1400 m2. Le bâtiment initial a été rénové et une extension de 1000 m2 en ossature bois a été ajoutée. Cela répond a l’un de nos principe d’accueillir le public au rez-de-chaussée. Ainsi nous disposons d’un centre de ressources et de documentation de 100 m2, une salle d’exposition, une salle de réunion et des bureaux de permanence. A l’étage se situent les bureaux des salariés.

Ce chantier s’est déroulé dans les règles de l’habitat écologique…

Tout à fait. Le bâtiment rénové est basse consommation et l’extension répond aux règles HQE (les enduits sont en chaux-chanvre, l’isolation est à base de fibres recyclées par l’entreprise de réinsertion Le Relais, ndlr). Récupérateurs d’eau de pluie et panneaux photovoltaïques ont été installés. Nous avons choisi d’accueillir la biodiversité avec un jardin sur le toit d’une surface de 120m2. Nous y avons disposé des abris et nichoirs pour oiseaux et insectes. Des carrés potagers sont mis en place et bientôt, une ruche sera installée. L’idée était de disposer d’un espace propice pour nos ateliers de « jardinage au naturel ».

En plus de ce nouvel espace rénové, quels outils sont mis à la disposition des associations ?

Elles peuvent profiter d’un centre de documentation, un service de reprographie, des vidéoprojecteurs, des outils informatiques, des salles de réunion… Et parmi les salariés, un comptable, une assistante de direction et un informaticien webmaster peuvent également apporter leurs conseils. De même, une aide à la formation et un soutien dans les démarches juridiques sont aussi à la disposition des associatifs.

Que va-t-il se passer prochainement à la MCE ?

Nous mettrons bientôt en place un groupe de travail pour définir une programmation. Pour le moment, nous nous laissons le temps de s’approprier ce nouvel espace !

 

Quelques repères avec le dossier de presse de la MCE de Rennes :


Rénovation :

Le coût global de l’opération est de 3 860 000 d’euros TTC. Le financement est assuré par la Ville de Rennes, avec la participation de l’Ademe et de la Région Bretagne à hauteur de 32 350 euros.

> Architecte : Bruno Pierre (Ville de Rennes / Bâtiments communaux)
> Maîtrise d’œuvre : Ville de Rennes / Bâtiments communaux
> Assistance à maîtrise d’ouvrage : Sertco (Structures), Polenn (Environnement) et Menguy (démarche HQE).

Les associations de la MCE :

– Association conseil défense des consommateurs et du logement (ACDCL)
– Association de défense, d’éducation et d’information des consommateurs (Adeic)
– Association force ouvrière consommateurs (Afoc)
– Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs d’Ille-et-Vilaine
(ALLDC 35)
– Bretagne vivante – SEPNB
– Confédération générale du logement et de la consommation (CGLC)
– Confédération nationale du logement (CNL)
– Consommation, logement et cadre de vie (CLCV)
– Eau et rivières de Bretagne
– Espace piéton
– Familles rurales – Rennes
– Fédération Ille-et-Vilaine nature environnement (Ivine)
– Greenpeace
– Gulliver
– Indecosa CGT
– Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
– Rayons d’action
– Sortir du nucléaire
– Union départementale des associations familiales d’Ille-et-Vilaine (Udaf 35)
– Vert le Jardin

 
 
Plus d’infos:

http://www.mce-info.org/

 




Maison de la Consommation et de l’Environnement à Rennes. Et si c’était le lieu idéal ?

Depuis quand la Maison de la Consommation et de l’Environnement existe-t-elle à Rennes ?

Cécile Dubois : Elle est née en 1983 suite à la volonté de six associations consacrées à la consommation, et trois autres associations environnementales. Dans les années 80, la ville de Rennes possedait un bâtiment vacant qui regroupait le commissariat et un bureau de la foire des expositions. Elle souhaitait le mettre à la disposition de ces neuf associations à condition qu’elles travaillent ensemble. Elles ont accepté et créé un projet associatif commun. Il s’agissait de mettre en place des groupes de travail autour de la santé, l’eau et la nutrition, reunissant à la fois la thématique "environnement" et "consommation". Le but étant de mêler l’info-conseil et l’aide aux consommateurs, aux projets de protection de l’environnement.

En quoi consistent les missions que se donne la MCE ?

Les salariés sont au service des associations. Ils les aident à coordonner les projets associatifs. Toute action est menée en accord avec elles suite à un travail de concertation. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi grâce à ce consensus que cela fonctionne : nous parlons toujours d’une voix commune. Des expositions, actions fortes, opérations coup de poing sont organisées dans un esprit d’écoute et d’entraide aux les associations porteuses de projets. C’est un soutien inter-associatif libre d’un point de vue de nos prises de position, même si nous dépendons des subventions des pouvoirs publics. Nous ne nous censurons pas.

Combien de salariés et de bénévoles gravitent-ils autour de la MCE ?

Vingt associations, onze consacrées à la consommation, et neuf autres à l’environnement sont liées à la MCE. Celle-ci compte 18 salariés. Au total, près de 30 000 bénévoles bénéficient des services de la MCE, dont un noyau dur de 420 bénévoles actifs.

La Maison de la Consommation et de l’Environnement vient d’être rénovée. Comment s’est déroulé le processus de réhabilitation ?

Au fil des années, nous étions à l’étroit dans notre bâtiment. Grâce notamment à l’association « les amis du patrimoine » (pour la sauvegarde et ma mise en valeur du patrimoine rennais ndlr), nous avons sauvé l’établissement qui devait être démoli. La ville de Rennes a ainsi accepté de le rénover, en sollicitant la MCE pour établir un projet de reconstruction. Nous avons proposé une rénovation selon les principes de l’éco-habitat et collaboré avec un architecte. Les services de la ville de Rennes ont piloté le projet de rénovation : les travaux ont débuté en février 2012 et ont duré 22 mois.

Qu’est ce qui a changé dans la nouvelle MCE ?

Nous sommes passés d’un espace de 380 m2 à 1400 m2. Le bâtiment initial a été rénové et une extension de 1000 m2 en ossature bois a été ajoutée. Cela répond a l’un de nos principe d’accueillir le public au rez-de-chaussée. Ainsi nous disposons d’un centre de ressources et de documentation de 100 m2, une salle d’exposition, une salle de réunion et des bureaux de permanence. A l’étage se situent les bureaux des salariés.

Ce chantier s’est déroulé dans les règles de l’habitat écologique…

Tout à fait. Le bâtiment rénové est basse consommation et l’extension répond aux règles HQE (les enduits sont en chaux-chanvre, l’isolation est à base de fibres recyclées par l’entreprise de réinsertion Le Relais, ndlr). Récupérateurs d’eau de pluie et panneaux photovoltaïques ont été installés. Nous avons choisi d’accueillir la biodiversité avec un jardin sur le toit d’une surface de 120m2. Nous y avons disposé des abris et nichoirs pour oiseaux et insectes. Des carrés potagers sont mis en place et bientôt, une ruche sera installée. L’idée était de disposer d’un espace propice pour nos ateliers de « jardinage au naturel ».

En plus de ce nouvel espace rénové, quels outils sont mis à la disposition des associations ?

Elles peuvent profiter d’un centre de documentation, un service de reprographie, des vidéoprojecteurs, des outils informatiques, des salles de réunion… Et parmi les salariés, un comptable, une assistante de direction et un informaticien webmaster peuvent également apporter leurs conseils. De même, une aide à la formation et un soutien dans les démarches juridiques sont aussi à la disposition des associatifs.

Que va-t-il se passer prochainement à la MCE ?

Nous mettrons bientôt en place un groupe de travail pour définir une programmation. Pour le moment, nous nous laissons le temps de s’approprier ce nouvel espace !

 

Quelques repères avec le dossier de presse de la MCE de Rennes :


Rénovation :

Le coût global de l’opération est de 3 860 000 d’euros TTC. Le financement est assuré par la Ville de Rennes, avec la participation de l’Ademe et de la Région Bretagne à hauteur de 32 350 euros.

> Architecte : Bruno Pierre (Ville de Rennes / Bâtiments communaux)
> Maîtrise d’œuvre : Ville de Rennes / Bâtiments communaux
> Assistance à maîtrise d’ouvrage : Sertco (Structures), Polenn (Environnement) et Menguy (démarche HQE).

Les associations de la MCE :

– Association conseil défense des consommateurs et du logement (ACDCL)
– Association de défense, d’éducation et d’information des consommateurs (Adeic)
– Association force ouvrière consommateurs (Afoc)
– Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs d’Ille-et-Vilaine
(ALLDC 35)
– Bretagne vivante – SEPNB
– Confédération générale du logement et de la consommation (CGLC)
– Confédération nationale du logement (CNL)
– Consommation, logement et cadre de vie (CLCV)
– Eau et rivières de Bretagne
– Espace piéton
– Familles rurales – Rennes
– Fédération Ille-et-Vilaine nature environnement (Ivine)
– Greenpeace
– Gulliver
– Indecosa CGT
– Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
– Rayons d’action
– Sortir du nucléaire
– Union départementale des associations familiales d’Ille-et-Vilaine (Udaf 35)
– Vert le Jardin

 
 
Plus d’infos:

http://www.mce-info.org/

 




Maison de la Consommation et de l’Environnement à Rennes. Et si c’était le lieu idéal ?

Depuis quand la Maison de la Consommation et de l’Environnement existe-t-elle à Rennes ?

Cécile Dubois : Elle est née en 1983 suite à la volonté de six associations consacrées à la consommation, et trois autres associations environnementales. Dans les années 80, la ville de Rennes possedait un bâtiment vacant qui regroupait le commissariat et un bureau de la foire des expositions. Elle souhaitait le mettre à la disposition de ces neuf associations à condition qu’elles travaillent ensemble. Elles ont accepté et créé un projet associatif commun. Il s’agissait de mettre en place des groupes de travail autour de la santé, l’eau et la nutrition, reunissant à la fois la thématique "environnement" et "consommation". Le but étant de mêler l’info-conseil et l’aide aux consommateurs, aux projets de protection de l’environnement.

En quoi consistent les missions que se donne la MCE ?

Les salariés sont au service des associations. Ils les aident à coordonner les projets associatifs. Toute action est menée en accord avec elles suite à un travail de concertation. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi grâce à ce consensus que cela fonctionne : nous parlons toujours d’une voix commune. Des expositions, actions fortes, opérations coup de poing sont organisées dans un esprit d’écoute et d’entraide aux les associations porteuses de projets. C’est un soutien inter-associatif libre d’un point de vue de nos prises de position, même si nous dépendons des subventions des pouvoirs publics. Nous ne nous censurons pas.

Combien de salariés et de bénévoles gravitent-ils autour de la MCE ?

Vingt associations, onze consacrées à la consommation, et neuf autres à l’environnement sont liées à la MCE. Celle-ci compte 18 salariés. Au total, près de 30 000 bénévoles bénéficient des services de la MCE, dont un noyau dur de 420 bénévoles actifs.

La Maison de la Consommation et de l’Environnement vient d’être rénovée. Comment s’est déroulé le processus de réhabilitation ?

Au fil des années, nous étions à l’étroit dans notre bâtiment. Grâce notamment à l’association « les amis du patrimoine » (pour la sauvegarde et ma mise en valeur du patrimoine rennais ndlr), nous avons sauvé l’établissement qui devait être démoli. La ville de Rennes a ainsi accepté de le rénover, en sollicitant la MCE pour établir un projet de reconstruction. Nous avons proposé une rénovation selon les principes de l’éco-habitat et collaboré avec un architecte. Les services de la ville de Rennes ont piloté le projet de rénovation : les travaux ont débuté en février 2012 et ont duré 22 mois.

Qu’est ce qui a changé dans la nouvelle MCE ?

Nous sommes passés d’un espace de 380 m2 à 1400 m2. Le bâtiment initial a été rénové et une extension de 1000 m2 en ossature bois a été ajoutée. Cela répond a l’un de nos principe d’accueillir le public au rez-de-chaussée. Ainsi nous disposons d’un centre de ressources et de documentation de 100 m2, une salle d’exposition, une salle de réunion et des bureaux de permanence. A l’étage se situent les bureaux des salariés.

Ce chantier s’est déroulé dans les règles de l’habitat écologique…

Tout à fait. Le bâtiment rénové est basse consommation et l’extension répond aux règles HQE (les enduits sont en chaux-chanvre, l’isolation est à base de fibres recyclées par l’entreprise de réinsertion Le Relais, ndlr). Récupérateurs d’eau de pluie et panneaux photovoltaïques ont été installés. Nous avons choisi d’accueillir la biodiversité avec un jardin sur le toit d’une surface de 120m2. Nous y avons disposé des abris et nichoirs pour oiseaux et insectes. Des carrés potagers sont mis en place et bientôt, une ruche sera installée. L’idée était de disposer d’un espace propice pour nos ateliers de « jardinage au naturel ».

En plus de ce nouvel espace rénové, quels outils sont mis à la disposition des associations ?

Elles peuvent profiter d’un centre de documentation, un service de reprographie, des vidéoprojecteurs, des outils informatiques, des salles de réunion… Et parmi les salariés, un comptable, une assistante de direction et un informaticien webmaster peuvent également apporter leurs conseils. De même, une aide à la formation et un soutien dans les démarches juridiques sont aussi à la disposition des associatifs.

Que va-t-il se passer prochainement à la MCE ?

Nous mettrons bientôt en place un groupe de travail pour définir une programmation. Pour le moment, nous nous laissons le temps de s’approprier ce nouvel espace !

 

Quelques repères avec le dossier de presse de la MCE de Rennes :


Rénovation :

Le coût global de l’opération est de 3 860 000 d’euros TTC. Le financement est assuré par la Ville de Rennes, avec la participation de l’Ademe et de la Région Bretagne à hauteur de 32 350 euros.

> Architecte : Bruno Pierre (Ville de Rennes / Bâtiments communaux)
> Maîtrise d’œuvre : Ville de Rennes / Bâtiments communaux
> Assistance à maîtrise d’ouvrage : Sertco (Structures), Polenn (Environnement) et Menguy (démarche HQE).

Les associations de la MCE :

– Association conseil défense des consommateurs et du logement (ACDCL)
– Association de défense, d’éducation et d’information des consommateurs (Adeic)
– Association force ouvrière consommateurs (Afoc)
– Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs d’Ille-et-Vilaine
(ALLDC 35)
– Bretagne vivante – SEPNB
– Confédération générale du logement et de la consommation (CGLC)
– Confédération nationale du logement (CNL)
– Consommation, logement et cadre de vie (CLCV)
– Eau et rivières de Bretagne
– Espace piéton
– Familles rurales – Rennes
– Fédération Ille-et-Vilaine nature environnement (Ivine)
– Greenpeace
– Gulliver
– Indecosa CGT
– Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
– Rayons d’action
– Sortir du nucléaire
– Union départementale des associations familiales d’Ille-et-Vilaine (Udaf 35)
– Vert le Jardin

 
 
Plus d’infos:

http://www.mce-info.org/