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AMAP: le temps d’un collectif breton est venu

« Le temps est venu, pour les AMAP bretonnes, de créer leur réseau ». C’est à partir de ce constat que s’est déroulé le nouvel an des AMAP (Associations pour le maintien de l’agriculture paysane, ndlr) de Bretagne dimanche 19 janvier à Pontivy. Quatre ateliers ont ainsi été organisés et la création d’un réseau breton a été évoquée. Comment crée-t-on ce réseau ? Doit-il être structuré ? « C’était un débat riche et intéressant car tout le monde n’est pas au même niveau » explique un participant. C’est ainsi que 12 personnes se sont engagées à rédiger la charte des futurs statuts d’une association, en respectant trois impératifs : garder la notion de collectif, garder la notion de réseau local, et garder la notion de réseau régional.

 

L’engagement : première étape de la création

 

Cet exercice de réflexion s’étend sur six mois. Et, le 15 juin prochain, un nouveau rassemblement se tiendra à Carhaix (29) pour présenter et valider ce travail. A terme, une association sera créée. « C’était une journée très positive : nous ne pensions pas trouver 12 personnes motivées, et aller si vite. Le temps qui s’écoulera entre janvier et juin est profitable. Cela permettra de savoir si pendant six mois, un travail peut être accompli » se félicite le participant. Un moyen de s’assurer de la capacité du réseau à relever des objectifs.

 
L’union fait la force !

 

L’idée de créer un collectif breton a pris le temps de mûrir dans les esprits. En effet, pour les amapiens, la mise en réseau est essentielle. Localement, elle permet de partager, trouver des solutions, faire connaître des producteurs, mutualiser, gagner du temps…. Régionalement, l’avantage est de pouvoir réfléchir sur des problématiques à la fois en agriculture ou encore dans l’aménagement du territoire. « Cela fait vivre un territoire. Rappelons que les AMAP sont internationales, leur but est d’essaimer leur projet d’installer des jeunes paysans, producteurs…Et pour cela, il faut des outils, des connaissances à partager » note le participant. D’où la création d’un réseau en Bretagne. Rendez-vous le 15 juin prochain pour la présentation du travail des personnes qui se sont engagées à relever ce défi.

A voir aussi! nos autres articles consacrés aux AMAP:

Les AMAP, un engagement en toute conscience:

http://www.eco-bretons.info/ecomag/dossier/amap-%C2%AB-un-engagement-en-toute-conscience-%C2%BB

Un réseau de distribution de paniers bio au pays de Brest:

http://www.eco-bretons.info/ecoclub/biodiversite/agriculture/un-r%C3%A9seau-distribution-paniers-bio-dans-pays-brest

Du poisson au menu des AMAP:

http://www.eco-bretons.info/ecomag/echos/poisson-au-menu-amap%C2%A0

Les citoyens investissent local:

http://www.eco-bretons.info/ecomag/dossier/citoyens-investissent-local

 




A Saint-Malo, Horizons Solidaires démocratise le développement durable

Qu’est ce que le développement durable, et comment peut-il se concrétiser sur le Pays de Saint-Malo? C’est la question à laquelle le réseau Cohérence propose de répondre au cours d’une rencontre débat qui se déroulera ce soir au centre Varangot de Saint-Malo. Proposé par Horizons Solidaires, un pôle de l’ESS du Pays de Saint-Malo, ce rendez-vous sera articulé en deux phases : Jean-Claude Pierre, président de l’association Nature et Culture, donnera une définition du développement durable, un thème très usité, mais pas forcément compris par tout le monde. Puis, Armina Knibbe, présidente du réseau Cohérence, se chargera de présenter le baromètre du développement durable. Cet outil élaboré en 2008, permet aux communes de se situer dans leur intégration du développement durable, à travers des questionnaires auxquels elles s’engagent à répondre.

 

Viser un large public

 

« Pour l’occasion, nous avons invité toutes les mairies du pays de Saint Malo, les conseils généraux, les structures ESS, le réseau d’entrepreneuriat de l’ESS, des demandeurs d’emplois, des étudiants… Nous souhaitons cibler un public très large » explique Anne Castel, chargée de mission Horizons Solidaires. Ce rendez-vous est proposé à ceux qui se posent des questions sur le développement durable et qui désirent en savoir plus, sur la manière de le rendre possible sur le territoire. « Et pourquoi pas, au terme, ne pas se soumettre au baromètre du développement durable ? » lance Anne Castel. « Nous avons décidé de mettre en place cette rencontre car il n’y a pas de levier ni de personnes qui s’engagent véritablement dans le développement durable sur le territoire saint malouin. C’est un concours de circonstance, tout dépend des acteurs présents et de leur dynamisme ».

 

Des opportunités à saisir!

 

Pour autant la ville a déjà accueilli des acteurs du développement durable. En 2006, Jean-Claude Pierre puis en 2012 c’était au tour de Pierre Rhabi de se déplacer à Saint-Malo lors d’une réunion du mouvement des Colibris. « Il y a 3 ans, une associations de cigales (club d’investisseurs ndlr) a aussi fait le déplacement pour une conférence. Depuis, trois clubs cigaliers sont nés » se réjouit Anne Castel. Selon elle, une demande d’informations existe sur le territoire « mais nous ne faisons pas de plans sur la comète. Nous proposons une rencontre et laissons carte blanche aux intervenants. Si les citoyens, associations, ou mairies s’emparent de l’idée et du baromètre du développement durable, ou de toute autre initiative environnementale et solidaire, tant mieux ! »

 

Le baromètre du développement durable. Qu’est-ce que c’est ?

Créé en 2008 par le réseau Cohérence, ce baromètre permet aux communes de se situer dans leur prise en compte du développement durable au regard d’une centaine de questions. Celles-ci sont élaborées à partir des thématiques suivantes : citoyenneté, économie, environnement et solidarité. Ces questionnaires sont adaptés à chaque territoire et permettent ainsi de dégager une image globale du développement durable. Ainsi chaque commune peut mesurer et rendre visible les aspects du développement durable sur leur territoire.

Quel est le bilan de la rencontre?

« la salle était pleine. Des personnes de tous âges, tous univers se sont déplacées. Beaucoup ont pris connaissance de l’outil du baromètre. Le public était intéressé, curieux, les questions aux intervenants ont été très nombreuses. Nous en avons conclu que cela vaudrait vraiment le coup de réitérer l’événement » se félicite Anne Castel chargée de mission Horizons Solidaires .

 
Plus d’infos:

http://www.barometredudeveloppementdurable.org/#

http://www.reseau-coherence.org/

www.horizonssolidaires.fr




Centrale à gaz: un entretien encourageant entre le collectif Gaspare et le Ministère

« A 14h30, cet après-midi, nous avons été reçus par le directeur du cabinet de Philippe Martin, (Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie ndlr) pour évoquer le projet de centrale à gaz, et surtout le rôle de l’Etat dans ce projet. Nous voulions faire en sorte qu’il réponde à des questions que l’on se pose depuis longtemps ». Et ces questions lui ont semblé pertinentes. Considérant même ce dossier comme un « embrouillamini ». « Ce qu’il n’a pas réussi à comprendre, et ce qu’il ne comprend toujours pas, c’est la position de la région, qui appuie ce dossier » explique un membre du collectif GASPARE avant d’ajouter: ‘Il ne comprend pas pourquoi, politiquement Le Drian (Jean-Yves Le Drian, président du conseil régional de Bretagne élu ministre de la Défense en 2012) voulait absolument cette centrale. Le nouveau président de région (Pierrick Massiot ndlr) est moins agressif à ce sujet ».

Des pistes à étudier

Pour annuler le projet de centrale électrique à gaz à cycle combiné à Landivisiau, Philippe Martin a la possibilité de saisir la CNDP, (commission nationale du débat public ndlr). « Nous lui avons suggéré cette piste, à la fois au niveau du ministère et au niveau local, pour sortir d’une manière haute dans ce dossier » fait savoir un autre membre du collectif GASPARE. Autre chose. l’Etat avait jusqu’ici pour projet de verser 40 millions d’euros chaque année pendant 20 ans à l’opérateur privé qui se chargerait d’exploiter la centrale. Des sommes prélevées de la CSPE (la contribution au service public d’électricité) « C’est un dossier complexe explique un membre du collectif GASPARE. Il va vérifier la légitimité de ces financements ».

« Concernant le scénario alternatif, nous lui avons laissé le dossier, il va l’étudier. Il se rapprochera de la DGEC (direction générale du climat et de l’énergie) et de l’ADEME pour voir ce qu’il y a de compatible avec l’alternative que nous proposons. En somme, cet entretien va servir de pont pour ce qu’on demande depuis le début, c’est à dire l’actualisation du Pacte Électrique Breton. Va-t-il appuyer sur ce point ? Nous le souhaitons très fortement, sachant que le Pacte Électrique Breton n’est pas un document juridique sur lequel on peut s’opposer. Et la PPI (la planification de la production d’énergie ndlr) ne comprend pas la mise en place de la centrale à gaz de Landivisiau (29) ».

Vers un consensus…

« Le directeur du cabinet nous a laissé ses coordonnées, en disant que nous pouvions le harceler si nous n’avons pas de réponse.  Selon lui, le président François Hollande s’est engagé dans la transition énergétique. La loi sera présentée au parlement au printemps, et votée fin 2014 seulement. Et nous avons évoqué un autre rendez-vous à Paris en 2015 lors de la conférence sur le climat. Lorsque nous avons mentionné des chiffres liés au réchauffement climatique, cela l’a fait tiquer. Il est tout à fait d’accord avec nous, la planète va dans le mur.

Une entrevue in extremis…

Le Collectif GASPARE a appris hier que le ministre du développement durable, Philippe Martin, serait en déplacement à Morlaix. « Nous avons donc communiqué tous azimut afin de décrocher un entretien. Nous l’avons sollicité et finalement, un rendez-vous avec son directeur de cabinet nous a été autorisé. Toutes les occasions de discuter sont profitables. Ce n’est pas encore un rendez-vous décisif, mais positif ».

Repères :

l1 août 2011 : le Collectif GASPARE avait saisi la CNDP (commission nationale du débat public) pour l’organisation d’un débat public sur le projet de centrale électrique à gaz à cycle combiné.

5 octobre 2011 : rejet de la CNDP qui n’est pas saisissable lors de projets dont le coût est inférieur à 150 millions d’euros.

 

Plus d’infos;

http://www.nonalacentrale.fr/?p=4814

http://www.nonalacentrale.fr/

 




NDDL : pour le collectif des avocats et juristes et les grévistes de la faim, l’accord politique du 8 mai 2012 est toujours en vigueur

Si la Cour de Cassation a décidé le 29 janvier 2013 (et non le 6 février) de radier les pourvois introduits par plusieurs opposants contre les ordonnances procédant à leur expropriation, cette radiation est une simple mesure administrative. Elle est présentée à tort par le Président du Conseil Régional comme un rejet du recours.

En réalité…

Ce n’est qu’une fois que toutes les voies de recours auront été épuisées concernant les arrêtés de cessibilité que la Cour de Cassation sera amenée à se prononcer sur le fond de ce recours, sans qu’il soit nécessaire d’introduire une nouvelle requête. En effet, une procédure est actuellement devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes contre ces arrêtés de cessibilité. Le Président de la juridiction a d’ailleurs décidé de rouvrir l’instruction de l’affaire le 12 décembre suite à la communication de mémoires en réplique par les requérants.

En second lieu:

le rejet par le Conseil d’Etat le 17 octobre 2013 de la demande d’abrogation de la déclaration d’utilité publique, malheureusement prévisible, ne clôt aucunement le débat sur l’utilité publique du projet. L’instance devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes concerne fondamentalement l’utilité publique du projet, les opposants remettant en cause la légalité de la DUP, fondement des arrêtés de cessibilité, et exigeant une expertise indépendante sur les bases économiques et environnementales de cette dernière.

Dès lors, l’accord politique du 8 mai 2012 ne peut être caduc et est bel et bien toujours en vigueur !

En troisième lieu:

la Commission Européenne a assuré, le 17 septembre dernier, que la procédure de vigilance à l’égard du projet d’aéroport du Grand Ouest était toujours ouverte, refusant de se prononcer définitivement sur un projet pour lequel toutes les autorisations n’avaient pas encore été délivrées. Elle n’a donc aucunement validé le projet sur le plan du droit européen. A ce titre, la Commission est rendue destinatrice des derniers éléments relatifs aux procédures « loi sur l’eau » et « espèces protégées », qui lui permettront de se prononcer sur le respect des directives environnementales.

Au regard de ces éléments, nous invitons le Président du Conseil Régional et du SMA à prendre connaissance en détail des décisions de justice ou d’organes politiques auxquelles il fait référence, au risque de travestir une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît, le projet d’aéroport du Grand Ouest ne devant sa survie qu’à une scission des procédures opportunément agencée par les maîtres d’ouvrages et dont les juridictions peinent pour l’instant à tirer toutes les conséquences.

Pour les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » dont la parution est dite imminente, nous les soumettrons à l’examen du juge dans les meilleurs et les plus brefs délais les enjeux entourant le respect de ces procédures environnementales dépassant de loin le simple cadre du projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

La grève de la faim…

De plusieurs opposants et l’accord politique en ayant découlé ne sauraient être méprisés de la sorte. Le respect de l’État de Droit, que le Président du Conseil Régional appelle si souvent de ses vœux, passe avant tout par un respect des procédures engagées légalement par les opposants, et par la délivrance d’une information objective sur ces dernières aux citoyens.

Plus d’infos:

http://communiques-acipa.blogspot.fr/2013/12/la-resistance-prend-racine-notre-dame.html

 




NDDL : pour le collectif des avocats et juristes et les grévistes de la faim, l’accord politique du 8 mai 2012 est toujours en vigueur

Si la Cour de Cassation a décidé le 29 janvier 2013 (et non le 6 février) de radier les pourvois introduits par plusieurs opposants contre les ordonnances procédant à leur expropriation, cette radiation est une simple mesure administrative. Elle est présentée à tort par le Président du Conseil Régional comme un rejet du recours.

En réalité…

Ce n’est qu’une fois que toutes les voies de recours auront été épuisées concernant les arrêtés de cessibilité que la Cour de Cassation sera amenée à se prononcer sur le fond de ce recours, sans qu’il soit nécessaire d’introduire une nouvelle requête. En effet, une procédure est actuellement devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes contre ces arrêtés de cessibilité. Le Président de la juridiction a d’ailleurs décidé de rouvrir l’instruction de l’affaire le 12 décembre suite à la communication de mémoires en réplique par les requérants.

En second lieu:

le rejet par le Conseil d’Etat le 17 octobre 2013 de la demande d’abrogation de la déclaration d’utilité publique, malheureusement prévisible, ne clôt aucunement le débat sur l’utilité publique du projet. L’instance devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes concerne fondamentalement l’utilité publique du projet, les opposants remettant en cause la légalité de la DUP, fondement des arrêtés de cessibilité, et exigeant une expertise indépendante sur les bases économiques et environnementales de cette dernière.

Dès lors, l’accord politique du 8 mai 2012 ne peut être caduc et est bel et bien toujours en vigueur !

En troisième lieu:

la Commission Européenne a assuré, le 17 septembre dernier, que la procédure de vigilance à l’égard du projet d’aéroport du Grand Ouest était toujours ouverte, refusant de se prononcer définitivement sur un projet pour lequel toutes les autorisations n’avaient pas encore été délivrées. Elle n’a donc aucunement validé le projet sur le plan du droit européen. A ce titre, la Commission est rendue destinatrice des derniers éléments relatifs aux procédures « loi sur l’eau » et « espèces protégées », qui lui permettront de se prononcer sur le respect des directives environnementales.

Au regard de ces éléments, nous invitons le Président du Conseil Régional et du SMA à prendre connaissance en détail des décisions de justice ou d’organes politiques auxquelles il fait référence, au risque de travestir une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît, le projet d’aéroport du Grand Ouest ne devant sa survie qu’à une scission des procédures opportunément agencée par les maîtres d’ouvrages et dont les juridictions peinent pour l’instant à tirer toutes les conséquences.

Pour les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » dont la parution est dite imminente, nous les soumettrons à l’examen du juge dans les meilleurs et les plus brefs délais les enjeux entourant le respect de ces procédures environnementales dépassant de loin le simple cadre du projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

La grève de la faim…

De plusieurs opposants et l’accord politique en ayant découlé ne sauraient être méprisés de la sorte. Le respect de l’État de Droit, que le Président du Conseil Régional appelle si souvent de ses vœux, passe avant tout par un respect des procédures engagées légalement par les opposants, et par la délivrance d’une information objective sur ces dernières aux citoyens.

Plus d’infos:

http://communiques-acipa.blogspot.fr/2013/12/la-resistance-prend-racine-notre-dame.html

 




NDDL : pour le collectif des avocats et juristes et les grévistes de la faim, l’accord politique du 8 mai 2012 est toujours en vigueur

Si la Cour de Cassation a décidé le 29 janvier 2013 (et non le 6 février) de radier les pourvois introduits par plusieurs opposants contre les ordonnances procédant à leur expropriation, cette radiation est une simple mesure administrative. Elle est présentée à tort par le Président du Conseil Régional comme un rejet du recours.

En réalité…

Ce n’est qu’une fois que toutes les voies de recours auront été épuisées concernant les arrêtés de cessibilité que la Cour de Cassation sera amenée à se prononcer sur le fond de ce recours, sans qu’il soit nécessaire d’introduire une nouvelle requête. En effet, une procédure est actuellement devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes contre ces arrêtés de cessibilité. Le Président de la juridiction a d’ailleurs décidé de rouvrir l’instruction de l’affaire le 12 décembre suite à la communication de mémoires en réplique par les requérants.

En second lieu:

le rejet par le Conseil d’Etat le 17 octobre 2013 de la demande d’abrogation de la déclaration d’utilité publique, malheureusement prévisible, ne clôt aucunement le débat sur l’utilité publique du projet. L’instance devant la Cour Administrative d’Appel de Nantes concerne fondamentalement l’utilité publique du projet, les opposants remettant en cause la légalité de la DUP, fondement des arrêtés de cessibilité, et exigeant une expertise indépendante sur les bases économiques et environnementales de cette dernière.

Dès lors, l’accord politique du 8 mai 2012 ne peut être caduc et est bel et bien toujours en vigueur !

En troisième lieu:

la Commission Européenne a assuré, le 17 septembre dernier, que la procédure de vigilance à l’égard du projet d’aéroport du Grand Ouest était toujours ouverte, refusant de se prononcer définitivement sur un projet pour lequel toutes les autorisations n’avaient pas encore été délivrées. Elle n’a donc aucunement validé le projet sur le plan du droit européen. A ce titre, la Commission est rendue destinatrice des derniers éléments relatifs aux procédures « loi sur l’eau » et « espèces protégées », qui lui permettront de se prononcer sur le respect des directives environnementales.

Au regard de ces éléments, nous invitons le Président du Conseil Régional et du SMA à prendre connaissance en détail des décisions de justice ou d’organes politiques auxquelles il fait référence, au risque de travestir une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît, le projet d’aéroport du Grand Ouest ne devant sa survie qu’à une scission des procédures opportunément agencée par les maîtres d’ouvrages et dont les juridictions peinent pour l’instant à tirer toutes les conséquences.

Pour les arrêtés « loi sur l’eau » et « espèces protégées » dont la parution est dite imminente, nous les soumettrons à l’examen du juge dans les meilleurs et les plus brefs délais les enjeux entourant le respect de ces procédures environnementales dépassant de loin le simple cadre du projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

La grève de la faim…

De plusieurs opposants et l’accord politique en ayant découlé ne sauraient être méprisés de la sorte. Le respect de l’État de Droit, que le Président du Conseil Régional appelle si souvent de ses vœux, passe avant tout par un respect des procédures engagées légalement par les opposants, et par la délivrance d’une information objective sur ces dernières aux citoyens.

Plus d’infos:

http://communiques-acipa.blogspot.fr/2013/12/la-resistance-prend-racine-notre-dame.html