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Retritout, une future ressourcerie entre Concarneau et Quimperlé !

 

Une ressourcerie est sur le point de voir le jour entre Concarneau et Quimperlé ! Ce projet inédit et très attendu par les citoyens -et les élus-, est porté par l’association Retritout, née cet été sous l’impulsion d’une poignée de bénévoles bien décidés à sauver plusieurs millions d’objets des déchetteries chaque année. L’idée est notamment venue d’un constat très simple : depuis plusieurs années, Concarneau Cornouaille Agglomération organise une bourse gratuite sur la commune de Melgven (29), en partenariat avec l’association de défense des consommateurs CLCV, et des associations locales. Et chaque année, le nombre d’entrées -et d’objets sauvés des déchetteries- explose. « Plusieurs centaines de personnes se bousculent à l’entrée et s’arrachent des objets. On s’éloigne de plus en plus de la sensibilisation au profit du tout gratuit » déplore une bénévole avant d’ajouter : « la bourse gratuite est victime de son succès : on ne peut plus continuer à organiser une action coup de poing dans l’année, sans qu’aucune solution pérenne ne soit proposée. Une alternative est nécessaire car on ne peut pas continuer à jeter des milliers d’objets qui peuvent encore servir, sous l’unique prétexte que nous n’en voulons plus. ».

 

7 déchetteries, 37 millions de kilos de déchets chaque année

 

C’est ainsi que José Caro, artiste plasticien, Miguel Dias, animateur et Philippe Titon marin pêcheur, tous les trois habitants sur l’une des deux collectivités, ont créé Retritout, une association destinée à porter ce projet de ressourcerie. L’idée est de sauver des objets, des sept déchetteries présentes sur les deux collectivités Concarneau Cornouaille Agglomération et la Communauté de Commune du Pays de Quimperlé. « Chaque année, 37 millions de kilos de déchets sont déposés dans ces déchetteries. Pour le moment, aucune alternative n’est proposée aux usagers. Retritout a donc un rôle essentiel à jouer pour réduire cette quantité de déchets qui pour beaucoup peuvent encore servir, et ainsi créer une économie circulaire » explique l’un des bénévoles.

 

Sauver des objets et créer des emplois

 

Tels sont les mots d’ordre de ce projet. Une demande de subvention auprès de l’ADEME a ainsi été lancée, afin de d’effectuer une étude de faisabilité. Un comité de pilotage est également en cours de création….Le but est de réduire la production de déchets, sensibiliser les usagers à un autre mode de consommation, mais aussi créer des emplois pérennes. Car, en plus de revendre à prix modique, des milliers d’objets récupérés en déchetterie, Retritout organisera des ateliers de bricolage, des animations, et pourquoi pas des conférences. En attendant, rendez-vous le 28 Novembre à Trégunc (29) pour « Faites de la récup », un forum consacré à la réutilisation et au réemploi, où Retritout sera l’invitée d’honneur.

 

Pour en savoir plus, écrivez à retritout@gmail.com



Un toit pour deux générations dans les Côtes-D’armor

Quand et comment a été lancée l’idée ?

Le Conseil Général avait lancé en Août 2013 un marché public, afin de réaliser une étude de faisabilité sur l’habitat intergénérationnel sur le département. Après l’étude, qui a duré 4 mois, l’Adij 22 (Association Départementale Information Jeunesse des Côtes d’Armor) s’est vue confier le projet. Aujourd’hui, l’association coordonne et essaie de développer l’opération sur le territoire départemental. Pour l’instant, il est déployé sur deux zones : Lamballe Communauté et la communauté de communes de Lanvollon-Plouha.

 

 
Comment fonctionne concrètement le dispositif ?

« Un toit deux générations » est destiné aux jeunes de 16 à 30 ans : étudiants, apprentis, saisonniers, stagiaires ou en CDD, ainsi qu’aux seniors de plus de 60 ans, seuls ou en couple. Le jeune est hébergé chez le senior, qui dispose d’une chambre libre meublée, et met à disposition l’accès aux sanitaires et à la cuisine, le tout sans contrepartie de loyer. En échange, le jeune s’engage à être présent à certains moments, comme le soir ou la nuit (présence rassurante), et à participer à certaines activités (échanges de savoirs, discussion, cuisine ensemble…). Une convention est signée entre les deux parties, afin de définir précisément les engagements. Une participation aux charges (eau, électricité…) est demandée, de l’ordre de 15 euros par semaine, ainsi qu’une cotisation mensuelle pour le fonctionnement du service. Un suivi mensuel est également mis en place par les référents du projet.

Actuellement, « 1 toit 2 générations » fonctionne déjà sur le secteur de Lanvollon-Plouha, depuis avril 2015. Un premier binôme avec une saisonnière a été constitué cet été. Sur Lamballe, ça démarre pour cette rentrée, avec trois binômes qui devraient se mettre en place.

 

 
A quelles problématiques répond-il ?

Notre particularité est de développer le logement intergénérationnel en milieu rural, alors que généralement c’est plutôt le cas en milieu urbain. Mais les problématiques restent finalement les mêmes.«1 toit 2 générations » répond bien aux problèmes de logement pour les jeunes, notamment pour les mineurs qui sont en stage ou en BTS, pour qui ce n’est pas évident de trouver un logement et de quitter le foyer parental pour la première fois par exemple. De même, c’est une solution idéale pour les petits budgets.Cela permet aussi, pour les seniors,de ne pas rester seuls chez soi, d’avoir une compagnie, une présence rassurante.

Le projet a permis aussi à des acteurs de différents domaines de coopérer ensemble sur un même territoire : Centre Communal d’Action Sociale, Point Information Jeunesse, services de l’habitat…des structures qui ont chacune leur domaine, ce qui a entrainé la découverte et l’ouverture sur les actions de chacune.

 

 
Des initiatives semblables ailleurs…et un réseau

En Bretagne, d’autres territoire font l’expérience du logement intergénérationnel. Dans l’agglomération de Lorient, on retrouve aussi l’opération « 1 toît 2 générations », à l’intiative du CCAS de Lanester et du Bij (Bureau Information Jeunesse). Cette initiative, ainsi que celle de Saint-Brieuc, font partie du réseau Cosi (COhabitation Solidaire Intergénérationnelle).

Plus d’infos : http://www.reseau-cosi.com/

 

       




Un éco-domaine pour « remettre le pied à l’étrier »

Les activités et rencontres ne manquent pas dans l’éco-domaine de l’Etrillet. Situé dans la campagne de Bruz, en Ille et Vilaine, le site voit passer, chaque jour, nombre de curieux. « Les gens se sentent bien ici. Ils s’ouvrent et racontent leurs envies », rapportent Didier et Emmanuelle Jousset, propriétaires des lieux. Le couple est arrivé à Bruz il y a trois ans et demi pour s’installer dans ce domaine de 3 hectares. Lui était cadre dans l’aéronautique et elle en parfumerie. Ils ont choisi de changer de vie suite à la venue au monde de leurs enfants. Leur réflexion sur le bien-être rejoint la conception de la fleur de permaculture et la construction de l’éco-domaine s’est faite dans ce sens. Peu après leur arrivée, ils ont créé une association de rénovation du patrimoine, dans le but de restaurer les vieux bâtiments présents sur le site, notamment une chapelle du XVIième siècle et une ferme du XIXième siècle.

La diversité pour faire germer les idées

L’association organise chaque semaine, autour de ces projets de rénovation, nombre d’ateliers. Il s’agit par exemple de stages sur la permaculture ou l’autoconstruction de bâtiments, en faisant intervenir le plus de métiers possible. En plus de donner des idées aux personnes qui y assistent, cela permet aussi de les mettre en réseau. Cette dynamique a fait du site un germoir de projets. « Cela permet aux personnes de développer plusieurs activités et de choisir des métiers en fonction de leur projet de vie », explique Didier. Ce chantier d’insertion est une initiation aux différents métiers pour donner envie d’aller plus loin, mais ne forme pas les personnes. « C’est avant tout un moyen, pour les personnes un peu perdues dans leurs choix, ne sachant pas vers quel métier s’orienter, de remettre le pied à l’étrier », ajoute le propriétaire. Ceux qui trouvent leur vocation lors des activités d’initiation cherchent ensuite à réaliser une formation auprès du pôle emploi, par exemple.

Ce lieu d’échange et d’expérience a donné naissance à une pépinière d’entreprises. Par exemple, un herboriste s’est installé dans le domaine pour lancer son activité. Un système d’habitat partagé lui permet de s’héberger le temps que son projet soit lancé. En échange de son hébergement, il a implanté des panneaux pour le parcours pédagogique. Aussi la rénovation d’un des bâtiments a permis la création d’un dépôt de produits locaux, aménagé en café-concert. Tous les jeudis, lorsque le dépôt ouvre, l’acte de consommation se confond dans les discussions, les échanges et les découvertes.

 

 

L’éco-domaine organise, au long de l’année divers évênements et activités. Il accueille notamment des expositions artistiques et didactiques, en particulier lors des journées du patrimoine. Aussi des groupes sont régulièrement conviés pour animer des soirées « apéro-concert » ou « apéro-spectacle ». Les mercredis et pendant les vacances scolaires, des ateliers nature et patrimoine sont organisés pour les enfants et familles. Ces mêmes activités sont organisées en semaine pour les écoles.




Alternatiba Abers : 3 jours festifs pour relever le défi climatique !

Au programme :

 
Vendredi 5 juin dès 19h :

 

– Ouverture des alternatives 

Apéro / pique nique partagé et  Atelier d’expression pour tous

21h :  Projection rencontre autour  du documentaire « Climatoseptiques-la guerre du climat » de Laure Nouhalat -José Bourgarel et Franck Guérin

A partir de 21h, concerts.

 

 

Samedi 6 juin et dimanche 7 juin : 96 exposants répartis dans plusieurs quartiers

 

Quartiers Paysans et alimentation : Producteurs locaux durable- équitable- bio : légumes, miels, vins, plantes, limonade de sureau, bières locales, cidres, algues, café, thés, tisanes…animation fabrication de bière artisanale et de limonade de sureau…

Autour du jardin : incroyables comestibles, jardin Archipel, un jardin dans la tête, Floch appro, permaculture, agroécologie…Animation enfants créations de mini jardins…

 Alternatives à la grande distribution : Kan An Dour, cabas des champs, la part de l’abeille, court circuits…animation autour de la cuisine…

Quartier santé/ environnement : Réseau santé environnement, les 5 sens, le jardin des simples, Naitre en Finistère, entraide pour la vie, biodynamie, Géofelicia, Les Bonnes herbes de Kerlaoudet, FLore d’Arrée, sillon sème… animation autour du portage…

Quartier énergie habitat : Enercoop, Approche éco habitat, fabrication éolienne, four solaire, panneau solaire, maison en terre, Scoop Acacia, phyto épuration, vélectrogènes, toilettes sèches…

– Visite d’une maison proche du village alternatiba, en auto construction partielle le samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 9h à 12h fléchage à partir du quartier habitat

 – “Visites de maisons écoconstruites avec l’association Approche-Ecohabitat: le samedi matin à Landeda, samedi après-midi à Plouider, samedi journée à Plouguerneau, dimanche matin à Lannilis et dimanche après-midi à Landeda. Le détail des maisons (voir fiches 32, 33, 34, 35 et 36) sur http://www.approche-ecohabitat.org/nos-actions/salons-evenements/384-po-2015 . Pour les heures et adresses contactez Soizic Guennoc 06.59.69.89.85.”

Quartier économie et finances solidaires : la Nef, Héol, Adess, logiciel libre, Open Street Map, chrysalide…

Kiosque éco citoyen : Bretagne durable et solidaire (Eco Bretons), Silence, Cram Cram ! “Le magazine jeunesse qui voyage“…

Artisanat : Cotcoton, bijoux, bois, bois flottés  cuirs, vannerie, tourneur sur bois : démonstration et animations

Associations d’initiative locales : Ti ar Bed, AE2D, Gaspare, Cohérence, CLAJ, Kan An Dour, Cocoon 3S, Alliance végétarienne, Eau et rivières de Bretagne, Zanaka, peuples solidaires, Bolivia Inti, Peuples des forêts primaires, la maison de l’agriculture biologique, le CIVAM, Abers Nature, ATTAC, transition citoyenne, végétarisme, solidaire 29,alimentation crue, Brest à pied à vélo, secours catholique, terre des possibles, REPPI rucher expérimental et pédagogique du Pays d’Iroise, canal ti zef, Université de la paix, Bioocop, Landi doit dire Non à la centrale,…

Collectivités : Mairie de Lannilis, Mairie de Plouguerneau, CCPA,

Recycleries : bijoux, Ar moutig,travaux réalisés par les enfants de l’école publique de Kergroas, récup café…Animation couture par récup café

Exposition photo : salle Lapoutroie : école de Kergroas, un monde de glace de l’association “l’âme bleue”, Asia zarosinska et de Alix Barlaguet un Atelier enfant  autour de  la biodiversité animé par le photographe Laurent Marie. pour les.

 Zone de gratuité : Donnez, ce dont vous n’avez plus besoin. Prenez  ce que voulez, même si, vous n’avez rien déposé.

 Venez avec vos vélos : Le collectif Kilt propose un atelier de  réparation entretien, réglages de votre vélo.

 Décoration  du village par  «  ‘ART.récupération ».

 

 

De nombreuses conférences sont au programme : désarmement nucléaire, agroécologie et permaculture, santé environnementale, égalité hommes-femmes, alternatives à la grande distribution, agir face au changement climatique avec le climatologue Laurent Labeyrie, dangers des ondes électromagnétiques, herboristerie…

 

Tout le détail des animations est sur https://alternatiba.eu/abers/

 

 




Éco-Lab de l’habitat durable : énergies renouvelables et numérique, sous le signe du partage et de la convivialité

Ils étaient 11 à participer à la 2ème édition de l’Éco-Lab, ce mardi à l’Ékopol de Rostrenen, tous âges confondus, des lycéens aux retraités. Artisans plombiers-chauffagistes, passionnés de l’informatique ou particuliers mobilisés pour comprendre le fonctionnement de leur système de chauffage, ils s’étaient fixé un défi à relever ensemble : réaliser la régulation de la combustion d’un poêle à bûche avec des systèmes informatiques libres.

Le projet consistait à commander l’ouverture de deux clapets d’arrivée d’air pilotés par servo- moteur, afin de contrôler la combustion dans le poêle. Le programme de commande était exécuté par une carte Arduino. Les clapets s’ouvraient et se fermaient en fonction de données relevées par différents capteurs : sonde Lambda pour mesurer le taux d’oxygène dans le conduit de fumée, sonde de température et switch de fin de course du moteur pour indiquer sa position de départ.

Dès 9h30, meuleuses, perceuses, poste à souder s’activaient pour finaliser la maquette du poêle à bûche. En parallèle, la réalisation des circuits imprimés allait bon train, avec la soudure à l’étain des différents composants en fonction de leurs caractéristiques. Côté programmation, l’enjeu était de réaliser un algorithme qui prenne en compte les informations envoyées par les sondes de température et d’oxygène de façon à commander l’ouverture des clapets d’arrivée d’air.

Vers l’autonomie et la liberté de créer

Aucun chef d’orchestre à ce déploiement d’énergie. Chacun choisissait son activité en fonction de ses compétences et de ses envies. Les échanges entre les participants experts dans des domaines différents a permis à l’ensemble de l’activité de se dérouler au mieux. Comme le disait un des visiteurs : « il y a du niveau ! »… Mais aussi de la place pour chacun quelles que soient ses compétences, l’important étant le partage des connaissances, l’échange, la rencontre entre les personnes. Et aussi la mise en commun. En effet, tout le matériel utilisé a été apporté par les participants. Certains avaient travaillé en amont de l’Éco-Lab pour construire la maquette, rechercher des informations, commander du matériel, etc. L’atelier est proposé gratuitement, personne n’est payé pour en réaliser l’animation et tout repose sur la volonté des personnes impliquées. Un des secrets de cette réussite est donné par Norbert : « On apporte ce qu’on peut et l’équipe est très sympa ».

Partage des connaissances 

Après une pause bien méritée autour d’un repas partagé, l’après-midi était consacré à raccorder les ouvrages des différentes équipes pour faire fonctionner l’ensemble du processus. La gestion de quelques problèmes et pannes a été l’occasion de réviser les bases du système et de mettre en commun les connaissances. Au final, la manipulation a permis de faire fonctionner les clapets d’arrivée d’air à l’aide d’un algorithme basic couplé à une sonde Lambda : un bel exploit !

Des projets en perspective!

Pour le prochain Éco-Lab, qui devrait avoir lieu fin juin, les participants souhaiteraient aller plus loin : la programmation de l’algorithme devrait intégrer des paramètres plus complexes. L’objectif final serait d’obtenir un système qui fonctionne de manière fiable, de façon à pouvoir être utilisé dans une maison. Un atelier pour construire une maquette de chauffe-eau solaire est également envisagé en parallèle. Les objectifs sont identiques : aller vers plus d’autonomie des participants, y compris l’autonomie énergétique !

PLus d’infos: 

approche-ecohabitat.org

 




Solidarité internationale : « Nord et Sud doivent travailler ensemble »


CASI2014 3 Leveillé CASI par ecobretons

 

 

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