Appaloosa, une agence de communication en Scop

Suite et fin de notre série d’articles réalisés en collaboration avec l’Adess du Pays de Morlaix sur les acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, rencontre avec Appaloosa, agence globale de conseil en communication. Une Scop (société Coopérative et Participative) basée à Plouigneau.

Histoire

Créée
en 1985 sous le nom d’Agrimages et installée depuis 1991 à
Plouigneau,, l’agence de communication Appalosa est passée sous
statut Scop (Société Coopérative) en 2009, après une reprise par
deux de ses salariés. « Notre patron partait en retraite »,
explique Olivier Lemaire, directeur artisqtique et l’un des
fondateurs de la Scop, « Il nous a proposé de reprendre
l’entreprise en Scop. Avec Bertrand, l’idée nous convenait ».
Au fur et à mesure, des collègues, et d’autres, ont embarqués
dans l’aventure, pour devenir eux aussi salariés-coopérateurs.

Activités

Actuellement,
Appaloosa emploie huit personnes, dont deux alternants. Les activités
de l’agence sont tournées vers la communication : web,
marketing, design, relations presse, vidéo, digital… « 60%
de notre activité se fait vers le monde agricole », précise
Olivier. Des clients qui viennent du territoire, mais aussi de la
France entière, voir même de l’étranger. « On a aussi bien
des client qui font du bio en local, que des entreprises qui essaient
de conquérir la Planète ! C’est ce qui est passionnant dans
notre activité », explique Olivier. Ceci explique par ailleurs
le double profil de certains salariés, qui sont à la fois
ingénrieur-agronome et spécialistes en communication.

La gouvernance

Appaloosa
est une Scop depuis 2009. Elle compte actuellement six associés,
tous salariés. Même si des coopérateurs ont quitté l’entreprise,
le statut Scop permet « d’avoir une trésorerie solide on peut
faire face à certains aléas, même si il faut rester vigilant »,
commente Olivier. Chez Appaloosa, la participation est débloquable
et permet de monter au capital. Pour devenir coopérateur, il faut
poser sa candidature, qui est votée lors d’une réunion
d’associés, et participer au capital à hauteur de 2,5 % du
salaire annuel. Le fait de devenir coopérateur n’est pas
obligatoire, et est possible au bout d’un an d’ancienneté.

Ici,
le gérant change tous les quatre ans, après un vote des
coopérateurs. Des réunions d’associés ont lieu tous les deux mois
pour faire un bilan et « pour que tout le monde soit
sensibilisé aux problématiques de l’entreprise », rapporte
Olivier. « On est acteurs ». Des sessions de formation
sont également organisées. Ainsi, l’année dernière, un séminaire
sur l’intelligence collective a eu lieu. Un temps nécessaire selon
Olivier, car dans une Scop comme dans toute entreprise, « le
facteur le plus compliqué à gérer, c’est l’humain ».

Parmi
les avantages accordés aux salariés figure le compte-épargne
temps. « Si on ne peut pas prendre toutes nos RTT, on peut les
stocker suivant un plafond précis, et soit les récupérer en
argent, soit en temps », explique Olivier.

En parallèle, Olivier et Bertrand Le Coq, le gérant, sont tous deux engagés dans le mouvement coopératif : Union Régionale des Scoops pour Bertrand Le Coq et le CEFR (Comité d’Engagement Financiers Régional) pour Olivier, ce qui lui apporte beaucoup. « J’apprends énormément de choses, et cela permet de sortir de l’entreprise, de voir comment cela se passe ailleurs dans d’autres Scop. On peut mettre en perspective sa propre entreprise, c’est vraiment un privilège », conclut Olivier.

Pour en savoir plus :

Appaloosa
en vidéo :
http://www.eco-bretons.info/ecomaginitiativevoyage-au-coeur-scop/




Nantes (44) : La designeuse Lucile Viaud exposera du 7 au 28 février à la galerie Mira.

Samedi 14 et dimanche 15 décembre, se déroulait, rue Saint Louis, à l’Atelier Noir Noir https://ateliernoirnoir.com/, dans le centre de Rennes, une vente de Noël un peu particulière …

En effet, Lucile Viaud avec deux designer du Studio Poirier-Bailay https://www.poirierbailay.com/ y vendaient de 8h à 22h leurs créations.

Des décorations, des vases, des plats… si vous avez manqué cette vente, ne vous inquiéter pas,  vous pouvez encore commander en ligne http://atelierlucileviaud.com/ !

Diplômée de l’École Boulle, elle
est récompensée plusieurs fois notamment pour son projet de design halieutique
Ostraco.

C’est suite à la découverte du cuir de
poisson que lui vient l’idée d’utiliser les résidus de coproduits marins
(coquilles, arêtes, algues, carapaces) pour créer de nouveaux matériaux. Dans
le cadre de son projet d’études, elle expérimente les multiples possibilités
qu’offrent ces ressources marines. En découle deux découvertes : le plâtre
et le verre marin.

C’est ce dernier que Lucile Viaud continue de décliner au Laboratoire Verres et Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes https://iscr.univ-rennes1.fr/. Parmi ses créations le verre marin glaz dont le nom désigne en vieux breton « glas » cette teinte entre le vert et le bleu que prend parfois la mer bretonne, couleur naturelle dont a hérité le verre de Lucile Viaud.

En 2018 avec l’éco-musée de Plouguerneau https://www.ecomusee-plouguerneau.fr/ et l’association Karreg hir elle participe à la 35ème fête du goémon. Du coupage au brûlage, le travail des goémoniers y est reconstitué et mis à l’honneur. Suite à cette cérémonie, Lucile Viaud récupère le pain de soude. Ce pain de soude sera ensuite réduit en poudre fine. Les micro algues remplacent la silice (matériau que l’on trouve habituellement dans les minéraux, comme le sable) qui permet la vitrification du verre, alternative à l’exploitation du sable dont on va bientôt manquer partout dans le monde.

Néanmoins, cette « récolte » doit
se faire dans le respect des éco systèmes marins ! Les laisses de mer,
c’est-à-dire les débris naturels marins laissés sur la plage, constituent
l’habitat et la nourriture de nombreuses espèces.

Rien ne se perd…

Si par malheur il vous arrivait de casser
une des créations de Lucile, ne le jetez surtout pas !  Vous pouvez la renvoyer à l’atelier où votre
objet sera refondu et réparé. Ce verre est donc recyclable à l’infini !

Autre fait notable, pas de perte dans la production du verre marin. Après le broyage des coquillages, arrêtes, algues et carapaces, on obtient deux poudres. Une composée de grains fins, c’est celle utilisée pour le verre de Lucile et une autre plus épaisse. Cette dernière, inutilisable dans la fabrication du verre n’est pas perdue : elle est utilisée pour faire des lunettes en coquillages par l’entreprise Friendly Frenchy https://www.friendlyfrenchy.fr/fr/ basée à Auray (56). Ainsi toute la ressource est utilisée.

Des recettes en fonction de chaque région.

Pour le chef cuisinier Hugo Roellinger,
Lucile Viaud conçoit un duo d’assiettes creuses et de fioles pour ses plats
végétariens, eux aussi, à bases d’algues.

En dehors de la Bretagne, Lucile Viaud a
également réalisé d’autres commandes, toujours aussi surprenantes et
innovantes, rappelant toujours l’histoire du lieu.

Par exemple, elle réalise les vitraux du musée Denys-Puech https://musee-denys-puech.rodezagglo.fr/, à Rodez dans l’Aveyron et ceux d’une petite chapelle située, à Montarnal, sur les rives du Lot (toujours dans l’Aveyron) ont été fabriqués à partir de coquilles d’escargots et de sable du Lot. Le sable du Lot était à une époque la seule marchandise produite par le petit village de Montarnal. Cette création a été baptisée « verre de Rouergue ». Décidément avec Viaud et Soulages, l’Aveyron est gâté en termes de vitraux !

Son prochain projet sera inspiré de la
Lorraine dont elle est originaire. Tout ce qu’on peut vous dévoiler c’est qu’il
fera écho à l’histoire industrielle de la région et à l’histoire personnelle de
Lucile… 

Chercheuse, designeuse et artiste.

Par son travail Lucile Viaud cherche à sensibiliser sur l’importance des ressources et du patrimoine naturel. Au-delà du design et de ses recherches, elle est aussi artiste. Du 7 au 28 février 2020 elle exposera ses sculptures de micro-algues à la galerie Mira http://www.miraecodesign.com/ à Nantes, spécialisée dans l’éco design !




Des trophées pour des initiatives mettant le cheval à l’honneur

Le
réseau Faire A Cheval est une association qui regroupe des acteurs
du domaine du cheval utilitaire en Bretagne historique. Elle a
décerné ses premiers trophées « Faire à Cheval »,
afin de mettre en valeur les collectivités et les productions
utilisant le travail du cheval.

Tombé
en désuétude avec la mécanisation notamment agricole, l’usage du
cheval creuse son sillon en Bretagne depuis quelques années.
Aujourd’hui, une vingtaine de collectivités de la région
utilisent le cheval pour des missions de services publiques, contre
seulement deux il y a 10 ans. La Région Bretagne soutient ce
mouvement, avec la mise en place depuis 5 ans d’un appel à projet
Cheval Territorial. Les agriculteurs, notamment les jeunes
maraîchers, sont également de plus en plus nombreux à utiliser la
traction animale.

C’est
dans ce contexte que le réseau Faire à Cheval, qui regroupe les
acteurs du cheval utilitaire (collectivités, associations, acteurs
du monde agricole, professionnels et prestataires du monde de
l’attelage du cheval…) a remis les premiers trophées « Faire
A Cheval ». Un label, dont le parrain est le sénateur Joël
Labbé, et qui se décline en deux volets : un volet « produit »
et un volet « territoire » Deux collectivités et un
maraicher ont ainsi été distingués.

Le
« volet » territoire vise à récompenser les
collectivités qui utlise le cheval, généralement le cheval de
trait, dans des missions telles que la collecte des déchets, le
transport scolaire, l’entretien d’espaces verts…Les
collectivités labellisées sont le département d’Ille-Et-Vilaine,
pour sa brigade hippomobile qui gère les espaces naturels sensibles,
et la commune de la Bouëxière.

Le
volet « Produit » a quant à lui pour objectif la mise en
lumière de productions agricoles ou forestières pour lequelles on
fait appel au cheval ou à l’âne, comme par exemples des légumes
issus de maraichage en traction animale, ou de débardage forestiers.
Les produits labellisés pour cette première édition sont ceux de
la Ferme du Guyoult, près de Dol-De-Bretagne. Les exploitants y
utilisent le cheval de trait breton depuis 4 ans, et produisent des
légumes frais, et vont proposer des bocaux de cornichons.

Des
labels d’encouragements ont été également décernés à des
initiatives en démarrage : à la Ville de Quimper pour son
action de ramassage estival des déchets, et à l’association
Equifaitquoi pour ses pommes de terre cultivées à Rennes qui ont
été transformées sur place en frites à l’occasion de la fête
du Cheval, de l’Ane et du Poney.

Pour en savoir plus sur le réseau Faire à Cheval :

https://www.reseaufaireacheval.fr/

https://www.reseaufaireacheval.fr/



Portait de femmes n°1 : Johanne Gicquel, de l’agriculture à la culture

Rencontre avec Johanne Gicquel, ancienne paysanne-boulangère bio, qui travaille actuellement dans une association environnementaliste bretonne, et qui mène en parallèle des projets autour de la peinture et de la photo. Elle est notamment l’auteure d’ouvrages photos autour de l’eau.

C’est à Concarneau que nous rencontrons Johanne Gicquel. La quarantenaire est arrivée là « Grâce au hasard des rencontres ». Celle qui se définit comme « une fille qui aime la nature et pratique la peinture et la photo » travaille aujourd’hui pour une association qui œuvre autour de l’agriculture durable et du développement durable et solidaire en Bretagne, et ce pour quelques mois. Une nouvelle étape dans son riche parcours.

Tout commence dans le Morbihan, où Johanne passe son enfance, entre bois et ferme. Une exploitation porcine, « Une des plus grandes de Bretagne », menée par ses oncles. « Petite, j’avais déjà le goût de la nature », confie-t-elle. « Mais aussi une certaine frustration de ne pas connaître le nom des plantes, des arbres… ». Les années passent, et Johanne part étudier les sciences à Rennes. Cela lui permet d’acquérir un certain nombre de connaissances. Mais c’est surtout le parcours sur le terrain qui la forme : grâce à des lectures, elle apprend le nom des fleurs et des plantes. Après l’obtention d’une maîtrise en environnement littoral, elle entame sa carrière dans le milieu associatif, au sein d’une association de consommateurs., en tant que « conseillère aux économies d’eau ». Après des passages chez Inter Bio Bretagne et dans le Réseau Cohérence, elle change de cap et décide de devenir « faisou ». « Je me sentais très « disou », et j’avais envie d’aller sur le terrain, j’avais envie de me frotter à la réalité d’un métier », explique-t-elle. Son compagnon de l’époque s’engageant alors en agriculture, elle le rejoint pour créer une exploitation bio, dans laquelle elle sera paysanne-boulangère. « Produire du blé, le moudre, faire du pain et le vendre… tout ça en complémentarité avec une activité maraîchère », précise Johanne.

Une aventure de 10 ans, qui s’arrêtera en 2015-16, qui lui a apporté « beaucoup de satisfaction personnelle ». Ayant en parallèle depuis longtemps des projets de livres avec photos, elle décide alors de se lancer dans cette activité d’artiste, à la fois peintre et photographe.

Quelques réalisations de Johanne

Johanne se définit comme quelqu’un « ayant conscience des enjeux environnementaux et intéressée par la nature ». « Dès lors qu’on commence à se poser des questions, on a plus envie de se cacher les yeux. Et on essaie de se mettre un peu en adéquation avec un certain nombre d’idées ou de convictions, telle que préserver la nature ». Son engagement pour la préservation de l’environnement a toujours été présent, depuis son plus jeune âge. « J’ai toujours eu une curiosité pour les choses de la nature ». Ayant grandi sur une grande exploitation agricole, elle a vu des pratiques qui « posent question ». « C’est vraiment la base de ma réflexion intellectuelle ». Elle se remémore ainsi une pratique étonnante : la section des queues des porcelets ainsi que le meulage des dents, qu’elle trouvait à l’époque « normal ». « Un jour, j’ai compris que si on coupait leur queue, c’était pour éviter le cannibalisme, chose qui peut arriver car ils grandissent dans des conditions qui sont concentrationnaires . Forcément, à ce moment là, c’est le déclic ».

« Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets »

De rencontres en rencontres, comme par exemple avec Jean-Claude Pierre, l’un des fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne et actuel porte-parole du réseau Cohérence, son engagement mûrit. « Tout cela participe d’un cheminement intellectuel, qui consolide des convictions autour de la nature ». L’aménagement du territoire, la consommation de l’espace agricole, les déplacements… sont autant de problématiques qui lui posent question aujourd’hui. « Je n’ai pas de réponse théorique sur ce qu’est la transition, mais beaucoup de questionnements, et envie d’interpeller les élus sur ces sujets ». Autre sujet qui la passionne : la culture. « Il y a énormément de choses à faire concernant l’accès à la culture. Il faut penser aux auteurs, aux artistes, et qu’on arrête d’y voir quelque chose d’accessoire. ». « Il faut de la culture, de la magie, de la poésie, notamment au niveau de la protection de l’environnement », soutient-elle.

« Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives  »

Autre constat au niveau de l’environnement et des transitions écologiques : que les femmes y prennent leur place. « Pas mal d’hommes me l’ont dit, c’est grâce à elles ou par elles qu’arrivera la transition écologique. Mesdames, faites-vous connaître, faites savoir que vous êtes là, et faites connaître vos initiatives », exhorte-elle. Johanne a par ailleurs dans les cartons un projet d’ouvrage, mêlant texte et photos, autour des femmes paysannes. Nous ne manquerons pas d’en reparler !

Pour le moment, on peut retrouver les deux ouvrages qu’elle a créés, rassemblant ses photos autour de l’eau, baptisés « Saut(e) dans l’eau » et « Chante la mer ». Dans ses ouvrages, elle a pour objectif, de « montrer à voir la nature toute proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller, interroger, faire rêver aussi… Susciter l’intérêt et dès lors, donner envie de connaître. ». On peut découvrir son travail sur son site web : https://www.johannegicquel.com/


Ecoutez l’interview audio de Johanne

Autre série de réalisations de Johanne




Sérent (56). La Maison des Technologies Paysannes sortira de terre en 2020

En juin 2020, la Maison des Technologies Paysannes ouvrira ses portes à Sérent. Porté par l’Atelier Paysan, le projet a pu le voir grâce à une campagne de financement participatif. Ce lieu sera dédié à la création, à la formation et aux échanges sur les outils paysans low tech.

Avec des prix en baisse, des coûts de production en hausse, la multiplication des normes et les frais d’installations astronomiques… l’agriculture française en souffrance, tente de se réinventer pour survivre. Dans un secteur devant faire face à de nombreux défis, des modèles d’agriculture qui tendent vers des des modes de productions biologiques et paysans se développent un peu plus chaque jour en France et en Bretagne. Mais dans une économie de marché caractérisé par l’hypercompétitivité, comment allier à la fois productivité, diminution de la pénibilité du travail et achat d’équipements à bas prix ? La réponse se trouve probablement dans le développement des low tech, encore appelés basses technologies.

Les basses technologies au service
de l’autonomie des petits paysans

Elles se nomment Cultibutte, Néo-bucher ou encore
Étoiles de boudibinage. Ces technologies, pourtant inconnues du
grand public, peuvent être reproduites librement en autoconstruction
et leurs plans sont accessibles à tous sur le site de l’Atelier
Paysan. Depuis 10 ans, cette coopérative situé à une demi-heure au
nord de Grenoble accompagne, recense, conçoit et diffuse, au travers
de son réseau, des outils de travail s’adaptant aux besoins et
usages des petits paysans. Gain de temps, augmentation des rendements
donc de productivité, mais aussi diminution de la pénibilité,
voici les promesses de ces nouvelles technologies low tech, testées,
améliorées et approuvées par de nombreux paysans et paysannes. A
ce jour, ce sont plus de 1000 technologies qui ont été recensés,
plus de 80 tutoriels qui ont été crées et 1600 personnes formées
à la création et à l’utilisation de ces outils innovants.

A
Sérent (56) la Maison des Technologies Paysannes sortira de terre en
2020

L’atelier Paysan s’importe en terre bretonne ! A Sérent, sur la ferme de Trévéro, la Maison Technologies Paysannes, actuellement en travaux, sera dédié à la création, à la formation et aux échanges sur les outils paysans. Il sera ouvert à toute personnes souhaitant s’impliquer sur l’élaboration des outils paysans low tech. De plus, le bâtiment accueillera des associations œuvrant en faveur d’une agriculture durable. C’est grâce à une campagne de financement participative que ce lieu pourra voir le jour, en plus d’une aide de nombreux bénévoles et volontaires. L’ouverture est prévue pour le 26 juin 2020.

Plus d’informations:
  • https://fr.ulule.com/la-maison-des-technologies-paysannes/
  • https://www.latelierpaysan.org/



Une formation en ligne pour des festivals en transition

Le
Collectif des Festivals, qui regroupe 31 festivals bretons engagés
pour le développement durable et solidaire, a lancé une formation
en ligne baptisée « Festivals en transition ».

Le
Collectif Des Festivals rassemble 31 festivals de Bretagne
administrative engagés pour le développement durable et solidaire.
Tous sont signataires d’une charte précisant leur engagement. Le
Collectif accompagne ainsi depuis dix ans les festivals bretons dans
la mise en place de leur démarche dans le domaine, et à vocation à
être un lieu d’échanges, et de mutualisation et de partage des
expériences, sur des thématiques telles que l’accessibilité,
l’alimentation, le bénévolat, l’énergie, les déchets, les
transports, la santé…

Depuis
le 19 novembre, le Collectif a lancé une formation en ligne (Mooc,
Massive Online Open Course, ndlr) pour aider les festivals à
progresser dans leur démarche. Elle se déroule entièrement à
distance, autour de huit thématiques : Méthodologie, transport
et mobilité, énergie, accueil et accessibilité, éco-conception,
alimentation/restauration, zéro déchet, et évaluation.

Le
parcours est découpé en dix étapes, chacune comprenant une vidéo
de 10 à 20 minutes, faisant intervenir une vingtaine d’expert.es
et de professionnel.les, des liens vers des ressources, et un quizz.

La
formation est gratuite et ouverte à tous, festivals, collectivités,
professionnels ou encore particuliers. Elle bénéficie du soutien de
de la Région Bretagne, de l’Ademe Bretagne, de la Drac Bretagne,
de la Dreal Bretagne et de l’Afdas.

Pour y participer, direction https://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/2019/10/mooc-festivals-en-transition/