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Déchets : Une semaine pour se mobiliser !

La
Semaine Européenne de Réduction des Déchets vient de débuter.
Comme tous les ans à la même époque, l’objectif est de
sensibiliser le grand public à la nécessité de diminuer le volume
de déchets générés…

97,26 kg. C’est
le volume d’emballages et de papiers triés par les bretons en
2017. Avec 27 kg de plus que la moyenne nationale, nous sommes
champions de France en la matière ! Mais on peut toujours
progresser. La Semaine Européenne de Réduction des Déchets peut
nous donner l’occasion d’améliorer nos pratiques. En effet, de
nombreux ateliers, animations, temps d’échanges…sont organisés
jusqu’au 24 novembre. Et la région est particulièrement active
dans le domaine.

Ainsi,
on pourra participer à une grande collecte de jouets baptisée
« Laisse parler ton cœur » avec Emmaüs, dans les
Côtes-d’Armor, jusqu’au 24. Des ateliers de relooking et
réparation de meubles, de fabrication de sapins de Noël en
palettes, ou encore de décoration de Noël en récup’ sont organisés
à Plédran le 20 novembre, Saint-Brieuc le 21 ou encore Trégueux le
20.

Dans le Finistère, une soirée «Ecolo et solidaire » est organisée le vendredi 22 novembre à l’Auberge de Jeunesse. avec au programme un atelier DIY animé par l’association En Vrac à l’Ouest, dans le cadre du Défi Familles Zéro Déchet, un « repas-récup ‘ » sous la forme de plateaux-ciné par l’association les Temps Bouilles, et la projection du documentaire Food Coop suivi d’un débat sur un projet d’ouverture de supermarché coopératif avec le témoignage de Ti Coop de Brest.

Le dimanche 24 novembre, on pourra participer à une gratiferia à Guilligomarc’h, à la Salle Polyvalente.

Dans
le Morbihan, à Belle-Ile, une collecte exceptionnelle de téléphones
mobiles sera mise en place durant toute la durée de la SEURD.
Mercredi 20 novembre, les habitants d’Evellys et alentours sont
invités à venir découvrir différents jeux de société autour de
la réduction des déchets, au bar Florion d’Or.

En
Ille-Et-Vilaine, un grand événement autour des Repair Cafés est
organisé le 27 novembre à la Halle Martenot. Baptisé « La
Bretagne répare ! », il met en valeur les acteurs bretons
de la réparation et du réemploi. Un grand Repair Café aura lieu
l’après-midi.

Le samedi 23, une opération « Stop au jetable dans les fast-foods » est organisée. Il s’agit de manger dans une des enseignes de restauration rapide de la Place du Colombier avec sa propre vaisselle réutilisable.

En
Loire-Atlantique, on pourra visiter l’Ecocyclerie du Pays d’Ancenis
du jeudi 21 au samedi 23 novembre, aux Vallons-de-l’Erdre. Et le
vendredi 22, direction les bords du Canal à Blain pour une
rando-écolo afin de nettoyer la nature !

Tout le programme (non exhaustif) est disponible sur le site https://serd.ademe.fr




Novembre, mois des films documentaires !

En ce mois de novembre, direction les salles obscures, les bibliothèques, les salles des fêtes…pour le Mois du Film Documentaire. Dans toute la Bretagne, des projections sont organisées.

Coordonné
au niveau national par l’association « Images en
Bibliothèque », le Mois du Doc reprend le chemin des salles
obscures (mais pas que!) pour sa 19ème édition. En Bretagne, quatre
associations coordonnent l’opération : Cinécran pour le
Morbihan, Comptoir Du Doc pour l’Ille-et-Vilaine, Daoulagad Breizh
pour le Finistère, Ty Films pour les Côtes-d’Armor. En
Loire-Atlantique, c’est la Bibliothèque Départementale de
Loire-Atlantique à Carquefou qui relaie l’opération.

Cette
année, plus de 400 séances sont programmées, aux quatre coins du
territoire breton, dans les cinémas, mais aussi bibliothèques,
centres culturels, centres sociaux, salles des fêtes…. Afin
d’aller au plus près des habitants.

Des
tournées avec des réalisateurs sont aussi organisées : on
retrouvera ainsi pour plusieurs projections Mathieu Bareyre avec son
film « L’époque », Marion Gervais avec « Louis
la vie », ou encore Liza Le Tonquer avec « Les corps
soignants ».

Voici
une petite sélection (non exhaustive) de films à voir :

  • Permaculture, la voie de l’autonomie, le 14 novembre à Gourin (56)
  • Food Coop, le 14 novembre à Fougères (35)
  • Les coriaces sans les voraces, le 15 novembre à Etel (56)
  • L’intelligence des arbres, le 15 novembre à Carquefou (44)
  • Dans les bois, le 16 novembre à Questembert (56)
  • Le temps des forêts, le 16 novembre au Croisic (44)
  • Trashed, le 20 novembre à Guémené-Sur-Scorff (56)
  • Le jardin en mouvement, Gilles Clément, le 20 novembre au Domaine Départemental de La Roche Jagu à Ploëzal (22)
  • Le pays au pied d’argile, le 22 novembre à Camoël (56)
  • Océans, le mystère plastique, le 22 novembre à Nozay (44)
  • Burkinabe Bounty, agroécologie au Burkina Faso, le 24 novembre à Etel (56)
  • La pluie et le beau temps, le 24 novembre à Goulien (29)
  • Feuilles libres, le 27 novembre à Vannes (56)
  • La bataille du libre, le 27 novembre à Saint-Lunaire (35)
  • Sacré Village, le 29 novembre à Hémonstoir (22)
  • Grande Synthe, la ville où tout se joue, le 29 novembre à Saint-Carreuc

Toute la programmation est à découvrir sur le site http://www.moisdudoc.com




La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Un road-movie à la découverte de la permaculture

« Permaculture, la voix de l’autonomie » est actuellement diffusé au cinéma. Ce documentaire nous emmène à la rencontres d’expériences et de solutions concrètes d’agroécologie et de permaculture dans pas moins de 10 pays. Le film sera projeté le 12 novembre au cinéma de Gourin (56), avec une intervention de Anne-Laure Nicolas du Domaine du Bois du Barde de Mellionnec, à Pornic (44) le 18 novembre avec des acteurs associatifs, et à Vannes (56) le 19 novembre, avec des acteurs locaux pratiquant la permaculture et un permaculteur de la ferme du Bec-Hellouin,

Qu’est
ce que la permaculture ? Comment chacun peut-il la mettre en
pratique sur son territoire ? C’est pour répondre à ces
questions que Carine Coisman, réalisatrice, et Julien Lenoir,
éducateur à l’environnement, ont décidé de tourner le
documentaire « Permaculture, la voie de l’autonomie ».
«Ce projet nous tient à cœur car ils nous concernent
directement », expliquent les deux réalisateurs, « Nous
sommes des trentenaires et nous nous posons des questions sur nos
modes de vie et sur nos choix. Le modèle proposé par la société
de consommation ne semble plus être une perspective d’avenir
satisfaisante » .

D’où leur envie de partir à la découverte d’expériences dans une dizaine de régions du Monde : Sibérie, Thaïlande, Mongolie, Chine, Inde, mais aussi France. C’est l’occasion de découvrir comment la permaculture est mise en pratique sur ces différentes territoires : dans l’agriculture bien entendu, au jardin, mais elle a également des applications dans des domaines divers comme l’énergie, la construction, la solidarité…On découvre ainsi de la culture de spiruline, la phytoépuration, du maraichage, un jardin-forêt, des cultures sur les toîts, des éco-constructions…Le film s’achève par un passage en France, avec une présentation du projet « Fermes d’avenir » et ses micro-fermes péri-urbaines en permaculture, en compagnie de Maxime De Rostolan. On retrouve aussi dans le documentaire Vandana Shiva, célèbre écologiste, écrivain et féministe indienne qui œuvre pour la conservation des semences, Krishna McKenzie, permaculteur près de Pondichéry, ou encore Lia Sommer, créatrice du premier centre de permaculture à Hangzhou en Chine.

Filmé comme un road-movie, « Permaculture : la voie de l’autonomie » propose en un peu plus d’une heure un beau voyage à la découverte de la permaculture, concept très en vogue pas toujours facile à appréhender. De rencontres en rencontres, on s’aperçoit que plus qu’une technique, la permaculture est un véritable art de vivre, une démarche plus équitable, éthique et durable, qui a de multiples applications.

Pour connaitre les dates de diffusion du film en Bretagne, rendez-vous sur le site https://www.jupiter-films.com/actualite-permaculture-la-voie-de-l-autonomie-seances-100.php




Mois de l’ESS 2019 : C’est parti !

C’est parti pour le mois de l’Economie Sociale et Solidaire ! Comme tous les ans, novembre lui est dédié. De nombreuses manifestations sont organisées un peu partout en Bretagne à cette occasion. A suivre aussi sur Eco-Bretons tout au long du mois, des articles consacrés à des acteurs locaux, en partenariat avec l’Adess du Pays de Morlaix !

« L’économie
sociale et solidaire n’est pas un secteur d’activité, mais une
façon de faire et d’entreprendre qui rassemblent des organisations
alliant performances, démocratie et utilité sociale ». Telle
est l’ESS définie par la Cress (Chambre Régionale de l’Economie
Sociale et Solidaire) de Bretagne. Dans la région, l’ESS est un
secteur fort puisqu’elle représente pas moins de 15% des emplois
bretons. Elle est même la première région de France pour la place
de l’ESS dans l’économie, avec la présence de nombreuses
associations, coopératives, mutuelles et fondations.

Durant tous le mois de novembre, l’ESS est à l’honneur, dans toute la France, avec « le mois de l’économie sociale et solidaire » dont on fête la douzième édition. En Bretagne, de nombreuses manifestations sont ainsi organisées, afin de sensibiliser le grand public à cette économie plus respectueuse de l’humain, et de montrer la diversité des acteurs de l’ESS dans la région.

Dans les Côtes-d’Armor, on pourra participer à une réunion à la Roche-Derrien autour du projet de monnaie locale pour le Trégor et le Goëlo, le mardi 5 novembre à 19h, à une soirée autour de la transmission dans l’agriculture à Plouaret le 26 novembre, ou encore découvrir de nouvelles manière d’entreprendre avec les Coopératives d’Activités et d’Emploi à Guingamp le 7 novembre.

Dans
le Morbihan, on pourra assister à la projection du film « Les
coriaces sans les voraces » et échanger autour du statut de
coopérateur au cinéma La Rivière à Etel le 15 novembre,
participer à un « marché de la gratuité »
(vide-grenier sans argent ni contrepartie) le 16 novembre à Guer, ou
encore visiter le chantier d’insertion par la production maraichère
Rebom à Sarzeau le 8 novembre.

Dans
le Finistère, on pourra découvrir le passage au numérique de la
monnaie locale Héol, sur le village «Climat Déclic » à
Brest, les 16 et 17 novembre, discuter atour de la Nef et de la
finance éthique le 8 novembre à Quimper, et présenter son ou ses
projet(s) lors d’une opération « Cigales cherchent Fourmis »
le 7 novembre à Morlaix, au sein des locaux de l’Adess à Kerozar.

En
Ille-Et-Vilaine, on pourra déposer déposer ses livres pour un
« Troc’O’Livres » à Saint-Aubin-Du-Cormier le 16
novembre, écouter Bea Johnson lors d’une conférence autour du Zéro
Déchet à Vitré le 15 novembre, ou encore embarquer dans un bus
pour un « ESS Tour » à la découverte de plusieurs
acteurs locaux de l’ESS, le 20 novembre à Rennes.

En Loire-Atlantique, on pourra prendre part à un forum-débat « Et si la Sécu disparaissait ?’ le 19 novembre, customiser son vélo lors d’un atelier spécial à Clisson le 9 novembre, ou encore découvrir le café La Connexion Paysanne à Saint-Nicolas-De-Redon lors de son ouverture officielle le 15 novembre à 17h.

Tout le programme est disponible sur le site de la Cress Bretagne et sur lemois-ess.cncres.fr




Art, Design et Écologie : exemples d’initiatives étudiantes à l’École des Beaux-Arts de Rennes.

À l’occasion de la rentrée de l’Association Nationale des Écoles Supérieures d’Art de France (ANdÉA), des étudiants regroupés en séminaire ont lancé un appel à créations sur le thème de la transition écologique radicale. À l’EESAB de Rennes des associations étudiantes inventent une école plus durable.

« DEADLINE » est projet d’édition collaborative
qui propose de donner la parole, sous forme libre (carte, dessin, conte, poème,
vidéo, bande dessinée, manifeste…) à tous les étudiants en art et en design
de France.

Le titre (« DEADLINE », littéralement la
« ligne de la mort ») fait notamment référence au dépassement des ressources.

Il n’y a pas que les
étudiants en Biologie à s’engager pour la protection de l’environnement.

Si de nombreux étudiants sont inquiets pour l’avenir de
notre planète, et même si ils aimeraient agir, ils ne savent pas comment. Il s’agit
bien là de l’angoisse d’une génération. Voici une piste que proposent ces
étudiants pour construire « une réflexion collective, en forme de
point de fuite pour nos imaginaires ».

Anke Renaud, en 3ème année de design graphique, a
répondu à l’appel. Militante féministe et engagée dans l’aide à la migration,
l’écologie radicale fait partie de ses engagements. Elle met également ses
compétences artistiques (via la communication) au service de son engagement au
sein du groupe « artiviste » d’Extinction Rébellion.

Sa participation à « DEADLINE », tient dans un témoignage rapporté d’un Erasmus en Roumanie : des photos de poubelles et de pneus entassés au sol et le souvenir de conversations stériles avec des personnes qui n’ont pas de conscience écologique …

Poubelles et pneus abandonnés dans la ville de Cluj-Napoca, en Roumanie.

Quelle place occupe l’écologie
à l’École des Beaux-Arts de Rennes ?

Si c’est la plupart du temps le même noyau d’étudiants qui
s’implique pour une école durable, on peut citer plusieurs initiatives
intéressantes :

Les Pousses de la Parcelle Est qui proposent au sein de l’école, des paniers à prix équitable pour les producteurs, accessibles aux consommateurs à faible revenu et respectueux de la nature, via une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne).

Le Laboratoire de Merlin zone sud (à ne pas confondre avec
celui de l’Espace des Sciences) qui a installé une récupérathèque permettant
aux étudiants de donner ou de récupérer des matériaux de réemploi nécessaires à
leurs projets artistiques.

Ce que l’art peut
apporter à l’écologie.

Des « propositions utopiques ou dystopiques, des récits
d’anticipation composites », le tout au service de l’imagination et de la
pensée critique, voilà ce que la créativité pourrait apporter à la sauvegarde
de l’environnement.

Ainsi, le 19 novembre 2019, à l’occasion de la Journée
nationale de la culture et du développement durable, l’École nationale
supérieure des Arts Décoratifs de Paris hébergera lors d’une résidence la
présentation de toutes les créations réunies dans « un objet d’édition
produit à partir de méthodes et de matériaux responsables (encres végétales,
papiers de réemploi) ».

Reste à savoir, selon le succès, si une édition sera proposée au grand public…

Pour approfondir, quelques liens sur l’écologie dans l’art :

Cet article a été écrit en partenariat avec Noctambule Média http://noctambule.info/ . Vous pourrez retrouver cet article dans le numéro papier de Noctambule Média du mois de novembre 2019.