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Troisième opération « Cigales cherchent fourmis » dédiée à l’entreprenariat féminin

La
troisième opération « Cigales cherchent fourmis »
organisée par le Club des Cigales de Bretagne et Entreprendre Au
Féminin aura lieu le 5 mars en soirée, à Rennes et Brest.

Depuis
1983, les Cigales essaiment en France. En Bretagne, elles se sont
fédérées en association régionale depuis 2008. A la fin de
l’année 2012, on comptait 71 clubs Cigales actifs dans la région,
mobilisant près de 1000 personnes. Mais qu’est ce qu’une
Cigales ? C’est un « Club d’Investisseurs pour Une
Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire ». Ils
regroupent des citoyens désireux de financer des projets locaux en
économie sociale et solidaire. sur une durée de cinq années. Par
groupe de 5 à 20 personnes, en indivision volontaire, ils mettent en
commun une partie de leur épargne personnelle (30 euros par mois en
moyenne).

Entre
2012 et 2017, ce sont ainsi plus de 2 millions d’euros qui ont été
investis dans la région, permettant de financer des projets
répondant aux valeurs de l’économie sociale et solidaire et du
développement durable.

Dans
le cadre de la Journée Internationale pour le Droit Des Femmes,
l’Association des Cigales de Bretagne et Entreprendre au Féminin,
réseau de professionnels qui accompagne les femmes dans leur projet
d’entreprenariat, organisent une opération « Cigales
cherchent Fourmis spéciale entreprenariat féminin » .
L’objectif est de rapprocher les porteuses de
projets/entrepreneures et les cigaliers d’un même territoire.

Cette
opération, appuyée par le réseau des Pôles ESS bretons, aura lieu
cette année le jeudi 5 mars, dans deux villes :


Rennes, au 15 Rue Martenot (Maison de l’ESS) de 16h à 20h


Brest, au 1 rue Pidoux (Pôle ESS de Brest) de 16h à 19h

Pour
tout renseignement ou inscription : contact@cigales-bretagne.org
–06 81 16 61 73




Et si vous parrainiez des abeilles ?

Pour
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles, le collectif
Gwenan propose de parrainer des ruchers dans les Côtes-d’Armor.

On
estime que 75 % de la production mondiale de nourriture dépend
des insectes pollinisateurs. Dans le même temps, la population
d’abeilles est en chute, avec par exemple une disparition de 30 %
des colonies en France chaque année. Les pesticides, les parasites
et la présence du frelon asiatique en sont quelques unes des causes.
Un peu partout, des professionnels de l’apiculture, des citoyens,
des associations, des entreprises se mobilisent : mise en place
de ruches sur les toits en ville, installation de plantes mellifères,
mais aussi parrainage de ruchers. C’est ce que propose le projet
Gwenan (« abeille » en breton »).

Fondé
en 2015 par deux apiculteurs, un éco-paysagiste, deux experts en
communication, un chargé de projet et une marraine, il a pour
objectif « de
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles pour
l’environnement et la préservation de la biodiversité ».
Gwenan
propose aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises de
parrainer des ruches. En contrepartie, ils reçoivent du miel
produits par les abeilles. Les parrains sont également invités à
être des « ambassadeurs » en venant visiter les ruchers
et découvrir leur fonctionnement.

Si
la campagne de parrainage vient de démarrer, il faudra s’armer
d’un peu de patience pour recevoir
le miel, les abeilles ne redémarreront leur
production qu’au printemps, et
le miel sera récolté en Août. Plusieurs ruchers sont ainsi gérés
par Gwenan cette année dans les Côtes-d’Armor : dans la
réserve Paule-Lapicque à Ploubazlannec, à l’Esat (Etablissement
de Service d’Aide par le Travail) de Plourivo, sur le toit du
magasin Biocoop La Gambille à Trégueux et dans le Jardin des Quatre
Branches à Langueux.

Pour parrainer des ruchers, rendez-vous sur le site de Gwenan : http://gwenan.bzh/




A lire. « Changer d’ère l’air de rien », un guide pour réussir sa transition écologique

« Changer d’ère l’air de rien » est paru aux Editions de l’Echiquier. Ecrit par Valère Corréard, qui anime « Social Lab » sur France Inter, il a pour but d’aider le lecteur à réussir sa transition écologique au quotidien, grâce à de nombreux conseils, astuces, et informations.

Si vous êtes un auditeur de France Inter, vous le connaissez sûrement. Valère Corréard est chroniqueur sur la station, et présente chaque week-end « Social Lab », programme dans lequel il met à l’honneur une initiative ou une tendance qui peut changer notre quotidien. Il est l’auteur d’un ouvrage qui vient de paraître aux éditions Rue de l’Echiquier. Baptisé « Changer d’ère l’air de rien », il a pour objectif d’être un véritable guide pratique pour réussir sa transition, inspiré de la propre expérience de l’auteur. « Ma profession de journaliste m’a naturellement conduit à tenter l’expérience », explique-t-il en avant-propos. « Le terrain de jeu serait ma propre vie : en tant qu’individu, pourrais-je changer mes habitudes ? Mieux manger, moins jeter, rendre l’air moins irrespirable, ne plus participer au dérèglement climatique, mieux consommer, retrouver ce temps perdu et être un citoyen plus actif. Tout un programme ! », poursuit-il.

Est ainsi présenté tout un panel de solutions pour réussir sa transition écologique, regroupées en plusieurs chapitres thématiques : alimentation, déchets, habillement, énergie, transports, informatique, citoyenneté et relation au temps (la fameuse slow life). Chaque chapitre démarre par une bande dessinée humoristique. On y trouve aussi des quizz pour se tester (en partenariat avec la revue Elephant), des chiffres et des entretiens avec des « experts « . Sans oublier des références bibliographiques et des liens vers des sites internet pour aller plus loin sur le sujet.

Ludique et pédagogique, « Changer d’ère l’air de rien » est bourré d’astuces, d’informations et de conseils pour réussir sa transition écologique au quotidien. Le ton n’est ni trop léger ni trop moralisateur, et les illustrations rendent l’ensemble agréable à lire. Un bon moyen de commencer à réfléchir sur ce qu’on peut effectivement changer dans son quotidien pour « mieux vivre avec soi, les autres et la planète ! »

« Changer d’ère l’air de rien, le guide pratique pour réussir sa transition », par Valère Corréard, 224 pages, Editions Rue de l’Echiquier, 19 euros.




Monnaie locale. Ça bouge au Buzuk !

En
ce début 2020, ça bouge pour le Buzuk, la monnaie locale
complémentaire et citoyenne du Pays de Morlaix ! Hormis
l’arrivée de la monnaie numérique prévu pour le deuxième
semestre, l’association a recruté son premier salarié, épaulé
par un service civique. Elle vient également de mettre en place le
« 3 % associatif », un système de parrainage qui
permet de soutenir le tissu associatif du territoire via la monnaie
locale. Explications.

Lancée en 2016, la monnaie locale complémentaire et citoyenne « Le Buzuk » s’utilise sur le Pays de Morlaix (Léon, Trégor, Monts d’Arrée), sous la forme de billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Buzuks. Un Buzuk vaut un Euro. Les utilisateurs (qui sont obligatoirement des adhérents) peuvent échanger leurs Euros en Buzuks dans des « comptoirs de changes » répartis un peu partout sur le territoire, mais aussi sur les stands Buzuk sur les marchés ou lors d’événement. Une fois des Buzuks en poche, le citoyen peut alors procéder à ses achats dans des prestataires du réseau.

Après 4 ans de circulation, le bilan de la monnaie locale est positif, selon Jean-Yves Quiviger, trésorier de l’association « Depuis 2016, le nombre de prestataires acceptant le Buzuk a été multiplié par 2. Actuellement, le réseau est constitué de 140 professionnels ». On y trouve de tout : du boulanger au cordonnier, en passant par l’ostéopathe, le salon du thé, le coiffeur, le centre équestre ou encore le festival de musique. « On estime aussi que 700 familles ont déjà utilisé au moins une fois le Buzuk », complète Jean-Yves.

Un réseau en pleine évolution, qui, soutenu notamment par le fonds européen Leader, la Région Bretagne, et Morlaix Communauté, a procédé à l’embauche d’un premier salarié. Iwan Le Clec’h est ainsi venu depuis décembre renforcer l’équipe, composée auparavant uniquement de bénévoles. « Je suis chargé notamment de développer le réseau de prestataires sur le secteur sud », explique-t-il. Il est épaulé par Simon Guyot, en service civique.

Autre nouveauté pour la monnaie locale : le « 3 % associatif ». Un système qui permet de soutenir les associations du territoire. Le principe est simple : les adhérents ont la possibilité de parrainer une association du territoire (elle aussi adhérente au Buzuk). Si 20 parrains sont comptabilisés, l’association recevra 3 % des Buzuks échangés par an par les parrains. Exemple : si un utilisateur échange 100 euros, il recevra 100 Buzuks. Ses 100 Euros seront placés à la coop financière de la Nef pour soutenir des projets solidaires, il pourra dépenser ses 100 Buzuks chez les prestataires du réseau, et l’association qu’il parraine recevra alors 3 Buzuks. Ainsi, si une association a 20 parrains qui échangent 150 Euros par mois en Buzuks, elle recevra sur une année plus de 1080 Buzuks, qu’elle pourra dépenser dans le réseau. Ce parrainage, inspiré par ce qui fait dans le Pays Basque avec la monnaie locale l’Eusko, est financé par la commission de 4 % que les prestataires paient si ils convertissent leurs Buzuks en Euros. « L’objectif, avec le 3 %, est aussi de voir le nombre de particuliers adhérents au Buzuk augmenter, élargir le cercle des convaincus, grâce à l’implication des associations », précisent Jean-Yves, Iwan et Simon.

Des nouveaux adhérents qui seront peut-être également tentés par la monnaie numérique, qui devrait faire son apparition au second semestre. Elle fonctionnera de façon similaire au sans contact, grâce à une application sécurisée. Des tests seront réalisés prochainement.

En
attendant, l’équipe du Buzuk espère pouvoir développer l’usage
de la monnaie locale auprès des collectivités, comme c’est déjà
le cas dans d’autres villes, comme à Bayonne par exemple, ou à
Brest, où l’on peut payer son ticket de téléphérique en Héol,
la monnaie locale du secteur !




Communiqué. Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

L’éco-domaine
du Bois du Barde développe d’autres activités agricoles, dont
celles de pommes à cidre. C’est suite à des difficultés
financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la
récolte de Sève de bouleau. « Nous
avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités
agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une
solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en
premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très
préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans
les années 1970, dû

à
la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a
permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le
bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à
l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois
du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et
avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »

Parmi
les 300 bouleaux de l’éco-domaine du Bois du Barde deux sont classés
« remarquables ». L’un d’entre eux est recensé comme le plus vieux
bouleau de France, avec une circonférence de 3,6m.

Des
vertus reconnues depuis le XIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une
cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de l’éco-domaine du Bois du Barde sont vendus en contenant de 1,5L , 3L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site www.leboisdubarde.bzh ou www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh Et la vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h.




Le REEB interpelle les candidats aux municipales

A
l’approche des élections municipales, le Réseau d’Education à
l’Environnement en Bretagne (Reeb) se mobilise et diffuse un
argumentaire à destination des candidats.

Le
Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne a rédigé un
argumentaire à destination des candidats aux élections municipales.
En effet, « En Bretagne, comme partout, les élections
municipales arrivent et sont l’occasion d’expliquer aux candidats
combien il est nécessaire d’accroitre la mise en place d’actions
en éducation à l’environnement et au développement durable sur
nos territoires » explique-t-il.

L’argumentaire,
sous forme de lettre, contient sept propositions d’application de
l’éducation à l’environnement et au développement durable
(EEDD) :


Inscrire l’ éducation à l’environnement dans les objectifs
de la commune et des intercommunalités

-S’appuyer
sur les associations locales


Décloisonner les actions et promouvoir la culture du « faire
ensemble »

-Faire
de l’éducation à l’environnement à partir des axes
stratégiques de la commune


Amplifier l’éducation à l’environnement dans les temps
scolaires, périscolaires et de loisirs


Substituer les relations de marché public par des conventionnements
de partenariats pluri-annuels (subventions)

-Communiquer
et valoriser ce qui est fait et ceux qui font

Ces
propositions ont été élaborées en se basant sur des écrits du
Collectif Français de l’Education à l’Environnement et du
Mouvement Associatif de Bretagne.

L’argumentaire est disponible ici : https://drive.google.com/file/d/1yrNrQiGbKrSLIdFNX2NitCuiloBxqd3d/view