Les association s’engagent dans la transitions- Le tournoi international de Dirinon.

L’association sportive de Dirinon organise tous les ans un tournoi international de foot. A cette occasion, plusieurs équipes venues de 4 continents s’affrontent dans la convivialités. Depuis plus de dix ans, l’association a décidée d’œuvrer à faire de cet événement un véritable laboratoire de la transition. Point par point, ils ont décidé de trouver des solutions innovantes et ludiques afin, de minimiser l’impact du tournoi sur l’environnement. Arnaud CLUGERY, le président de L’ A.S Dirinon nous raconte le processus de cette formidable aventure ainsi que les initiatives étonnantes et innovantes qu’ils ont mis en place.

Contact vers les associations:

  • « Tournoi international de Dirinon »

Lien vers le site internet: http://tournoi-international-dirinon.fr

  • « Mais qu’est-ce que tu fabrique »- Landerneau 298000

Lien vers le site internet: http://www.fabrikasso.infini.fr

  • « Eau et Rivière de bretagne »

Lien vers le site internet: https://www.eau-et-rivieres.org/home




Ty Drive, un drive de produits locaux à Brest

Commander des produits locaux issus de commerçants, artisans et producteurs de proximité et aller les chercher en « drive », ce sera bientôt possible grâce à Ty Drive, à Brest. Un financement participatif est lancé pour soutenir le projet.

Durant le confinement, les achats en circuits courts ont eu la cote. Idem pour les achats en « drive ». Mais même si ces nouveaux modes de consommation sont dans l’air du temps, ce n’est pas ça qui a donné à la Brestoise Sandrine Kerlidou l’idée de créer Ty Drive, un drive de producteurs locaux qui verra le jour cet été à Brest. La genèse du projet se situe plus loin dans le temps. « Il y a plusieurs raisons : J’ai toujours travaillé dans l’animation, j’étais récemment encore en poste en tant que directrice du PL Pilier-Rouge. Maman de 3 enfants, j’utilisais souvent le drive pour sa praticité. Parallèlement, au Pillier-Roige, l’association Court-circuits venait livrer des paniers bios. Le dispositif s’est par la suite arrêté. Parallèlement à cela, il y avait beaucoup de commerçants du centre-ville qui fermaient. Cela a alimenté ma réflexion : si un drive de commerçants de proximité existait, je le fréquenterais ! Le projet est né comme ça », raconte Sandrine, qui a alors commencé à sonder des habitants, à suivre une formation à la CCI, et à réaliser une étude de marché. En mars 2019, elle quitte son poste pour se lancer pour de bon dans le projet Ty Drive.

Ty Drive sera donc la première plateforme locale à Brest permettant de commander par internet des produits locaux et de le retirer ensuite en drive, dans un local qui sera situé au carrefour des Quatre-Vents. Une quarantaine de producteurs et commerçants seront partenaires. « Concrètement, on pourra commander 48h avant de passer chercher ses produits. Deux collectes aura lieu en camion le matin afin de récupérer les marchandises, qui seront ensuite ventilées dans des caisses, disponibles au retrait par les consommateurs », précise Sandrine. Les clients pourront ensuite passer de 12h à 14h, et de 17h à 20h, du lundi au vendredi, et de 10h à 14h le samedi. On trouvera au drive des produits alimentaires (légumes de saison, viande, épicerie sèche, crèmerie..), et des biens de consommation courante , comme par exemple des produits d’entretien. Même s’ils ne seront pas forcément labellisés, tous répondront à une charte éthique : respect de l’environnement, agriculture raisonnée, respect du bien-être animal…Il est également prévu de proposer par la suite d’autres produits de types chaussures, vêtements, livres…toujours issus de commerces de proximité.

Afin de mener à bien le projet, un financement participatif a été lancé. Objectif : récolter 10 000 euros, afin notamment d’acheter le camion nécessaire aux tournées, mais aussi d’aménager le magasin, qui devrait ouvrir cet été. Il reste 5 jours pour apporter sa pierre à l’édifice. Rendez-vous sur https://kengo.bzh/projet/2494/ty-drive




A Rennes, ils inventent une mini-caravane éco-responsable

L’entreprise rennaise My Tiny Camp a créé une mini-caravane au look vintage, au poids léger, à la fabrication artisanale en bois et matériaux écologiques.

Après deux mois de confinement, l’appel du grand air se fait sentir pour beaucoup. Et les conditions sanitaires actuelles font qu’il peut être compliqué de garder ses habitudes pour les vacances d’été…d’où le boom actuel des solutions nomades ! Camping-car, fourgons aménagés, tentes…ont le vent en poupe et rencontrent de plus en plus d’adeptes. Or ces solutions itinérantes ne sont pas sans impact sur l’environnement, notamment concernant leurs mode de fabrication (plastique…), leurs poids qui engendre une plus forte consommation de carburant…Mais des solutions plus écologiques existent. C’est le cas par exemple avec les caravanes de My Tiny Camp. La société, basée à Rennes, a été créé par Dominique Caumes, qui a participé à la création de la plateforme communautaire matinyhouse.com, et qui a souhaité au départ autoconstruire sa propre caravane, et Xavier Landoys, spécialiste en métallurgie, menuiserie/charpente et ingénierie des structures, à la tête de ABC Concept Design. Tous deux ont lancé leur société fin 2019.

Les caravanes « Tiny Camp » sont constituées d’un « espace nuit » avec un matelas de 130 x 200, des rangements et un mini-bureau. Le coffre est aménagé en kitchenette, avec un évier amovible, espace réfrigéré, un réchaud à gaz, et des rangements pour la nourriture et les ustensiles de cuisine. D’un coût grand public de 13600 euros TTC et d’un poids de 500 kilos, elles sont en bois et fabriquées à Bédée, à côté de Rennes, de manière artisanale. Le duo a souhaité travailler le plus possible en local. « Nous nous appuyons sur un réseau de prestataires locaux que ce soit pour la découpe numérique qui se fait dans une petite PME près de Chateaubourg, pour la fabrication de la remorque qui se fait à côté de Vitré. Nous nous approvisionnons en matériaux en Bretagne : le bois à Fougères et à Vannes, les isolants à la Mézière, la peinture à Cesson sévigné, l’acier à Rennes, dans l’optique de faire travailler les entreprises bretonnes. », explique ainsi Dominique Caumes. Une attention est portée à l’origine du bois : épicéa origine Europe sans « liant formaldéhyde » dans la mesure du possible, chêne origine France, peuplier de plantations européennes pour le contreplaqué intérieur (non revêtu). Du côté des isolants, le liège, le Métisse (isolant thermique et acoustique fabriqué par Le Relais à partir de coton recyclé, ndlr), ou la laine de bois sont utilisés. Pour la peinture, c’est une peinture à l’eau à faible impact environnemental qui colore les caravanes. Et les déchets sont limités : « Dans les restants de panneaux de bois et d’aluminium, la découpe est optimisée pour faire des remorques de vélo. Et si on démantèle la caravane à sa fin de vie, l’acier de la remorque et l’aluminium du toit peuvent être recyclés  », précise Dominique, qui évoque aussi quelques points restants à améliorer : les mastics et colles utilisés pour l’étanchéité qui ne répondent à leur cahier des charges, et les fenêtres qui ne peuvent pas être en bois pour des raisons liées à la sécurité routière. My Tiny Camp recherche d’ailleurs un fournisseur pour cet élément ! L’appel est lancé!

On peut d’ores et déjà demander un devis pour la caravane (qu’il est possible de personnaliser en rajoutant par exemple des panneaux solaires) sur le site de l’entreprise.

Plus d’infos : https://www.mytinycamp.com

 

 


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Paysâmes : aller à la rencontre des femmes « qui ont épousé la terre »

Johanne Gicquel est une ancienne paysanne et boulangère bio. Elle est aujourd’hui artiste et photographe. Après des ouvrages de photos autour de l’eau, elle lance aujourd’hui un financement participatif pour un nouveau projet, baptisé « Paysâmes », autour des femmes agricultrices bretonnes.

Mettre en lumière les femmes agricultrices, dans un livre artistique, grâce à des photos et des textes. Tel est l’objectif de Johanne Gicquel avec son projet « Paysâmes ». Un projet qu’elle mûri depuis longtemps, elle qui a été auparavant elle-même paysanne-boulangère bio. « J’avais envie de leur donner la parole », précise-t-elle. De montrer leur quotidien, leur métier, leurs joies, leurs difficultés. Le tout grâce à des photos en noir et blanc, accompagnées de texte. Johanne y ajoutera également des éléments contextuels, afin de permettre de mieux cerner le métier, la filière et les enjeux. Dix portraits seront au total réalisés, de femmes agricultrices, qu’elles soient en bio ou en conventionnel. Un travail qu’elle a amorcé dès 2018, en allant à la rencontre de plusieurs femmes, éleveuse ou maraîchère.

Un financement participatif est d’ores et déjà lancé sur la plateforme Ulule. Objectif : atteindre la somme de 4500 euros. 67 % de la collecte ira à l’impression, 10 % à la correction du livre par une correctrice professionnelle, 9 % aux frais d’infographie, et 8 % pour les frais de la plateforme. Des contreparties sont prévues pour les participants (affiches dédicacées, livre, tote bag, et même atelier photo). Le prix du livre est fixé de façon à être « éthique et rémunérateur » : « Paysanne, je revendiquais de vivre de mon métier. Artiste et auteure : même nécessité. », explique Johanne sur sa page de collecte sur Ulule.

Pour soutenir le projet : https://fr.ulule.com/paysames/

Et pour retrouver le portrait que nous avions consacré à Johanne : http://www.eco-bretons.info/portait-de-femmes-johanne-gicquel/




L’idée sortie. Foire aux plantes ce week-end à l’Arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat

Ce week-end, rendez-vous à l’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat (29) pour un événement placé sous le signe des plantes !

L’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat s’étend sur 22 hectares, et est entièrement dédié à la biodiversité végétale mondiale. On peut y voir pas moins de 3600 espèces d’arbres et arbustes originaires des quatre continents, dont des collections d’érables, chênes, saules, rosiers botaniques…et un verger de pommiers de variétés anciennes.

Ayant rouvert ses portes au public depuis le 16 mai, l’Arboretum propose ce week-end une foire aux plantes baptisée « Un arbre en été ». En effet, depuis 2014, le lieu accueille des pépiniéristes locaux sur deux jours. Cette année, en raison de la situation sanitaire et de la météo, les exposants seront cependant moins nombreux. Au programme, la venue des professionnels suivants : Pépinière Bellec, De la Ronce au Pré, Cactuseraie de Cresmeas, Pépinière Vert’tige, Herbes Vagabondes et Jardins Sauvages, Jardin du Crocus Bleu, Un Simple Jardin, Flora Rocaboy et les Pépinières Botaniques Armoricaines, Carnibreizh, Pépinière de Keryel, Et le Vent Soufflera…avec ses girouettes.

En plus de ces professionnels qui proposeront de la vente de plants de jardins, de potager, d’agréments, et aromatiques, et des conseils, on pourra également découvrir un nouveau circuit dans le parc.

Pratique : Ouvert de 14h à 19h samedi, et 10h à 19 h dimanche. Entrée libre.

Plus d’infos sur la page de l’événement sur Facebook




Pour des ports « propres » en Bretagne

Lutter contre la pollution portuaire, c’est l’objectif de la certification « Ports Propres », délivrée par l’Afnor. En Bretagne, la Région, l’Ademe et l’association des Ports de Plaisance soutiennent la démarche.

25 %, c’est ce que représente au niveau national la flotte de plaisance en Bretagne historique. Un poids non négligeable qui pèse sur le milieu naturel et la qualité des eaux littorales. Même si 80 % de la pollution marine provient des activités terrestres, toute activité en milieu naturel a un impact. C’est le cas avec l’activité portuaire, qui génère ainsi des déchets tels que piles, batteries, solvants, huiles de synthèse, eaux issues de carénage…

Afin d’améliorer la qualité environnementales des ports, concernant les déchets, l’énergie, les pollutions ou encore la qualité de l’eau, l’Ademe Bretagne s’engage avec la Région Bretagne et l’Association des Ports de Plaisance de Bretagne. La démarche « Ports Propres » permet d’obtenir une certification officielle délivrée par l’Afnor.

Concrètement, les ports voulant prétendre à la certification doivent répondre à différents critères, qui sont regroupés en cinq « phases » :En premier lieu, une étude « diagnostic environnemental » qui se décompose en 3 parties : état des lieux des pratiques existantes, hierarchisation des sources de pollutions, et un programme d’actions. Vient ensuite la phase dite de « moyens de lutte contre les pollutions chroniques », puis la « mise en place de moyens de lutte contre les pollutions accidentelles, économies d’eau et économie d’énergie », suivie d’une phase de formation du personnel portuaire à la gestion environnementale, et enfin la sensibilisation des usagers du port. Dans les ports certifiés, on trouvera des équipements tels qu’un « point propre » qui est un lieu de collecte et de tri des déchets portuaires produits, des containers à tri et à ordures ménagères, ou encore des blocs sanitaires pour éviter les rejets d’eaux usées provenant de bateaux directement dans la mer. En Bretagne, on compte à l’heure actuelle neufs ports certifiés : Gâvres, Lorient Centre, Lorient Port à Sec, Port-Louis, Guidel, Port de Plaisance du château à Brest, Roscoff et Morlaix. D’autres ports sont engagés dans la démarche, comme Combrit-Sainte-Marine, Perros-Guirec, Tréguier, Lézardrieux, Saint Quay-Port Armor, le Port du Dahouet à Pléneuf-Val-André, Saint-Malo (Sablons et Vauban), ou Vannes.

Plus d’infos : http://www.ports-propres.org