La recette. Bio Bowl aux légumes d’hiver

Saveur et vitalité pour cette recette aux légumes bio d’hiver travaillés de plusieurs façons : crus, rôtis, macérés, fermentés. Certaines préparations de légumes pourront se conserver tout l’hiver et agrémenter vos apéritifs et vos petits plats ! A préparer à l’avance. Une recette proposée parla coopérative de légumes bio BioBreizh.


Ingrédients

  • ½ chou
  • 2 petites betterave chiogga(Ces deux légumes resteront bruts.)

Ingrédients pour les légumes rôtis :

  • 1 courge butternut.
  • ½ chou-fleur.
  • huile d’olive 10 cl.
  • sel 1 cuillère à soupe.
  • piment d’espelette 1 cuillère à café

Ingrédients pour les pickles :

  • carottes jaunes, blanches et violettes 800 grammes.
  • vinaigre blanc 50 cl .
  • eau 1 l .
  • sucre 500 g
  • sel 100 g
  • anis étoilé 20 g

Ingrédients pour le tsukemono : (fermentation de chou chinois au gingembre)

  • choux chinois 1,5 kg
  • ciboule 80 g
  • ail 50 g
  • nuoc mam 10 cl
  • sucre 1 cuillère à soupe
  • gros sel 150 g
  • pâte de piment 1 cuillère à soupe

Ingrédients pour le chou rau ram : (fermentation de chou blanc aux herbes vietnamiennes)

  • chou 600 g
  • carotte 130 g
  • échalote 60 g
  • feuilles de rau răm 50 g (ou autre herbe aromatique : ciboulette, basilic, cerfeuil…)
  • eau 3 l
  • sucre 4 cuillères à soupe
  • sel 2 cuillères à soupe

Ingrédients pour la sauce aux épinards :

  • épinards 500 g
  • huile d’olive 15 cl
  • vinaigre de cidre 8 cl
  • ail 1 petite tête
  • sel, poivre

Préparations

Légumes bruts

  • Laver, éplucher et tailler le chou et les betteraves en julienne très fine.
  • Réserver.

Légumes rôtis

  • Préchauffer le four à 180°.
  • Laver et éplucher la courge butternut, la tailler en petits dés réguliers.
  • Laver le chou-fleur et détacher de petits bouquets.
  • Disposer ces légumes sur une plaque et les arroser d’huile d’olive.
  • Saler et saupoudrer de piment d’espelette.
  • Faire cuire pendant 10 minutes.
  • Réserver.

Pickles de carottes

  • Laver et tailler finement les carottes, les rassembler par couleurs dans trois petits bocaux.
  • Dans une casserole, mélanger l’eau et le vinaigre, y faire fondre le sucre et le sel.
  • Ajouter l’anis étoilé.
  • Faire refroidir complètement.
  • Verser ensuite dans les trois bocaux. Bien refermer.
  • Les pickles seront prêts à consommer dès le lendemain.

Tsukemono

  • Couper le chou chinois en deux dans la longueur.
  • Couper chaque moitié en tronçons d’environ 4 centimètres.
  • Bien laver puis égoutter.
  • Mettre le chou coupé dans un grand récipient.
  • Saupoudrer de gros sel, bien mélanger.
  • Laisser dégorger pendant une heure.
  • Laver et tailler les ciboules en morceaux de 4 cm.
  • Rincer le chou à grande eau. Égoutter.
  • Préparer la marinade : laver le gingembre, le couper en lamelles.
  • Éplucher et dégermer les gousses d’ail.
  • Dans un bol rassembler gingembre, ail, nuoc mam, pâte de piment et sucre.
  • Mixer finement. Réserver.
  • Dans un grand récipient mélanger ensemble chou et ciboule.
  • Ajouter la marinade, bien mélanger.
  • Mettre en bocal en tassant soigneusement. Laisser deux centimètres de vide en haut du bocal. Bien fermer le bocal.
  • Le chou pourra être consommé au bout de 3 jours

Chou rau răm

  • Dans une grande casserole, faire bouillir l’eau avec le sucre (saumure).
  • Laisser ensuite complètement refroidir.
  • Détacher et laver les feuilles de chou.
  • Les émincer en lanières d’environ 1 cm de largeur.
  • Laver et couper en julienne les carottes.
  • Peler, laver et émincer les échalotes.
  • Effeuiller le rau răm, hacher les feuilles.
  • Mélanger ensemble chou, carotte, échalote et rau răm.
  • Mettre en bocal le mélange de légumes.
  • Recouvrir de saumure.

Sauce aux épinards

  • Laver et effeuiller les épinards, enlever les grosses tiges.
  • Eplucher l’ail.
  • Rassembler tous les ingrédients dans un bol et mixer.

Dressage

  • Quand toutes les préparations sont réalisées, déposer dans chaque bol un peu de chou et de betterave en julienne.
  • Puis déposer harmonieusement et généreusement un peu de légumes rôtis, de pickles, de tsukemono et de chou rau răm.
  • Assaisonner avec la sauce aux épinards.

* Recette dans la mouvance du slow food conçue pour BioBreizh par la cheffe Bérangère Boucher du restaurant Nomikaï Paris.

La coopérative BioBreizh, dont le siège se trouve à Landerneau regroupe une soixantaine d’agriculteurs bio en Bretagne, spécialisés dans la production de fruits et légumes. Tous suivent un cahier des charges (appelé également BioBreizh), qui stipule notamment des normes supérieures aux normes européennes en matière de bio en vigueur : non mixité des cultures bios et conventionnelles, préservation des sols grâce à la fertilisation naturelle, pas de chauffage des serres, pas de désherbage vapeur, récupération d’eau de pluie, engagement à ne pas utiliser de variétés CMS (issues de la stérilité mâle cytoplasmique), développement des semences paysannes…

Plus d’infos sur Biobreizh : https://biobreizh.org

Crédit photo : Franck-Hervé MARC pour BioBreizh




KuB’tivez-vous ! Sélection de décembre

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le Web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet.

Avec mes abeilles, d’Anne Burlot et Glenn Besnard (2016, 52’)

« Je me suis réveillé un jour et j’ai dit je veux être apiculteur », Richard travaillait alors dans l’informatique à Paris après des études de philosophie. Son histoire s’écrit aujourd’hui à Sauzon (Belle-Île-en-Mer) où il s’est « trouvé avec les abeilles ». La journaliste, formée à l’IUT de Lannion, Anne Burlot est allée à sa rencontre et à celles d’Anne-Françoise et de Louis-Joseph.

Son documentaire bourdonne de vie et de plans qui susciteront émerveillement pour les amoureux de la nature et frissons pour les apiphobes. Apiphobe ? Le moine Louis-Joseph a tout pour l’être, étant allergique aux piqûres d’abeilles… mais non, ses ruches sont devenues un « lieu de méditation », de relation avec Dieu pour lui. Illuminé par la série animée Joë chez les  abeilles (1960), il tient aujourd’hui son élevage dans une admiration totale  de ses amies jaunes et noires.

Loin de ce coin de tranquillité, Anne Burlot nous amène avec surprise dans la proche banlieue parisienne, au Pré Saint-Germain (Seine-Saint-Denis) sur la terrasse d’Anne-Françoise, infirmière en hôpital pédiatrique. La rencontre est attendrissante. L’apicultrice amatrice parvient à entretenir ses ruches dans un cadre qui semble pourtant austère et les utilise pour changer le regard que leur portent les enfants en organisant des ateliers éducatifs.

Avec mes abeilles est une belle réussite. Il intrigue et pousse à la réflexion sur notre société en établissant des parallèles éloquents avec ces petites bêtes qui effraient souvent plus qu’elles n’émerveillent. Tant bien même qu’elles pourraient nous servir d’exemples.

Voir le film : https://www.kubweb.media/page/burlot-besnard-avec-mes-abeilles/.


Thermostat 6, de Maya Av-ron, Marion Coudert, Mylène Cominotti et Sytine Dano (2018, 5’)

Ce court métrage animé de quatre élèves de l’école de l’image des Gobelins met en scène un repas (ou plutôt un festin) de famille que tout le monde connaît : la mère et le père, la grande sœur et son petit frère et le grand-père. Le cadre idéal pour dessiner les maux qui tourmentent notre société.

Le couple parental forme un duo de consommateurs déraisonnés n’ayant que faire de l’état de leur maison (la Terre), legs du doyen de la tablé qui ne veut pas qu’on « touche à ses fondations », malgré une fuite d’eau inarrêtable (métaphore du dérèglement climatique) que Diane l’adolescente s’efforce de réparer sans aucun soutien. Le tout sous les yeux d’un petit garçon qui est sur le point de se faire emporter dans « le flot des conséquences des problèmes non réglés des générations précédentes ».

Les dessins sont originaux, réussis et très bien animés. Le scénario est bien senti et fait passer son important message avec légèreté et humour. Ce court métrage est à montrer à petits et grands pour une prise de conscience assurée, si ce n’est pas déjà le cas.

Visionner le court métrage : https://www.kubweb.media/page/thermostat-6-animation-gobelins-avron-cominotti-coudert-dano-climat/.


La rentrée de la transition alimentaire – Bio et local (2019)

Nous vous proposons une page que l’équipe de KuB a produite en partenariat avec le Parc naturel régional (PNR) du Golfe du Morbihan sur la journée table ronde et rencontres « Transition alimentaire – Expériences en cours dans le Golfe du Morbihan ». Un événement qui s’est déroulé le 19 septembre 2019 à la scène de musiques actuelles Echonova, à Vannes.

L’objectif de cette journée était de mettre en lumière les acteurs du mouvement sur le territoire pour proposer des solutions aux consommateurs notamment. KuB était présent et en a ressorti un résumé efficace et dynamique.

La première partie est certainement la plus entraînante : une vidéo dans laquelle les invités du PNR témoignent de leur expérience réussie dans le bio et local. On découvre ainsi l’initiative de la mairie de Vannes qui a recruté un agriculteur fonctionnaire pour cultiver les terres communales afin d’offrir des repas 100% bio et locaux aux cantines de la ville. Ou encore, la démarche du transformateur Loïck de Feraudy (La Marmite bretonne) qui mise sur des conserves d’ingrédients bretons uniquement.

Le deuxième acte de cette table ronde est plus technique donc moins aisée à suivre pour le grand public mais offre une « remise en contexte » solide de Henri Rouillé d’Orfeuil, ingénieur agronome et pilote « Alimentation » de RESOLIS. Une critique ouverte de la dérive « mondialisée » et « agro-industrialisée » de notre système alimentaire, conclue par des propositions sensées pour une « révolution agro-écologique ».

Nous vous conseillons donc cette page de KuB qui vous apportera des clés et des connaissances sur les enjeux de la transition alimentaire, véritable nerf de la lutte pour le climat.

Consulter la page : https://www.kubweb.media/page/rentree-transition-alimentaire-relocalisation-parc-naturel-regional-golfe-morbihan/.


Notre sélection de novembre : https://www.eco-bretons.info/kub-tivez-vous-selection-de-novembre/.

Plus d’infos :

https://www.eco-bretons.info/wp-content/uploads/2020/11/KuB_KulturBretagne-Baseline-300x261.png



Précarité alimentaire : des volontaires en service civique prennent la parole

Enaïm effectue une mission en service civique au sein de notre association. Il a participé, en compagnie d’une équipe de six volontaires du centre social Carré d’As à Morlaix, à des ateliers d’expression libre autour de la thématique de la précarité alimentaire, animés par Eco-Bretons avec le Conseil Départemental du Finistère.

Il nous fait partager son expérience.

Quelques un.e.s des jeunes volontaires témoigneront cet après-midi lors des Assises départementales de l’Alimentation, organisées par le Conseil Départemental du Finistère, qui se dérouleront exceptionnellement sur internet.

J’ai participé à plusieurs activités avec d’autres volontaires en service civique qui effectuent leur mission au sein du centre social Carré D’As, basé dans le quartier de la Vierge Noire à Morlaix. Ces ateliers se sont déroulés avec l’association Eco-Bretons, dans laquelle je suis en service civique.

Les deux structures ont travaillé ensemble pour traiter du sujet suivant: La précarité alimentaire.

La précarité alimentaire touche beaucoup les étudiants et c’est d’ailleurs pour cela qu’Eco-Bretons et Carré D’As ont jugé logique de faire contribuer leurs jeunes services civiques.

L’objectif était la sensibilisation sur le sujet à travers des activités comme une carte mentale ou encore du photo langage mais aussi, si possible, obtenir quelques témoignages vidéo ou bien audio, via un questionnaire.

C’est donc sur une durée de quatre jours que ces activités toutes aussi drôles qu’enrichissantes ont eu lieu.

La première journée a été consacré aux présentations. Nous avons donc, grâce au portrait chinois, brisé la glace afin de rendre l’ambiance plus conviviale, ce qui marcha ! De là, nous avons commencé à traiter le sujet ainsi que la première activité avec enthousiasme.

Nous avons précisé à tour de rôle ce qu’il nous évoquait puis, nous avons commencé à élaborer une carte mentale. Elle consiste à mettre en lien plusieurs idées qui graviteraient autour d’un sujet et à les noter à proximité. Nous avons donc mis en lien tout ce que le phénomène de la précarité alimentaire nous évoquait puis nous avons réparti les idées autour du thème.

Ceci nous a permis de mieux cerner le problème et nous avons commencé à dégager avec plus de précision des faits et des idées.

Par exemple : le mot «précarité», venant du mot «précaire», a un caractère de courte durée. Cela nous a permis de déduire que ce phénomène qu’est la précarité alimentaire peut être de courte durée.

Nous avons aussi mis le doigt sur les principales causes de la précarité alimentaire et nous avons déduit qu’elle peut être dû à des difficultés financière, de transport et même d’autosuffisance !

Elle touche autant les jeunes que les personnes âgées et peut apparaître sous la forme de la malbouffe. De plus, ne pas savoir cuisiner peut s’avérer très problématique et causer cette même précarité.

Au cours de la deuxième journée, nous avons parlé des plats pré-préparés ainsi que de leurs avantages et inconvénients. Nous avons donc vu que mise à part la rapidité et le moindre coût, les plats à réchauffer ont aussi des défauts tel que l’ajout de conservateurs, leur permettant d’être conservés longtemps et qui nuit à notre santé. De même, nous avons noté l’absence de nutriments dans ces plats.

Grace à la carte mentale, nous sommes allés plus loin dans notre réflexion et nous avons échangé sur les diverses solutions qui peuvent être ou qui ont été mises en place. Ainsi, Les restos du cœur, les épiceries solidaires ou encore le glanage, qui consiste en la récupération d’aliments en bon état, ont été évoqués. La carte mentale nous a permis de donner une définition sur ce qu’est réellement la précarité alimentaire.

Le second atelier a commencé pendant la troisième journée. Le photo langage est une activité très simple. Plusieurs images avaient été disposées et par groupes de deux ou de trois, nous devions tous choisir sept images, puis décrire ce que nous voyions et dire pourquoi nous avions choisi ces images, et enfin expliquer pourquoi elles nous ont interpellés. C’est sur cette même activité que nous avons pu mettre en corrélation le gaspillage et la précarité alimentaire, et identifier des solutions qui avaient été évoquées la veille.

Enfin, nous les avons mises dans un ordre chronologique, avant de leur donner des titres à chacune.

Le quatrième jour, nous sommes passés aux témoignages. Les trois jours précédénts nous avaient servi à cerner le problème de la précarité alimentaire, à nous sensibiliser, mais aussi à nous y préparer. Avant de tourner les vidéos, nous avons pris connaissances du questionnaire avec lequel nous allions faire cet exercice. Nous avions le choix de ne pas répondre à toutes les questions mais cela ne nous a pas empêché d’enregistrer des témoignages très enrichissants. Nous avons ainsi obtenu 33 minutes de témoignages ainsi que celui d’une étudiante externe au projet sous forme d’audio.

Pour la plupart, nous avons déjà vécu ce phénomène de précarité alimentaire, et pour certains le fait de témoigner est apparu comme une évidence.

Pour ma part, cette expérience en compagnie des autres volontaires m’a permis de mieux comprendre ce qu’est la précarité alimentaire et de m’ouvrir l’esprit sur le sujet. Je suis très satisfait d’avoir pu y participer.




Finistère : Les Assises de l’Alimentation sur la toile le jeudi 3 décembre

Le Conseil Départemental organise la quatrième édition des Assises de l’Alimentation le jeudi 3 décembre après-midi. Cette année, l’événement est entièrement dématérialisé et se déroulera en ligne. Eco-Bretons présentera des témoignages de et avec des volontaires en services civiques, en collaboration avec le centre social Carré d’As de Morlaix.

Au programme, deux temps forts autour de l’alimentation et ses enjeux sur le territoire du Finistère.

De 14h à 15h30 : webconférence autour du thème « Précarité alimentaire : quelles politiques d’aide alimentaire, du cadre européen aux initiatives locales ? ». Lors de cette webconférence aura lieu un grand entretien avec Damien Conaré, ingénieur agronome de formation. Il a été nommé en 2001 secrétaire général de la Chaire Unesco Alimentations du monde (Montpellier SupAgro) et coordonne des programmes de recherche-actions sur les questions agricoles et alimentaires comme la durabilité des systèmes alimentaires urbains. Il décryptera la stratégie européenne en matière d’alimentation et ses répercussions sur la France et le développement local.

Ce temps d’échange sera suivi d’un atelier autour de la jeunesse finistérienne et de la précarité alimentaire, avec au menu :

  • La présentation du dispositif Paroles de jeunes et de leurs propositions relatives à l’alimentation.
  • Le partage des résultats de l’enquête « Les jeunes et la crise sanitaire » conduite de mai à octobre 2020.
  • Les témoignages de jeunes en service civique recueillis par Éco-bretons (webmédia associatif) et Carré d’As (centre social de Morlaix). Dans le cadre d’une collaboration entre les deux associations ; les jeunes se sont filmés eux-mêmes en se posant des questions relatives à l’alimentation et à la précarité alimentaire et à leur situation personnelle.
  • Le partage d’expériences et d’initiatives mises en place par et pour les jeunes avec le Foyer Jeunes Travailleurs de Quimper, Les Cuistots du Viaduc de Morlaix et l’épicerie solidaire étudiante Agoraé sur le campus de Brest.

A 15h30 : Webconférence autour du thème « Re-territorialiser son alimentation, les opportunités finistériennes », avec au programme :

  • Introduction par le Conseil départemental sur le contexte finistérien d’approvisionnement local en restauration collective, à partir notamment des résultats de l’enquête menée auprès des collectivités finistériennes en 2020.
  • Alexandra Marie-Moncorger, responsable du Pôle Offre Alimentaire à la DRAAF (Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) rappellera les objectifs fixés par la loi EgAlim à échéance 2022 ;
  • Yuna Chiffoleau, Directrice de recherche en sociologie à l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) , spécialisée en sociologie économique et des réseaux, travaillant plus particulièrement sur les circuits courts alimentaires et leurs impacts sur les producteurs et les consommateurs. Elle expliquera les tendances, les intérêts et les risques de la re-territorialisation alimentaire, avec un éclairage particulier sur les spécificités du Finistère.
  • Partage d’expériences concrètes, avec les communes de Plouguerneau, et Redon Agglomération ainsi que l’équipe d’Agrilocal29 et ses partenaires, les Chambres d’Agriculture de Bretagne, la Maison de l’Agriculture biologique du Finistère, Agorès et Labocéa. Ils présenteront les différents outils permettant aux collectivités de renforcer l’approvisionnement local en restauration collective.

Il est nécessaire de s’inscrire pour suivre les Assises en ligne, via Zoom.

Lien vers l’inscription et le programme détaillé : https://www.finistere.fr/Agenda/Les-quatriemes-Assises-departementales-de-l-alimentation-en-Finistere




#NettoieTonKilomètre, le défi de l’association Eau & Rivières

L’association Eau & Rivières de Bretagne lance son défi #NettoieTonKilomètre à tous les Bretons du samedi 21 au dimanche 29 novembre, à l’occasion de la semaine européenne de réduction des déchets (SERD).

Votre sortie quotidienne du confinement devient monotone et grisante au bout de cette troisième semaine ? Eau & Rivières de Bretagne vous invite à une action qui fera du bien à votre « kilomètre » ! Dans le respect des restrictions sanitaires en vigueur, sortez munis d’un ou plusieurs sacs-poubelle, ramassez autant de déchets que possible (bonus si vous les comptez ou pesez) puis partagez la photo de votre récolte (vous pouvez poser avec) sur les réseaux sociaux et à l’adresse mail suivante : ntk@eau-et-rivieres.org*.

Une démarche utile supervisée par les cinq volontaires en Service Civique au sein de cette association qui s’est donné pour mission première de « défendre et protéger la qualité de l’eau et des milieux aquatiques ». Un défi qui ne doit pas rester sans suite car, comme ils nous le rappellent : « La réduction des déchets, c’est toute l’année et c’est bien l’affaire de tous ! ».

Plus d’informations : https://www.eau-et-rivieres.org/nettoie-ton-km


*En envoyant un courriel avec leur photo, les participants acceptent qu’Eau & Rivières de Bretagne utilise leur image sur son site, ses réseaux sociaux et chaînes vidéo. Si un mineur apparaît sur la photo, merci de le préciser et d’apporter l’accord du parent ou tuteur légal. Ils acceptent également qu’Eau & Rivières de Bretagne leur envoie des informations par mail.




Recyclage de chaussures usagées : une initiative intéressante à Brest

En France, la filière de recyclage des chaussures est quasi inexistante.
Une initiative de recyclage d’autant plus intéressante vient d’être lancée à Brest.

La cordonnerie de la Villeneuve ( qui fabrique des chaussures pour des besoins très variés : chaussures orthopédiques, semelles orthopédiques, chaussures de sécurité… ) a décidé de récupérer les chaussures hors d’usage pour les recycler.
Les chaussures sont constituées de multiples matériaux ( caoutchouc, cuir, microfibres, bois, métaux… ). Ce qui rend leur recyclage complexe. A la cordonnerie brestoise, les chaussures très usagées (ne pouvant être réparées) y seront démontées et chacun de ces matériaux récupérés sera acheminé vers une filière dédiée.

Le service est ouvert à tous, gratuitement. Mieux encore, une remise de 5% sera accordée pour une réparation à ceux qui déposent de vieilles chaussures.
Un tri sera effectué sur place : celles encore mettables après quelques petites réparations, seront données à Abi 29 (une entreprise d’insertion du Finistère). Celles en plus mauvais état seront déposées au Relais, une autre entreprise d’insertion spécialisée dans le revalorisation du textile. Les dernières enfin recyclées.

A noter que l’entreprise familiale est implantée dans d’autres communes du Finistère ; les boutiques à Plérin, Morlaix, et Quimper offriront le même service.

Pierre Durrmann envisage de confier à Guyot environnement les restes des prothèses orthopédiques fabriquées. Cet entrepreneur est en effet également podo-orthésiste comme ses parents. « Ma famille est dans la chaussure depuis 1822 », glisse-t-il.

Dans les quatre cabinets, les chaussures orthopédiques hors d’usage vont être récupérées.

Infos pratiques

Cordonnerie de la Villeneuve 18 r Villeneuve, 29200 BREST

https://www.facebook.com/cordonnerievilleneuve

Texte : Christian Bucher

Article sous licence CC by CA