« Âmes de Bretagne » : une expo itinérante se construit sur les routes

Le projet vidéo « Ames de Bretagne » se déploie sur les routes bretonnes, grâce à la création d’une exposition itinérante co-construite avec les habitants et acteurs locaux. Exemple à Morlaix, où la petite troupe a fait escale et a réalisé, outre de nouvelles vidéos, des supports en matériaux recyclés, avec l’association Le Repair et le peintre Charles Vergnolles.

A l’intérieur du 2D, à Morlaix, ça papote, ça bricole et ça peint. Ça filme également. Une petite ruche d’une dizaine de personnes, qui s’active autour d’un grand support d’exposition. Tous se sont retrouvés pour travailler sur l’étape morlaisienne du projet d’exposition itinérante de l’association « Âmes de Bretagne ». Une initiative d’Anne-Laure et Kevin, frère et sœur. Tous deux se sont rendus compte qu’en parlant de leur région d’origine, la Bretagne, notamment lorsqu’ils étaient à l’étranger, ils en connaissaient au final peu de choses. Ils souhaitent alors monter un projet qui permettrait de revaloriser l’attachement au local. Âmes de Bretagne propose donc de valoriser le témoignage des habitants via la vidéo. « L’objectif, c’est de montrer que s’intéresser à son territoire n’est pas synonyme de replis sur soi », explique Anne-Laure. Elle se lance alors avec son frère dès 2016 pour recueillir la parole de « tous ceux qui font l’âme de la Bretagne ». Le résultat : plus de 150 témoignages vidéos, une websérie, des partenariats comme par exemple avec le webmédia KuB… « La Bretagne racontée par les gens en vidéo ». Et une association qui comprend une quinzaine de bénévoles.

Fort de cette expérience, Ames de Bretagne propose donc cette année un nouveau projet avec une exposition itinérante à travers la région. Il en résultera une « œuvre participative », co-construite avec les habitants et les acteurs locaux.

Sur la première étape Saint-Brieuc- Morlaix, Âmes de Bretagne travaille de concert avec l’association Le Repair, qui porte un projet de recyclerie de matériaux sur le territoire morlaisien. « L’idée est vraiment de co-construire ce « road-trip », et de travailler à chaque fois les différents supports de l’expo avec des matériaux issus du ré-emploi » précise Anne-Laure. C’est ainsi qu’un premier support a été créé, à base de panneaux issue d’une précédente exposition qui avait eu lieu à l’écomusée des Monts d’Arrée. « A l’exception des charnières, tout a été récupéré. Les tasseaux proviennent d’une rénovation HLM », ajoute Damien Le Magoariec, de l’association Le Repair. Le tout illustré par l’artiste Charles Vergnolle, habitué des peintures de décors de théâtre (et qui expose en ce moment au Ty Coz à Morlaix, ndlr!)

Après Morlaix, le tour d’Âmes de Bretagne poursuivra sa route, passant notamment par Brest et Vannes, ou encore le Bois du Barde à Mellionnec, avant d’arriver à Carhaix en fin d’année. Tout au long du parcours, à chacune des étapes, de nouveaux témoignages seront collectés, illustrant cette fois la façon dont les habitants perçoivent la transition et leur futur, et les supports seront travaillés avec la recyclerie du Centre-Bretagne Ti-Recup. A Carhaix, à l’espace Glenmor, on pourra alors admirer le fruit de ce « Tour de Bretagne » durant un mois, avant que l’expo ne se déplace dans différentes villes en 2021.

Pour suivre le Tour d’Ames de Bretagne :

www.amesdebretagne.bzh

La page Facebook « Âmes de Bretagne »

Le compte Instagram Âmes de Bretagne




Portrait de femme n°4. Nolwenn Ragel, chargée de mission précarité énergétique à Morlaix (29)

Rencontre avec Nolwenn Ragel, chargée de mission précarité énergétique au sein de l’Agence Locale de l’Energie Héol du Pays de Morlaix. Un parcours dans lequel l’écologie et les défis tiennent une place majeure, aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle.

Nolwenn, nous la connaissons bien à Eco-Bretons. Elle a en effet réalisé une mission de Service Civique au sein de notre association, il y a maintenant 4 ans. Elle était chargée des actions de communication et de l’aide à l’organisation d’événements (conférences, ciné-débats…). Une étape clé selon elle dans son parcours, après avoir passé son bac au Lycée Agricole de Suscinio et obtenu ensuite deux BTS dans deux domaines bien distincts : la communication, et la gestion forestière. S’en suivent alors 6 mois en Irlande en woofing. Son expérience en tant que service civique à Eco-Bretons a été pour elle décisive. « J’ai découvert tout un univers que je connaissais pas, le milieu associatif, et ça m’a beaucoup plu. A partir de là, j’ai eu le déclic : je voulais travailler dans une association, et plus spécifiquement dans le domaine du développement durable et de l’environnement ». Objectif atteint : elle est depuis presque deux ans maintenant chargée de mission « précarité énergétique » au sein de l’Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Morlaix, Heol. « Mon métier, c’est d’aller chez des personnes qui sont en situation de précarité énergétique, pour leur donner des conseils et des éco-gestes qui leur permettront de faire des économies sur leur consommation d’énergie », précise Nolwenn. « Je fais un diagnostic. Malheureusement souvent la situation financière de ces personnes ne leur permet pas de réaliser des travaux, donc on insiste alors beaucoup sur les gestes pour réduire les factures. Parfois, on peut même demander un relogement, si on est en présence d’un logement insalubre ou indécent», poursuit-elle. Un poste qui lui a permis d’acquérir de nombreuses connaissances en terme d’éco-gestes « J’en connaissais déjà pas mal, mais j’en ai appris d’autres : par exemple, l’installation de mousseurs pour les robinets pour faire diminuer le débit d’eau, couper l’eau quand on se lave sous la douche, changer le pommeau de douche pour un plus économe… ». Des gestes qu’elle applique au quotidien. Nolwenn trouve également « gratifiant » le fait de transmettre tous ces gestes aux personnes qu’elle visite. « Cela peut rester minime, mais ils sont informés, et cela permet de participer à la protection de la planète ».

La planète, un enjeu essentiel pour la morlaisienne, qui voit la transition comme « un long processus, pas facile, pas abordable pour tout le monde aujourd’hui. Pour moi, c’est essayer de changer les choses et d’arriver à quelque chose de meilleur ». Elle s’avoue également « parfois dépitée, devant les entreprises qui polluent. Parfois je me demande pourquoi je fais tout ça ! Mais j’essaie de faire au mieux avec nos connaissances actuelles, pour le bien de tous ». Elle ne baisse cependant pas les bras, et reste motivée. Pour elle, c’est un « challenge permanent, c’est mon quotidien en fait, de faire tout le temps attention, je suis toujours à l’affût de nouveaux défis ». Des défis tels que chercher par exemple la box internet qui consomme le moins d’électricité, optimiser la cuisson au four pour profiter de la chaleur et cuire plusieurs plats d’affilée, réduire drastiquement sa production de déchets en participant au « Défi Familles Zéro Déchets » mis en place par Morlaix Communauté… « Et comme j’aime les défis, j’ai continué ! Je suis actuellement à 12/13 kg par an de déchets, sans avoir l’impression d’avoir chamboulé quotidien », confie-t-elle.

Nolwenn applique également le respect de l’environnement à son projet de vie. Passionnée de plantes comestibles et médicinales, elle va depuis quelques années régulièrement en cueillette, et a créé un séchoir pour les faire sécher. Et s’apprête à vivre dans un Tiny House. Une habitation qu’elle a découvert lors de son service civique volontaire, lors d’un reportage dans une entreprise spécialisée dans la fabrication de ce type de construction. « Ca fait 3 ans que je me dis qu’il faut que je me lance », avoue-t-elle. Les avantages a vivre dans une Tiny House l’ont séduites : « Il y a peu de consommation d’énergie, et pas d’attaches au sol, pas de bêton, donc on préserve la nature, on utilise des matériaux écologiques, du bois, des toilettes sèches… et le minimalisme !». Le plan est fait, le devis est signé avec un constructeur des Côtes-d’Armor, la remorque est achetée. Il n’y a plus qu’à s’installer sur un terrain du secteur quand elle sera construite. Affaire à suivre, pour un futur reportage !




Radio Vélo : les ondes à l’assaut des routes du Finistère

Toute cette semaine, la troupe de « Radio Vélo » pédale sur les routes du Finistère. De Daoulas à Crozon, en passant par Saint-Cadou, ce sont 177 km que ces bénévoles de Longueurs d’Ondes, de l’Oufipo et de BAPAV vont parcourir, avec chaque soir la diffusion en direct d’une émission de radio.

Depuis le lundi 29 juin, et jusqu’au dimanche 7 juillet, les cyclistes de « Radio Vélo » sont en vadrouille dans le Finistère. « Radio Vélo », c’est le nom d’une équipe composée d’une quinzaine bénévoles de l’association Longueurs d’Ondes (qui organise le festival du même nom autour de la création radio à Brest, ndlr), de l’Oufipo (webradio locale spécialisée dans le podcast, issue de Longeurs d’Ondes, ndlr) et de BAPAV (Association Brest à Pied ou à Vélo, qui promeut les déplacements doux dans Brest, ndlr). Après « Radio Batô » l’année dernière, place à la bicyclette pour 2020.

Au programme : 177 km à travers le Finistère, avec des étapes à Daoulas, La Roche-Maurice, Saint-Cadou, Lannedern, Chateaulin, presqu’ile de Crozon…avant de revenir sur Brest par bateau.

A la fin de chaque journée pédalée, une émission est enregistrée dans un lieu qui accueille la troupe, à écouter en direct tous les soirs à 19h30 sur internet, ou à retrouver en podcast sur le site de l’Oufipo.

Les quatre premières étapes, enregistrées à Plougastel-Daoulas, au café de Goasven à Logonna-Doulas, au Hangar Associatif de Saint-Cadou, et à la salle polyvalente de Lannedern sont déjà disponibles ici.

On peut également suivre l’aventure sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram.




« La nature en bord de mer », un livre pour « révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire »

Le nouvel ouvrage de Marc Giraud, « La nature en bord de mer », vient de paraître aux éditions Delachaux et Niestlé. Avec pas moins de 700 photos, il nous embarque à la découverte du bord de mer et de sa biodiversité, de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Bretagne.

Marc Giraud est naturaliste de terrain, écrivain spécialisé en zoologie, chroniqueur animalier sur RTL et Bel RTL, scénariste de documentaires et photographe. Après quatre ouvrages consacrés à la biodiversité des bords de chemins, il sort aujourd’hui un nouveau livre, baptisé « La nature en bord de mer », aux Editions Delachaux et Niestlé. Après les chemins, place cette fois au milieu maritime. « J’aime faire connaître la nature de proximité. Et la mer est un milieu fantastique, celui des origines, un terrain d’exploration unique. La vie dans un trou de rocher, c’est fascinant et très riche, avec des animaux encore présents malgré l’exploitation du milieu » explique-t-il. Grâce aux très nombreuses photos (pas moins de 700!), on part ainsi à la découverte du milieu marin, des côtes des Hauts de France à la Méditerranée, en passant évidemment par la Bretagne, qui est d’ailleurs une région où a vécu la photographe principale, Sonia Dourlot. Le bord de mer est ainsi exploré sous toutes ses coutures : les roches, les sables de la plage, les marées, les laisses de mer, les ports et marais… Toutes les photos sont accompagnées de textes présentant une information surprenante, une anecdote, qui permet au lecteur/promeneur d’apprendre beaucoup sur toute la biodiversité qu’il peut observer. « Ce que j’aime, c’est raconter, décrypter. Révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire. Si on ouvre l’oeil, tout est intéressant », précise Marc Giraud. Le livre répond à de multiples questions : comment marchent les crabes ? Qu’est ce qu’un « os » de seiche ? Que sont les fameuses « puces » de mer ? Pourquoi les algues glissent ? On apprendra aussi à contempler plus attentivement les « mares » marines dans les creux des rochers, les oiseaux du large, les ports, les marais…

« Militant dans l’âme » comme il se définit, Marc Giraud, qui est aussi porte-parole de l’Aspas (Association Pour la Protection des Animaux Sauvages) a choisi de dédicacer le livre aux bénévoles qui s’investissent pour la sauvegarde de notre « planète bleue ». A la fin du livre, il donne également des pistes pour agir et respecter davantage la mer, ainsi que des coordonnées d’associations (Bloom, LPO, Greenpeace, Sea Shepherd…).

Très agréable à lire et très riche en informations, le livre « La nature en bord de mer » permettra aux petits comme aux grands de regarder la mer, la plage, et le littoral d’un autre œil, en encourageant sans aucun doute à la protection de ses milieux. A emporter avec soi pour les vacances au bord de mer !

La nature en bord de mer, Marc Giraud, Editions Delachaux et Niestlé, 256 pages, 24,90 euros.




Vacances écolo en Bretagne : découvrez 135 idées de balades nature pour vos vacances !

Besoin d’inspiration pour vos balades en Bretagne cet été ? Le guide illustré Vacances écolo en Bretagne saura vous guider au travers de 135 idées de balades nature.


Pendant les vacances ou les week-ends prolongés, on manque parfois d’inspiration pour choisir l’activité à faire et le lieu idéal à découvrir. Le guide illustré Vacances écolo en Bretagne vous propose 135 balades nature avec des informations sur les écosystèmes, la faune et la flore ainsi qu’un cahier spécial écotourisme.

Vacances écolo bretagne

Voici un extrait de l’introduction:

« Les pages qui suivent ont trois usages. Le premier est une invitation au rêve. Où que vous soyez, vous pouvez courir les chemins et les sentiers sans souffrir du soleil ou de la pluie, sans fatigue, sans la moindre contrainte. Il suffit de suivre la carte, de regarder les photographies et de se laisser porter par le texte. La Bretagne dans votre fauteuil. Mais, de cette invitation au rêve ne peut que naître une invitation à la découverte. Où que vous soyez en Bretagne, vous trouverez le bon sentier près de chez vous et, de proche en proche, tous les chemins qui mènent à la nature. Enfin, au-delà de propositions commentées de découvertes, vous disposerez d’un véritable mode d’emploi pour voir sans déranger, traverser sans détruire, entendre sans nuire, sentir sans effrayer. »

Extrait de la page 7

Bretagne sauvage, à la découverte des écosystèmes bretons

écosystèmes bretagne

La première partie de l’ouvrage se concentre sur la découverte des écosystèmes bretons de chaque département, Loire-Atlantique inclue. Ainsi, plusieurs circuits y sont proposés tels que la découverte de l’estuaire de la Vilaine dans le Morbihan, des petites îles de la Rance dans les Côtes-d’Armor ou encore les dunes de Keremma et de la baie de Goulven dans le Finistère. De quoi allier sortie nature et découverte des écosystèmes locaux !

L’armor, la côte et ses îles

Vacances écolo Bretagne

Dans la deuxième partie, le patrimoine naturel et historique de chaque département est mis en valeur par la découverte de sentiers en bord de mer ou sur les îles bretonnes. On peut ainsi découvrir les falaises de Belle-Île, la géologie de l’île de Sein ou encore la réserve naturelle des Sept-Îles.

L’Argoat, ou l’intérieur des terres

Dans la dernière partie, plusieurs itinéraires sont proposés pour traverser la Bretagne à vélo dont les voies vertes qui mènent de Nantes à Roscoff. En plus ce cela, de nombreuses balades en forêt de Brocéliande sont cartographiées ainsi que douze grandes balades en Bretagne intérieure.

Des paysages à couper le souffle capturés par des photos d’une grande qualité, des éléments scientifiques sur la biodiversité locale, des itinéraires détaillés à faire à pied ou à vélo, des informations clés sur le patrimoine naturel et historique régional: voilà en résumé ce que l’on peut trouver dans ce guide illustré de 500 pages… une invitation au rêve et à la découverte.

Disponible en occasion sur plusieurs plateformes (Momox, Fnac…) ou alors à dénicher en recyclerie/librairies proposant des livres d’occasion.




Recette. Kéfir de sureau

Profitons encore un peu des ombelles de sureau pour réaliser cette boisson vivante obtenue à partir de grains de kéfir de fruit.

Véritable trésor aux vertus probiotiques (flore intestinale, système immunitaire), on se transmet les grains entre ami-e-s et on les fait fructifier avant de les partager à nouveau.

Ingrédients :

  • 1 citron bio

  • 100g de sucre de canne

  • 2 grosses figues séchées

  • 8 cuillères à café de kéfir de fruit

  • 10 ombelles de fleurs de sureau

Préparation :

verser l‘eau. Couvrir avec un linge.

Fermentation : laisser macérer 24 à 48h.

Remarques :

Utiliser de préférence une eau minérale.

Éviter tout contact avec du métal pendant les manipulations (cuillère, passoire, etc.).

Merci à Laurence (recette & photo)