Un tracteur pour le Bois du Barde

L’Eco-Domaine du Bois du Barde lance un financement participatif afin d’acheter un nouveau tracteur pour sa ferme, essentiel au bon déroulement des activités agricoles qui s’y déroulent. La collecte est ouverte durant un mois.

Anne-Laure et Gilles ont fondé la ferme de Coat An Bars à Mellionnec, en 2011. Elle se situe sur l’éco-domaine du Bois du Barde, un Pôle Territorial de Coopération Economique. Un statut qui fait partie du champ de l’Economie Sociale et Solidaire, mais moins connu que les Scop ou les Scic. Au Bois du Barde, on trouve ainsi plusieurs structures : la ferme ; le camping avec ses hébergement insolites qui bénéficie de l’Ecolabel Européen ; l’association Koed Barz qui s’occupe de la partie pédagogique et des événements culturels du lieu ; et une autre association, Breizh Cooperation, qui transmet la manière de travailler au Bois du Barde pendant des stages, des week-ends…

La ferme de Coat An Bars s’étend sur une superficie de 24 hectares : 5 hectares sont consacrés aux vergers de pommes à cidre, cinq hectares à des bois dont un pour le bois d’oeuvre, trois hectares de zones humides, et onze hectares de prairies naturelles. On y récolte des pommes et de la sève de bouleau et de l’élevage de poneys highlands.

Un financement participatif vient d’être lancé pour permettre l’achat d’un nouveau tracteur pour Gilles. En effet, l’actuel engin vient de rendre l’âme après « 10 ans de bons et loyaux services ». Et sans tracteur, ce sont toutes les activités de la ferme qui sont ralenties, comme par exemples les récoltes de pommes et de sève de bouleau.

En participant à l’opération, baptisée « Etre acteur pour un tracteur », les donateurs peuvent recevoir diverses contreparties : du cidre, des gelées, de la sève de bouleau, mais aussi pour les plus généreux des nuits à l’éco-domaine du Bois du Barde en roulotte ou encore des stages en permaculture. Le financement participatif est selon Anne-Laure, « une solution pour sortir du système bancaire souvent étouffant pour les petites entreprises, les emprunts contractés ne sont souvent pas éthiques. Cela permet aux personnes touchées d’être acteur d’une autre économie, à taille humaine. C’est aussi l’occasion de faire des rencontres et d’échanger sur notre projet. »

Pour participer, direction la page sur la plateforme BlueBees : https://bluebees.fr/fr/project/781-bois-du-barde




Les applis écolos et solidaires à télécharger

Envie de rencontrer vos producteurs pour leur acheter directement leurs produits ? Envie de contribuer à la lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire ? Découvrez les applications pour smartphones et tablettes qui vous permettront de faire quelques gestes pour rendre notre Bretagne plus verte.

Nous vous avions déjà parlé d’Hoali l’appli qui nettoie les océans, de WattApp pour tout savoir sur la production et la consommation d’électricité au Mené et de Too Good To Go qui lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration, en voici quatre nouvelles qui nous plaisent.

Les applis utilisables en Bretagne :

La Ruche qui dit Oui ! « Manger mieux, manger juste ! »

Le principe est limpide : inscrivez-vous à une ou plusieurs Ruches – l’équivalent d’une boutique en ligne pour le producteur inscrit sur l’application – faites votre panier puis venez retirer vos produits sur place au(x) jour(s) et horaires indiqués.

L’appli est simple à prendre en main et ergonomique. Mais on regrette que seulement 14 Ruches soient recensées sur le territoire breton alors qu’il compte 26 484 exploitations agricoles (2018). Donc n’hésitez pas à vérifier si vous en êtes proches au préalable sur le site internet laruchequiditoui.fr.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/la-ruche-qui-dit-oui/id1052198033

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.lrqdo&hl=fr

Geev. « Donner c’est gagner »

Un paquet de pâtes en trop, un jouet qui ne plaît pas à votre enfant mais pas remboursable, un meuble encombrant… vous ne savez pas quoi en faire ? Installez Geev, l’appli qui veut « donner une seconde vie aux objets » pour favoriser l’économie circulaire.

Mais attention, vous ne pouvez pas recevoir sans donner au préalable ! Vous gagnez deux bananes à chaque don réalisé. Une banane est un crédit vous permettant de rentrer en contact avec un autre Geever (donateur). Cependant vous pouvez obtenir plus de bananes en souscrivant à Geev+ la formule premium de l’appli.

Geev est bien implanté en Bretagne et les donateurs sont légion, donc n’hésitez pas à l’installer.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/geev-don-et-récup-dobjets/id1165633060

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.geev.application&hl=fr

Hop Hop Food. « L’anti-gaspi solidaire ! »

Cette fois-ci il s’agit uniquement de dons alimentaires mais le système est bien rôdé et l’application simple d’utilisation malgré quelques bugs. Créez-vous un compte puis donnez, échangez ou recevez avec d’autres particuliers. De quoi aider ceux dans le besoin lorsqu’un réseau est bien développé dans sa zone, en plus d’éviter de gaspiller.

La communauté Hop Hop Food se développe et compte notamment installer 220 garde-mangers solidaires en Île-de-France d’ici l’été 2021. Télécharger l’application c’est donc faire grandir une association active et engagée contre la précarité alimentaire.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/hophopfood/id1205249602

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.hophopfood.iosapp

Phenix. « Citoyens, aux armes contre le gaspillage ! »

« Faites un geste concret contre le gaspillage : achetez à prix réduit les invendus de vos commerçants ! » telle est la devise de Phenix dont le mode de fonctionnement est très similaire à celui de Too Good To Go. Mais l’équipe mise en plus sur un aspect ludique avec un programme de fidélité. Les points cumulés vous donne 1 à 5 euros de réduction et vous permettent de passer du statut de Poussin à celui de Colibri pour finir en Phénix.

Bien que l’appli soit encore peu utile dans le centre de la Bretagne, elle s’est bien propagé dans le reste du territoire. Il est donc intéressant de l’avoir sur son smartphone.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/phenix-vos-courses-antigaspi/id1437997699?l=fr

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.phenix.cajou&hl=fr

Les applis qu’on aimerait voir se développer en Bretagne :

Food Chéri. « Alter Foodists »

Le UberEats du « bien manger ». Présent seulement sur certaines grandes villes comme Paris, Lyon ou Lille, Food Chéri permet de se faire livrer des plats comme sur UberEats ou Deliveroo par exemple. À la différence qu’il s’agit de mets et menus concoctés par les chefs de la société avec 100% de fruits et légumes de saison, 88% de produits français ou encore 38% d’ingrédients issus de circuits courts. Le tout dans des emballages et boîtes complètement recyclables et réutilisables.

De quoi manger équilibré en respectant notre planète sans avoir à faire chauffer sa cuisinière.

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/foodcheri-cantine-inspiree/id994858150

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.foodcheri.appcustomer&hl=fr

Linkee. « Faire le lien entre le gaspillage alimentaire et l’aide aux plus démunis »

Se rendre chez un commerçant inscrit au programme qui ne veut pas gaspiller ses invendus, récupérer un panier repas pour six personnes, le déposer à une association qui se chargera de le distribuer… voilà ! Vous avez réalisé un Link (lien) !

C’est le principe simple et efficace de Linkee dont le réseau est pour l’instant uniquement développé dans la région parisienne. Mais « on cherche à se développer ailleurs, notamment dans l’ouest de la France » assurait en juillet Julien Meimon, le fondateur, à Ouest France. Affaire à suivre donc…

Télécharger dans l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/linkee/id1242362289

Télécharger sur Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=co.linkee.linkers&hl=fr




À Lamballe-Armor, une route est fermée 3 mois pour sauver les grenouilles et les tritons

Nous reproduisons, avec leur aimable autorisation, le bel article de Marine Wolf, publié par La Relève et la Peste, média et maison d’édition 100% indépendants qui s’autofinancent en totale autonomie. Leur ligne éditoriale nous plaît bien : « humaniste, écologiste et surtout antiraciste ». Et comme vous le savez, nous avons à coeur de partager les belles initiatives de transition écologique menées en Bretagne, telles que celle de l’association VivArmor Nature*, relatée ici.

« Souvent on se dit qu’on va passer au-dessus du crapaud, et qu’on ne l’écrasera pas. Mais même s’il n’est pas touché par les roues, le crapaud est aspiré sous la voiture. On le voit se tenir debout, mais il a en fait le crâne écrasé. C’est généralement fatal au-delà de 30km/h ».

Pour la deuxième année, de mi-décembre à mi-mars, la route de Lamballe-Armor est fermée aux automobilistes. La petite commune des Côtes-d’Armor a pris cette mesure afin de protéger les amphibiens qui traversent le secteur. Pour les automobilistes empruntant habituellement cette voie — 400 par jour en moyenne — cela représente un détour d’environ une minute. Pierre-Alexis Rault, chargé de mission pour l’association Vivarmor Nature, explique à La Relève & La Peste les enjeux liés à cette fermeture.

En 2016, une étudiante en apprentissage à l’intercommunalité Lamballe Terre & Mer constate la mortalité effrayante des amphibiens sur la route départementale. Des centaines de grenouilles, crapauds, tritons et salamandres sont tués chaque année en traversant la chaussée durant la période de reproduction.

En effet, « cette route longe un site hyper intéressant, classé Natura 2000 » révèle Pierre-Alexis Rault, de l’association Vivarmor Nature. Parmi les 15 espèces d’amphibiens que compte la Bretagne, 11 espèces y sont présentes.

Surtout, on y trouve les 5 espèces de tritons vivant en Bretagne, ainsi que le Triton de Blasius, croisé entre le Triton marbré et le Triton crêté. Cet hybride très rare — car il est nécessaire qu’au moins une des deux espèces parentes soient présentes pour qu’il se maintienne — contribue à rendre le site exceptionnel.

Le Triton de Blasius – Crédit : l’association Vivarmor Nature

Or chaque année, lorsque les conditions de température et d’humidité sont réunies, les amphibiens entament une migration vers leur zone de reproduction. Au cours de ce trajet, le passage par la route peut être fatal.

À Lamballe-Armor, de 2016 à 2019, un crapaudrome est installé. Il s’agit de déployer une barrière le long de la route pour bloquer les espèces qui migrent. Des seaux sont disposés de manière à ce que les amphibiens tombent dedans, puis des volontaires les récupèrent, les identifient, les comptent et les font traverser en sécurité.

« Au total sur 3 ans, 60 bénévoles se sont relayés. Ce qui représente 355 jours cumulés de suivi scientifique pour réaliser l’étude », souligne Jérémy Allain, conseiller biodiversité de Lamballe Terre & Mer.

Installation du crapaudrome – Crédit : l’association Vivarmor Nature

« Ça a été très utile pour étudier les espèces », complète M.Rault. « C’était une opération indispensable avant de mettre en place une solution plus pérenne pour protéger les amphibiens ».

Ailleurs en France, des crapauducs sont souvent aménagés sous les routes. Mais pour le placer au bon endroit, il s’avère nécessaire de repérer les tronçons où les amphibiens passent le plus.

« Dans notre cas, ils circulaient un peu partout sur les 800 mètres. D’où la décision de fermer le tronçon dans l’urgence en attendant de trouver une solution adaptée ».

Au cours de ces 3 ans, les volontaires observent également les périodes de déplacement. Le pic peut avoir lieu aussi bien en décembre qu’en février, ce qui explique le long temps de fermeture de la route actuellement. Cette action se pose cependant comme absolument nécessaire.

« Dans leur écosystème, les amphibiens ont un rôle important car ils sont à la fois des prédateurs et des proies », explique M. Rault.

Ceux-ci mangent des insectes et autres invertébrés, et ainsi régulent leur présence dans les écosystèmes. Eux-mêmes nourrissent des animaux comme les hérons, le putois ou encore la loutre vivant dans la région de Lamballe-Armor.

Une Grenouille agile – Crédit : association Vivarmor Nature

Par ailleurs, « les amphibiens sont un groupe particulier, un groupe sentinelle », continue M.Rault. « Ils se trouvent en première ligne face aux menaces pesant sur la biodiversité, du fait de leur double habitat ».

Contrairement à la pensée commune, la plupart des amphibiens passent en effet assez peu de temps dans l’eau. Ils vivent à la fois dans les milieux aquatiques, où ils se reproduisent et où se développent leur larve et les milieux terrestres – le terme « amphibien » signifie d’ailleurs « deux types de vie ».

Or la première cause de déclin de la biodiversité est la destruction de l’habitat naturel. Les amphibiens subissent donc de plein fouet la régression catastrophique des zones humides en France.

De plus, contrairement aux autres espèces vertébrées, ils n’ont ni poils ni plumes, ni écailles. Leur peau très fine et ultra-vascularisée — une part de la respiration des amphibiens se fait par la peau — est particulièrement sensible à la pollution. Ils se trouvent lourdement affectés par les pesticides et autres polluants chimiques.

Egalement, l’eutrophisation des milieux aquatiques, c’est-à-dire un enrichissement excessif en nutriments d’origine humaine dégradant la qualité du milieu, détruisent les conditions adéquates pour la reproduction et dérèglent de fait le cycle biologique des amphibiens.

« Pour fermer cette route gérée par le Conseil départemental, l’autorisation a été plutôt facile à obtenir. C’est l’acceptation des habitants qui a été plus délicate, sans doute lié à un manque de communication de notre part », note M.Rault. « Mais la plupart des gens comprennent la nécessité », complète-t-il.

Cette mesure n’est d’ailleurs pas vouée à être renouvelée. L’année dernière, la route avait déjà été fermée. Il était prévu de trouver une autre solution pour cette année, mais celle-ci n’a pu voir le jour à cause de la crise sanitaire.

« On a fermé la route car on n’a pas trouvé de meilleure solution et qu’il fallait protéger les amphibiens. Mais l’objectif est de trouver une solution plus pérenne ».

Actuellement, des études sont en cours avec les acteurs locaux. Parmi les solutions étudiées, la mise en place de crapauduc — bien que ceux-ci demandent un entretien régulier pour éviter qu’ils se bouchent — ou la fermeture de la route uniquement de nuit.

« La migration a majoritairement lieu la nuit », détaille M.Rault. « En hiver, comme les nuits sont plus longues, le risque d’écrasement est accru.»

L’enjeu est aussi d’impliquer les habitants.

« Souvent on se dit qu’on va passer au-dessus du crapaud, et qu’on ne l’écrasera pas. Mais même s’il n’est pas touché par les roues, le crapaud est aspiré sous la voiture. On le voit se tenir debout, mais il a en fait le crâne écrasé. C’est généralement fatal au-delà de 30km/h ».

Pour ce qui est de l’implication des élus, ceux-ci ont réellement pris en main le sujet. « Fermer une départementale 3 mois dans l’année est une décision qui n’est pas anodine. Il est important de le saluer », remarque M.Rault. Ailleurs en France, d’autres collectivités s’investissent sur ces questions, comme en Alsace ou en Auvergne Rhône-Alpes.

Lien vers l’article sur son site d’origine : https://lareleveetlapeste.fr/a-lamballe-armor-une-route-est-fermee-3-mois-pour-sauver-les-grenouilles-et-les-tritons/?fbclid=IwAR1B9KK07DMHTYmVi-KFzGnOOJpNXmLSqxNJVaqA_YQCtu1oSxJQKwLTh5w

* https://www.vivarmor.fr/




Notre sélection éco-bretonne de livres à glisser sous votre sapin écolo

Noël approche à grands pas…si vous êtes en panne d’idées cadeaux, nous vous proposons une sélection de livres consacrés , bretons ou non, que nous avons chroniqués sur notre site tout au long de cette année 2020. Biodiversité marine, zéro déchet, paysages bretons…sont à l’honneur.

L’Himalaya breton, de Nicolas Legendre, illustré par Joëlle Bocel, 223 pages, Les Editions du Coin de la Rue, collection Les Explorations Bretonnes, 17 euros.

Avec « L’Himalaya breton », écrit par le journaliste, auteur et documentariste Nicolas Legendre, on part en « road trip » sur les routes secondaires à la découverte des sommets bretons. Un ouvrage qui donne envie de voyager à côté de chez soi.

Grâce à cet ouvrage un peu décalé à la fois documentaire, journalistique, mais aussi poétique, on a envie de prendre le volant, le guidon, ou encore le bâton de marche et de partir nous aussi escalader les hauteurs bretonnes.


Ecoalmanach, de Laëtitia Crnkovic, éditions Ouest France, 208 pages, 19,90 euros

La Trégoroise Laëtitia Crnkovic anime des ateliers, des conférences, des animations, des accompagnements… autour du zéro déchet, pour « prendre de soi et de notre Terre ». Elle est également auteure de livres.. Ce qui l’anime, c’est la transition écologique joyeuse et bienveillante. Passer à l’action pas à pas et sans culpabiliser, c’est le message qu’elle veut transmettre à travers ses livres. Agréable à lire, l’écoalmanach de Laetitia Crnkovic sera particulièrement utile pour celles et ceux qui souhaitent se faire du bien et faire du bien à la planète au quotidien, pas à pas.


« Faites l’autopsie de votre poubelle », de Laëtitia Crnkovic, collection Les Cahiers du Consomm’acteur, Editions Larousse, 79 pages, 7,95 euros.

Changer ses habitudes pour réduire ses déchets, tout en partant à la découverte des différentes poubelles de son habitation. C’est l’objectif du livre « Faîtes l’autopsie de votre poubelle ! ». En 79 pages, Laëtitia nous guide pas à pas et nous propose à chaque fois des solutions pour chaque déchet. Des check-lists, conseils et outils de bilan jalonnent l’ouvrage, dont le ton déculpabilisateur et bienveillant rend la lecture particulièrement agréable.


« Anaïs s’en va-t-en guerre », édition Equateurs, 170 pages, 16 euros

Six ans après le documentaire « Anaïs s’en-va-t-en guerre » qui a marqué de nombreux spectateurs, on retrouve la jeune bretonne dans un livre, qui vient de paraître aux éditions Equateurs. Elle y raconte son parcours de cultivatrice de plantes aromatiques et médicinales, son cheminement pour atteindre son rêve, mais aussi ses doutes, ses espoirs, et ses réflexions sur le monde actuel. Un bel auto-portrait, qui, outre le fait qu’il nous permette de prendre des nouvelles d’Anaïs quelques années après le tournage du film, nous fait comprendre aussi comment la jeune femme s’est accrochée afin de réaliser son souhait. On perçoit son énergie combative, sa résistance, son espérance. L’écriture est agréable et on embarque bien volontiers dans le sillage d’Anaïs, à la découverte de son univers et des plantes qu’elle aime tant.


En route vers le zéro déchet au quotidien, de Régine Quéva, Larousse, 126 pages, 14,90 euros.

Régine Quéva est bien connue dans le monde des algues, mais aussi du « faire soi-même » et des produits naturels. La bretonne propose ainsi régulièrement des conférences sur le sujet, ainsi que des ateliers lors desquelles elle dispense aux participant.e.s des recettes naturelles pour les cosmétiques ou l’entretien de la maison. Elle écrit aussi des ouvrages, dont le dernier en date est paru aux éditions Larousse. Baptisé « En route vers le zéro déchet au quotidien », il propose de nombreux conseils et astuces pour entamer une démarche de réduction des déchets dans sa maison. Avec plus de 60 recettes à découvrir, le livre sera très utile à tous ceux qui veulent s’engager dans une démarche zéro déchet, mais aussi pour tous ceux qui voudraient des conseils et astuces supplémentaires. La présentation agréable et pratique permet d’en faire un livre à utiliser quotidiennement et à garder à portée de mains.


« Pourquoi les cochons d’inde vont-ils sauver la planète », de Christof Drexel, 207 pages, éditions Marabout, 16 euros

« Pourquoi les cochons d’indes vont-ils sauver la planète ? ». Une drôle de question à laquelle Christof Drexel, expert reconnu du climat, répond dans un livre du même nom. Il y évoque l’impact de nos gestes sur l’environnement et la manière dont on peut faire évoluer nos pratiques au quotidien afin de rejeter moins de Co2. Dense mais bien présenté, l’ouvrage s’adresse avant tout aux personnes ayant déjà entamé une démarche de réflexion sur leur empreinte carbone et voulant la réduire. Il y trouveront de nombreuses informations et des conseils pour mettre en œuvre ce qu’on pourrait appeler un « agenda 21 » dans son quotidien.


La nature en bord de mer, Marc Giraud, Editions Delachaux et Niestlé, 256 pages, 24,90 euros.

Le nouvel ouvrage de Marc Giraud, « La nature en bord de mer », est paru aux éditions Delachaux et Niestlé. Avec pas moins de 700 photos, il nous embarque à la découverte du bord de mer et de sa biodiversité, de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Bretagne. Très agréable à lire et très riche en informations, le livre permettra aux petits comme aux grands de regarder la mer, la plage, et le littoral d’un autre œil, en encourageant sans aucun doute à la protection de ses milieux. A emporter avec soi pour les vacances au bord de mer !




Cellaouate offre 1000 arbres à ses partenaires pour ses 10 ans

©EcoTree

L’entreprise Cellaouate, implantée à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), célèbre en cette fin d’année sa première décennie. Pour cela elle offre un sapin à chaque association qui l’aide dans son activité, soit 1000 arbres plantés dans la forêt du Faouët (Morbihan).

L’usine de Cellaouate est née d’un projet lancé en 2007 par l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) des Genêts d’Or de Landivisiau et porté par la scop Kejal spécialisée dans l’ESS. Elle produit de la ouate de cellulose, un isolant thermique et acoustique, « constitué à 90% de papier journal ». Ce sont donc aujourd’hui 1000 associations bretonnes qui collectent ces journaux. Ils permettent de fabriquer un isolant d’origine 100% naturelle avec les additifs de sels minéraux.

Pour son dixième anniversaire, Cellaouate a donc acheté un arbre pour chacune de ses partenaires sur la plateforme EcoTree (accessible à tous) « afin de respecter son engagement pour la forêt bretonne et sa biodiversité ». Ils ont symboliquement choisi des sapins en cette fin d’année. Les associations recevront donc un code d’EcoTree qui leur permettra de géolocaliser et suivre l’évolution de leur conifère. Elles pourront donc, dès la réception de ce cadeau, se rendre dans la forêt du Faouët pour rencontrer leur arbre.

À travers ce geste pour « remettre dans la boucle un arbre », Cellaouate offre aussi un investissement dont les bénéfices reviendront entièrement aux néo-propriétaires. Ils seront les fruits de la future exploitation de leur sapin pour produire du bois d’œuvre.

Un beau geste pour aider à conclure avec sourire cette rude année 2020… et une idée de cadeau pour ceux qui n’auraient pas encore fait leurs achats de Noël.




Un tour de l’Atlantique en famille à la voile « zéro déchet »

Antoine, Dorothée et leurs deux enfants souhaitent se lancer dans un projet un peu fou : un tour de l’Atlantique à la voile « Zéro Déchet », avec un départ à l’été 2021. Ils viennent de lancer leur première lettre d’information pour présenter leur démarche et leurs préparatifs. En voici des extraits choisis…

La création du site

Le 3 octobre 2010, on se lance dans la création de notre association. Depuis quelques temps déjà, cette idée nous trotte dans la tête : faire un tour de l’Atlantique à la voile propre ! Après le confinement du printemps 2020, nous avons soif de liberté et d’aventure. Les enfants grandissent, l’idée fait son chemin. En parallèle, nous sommes de plus en plus sensibles à l’économie circulaire et essayons d’améliorer notre mode de consommation : on cuisine plus de légumes, on se lance dans l’utilisation du shampoing solide, on achète les jeux et les vêtements d’occasion… nos premiers pas.

C’est décidé nous allons donner du sens à notre voyage ! Nous réfléchissons au nom, au logo de l’association. Après plusieurs tests, ce sera Ocean Lives Matter (OCLIMA). On décrit dans l’article n°2 l’association ainsi : « Cette association a pour objet de : promouvoir et agir pour la préservation des océans »

Nos moyens d’actions :

1- Sensibilisation & éducation

2- Mise en pratique et promotion du zéro déchet

3- Réalisation de relevés scientifiques

Notre bateau Numérosis

Nous avions plusieurs critères pour notre bateau idéal. Celui-ci devait pouvoir nous accueillir tous les 4. Nous visions 3 cabines minimum. Il faut bien avoir une cabine pour pouvoir recevoir la famille.

Nous voulions aussi un bateau robuste, facilement manoeuvrable en équipage réduit avec un grand cockpit ! Pour le reste, la cuisine en long, en L ou en U a fait l’objet de nombreux débats. Enfin un bateau déjà équipé pour la grande croisière aurait été top.

Et finalement le dernier critère ou le premier, le budget !

Courant septembre, nous avons visité 3 bateaux dont un RM (le bateau rêvé d’Antoine mais trop cher). Puis nous sommes tombés sur une annonce de Mahé Nautic pour un Sun Odyssey 39i Perofrmance. Exactement ce que nous cherchions. On contacte rapidement le vendeur, 2 jours après Antoine a rendez-vous pour le visiter au Crousty. Il m’appelle « Alors on fait une offre à combien ? »

Nous contactons un expert Mr Emmanuel Jacobé, qu’on recommande fortement ! Quelques réparations nécessaires sont identifiées. Après négociation avec le vendeur, les réparations sont effectuées et le bateau est dispo début décembre.

Plus d’infos : https://www.facebook.com/OceanLivesMatter/