Samedi 19 septembre, la recyclerie de matériaux de l’association Le Repair ouvre ses portes à Pleyber-Christ (29), dans les locaux de l’ancien Point Vert, juste à côté de la gare.
A Pleyber-Christ, les locaux de l’ancien Point Vert, juste à côté de la gare reprennent vie. Dans la chaleur inhabituelle de cette journée de septembre, une petite bande s’active dans le bâtiment, dans le bruit des outils qui résonne et la bonne odeur du bois. C’est ici que s’installe l’association Le Repair. Le projet, lancé il y a maintenant 4 ans par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Mathieu Cirou et Antoine Allais, vise à proposer une solution pour la réutilisation des matériaux de construction et éviter ainsi qu’ils se retrouvent directement à la benne. C’est ainsi que samedi sera inaugurée la recyclerie de matériaux. « Ici,on trouvera du bois de tous type, un peu de quincaillerie, des portes, des matériaux de couvertures (tuiles par exemple, ndlr), de plomberie, carrelages, sanitaires… », détaille Damien Le Magoariec. Tout est issu de récupération : chutes, surstocks, sinistres, erreurs de cotes sur les chantiers, dépose de chantier de déconstruction…et sera proposé à des prix solidaires, pour les particuliers. « Les bricoleurs, auto-constructeurs, artistes, ou pour ceux qui veulent s’y mettre sans dépenser trop cher », précise Damien. On y trouvera également un petit espace « Loisirs créatifs », qui proposera de la mercerie, du skaï, de cuir… Le Repair s’approvisionnera notamment auprès des entreprises et des professionnels du territoire grâce à des collectes réalisées grâce à un camion, moyennant une participation financière. « On veut leur proposer une solution quand leurs matériaux sont encore utilisables, plutôt de les voir finir à la poubelle ».
Hormis les 360m2 du magasin, les 1000 m² disponibles abriteront aussi un espace atelier, dans l’optique de proposer de faire et d’apprendre ensemble. C’est là notamment que l’atelier de fabrication de meubles en palettes de l’Ecole Alternative des Monts d’Arrée, gérée par l’association Les Utopistes en Action qui vient en aide aux migrants, s’installera. Différents stages et ateliers seront organisés, notamment avec des artistes.
Samedi, la boutique ouvrira pour la première fois ses portes entre 14h et 18h. A partir de 18h, on pourra visiter le lieu et découvrir l’espace atelier et assister à l’inauguration officielle. Dès 19h, place à la musique avec un concert du groupe rennais Fusion, suivi d’un bœuf ouvert à tous les musiciens. Restauration africaine sur place avec les Utopistes en action (Yassa poulet et mafé légumes pour les végétariens), ainsi que buvette.
Horaires de la boutique du Repair :Mercredi et samedi de 10h à 18h (avec une pause le midi), et le vendredi de 13h30 à 18h.
En route pour la Semaine Européenne du Développement Durable !
La Semaine Européenne du Développement Durable démarre cette année le 18 septembre, et dure exceptionnellement 3 semaines, jusqu’au 8 octobre, avec un « temps fort » du 20 au 26 septembre. Comme chaque année, son objectif est de promouvoir les enjeux du développement durable de façon concrète. Dans toute la Bretagne, de nombreuses manifestations sont organisées.
En raison du contexte sanitaire, la Semaine Européenne Du Développement Durable, qui a lieu traditionnellement début juin, a été repoussée à septembre-octobre. Sa durée a été également revue, puisqu’elle passe cette année à trois semaines, avec un temps fort du 20 au 26 septembre.
Comme chaque année, collectivités, associations, citoyens, entreprises…se mobilisent, pour organiser des expositions, des projections de films, des ateliers…
C’est le cas par exemple du côté de Guingamp, avec l’opération « Un pas pour ma planète », coordonnée par Guingamp-Paimpol Agglomération et le Réseau cohérence. 25 acteurs des secteurs de l’environnement, du social, de la culture et de l’économie se mobilisent pour proposer pas moins de 64 animations. Au programme : des ateliers sur le jardinage au naturel, la récup’, la cuisine à base de produits locaux et de saison, refuge à insectes…des projections de films tels que « Honeyland », « 2040 », « Douce France » ou encore « Chemin de travers ». On pourra également découvrir des expositions, participer à une journée « porte ouverte » dans une tiny house, assister à des conférences…un riche programme à découvrir sur le site de l’agglomération.
A Concarneau, une exposition autour de « la ville de demain » sera à voir à l’Ecopôle du 1er au 28 octobre. A Saint-Gildes-Des-Bois (44) c’est un « Village des initiatives locales » qui verra le jour, di 23 au 26 septembre, sur des thématiques telles que l’eau, l’alimentation et l’agroécologie. A Lorient, on pourra découvrir la rénovation à base d’éco-matériaux du logement collectif « La résidence du Tournesol », le jeudi 24 de 10h à 12h. Tandis qu’à Kervignac, non loin de Lorient, la coopérative Book Hemisphères organisera le 27 septembre une grande journée de braderie de livres et autres produits culturels d’occasion.
Pour en savoir plus et connaître les événements organisés près de chez vous, direction la carte publiée sur le site https://esdw.eu/country/france/
L’idée sortie. La fête du Potager des Cultures à Rennes
Ce dimanche, partez à la découverte de la ferme urbaine du Blosne à Rennes. De 14h à 19h, des ateliers, discussions, ou encore balades seront proposées au public.
La ferme urbaine du Blosne, baptisée « La fête du Potager des Cultures » est née l’année dernière, après un an de concertation citoyenne et un financement obtenu grâce au budget participatif de la ville de Rennes . Le projet a été porté par l’association Les Cols Verts Rennes, mais également par un collectif d’habitants du quartier du Blosne. En effet, face à une précarité alimentaire et relationnelle grandissante, le collectif souhaitait créer un tiers-lieu qui, en plus de proposer des produits locaux préservant la biodiversité, favoriserait les échanges intergénérationnels et culturels. Par la suite, l’association les Cols Verts qui a pour objectif de sensibiliser et de former à la transition alimentaire par le biais de l’agriculture urbaine, s’est intégré au sein du projet.
Ce dimanche, la ferme urbaine ouvre ses portes à l’occasion de son premier anniversaire. Au programme : ateliers, conférences, discussions, activités pour enfants…
On pourra ainsi découvrir la fabrication de jardinières à partir de livres avec La Belle Dechète, la fabrication de tawahis et de dentifrice zéro déchet avec Breizhicoop, la cuisine anti-gaspi avec la Biocoop Scarabée, le compostage avec Rennes Metropole et l’association Vert Le Jardin…Des balades seront organisées pour découvrir la ferme, la botanique…Du côté des activités pour enfants, peinture végétale, jeux de société, yoga…seront proposés. On pourra aussi échanger lors de plusieurs conférences et discussions, autour de l’alimentation au temps de la Covid19, ou encore autour des agricultures urbaines et rurales.
En raison du contexte sanitaire, le port du masque sera obligatoire pour toute personne de plus de 11 ans, et les ateliers se feront sur inscription directement sur les stands afin de limiter l’affluence.
Un challenge pour aller au boulot à vélo !
Et si on allait au travail en pédalant ? C’est l’objectif du challenge « A vélo au boulot ! » qui a démarré ce lundi dans des villes comme Brest, Quimper ou encore Lannion. Objectif : faire découvrir les avantages du vélo pour les trajets entre le domicile et le travail, mais aussi plus largement dans la vie quotidienne.
D’après des chiffres de l’Insee, seulement 3 % des français utilisent le vélo pour leur trajet au quotidien, et 2 % pour les trajets domicile-travail (ce qu’on appelle le « vélotaf »). Un score bien loin des pratiques en vigueur dans d’autres pays d’Europe, tels que l’Allemagne ou les Pays-Bas. Même si de plus en plus de citoyens se sont lancés après la période de confinement, préférant la bicyclette aux transports en commun en milieu urbain, aller au travail à vélo n’est pas encore un réflexe.
A Brest, mais aussi à Quimper et Lannion, ou encore Douarnenez ,le challenge « A vélo au boulot ! » ( Marc’h Houarn en Breton), met en avant ce type de déplacement, et veut encourager les habitants à développer la pratique du vélo au quotidien. Il est organisé par des associations locales de promotion des déplacements doux et de la mobilité active, comme Bapav (Brest à Pied ou à Vélo), Trégor Bicyclette, Kern’A Vélo, avec le soutien de l’Ademe et de collectivités.
Le fonctionnement du challenge, qui dure 4 semaines, est simple : il faut s’inscrire sur le site internet dédié (https://brest.challenge-velo.bzh/ , https://lannion.challenge-velo.bzh/ , https://quimper.challenge-velo.bzh/). On peut alors rejoindre une équipe existante, ou en créer une nouvelle. Une fois inscrit, il faut alors s’identifier sur le site pour pouvoir déclarer ses kilomètres utilitaires effectués dans la journée (trajets domicile-travail, mais aussi les déplacements pour faire les courses etc..). Tous les trajets « utilitaires » peuvent être comptabilisés.
Il y a trois types de défis : un défi collectif, qui comptabilise le nombre de kilomètres réalisés par tous les participants, un défi par équipes, et un défi individuel, qui comprend deux tirages au sort qui récompenseront les participants grâce à des défis suivant leur expérience en vélo. De quoi se motiver pour dérouiller les guiboles !
Si cette édition 2020 a démarré ce lundi, il reste cependant possible de s’inscrire au challenge tout au long de celui-ci, qui s’achèvera le vendredi 2 octobre.
Portrait de femme n°5. Carole Le Bechec, bien en Cohérence !
Rencontre avec Carole Le Bechec, Présidente du Réseau Cohérence*, et représentante de celui-ci au sein du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional (Ceser). Elle évoque son cheminement vers la transition écologique, et son optimisme pour l’avenir, notamment grâce à l’engagement des jeunes.
C’est à Saint-Malo que s’est installée Carole Le Bechec. Une ville qu’elle connaît depuis toujours, berceau de sa famille, lieu de naissance de sa mère. Carole quant à elle est née à Paris et a vécu toute son enfance en Seine-Saint-Denis, en milieu urbain « pas tellement proche de la nature » confie-t-elle. Celle qui est aujourd’hui présidente du Réseau Cohérence et qui le représente au CESER a étudié l’économie industrielle et a obtenu un DEA de finances internationales. « Un monde tout à fait différent de celui dans lequel je préférais évoluer », précise-t-elle, mais qui lui a donné des « clés pour comprendre le monde d’aujourd’hui ». Carole a d’abord commencé par travailler pour une banque et rédigeait des rapports économiques et financiers sur les grands groupes alimentaires mondiaux. « Là aussi, c’est un prisme qui m’a aidée par la suite », raconte-t-elle. Les théories économiques qu’elle a étudiées et vite jugées « hors-sol », complétées par des lectures comme « Printemps silencieux » de Rachel Carson ou le rapport Meadows, lui font prendre conscience progressivement, mais de manière assez forte, que « le monde n’était pas vivable, on connaissait déjà très bien les limites. C’est comme si nous étions dans un train à grande vitesse et qu’on n’arrivait pas à freiner ». Elle part vivre ensuite en Allemagne où elle travaille dans le domaine des coopérations audiovisuelles européennes, et revient en 2005 en France. Petit à petit, elle chemine vers l’idée de transition, de « développement durable » comme on disait à l’époque. « Mon engagement, c’est vraiment tout un parcours », analyse-t-elle. En 2006, elle rencontre Jean-Claude Pierre, l’un des fondateurs de l’association Eau et Rivières de Bretagne et porte-parole du Réseau Cohérence. Une rencontre très importante. « Avec la Jeune Chambre Economique de Saint-Malo, on avait décidé de l’inviter pour une conférence sur le développement durable. J’ai sympathisé avec lui, j’avais trouvé qu’il était dans le positif, qu’il avait compris énormément de choses ». Elle découvre alors le Réseau Cohérence, qu’elle n’a depuis plus quitté.
Il faut agir « à tous les niveaux »
Pour Carole, l’expression « transition » est « assez juste ». « C’est le passage d’un état à un autre, et ça évoque aussi l’adaptation, qui est tout sauf passive. Pour moi, tout le monde est dans sa vie en transition, et il faut qu’il y ait de plus en plus de monde qui participe au mouvement. On n’y arrivera que tous ensemble ». Elle évoque aussi les termes de « résistance », « résilience ». Et insiste sur l’importance de l’échelon local « C’est un autre modèle, à la fois conceptuel mais aussi très pratique. Par exemple l’économie : on est dans une économie certes mondialisée, mais ce qui nous fait progresser maintenant, c’est l’économie du territoire. Il faut revenir vers ce qui n’est plus hors-sol, se raccrocher à ce qu’on a comme ressources, tout en les préservant ». Pour elle, si le changement personnel est « très important », il faut agir à tous les niveaux : « Avec Cohérence, on est en train de se dire qu’on peut être chacun un « héros ordinaire » et donner envie. On a la volonté de dynamiser cette transition et de montrer ce qui marche, grâce à plusieurs outils : le baromètre des transitions, l’agenda des transitions, la caravane des transitions… avec lesquels on essaie de toucher le plus de monde possible, et surtout de relier les citoyens et les élus, pour construire des projets de manière coopérative et efficace et qui puissent mener à des changements sur les territoires ». Elle estime notamment que la Région en tant que territoire économique est « pertinent ».
Ce qui peut la révolter, ce sont les « pas en arrière ». « On le voit là avec le retour de l’autorisation des néonicotinoïdes par exemple », souligne-t-elle, en regrettant « la force des lobbys qui est démesurée, car derrière il y a l’argent ». Des mécanismes qu’elle a pu mieux comprendre grâce à ses études en économie complétées par un master en politiques européennes en 2008.
On peut se lamenter, on peut se révolter, mais je crois qu’il faut aussi essayer de lutter »
Si le constat est sombre, Carole ne se laisse pas pour autant abattre. Pour elle, « On peut se lamenter, on peut se révolter, mais je crois qu’il faut aussi essayer de lutter, il faut résister, proposer, construire, parce que partout il peut y avoir des solutions. On peut déjà agir sur son lieu de vie, sur ses territoires… il y a plein de choses à faire ». Elle apprécie particulièrement l’engagement de certains jeunes, comme c’est le cas à Saint-Malo où un petit groupe s’est mobilisé pour le climat, ou encore de certains sportifs comme l’éco-aventurier Julien Moreau qui réalise des défis pour interpeller la population, et Morgane Ursault-Poupon, skippeuse qui s’engage au quotidien. « Quand je vois tous ces jeunes qui essaient d’agir du mieux possible, cela me fait plaisir, me redonne de la force », confie Carole. Son engagement au sein du réseau Cohérence, qu’elle préside, lui apporte beaucoup : « Je donne beaucoup, mais je reçois aussi beaucoup. Cela me permet d’être au quotidien en accord avec ce que je suis et ce que j’ai envie de faire, à savoir essayer de favoriser la transition à toutes les échelles ». Si elle avait un message à faire passer, notamment aux plus jeunes, ce serait celui-ci : « Venez ! Il faut y aller, on doit vraiment imposer la transition. Il faut qu’il y ait des dizaines, des centaines de milliers, des millions de personnes qui le veuillent, qu’on puisse tous grandir ensemble dans la transition et la réclamer, chacun à son rythme bien sûr. Il ne faut pas se résigner. » Comment faire ? « Grâce au milieu associatif, à des médias, dans son groupe d’amis, sa famille… on a des tas d’exemples de gens qui s’impliquent déjà et qui seront ravis d’accueillir des jeunes dans le mouvement. ». L’important, nous livre Carole en guise conclusion, c’est de participer. « Il faut s’exprimer, en utilisant les cercles qui existent déjà, et pourquoi pas en créer d’autres. Celui qui ne s’exprime pas n’a aucune chance d’être entendu. Il y a de multiples façons de s’impliquer, et d’être dans la joie de partager et de construire ensemble ».
Ca y est c’est la rentrée ! Comment retrouver le chemin de l’école et du bureau de façon plus durable et écologique ? Voici quelques astuces.
Au bureau
D’après des chiffres de l’Ademe, 50% des consommations énergétiques au bureau sont générées par le chauffage, et 21% par l’informatique ! Et on estime qu’un salarié du tertiaire produit 120 à 140 kilos de déchets par an, dont les deux tiers de papier !
Quelques
gestes simples permettent de faire baisser la facture et de réduire
l’impact sur l’environnement :
Concernant l’informatique :
Paramétrer les ordinateurs pour qu’ils se mettent en veille automatiquement au bout d’un certain temps d’inactivité
Utiliser les multiprises munies d’un interrupteur, pour couper par exemples les imprimantes en fin de journée
Utiliser internet et sa messagerie électronique à bon escient : en effet, l’envoi de mail, leur stockage, leur réception, la recherche d’informations…entrainent une consommation énergétique importante, souvent insoupçonnée. Ainsi, d’après l’Ademe, envoyer un mail de 1Mo équivaudrait à une heure d’utilisation d’une ampoule de 25 watts !
Fermer les onglets qui sont ouverts et non utilisés
Stocker les données sur des clés usb ou des disques durs externes plutôt que sur les clouds, qui entrainent des allers-retours entre l’utilisateur et les serveurs.
Utiliser des moteurs de recherche plus vertueux, comme Lilo ou Ecosia. Lilo reverse une partie de ses revenus à des projets sociaux ou environnementaux, et Ecosia utilise ses bénéfices pour planter des arbres !
Concernant le chauffage / l’éclairage
Fermer les volets, les stores, les rideaux pendant la nuit pour l’imiter l’infiltration du froid
Ne pas encombrer les radiateurs pour permettre une bonne diffusion de la chaleur
Utiliser des ampoules peu énergivores, basse consommation
Installer les bureaux près des fenêtres pour profiter de la luminosité naturelle
Concernant le papier/les déchets
Imprimer
recto-verso les documents
Réutiliser
les feuilles en brouillons ou en cahier, en les agrafant
Installer
une poubelle dédiée au papier près des imprimantes et des
photocopieurs
En
cas de panne de matériel, penser « réparation » plutôt
que déchetterie
Acheter
du matériel d’occasion, reconditionné, plutôt que du neuf, qui
sera en plus moins cher.
S’équiper
avec des meubles d’occasion, de recup’, ou fabriqué soi-même :
on peut faire de beaux bureaux avec de vieilles portes et des
palettes !
Penser
au recyclage des cartouches d’encre, des piles
Faire
un point régulier sur l’état des fournitures pour voir ce qui peut
être réutilisé (stylos, correcteurs, trombones…), cela évite
les achats non nécessaires !
Acheter
du café/thé en vrac, un filtre permanent pour la cafetière, et
amener des tasses/mugs lavables et réutilisables !
A l’école
La
rentrée des plus jeunes peut se faire aussi de façon plus durable !
Achat groupé, fournitures écologiques, ré-emploi…les solutions
sont nombreuses.
Pour les fournitures scolaires :
Faire un état des lieux de ce qui peut être réutilisé : cartable, trousse, compas, équerre, stylos…peuvent facilement être gardés et servir pour la nouvelle rentrée
Acheter d’occasion les livres, cartables, dictionnaires…permet de faire des économies et de limiter sa consommation
Faire des achats groupés, entre plusieurs familles, parfois directement auprès de l’établissement, ou après de certains sites spécialisés comme Scoleo
Préférer le papier recyclé, les crayons en bois naturel, le matériel de géométrie en métal plutôt qu’en plastique, et de manière générale les produits avec labels environnementaux.
Pour les vêtements/l’équipement de la personne
Fréquenter
les « trocs partys », vide-grenier, bourse aux
vêtements, site de vente d’occasion qui permettent d’acquérir
vêtements ou chaussures en bon état à prix réduits
Choisir
des habits conçus avec des fibres plus écologiques et/ou
naturelles : coton bio, lin, chanvre…ou des fibres recyclées,
comme par exemple le polaire pour l’hiver, réalisé à base de
bouteilles plastiques recyclées.
Pour le goûter
Préférer des fruits, secs ou frais, du pain, de la brioche ou de la compote maison…plutôt que des produits industriels qui contiennent du sucre en grand quantité et des additifs.
Pour un goûter zéro déchet, on adopte la gourde ou la boite réutilisable ! Et pour les emballages, pour remplacer les feuilles d’aluminium, on passe au « Bee Wrap », des emballage à base de cire d’abeille, réutilisables.
Pour les transports
Pour le bureau, on pense covoiturage ! Certaines entreprises organisent elles-mêmes ce service, certains salariés le pratiquent de façon informelle, et des plateformes spécialisées existent comme Ouestgo, pour les trajets du quotidien.
On peut aussi prendre le vélo ! Actuellement , seuls 5% des travailleurs français utilisent la bicyclette pour se rendre au boulot !
Pour les enfants, outre les transports scolaires classiques qui sont mis en place lorsqu’ils habitent à plusieurs kilomètres des écoles, différentes solutions alternatives à la voiture ont vus le jour ces dernières années : pédibus, transport en calèche, ou encore le Sc’ool Bus, vélo collectif à assistance électrique piloté par les enfants !