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« D’une mer à l’autre » – Jours 3 et 4 : Tour de la presqu’île et nettoyage de plage

© Carré d’As

Le groupe Carré d’As – MAJ – ULAMIR – Eco-Bretons continue son projet à Crozon avec notamment un petit « road trip » mercredi le long de la côte crozonnaise et le nettoyage de la plage de Kerloc’h. Deux jours marqués par les prises d’initiatives de certains jeunes du groupe.

Cimetière des bateaux, Abbaye de Saint-Gwénolé, pointes de Dinan, des Espagnols et de Pen-Hir, alignements de Lagatjar et Manoir Saint-Pol Roux, les jeunes volontaires ont vadrouillé au quatre coins de la presqu’île de Crozon mercredi 23 juin. Guidée par Maëlle de Morlaix Animation Jeunesse, habituée des lieux, la troupe s’est émerveillée à chaque coin de falaise et a montré beaucoup d’intérêt pour l’histoire de ces sites. Une journée quelque peu épuisante, du fait des multiples trajets en fourgonnettes, mais dont chacun est ressorti satisfait.

La pointe de Dinan © Enaïm Platon

Un vrai temps fort

Mais l’une des activités les plus marquantes a clairement été le nettoyage de la plage de Kerloc’h. Organisée de A à Z par Théo d’ULAMIR-CPIE, les Service Civique ont récolté plus de 21 kg de déchets en l’espace d’une grosse heure. Entre l’enthousiasme de la compétition entre les deux groupes de ramassage et l’effroi des trouvailles faites, l’animation a été un succès.

L’expérience a aussi été enrichie d’une analyse de la collecte menée par Théo et Andrea Lauro (RESAM), tout juste arrivé à Telgruc-su-Mer. Entre plastiques, morceaux de palettes et morceaux de verre, un constat effarant est établi à la vue du tas de fragments de ficelles : « ceux qui vivent de la mer en sont de majeurs pollueurs ».

Le « butin » du jour analysé

Nous sommes donc déjà jeudi et le séjour touche à sa fin demain. Le groupe profite des derniers temps libres autour de jeux de carte et au bar… ensemble, comme tout au long de cette semaine riche en découvertes et en rencontres. La dernière journée sera marquée par une randonnée de 15 km menée par Andrea, grand spécialiste de nos terres finistériennes.

Les ressentis de :

Léa : « Pour la journée d’hier, ça s’est très bien passé, on a appris beaucoup, c’était super intéressant car je ne connaissais pas du tout ces endroits. Ça m’a fait du bien aussi de voir qu’on était tous ensemble, il y avait une bonne ambiance ! Et aujourd’hui, le nettoyage de plage, c’était excellent aussi. Mine de rien on a quand même ramassé pas mal de déchets ! »

Théo : « Pour la journée d’hier, j’étais un petit peu frustré même si j’ai adoré, c’était de magnifique les paysages… c’est vraiment à voir, l’abbaye aussi. J’ai trouvé un peu dommage les coupures qu’on a faites l’après-midi : les fourgonnettes… remonter… j’aurais préféré qu’on fasse beaucoup de marche ! Pour aujourd’hui, le nettoyage de plage s’est bien passé, tout comme j’avais prévu, donc je suis content ! Tout le monde était dedans ! ».

Consultation sur l’eau, tous concernés !

Il est toujours temps de participer à la consultation sur l’eau menée par le Comité de Bassin Loire-Bretagne et l’Etat, qui se déroule jusqu’au 1er septembre. Pour cela, direction le site : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/donnez-son-avis—questionnaire.html




Excursion sur la pointe du Bellec et coups de pagaies dans la baie de Douarnenez

© Carré d’As

Après une première journée des plus intenses, le groupe encadré par Wilbert Belin et Patrice Cadin a connu un deuxième jour un peu plus tranquille. Après une promenade matinale pour découvrir l’environnement telgrucien, les jeunes volontaires ont eu l’opportunité de faire du kayak, guidés par Matthieu du Centre Nautique.

La soirée a été bien animée, une partie du groupe a veillé tard au fil de parties de cartes endiablées, et c’est au compte-goutte que chacun vient prendre son petit-déjeuner. Au programme ce matin : une balade sur la côte et dans les hauteurs de Telgruc-sur-Mer. De quoi découvrir le site d’accueil de la troupe.

De la pointe du Bellec au moulin de Luzéoc, miradors et autres vues panoramiques sur la baie de Douarnenez se succèdent, toujours plus saisissants. Les 1500 mètres de sable de la plage de Trez-Bellec semblent infinis et ouvrent sur une mer calme et limpide. Un régal, que ce soit pour les habitués des côtes bretonnes ou pour les non-Bretons du groupe.

La pointe du Bellec © Carré d’As

Une sortie kayak entre les roches

Toujours dans l’ambiance rieuse qui la caractérise depuis le départ, la troupe, combinaisons enfilées et pagaies équipées, rejoint Matthieu du Centre Nautique après un bon déjeuner. Il est l’heure d’aller fendre les eaux douarnesiennes en kayak. Sans trop de mal, chacun parvient à s’installer dans son monocoque et à passer le premier obstacle de vagues pour prendre la direction de la pointe Pen ar Vir.

© Carré d’As

Malgré quelques carambolages, chavirages et échouages dans les rochers, tout le monde a pris plaisir à pagayer dans une eau translucide et sous un beau soleil. Certains, comme Enaïm et Sylvano découvraient même cet agréable loisir.

Les ressentis de :

Maëlle : « J’ai été la comédienne et humoriste du jour ! J’ai beaucoup aimé le kayak mis à part que demain je ne pourrai plus marcher ! ».

Sylvano : « J’ai passé une super journée ! Déjà le matin nous sommes allés au moulin, c’était top. Après, le meilleur moment, quand nous avons fait du kayak. J’en avais jamais fait… je suis tombé deux fois avant de réussir à monter ! Mais j’ai vraiment aimé le faire avec tout le monde, tout le long ».




La Vallée Conviviale – Un été de résidences collectives et cabanesques en Vallée de Vilaine

L’Îlot Vivant, c’est à la fois un collectif de personnes déterminées à s’émanciper et se rendre capable d’agir collectivement et joyeusement et un écosystème de projets alternatifs (low-tech, réseaux paysans…) sur le Sud Ouest Rennes. L’Îlot Vivant propose à tous-tes celles et ceux qui se passionnent pour le Vivant, les nouvelles formes d’habitat et les utopies (politiques) qui se construisent ensemble intensément, de venir participer, sur quelques jours (ou quelques mois !), à l’organisation d’un été d’actions joyeuses, bricoleuses, et structurantes, pour ouvrir la voie à d’autres manières d’habiter nos vies et notre territoire !

L’idée / le déroulé est (presque) simple :

1) On repère une clairière, on y fait un diagnostic écologique participatif et poussé (puis répété), on comprend le Vivant sous nos pieds et ses fragilités, on en fait des cartographies évolutives, on se met d’accord sur les endroits où on pourra se poser un moment, et ceux qu’il faudra préserver de nos grosses pattes d’humains.

2) On prend des tentes, du bois, des clous, qui hop, à coups de savoir-faire partagés, deviennent campement éphémère et ouvert, observatoire immergé dans le Vivant, expérimentation de “tissage” avec le lieu, agora inter-espèces, zone “commune” accessible à tous-tes, avec signalétique artistique et expo photos, avec animations nature (pour les plus petits) et agora inter-espèces (pour les plus ouvert-es à repenser nos formes de relations).

3) On ne s’arrête pas en si bon chemin, et, depuis notre premier campement, on continue d’explorer le territoire, les lieux qui pourraient accueillir d’autres expérimentations, d’autres jeunes qui ont envie de respirer, d’être mis face à leur responsabilité, de s’engager. On commence à s’interroger sur les manières de généraliser ces autres formes de vie, on en parle à des assos amies, des personnes éloigné-es de ces questions au départ, des élu-es bienveillant-es, on participe aux concertations de réforme du PLUi / du PLH, tout en continuant d’inventer des formes d’actions, de communication, de proposition conviviales et (re-)structurantes : (dés)urbanisme tactique, cantines et porteurs de parole dans les quartiers populaires, fanzine, célébrations… Ah, mais oups, on avait oublié le…

0) On partage, une fois n’est pas coutume, notre envie de “faire ensemble et avec d’autres”, avec qui voudra/pourra, dans son été, consacrer quelques heures / semaines / mois, pour que cette ébauche d’aventure collective qu’on imagine là en 1) 2) 3) on la fasse pas tous seuls, dans notre coin, mais qu’au contraire elle rassemble des personnes diverses et passionnées, à échelle d’implication variée. Un scénario idéal verrait ainsi se croiser/succéder, par exemple : 1 écologue qui passe sur deux jours au départ (et revient ensuite 2 jours chaque mois de l’été), 4 étudiant-es naturalistes qui l’accompagnent et restent la semaine, 5 familles d’habitant-es des environs qui nous rejoignent pour le diagnostic participatif, 1 artisan-ne/fabricant-e d’habitat léger qui passe donner quelques conseils, 3 étudiant-es d’archi qui viennent sur 1 semaine cabanes et restent 1 mois pour imaginer la suite du diagnostic territorial, 1 juriste qui passe par là et oh, met son nez dans le PLUi, 8 voisin-nes qui participent à monter l’expo photo, 2 jeunes poètes qui viennent en écrire les légendes et décident, tiens, de monter un podcast autour de l’idée d’Habiter le Vivant…

Alors voilà, pour aller vers ça, on propose à tous-tes celles et ceux qui se passionnent pour le Vivant, les nouvelles formes d’habitat, et les utopies qui se construisent ensemble intensément, de venir participer, à leur mesure, à l’une ou l’autre des occasions de rassemblement. Le calendrier de l’évenement n’est pas encore fixé (il ira jusqu’à bien au delà de début Juillet, contrairement à ce qui est indiqué sur l’évenement : on ne pouvait pas mettre plus).
En tout cas il commencera dans l’idéal par un premier rassemblement à partir de la semaine du 21 Juin et continuera ensuite sur d’autres semaines dans l’été en fonction des dispos des gens qui manifestent leur envie de participer ! Alors si (un bout de) l’aventure vous tente, n’hésitez pas à nous envoyer un petit mail ici ilot-vivant@riseup.net pour nous demander plus d’infos et nous faire part de votre intérêt / de vos dispos ou simplement de vos envies d’échanger sur le sujet (facebook n’est qu’on moyen de lien, mais ensuite ça se passera entre nous, par mail, téléphone, et surtout en vrai !)Voilà, au plaisir de… cabaner comme des enfants, et de s’encanailler avec les Vivants !

https://www.facebook.com/IlotVivant




Premier jour à Crozon et découverte des fonds marins pour les jeunes du projet « D’une mer à l’autre » !

Quelques instants avant le baptême de plongée © Enaïm Platon

Tout juste arrivés à leur camp de base du Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer, le groupe de volontaires du Pays de Morlaix, menés par Carré d’As, a eu la chance de faire leur baptême de plongée. Entre excitation et légère appréhension, une journée riche en émotions et en rencontres.

Alors que les rayons du Soleil ont encore du mal à percer les nuages, une joyeuse bande s’attroupe sur le parking du centre social Carré d’As à Morlaix autour de deux belles fourgonnettes. 10h30, il est grand temps de mettre le cap sur la presqu’île de Crozon pour les cinq prochains jours. Les coffres sont remplis, Wilbert et Patrice prennent les volants… voilà les neuf jeunes en direction du Grand Ouest !

Une bonne heure de route plus tard, la troupe découvre avec joie le très grand « QG » qui a été réservé. Six chambres, dont un dortoir de dix lits, deux grandes salles de vie, un city stade et la splendide plage de Trez-Bellec à leurs pieds… en bref, le site rêvé pour conclure un Service Civique en beauté et découvrir un nouvel environnement.

La vue depuis le Centre Nautique © Enaïm Platon

Baptisés !

À peine le temps de s’installer qu’il faut déjà se hâter pour se rendre à l’Atlantis Bretagne Plongée de Roscanvel pour pique-niquer avant le grand baptême de plongée. Bien que l’activité suscite quelques peurs, le groupe est plutôt enthousiaste à l’idée de découvrir la faune et la flore de la rade de Brest.

Concours de ricochets pendant le pique-nique © Enaïm Platon

Accueillis par la joie contagieuse de Pascal, Marie, Christian, Denis, Alan et Mathias, l’équipe est rapidement mise à l’aise. Chacun enfile sa combinaison, teste ses palmes et son masque avant de descendre en direction d’une crique des plus secrètes. Trois par trois, les jeunes sont pris en charge par les moniteurs.

Respiration sous l’eau avec détendeur, gestion du masque, utilisation des palmes, « manœuvre de Valsalva » (respiration par les oreilles pour rééquilibrer les tympans sous pression) et plongée jusqu’à 6 mètres de profondeur, en l’espace de vingt minutes chacun, tout le monde est donc baptisé de cette belle discipline.

Les dernières « grenouilles » remontent à la surface © Enaïm Platon

Un bel exposé pour conclure

Les néo-« grenouilles » ont ainsi exploré une parcelle de la baie brestoise, l’occasion d’observer de belles créatures et plantes marines. Mais pas facile de mettre des noms sur chaque espèce ! Heureusement, Mathias, spécialisé dans la photographie sous-marine, avait prévu une sélection de ses meilleurs clichés pris dans le coin pour présenter sa population.

Spirographe, ver tubicole, pontes, tacaud… la jeune équipe découvre avec intrigue les noms des bêtes qu’elle a croisées pendant son escapade subaquatique. Un instant privilégié dans la salle des fêtes de la mairie de Roscanvel au cours duquel chacun fait preuve de curiosité.

Mathias présente son diaporama de photos au groupe © Théo Duchet

Le séjour commence tambour battant pour ce groupe qui apprend aussi à se connaître et à vivre ensemble. L’ambiance est excellente et tout est réuni pour que ce projet se déroule à merveille !

Les ressentis de…

Lucien : « Aujourd’hui, nous sommes arrivés à midi. Cet après-midi on a fait de la plongée, je n’étais pas confiant, j’appréhendais un peu. Mais franchement, ça s’est bien passé ! J’ai un peu paniqué, mais ça allait. Et ce soir j’ai cuisiné une bolognaise… un bon moment de partage ! ».

Maéva : « Ce matin j’étais très motivée car j’avais hâte d’être là. Après on est partis un peu en retard, mais ce n’est pas grave ! Puis le pique-nique s’est bien passé, on a pu se mettre dans l’ambiance du groupe. Ensuite la plongée m’a beaucoup stressée quand même… ce sont un peu mes deux phobies mélangées. Mais le moniteur était super sympa donc ça s’est très bien passé et j’ai réussi mon baptême. J’en suis très contente et fière de moi ! L’ambiance est cool, on rigole tous ensemble, il n’y a pas du tout de gêne donc je me sens très bien ! ».




Au fil de l’été, le Léguer se fête

Du 20 juin au 11 septembre se déroulera la 25ème édition de l’opération « Le Léguer en fête ». Au programme : balades, expositions et découvertes, pour apprendre à mieux connaître ce cours d’eau costarmoricain labellisé « Site Rivière Sauvage », et son bassin versant.

Le Léguer est une rivière bretonne qui s’étend sur près de soixante kilomètres, dans les Côtes-d’Armor. Rejoint par son affluent le Gouic au niveau de Belle-Isle-En-Terre, son embouchure se situe dans la baie de Lannion. C’est aussi la première et la seule rivière de Bretagne a avoir obtenu le label « Site Rivière Sauvage »,une distinction décernée par l’Association du Réseau des Rivières Sauvages et le Fonds pour la Conservation Des Rivières Sauvages. Ce label national vise à récompenser des « rivières joyaux », et est « un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique ». On trouve ainsi une biodiversité variée dans la vallée du Léguer, par ailleurs classée zone Natura 2000 : saumons, mais aussi loutres, lamproie marine, escargot de Quimper…

Chaque année, l’opération « Le Léguer en fête » est organisée. Portée pour cette édition 2021 par les collectivités réunies au sein du Bassin Versant Vallée du Léguer et par l’Office de Tourisme Bretagne Côtes de Granit Rose, elle s’étendra sur tout l’été, du 20 juin au 11 septembre.

Au programme : une quarantaine d’animations gratuites (deux seront payantes, ndlr), réparties en trois grands volets : des « balades patrimoines » tous les dimanches à 17h, des expositions photos intérieures et des exposition intérieures (peinture, photo, cartes postales…), des temps de « découverte » sous la forme de chantiers participatifs et festifs, conférences, concerts de musique ancienne, randonnées, une lecture musicale ou encore un concert « accousmatique » (orchestre de haut-parleurs qui interprète des musiques composées en studio).

Et pour fêter cette 25ème édition du « Léguer en fête », un « lexique sensible » du Léguer sera créé, grâce à des ateliers d’écriture qui auront lieu tout l’été, auxquels les habitants sont conviés.

Tout le programme est disponible sur le site http://www.vallee-du-leguer.com/

Consultation sur l’eau, tous concernés !

Il est toujours temps de participer à la consultation sur l’eau menée par le Comité de Bassin Loire-Bretagne et l’Etat, qui se déroule jusqu’au 1er septembre. Pour cela, direction le site : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/donnez-son-avis—questionnaire.html




Cap volontaire sur Crozon pour Carré d’As & Cie !

La Tour Vauban à Crozon © Viviane Lapous

La fin de l’année scolaire approche et avec celle-ci se terminent aussi plusieurs engagements en Service civique dans le Pays de Morlaix. Pour sept volontaires (anciens et actuels) du centre social Carré d’As, ainsi que deux autres de l’ULAMIR-CPIE et du MAJ et Enaïm et moi, engagés à Eco-Bretons depuis octobre 2020,  un séjour sur la presqu’île de Crozon  du 21 au 25 juin viendra clôturer cette étrange année confinée. Ce qui promet de beaux moments de partage collectif, mais aussi de rencontres, entre volontaires et avec Crozon.

Tout a commencé par un projet monté par l’équipe de Carré d’As, financé par le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) et créé en 2020 à destination de l’île de la Réunion, dont est originaire l’un des encadrants de Carré d’As – Wilbert Belin – pour les volontaires de l’époque. Mais il avait été annulé à cause des mesures de confinement et des restrictions de sortie du territoire.

Reconduit avec succès au début de cette année scolaire 2020/2021, pour les encadrants de Carré d’As, le projet a été remis sur la table pour cette année 2021. Cette fois-ci, le projet, toujours soutenu par le FEAMP, était plus ambitieux avec l’intégration des volontaires d’ULAMIR-CPIE, de Morlaix Animation Jeunesse (MAJ) et d’Éco-Bretons, en plus des anciens de Carré d’As en 2020. 21 personnes faisaient alors partie du plan.

Des montagnes russes d’émotions

Annoncé officiellement aux jeunes dans l’euphorie le 27 mars, le « campement » était déjà réservé, pour un séjour sur deux semaines fin mai-début juin, le voyage a hélas été annulé le 10 avril, au moment de réserver les billets d’avion. La situation sanitaire se dégradant alors de nouveau, les cinq encadrants ont décidé, fort logiquement, de ne pas risquer la perte d’un budget de plus de 10 000€ de billets sans l’assurance d’un remboursement en cas d’annulation de dernière minute.

Mais cette fois-ci, pas d’abandon en vue. Wilbert Belin et ses collègues encadrants ont décidé malgré tout de mener à bien le projet mais sur le côtes métropolitaines. Le budget est réduit à 240€ par personne et le séjour raccourci à cinq jours. Et cette fois-ci, ce sont les jeunes qui prennent en main l’organisation ! Destination, logement, activités, transports… les volontaires s’organisent ensemble depuis, au fil de plusieurs réunions en présentiel ou à distance sur l’application Discord (« service de communication par chat vidéo, vocal et textuel »).

Réunion Crozon
Le groupe se rencontre pour la 1ère fois au centre social Carré d’As le 27 mars. © Gaël Lehmann

Les jeunes aux commandes !

Après un premier mois de concertation, l’équipe s’est réduite à quinze personnes : onze jeunes, trois encadrants et Gaël Lehmann (vidéaste indépendant). Le décalage du séjour d’un mois, allié à des désistements d’ordre professionnel notamment, ont créé un groupe un peu plus intime. Les volontaires ont donc choisi d’établir le camp de base au Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer pour les quatre nuits.

Bien que le thème du projet « D’une mer à l’autre » prend un peu de plomb dans l’aile, les perspectives restent les mêmes. Rencontre du personnel du Centre, découverte de la côte et de l’environnement crozonnais (randonnée, kayak), exploration de la faune sous-marine (plongée) et nettoyage de plage sont au programme. Les ambitions et activités sont certes moins « scolaires » que ne l’étaient celles prévues initialement à la Réunion, mais l’esprit de rencontre et de découverte reste le même.

Enaïm et moi-même avons donc la chance de participer à cette aventure avec notamment ce très beau groupe de volontaires de Carré D’As que nous avons déjà rencontré à l’occasion des Assises départementales de l’Alimentation et lors de leur émission radio sur le Zéro déchet ! Nous avons aussi hâte de vous en raconter la suite à travers des récits type carnet de voyage et des entretiens avec les acteurs de ce projet !

Un séjour à suivre de près, donc…

Le groupe du projet Crozon :
3 encadrants : Wilbert Belin
Patrice Cadin
Andrea Lauro
1 caméraman : Gaël Lehmann
5 volontaires 2021 de Carré d’As : Dylan
Léa
Lucien
Maeva
Sylvano
2 volontaires 2020 de Carré d’As : Magalie
Mélissa
1 volontaire du MAJ : Maëlle
1 volontaire ULAMIR-CPIE Théo
2 volontaires d’Eco-Bretons Enaïm
Théo