Une formation pour devenir animateur.trice d’ateliers éco-responsables et zéro déchet

A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, coup de projecteur sur une initiative de Laëtitia Crnkovic, figure du zéro déchet en Bretagne : une formation pour devenir animateur.trice d’atelier éco-responsables et zéro déchet. Une première en France. La prochaine session démarrera en février.

Laëtitia Crnkovic est installée depuis quelques années dans le Trégor, et est à « 350% dans le zéro déchet ». Une reconversion professionnelle pour celle qui a travaillé auparavant dans le tourisme, et qui aujourd’hui propose des ateliers eco-responsables et autour de la réduction des déchets, des conférences, écrit des livres sur ces sujets, tels que « Faites l’autopsie de votre poubelle », « Eco Almanach », « Je fabrique mes cosmétiques et produits ménagers solides » ou encore « Lessive de lierre et café de pissenlit – 100 façon d’utiliser ce que la nature nous offre » (dont on parlera prochainement sur Eco-Bretons, ndlr). Cette « semeuse de transition joyeuse » a décidé depuis l’année dernière d’aller plus loin dans sa démarche et de mettre en place une formation « Zéro déchet et éco-responsable », la seule de ce type pour le moment en France, à destination de tous ceux et celles qui veulent s’engager à leur tour dans l’animation d’ateliers. La première session s’est déroulée cette année. « J’en suis très contente », révèle Laetitia « Les participantes ont développé davantage de confiance en elle, ont acquis de l’expérience, et pour celles qui ont décidé de se lancer, ont déjà des contrats ». Ces animatrices d’ateliers vont être amenées à intervenir auprès des écoles, des MJC, de centre de loisirs, de Biocoop…tout en formant un réseau réparti sur tout le territoire breton. « L’idée, ce n’est pas d’être toutes des concurrentes, mais de travailler en bonne intelligence, en mode collaboratif », souligne Laetitia.

Une deuxième session de formation est d’ores et déjà prévu, à partir de février 2022, et jusqu’en mai. 10 personnes pourront y participer. Au programme, un travail « autant sur les postures à adopter en ateliers, que sur le côté technique ». 150 heures de formation sont ainsi prévues, en présentiel et en distanciel, avec deux séances de coaching individuel. Fabrication de cosmétiques, de produits ménagers, la réduction des déchets…sont autant de thématiques abordées. « Il y a beaucoup de pratique. L’idée est de sortir avec tout le « package » pour pouvoir animer », souligne Laëtitia. Le tout dans une ambiance à la fois conviviale, bienveillante et joyeuse. « Même si les enjeux sont de plus en plus urgents et lourds, on peut faire passer les messages avec de la légèreté ! » assure Laetitia, pour qui cette formation est aussi « l’occasion de porter un regard sur notre consommation, notre alimentation, notre autonomie…sur tout ce qui fait la transition écologique ».

Il reste encore quelques places pour cette prochaine session. Pour plus d’infos et s’inscrire, il suffit de contacter Laëtitia Crnkovic par mail : zerodechettregor@gmail.com

Laëtitia animera cette semaine des ateliers zéro déchet à Trégueux, Pleslin-Trigavoux, Lanrivain, et Paimpol. Plus d’infos sur le site de Zéro Déchet Trégor.

 

Plus d’infos :

https://www.facebook.com/zerodechettregor

https://www.zerodechet-tregor.com/

 

Pour lire le portrait consacré à Laëtitia : http://www.eco-bretons.info/portrait-de-femme-n6-laetitia-crnkovic-semeuse-de-transition-joyeuse/

 

 




Quand les marionnettes sensibilisent à la préservation de l’eau

Avec son spectacle de marionnettes baptisé « Enfant des eaux », Léna Charbonnel, du collectif morbihannais « Les Embobineuses », sensibilise le public à la beauté et la préservation de la ressource en eau.

« Si l’eau pouvait nous parler, que pourrait-elle bien nous dire ? Nous serait-elle reconnaissante, nous remercierait-elle ? Et quels souvenirs garderait-elle de nous ? Embarquez aux côtés d’une goutte, le temps de son voyage depuis les profondeurs de la terre ». C’est, en quelque mots, le « pitch » du spectacle « Enfant des eaux », que propose Lena du collectif morbihannais Les Embobineuses. La jeune femme propose ainsi depuis l’année dernière une création avec des marionnettes. « Tout a démarré au printemps 2020, avec la proposition du Parc de Branféré de créer un spectacle autour de l’écologie », précise Léna, qui propose alors de travailler sur le thème de l’eau, « une évidence » selon elle. « C’est un élément auquel je suis très sensible, j’ai été élevée sur l’eau, en bateau. J’ai eu aussi la chance d’aller en Afrique de l’Ouest, où j’ai partagé le quotidien des habitants. Là-bas, il faut faire des kilomètres pour trouver de l’eau. Ici, on ne se rend pas compte de la rareté de la ressource, car elle coule tout le temps ».

« La porte des possibles »

C’est alors durant le premier confinement que Léna créé son spectacle avec des marionnettes Un univers qu’elle a découvert il y a dix ans, un peu par hasard, mais auquel elle s’est très vite attachée. « C’est une véritable façon de m’exprimer, un pont entre moi et les autres », indique-t-elle. « C’est la porte des possibles ». Elle conçoit et créé les marionnettes, dans un esprit éthique, avec des matériaux de récupération quand cela est possible, s’entoure d’Estelle Caudal pour les textes, et du groupe Tryptic pour la musique. Ainsi naît «Enfant des eaux », spectacle avec lequel Léna veut « tirer la sonnette d’alarme, sans être pour autant moralisatrice et culpabilisante ».

Après une première formule tout public, Léna a travaillé sur une deuxième formule du spectacle plus adaptée pour les enfants. On a pu découvrir les marionnettes au parc de Branféré (56), à Quistinic (56), à Ploërmel (56), à Nantes (44)…et on pourra le faire prochainement en salles (médiathèques, écoles, centres de loisirs…), avec une création lumière.

Plus d’infos : http://www.lesembobineuses.fr/




Avec « La recyclerie de plantes », Marie veut donner une seconde vie aux végétaux

https://www.facebook.com/larecycleriedeplantes




Février sans supermarché, c’est reparti !

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Février sans supermarché» qui aura lieu durant tout le mois de février, pour la sixième année consécutive, en France, Suisse, Belgique, Quebec, Espagne et Suède !

Concernant la Bretagne, on trouve 5 groupes départementaux :

Côtes-d’Armor sans supermarché

Finistère sans supermarché

Ille-Et-Vilaine sans supermarché

Morbihan sans supermarché

Loire-Atlantique sans supermarché

 

Il suffit de s’inscrire sur le groupe correspondant à son département d’habitation pour pouvoir échanger ensuite avec les autres participants. Les groupes sont ouverts toute l’année, de quoi permettre de passer le cap et de prolonger le défi après février !




Gouvernance de la haute mer et protection de sa biodiversité : rendez-vous à New York en passant par Brest

Dans le cadre du One Ocean Summit, l’Office français de la biodiversité, avec l’Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) et l’Association Infusion, organisent une conférence participative et scénarisée sur la gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité à destination du grand public. Cette conférence se déroulera à Brest, à l’auditorium d’Océanopolis de 18h30 à 20h le jeudi 10 février 2022.

“La gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité : rendez-vous à New-York” est une conférence participative et rencontre citoyenne unique autour d’un thème d’actualité internationale : la gouvernance de la haute mer et la protection de la biodiversité qui s’y trouve. Grâce à un dispositif ludique original, le public pourra se prononcer en direct sur des sujets réels de gouvernance internationale tels que négociés actuellement à l’ONU. Entre discours politiques et plaidoyers, les experts du sujet essayeront de  convaincre du bien-fondé de leur action.

Cette conférence fera écho à l’atelier “Pour un renouveau des outils de gouvernance de l’Océan “ prévu la veille, le 9 février dans le programme officiel du Sommet.

Conférence introduite par Nadège LEGROUX, doctorante – Université de Montpellier et Agence Française de Développement et animée par Benjamin DUDOUET – étudiant en Master économie appliquée à l’agriculture, la mer et l’environnement et Président de l’association Infusion, Joëlle RICHARD – Ingénieure de recherche en renforcement des capacités, Université de Bretagne Occidentale et Bleuenn GUILLOUX – Postdoctorante en droit de la mer, Université de Bretagne Occidentale.

Acte 1 : Les ressources minérales des grands fonds

En 1970, les Nations Unies ont déclaré les ressources minérales des fonds marins « patrimoine commun de l’humanité ». L’autorité internationale des fonds marins a pour fonction de réglementer l’exploration et l’exploitation de ces ressources. Pourquoi ces ressources sont-elles si convoitées ? A quoi ressemblent les environnements dans lesquelles elles se trouvent ? Qu’en pensez-vous, faut-il aller exploiter ces ressources ? Que sont ces ressources minérales ? Où se trouvent-elles ? Pourquoi sont-elles si convoitées ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenant.e.s :

  • Jozée SARRAZIN, Chercheuse en écologie au Laboratoire Environnement Profond, Ifremer
  • Aurélie SPADONE, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
  • Clément CHAZOT, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

Acte 2 : Les ressources génétiques marines

Toutes les espèces contiennent du matériel génétique qui peut présenter un intérêt potentiel pour des applications biotechnologiques, notamment dans le domaine des produits pharmaceutiques, des cosmétiques et des biocarburants. Les espèces qui vivent dans des conditions extrêmes de température, de pression ou de faible teneur en oxygène peuvent offrir des possibilités de nouvelles découvertes. La question de l’exploitation des ressources génétiques marines de la haute mer divise. Certains États parmi les plus technologiquement avancés, défendent le libre accès à celles-ci. Les pays en voie de développement les assimilent, eux, à un patrimoine commun de l’humanité, impliquant un partage des bénéfices tirés de leur exploitation. Et vous, qu’en pensez-vous ? Les ressources génétiques marines, kézaco ? Pourquoi suscitent-elles de tels débats entre les pays ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenant.e.s :

  • Gilles BOEUF, Membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé
  • Anne-Emmanuelle KERVELLA, chargée de coopération internationale, EMBRC -ERIC et chargée de mission APA-DSI-BBNJ, CNRS-INEE
  • Sabrina SLIMANI, Juriste d’affaires, Ifremer

Acte 3 : Pêche en haute mer, conservation et exploitation

Il est largement admis que la pêche est l’activité dont l’impact est le plus important sur la biodiversité en haute mer. Inclure les pêcheries dans un nouvel instrument juridique international fait l’objet d’un consensus de plus en plus large, mais la manière d’y parvenir demeure incertaine. Certains États, notamment, affirment que les pêcheries sont suffisamment encadrées par les dispositifs existants. Comment réconcilier les enjeux de conservation et de pêcherie en haute mer ? Après une brève introduction, les enjeux autour de la pêcherie et de la conservation en haute mer seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenants :

  • François SIMARD, Consultant
  • François CHARTIER, Chargé de campagne océan et pétrole, Greenpeace France
  • Michel GOUJON, Directeur Orthongel

Synthèse

Par Serge SÉGURA, Ambassadeur chargé des océans
Mise en perspective des réponses du public avec les discussions de l’atelier “Pour un renouveau des outils de gouvernance de l’Océan” du One Ocean Summit et des négociations actuelles sur la conservation et l’utilisation durable de la haute mer au sein des Nations Unies.

Perspectives

Par Janique ETIENNE, Chef de projet, Fonds Français pour l’Environnement Mondial et Cyrille BARNERIAS, Directeur des relations européennes et internationales, Office Français de la Biodiversité.

  • Date : jeudi 10 février à 18h30-20h00
  • Événement gratuit, entrée libre (nombre de places limité) et sur présentation du pass sanitaire
  • Organisateurs : Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, Fonds français pour l’environnement mondial, Office français de la biodiversité, Association Infusion
  • Nous joindre : team@ocean-univ.fr
  • Accès : Océanopolis, Port de Plaisance du Moulin Blanc, 29200 Brest

Plus d’informations : https://www-iuem.univ-brest.fr/conference-participative-sur-la-haute-mer/?fbclid=IwAR0zDehVi2rDW0eFch6esSAw31gsjlzlCqa0ukZir-NK3sgJPrhvZWjIy2Q




La Vie en Bulles, Le festival BD qui pense le monde

C’est au bord de la sublime ria d’Etel à Saint-Hélène dans le Morbihan, que nous partons à la rencontre de LaPACH, la Petite Asso Culturelle Hélénoise, qui propose le week-end du 5-6 février, son premier festival bd, « La vie en bulles » tournée vers la bd non fictionnelle, une bd rattachée au réel et qui aborde de multiples sujets de société, qu’ils soient sociologiques, historiques ou encore écologiques .

Nous retrouvons Nancie, Joël et Pascale, trois des bénévoles de l’association créée il y a un an, emmenée par le désir commun de citoyen.nes de la commune d’ouvrir les esprits aux problématiques actuelles, de faire émerger des débats d’idées pour avancer tous et toutes dans un monde de plus en plus complexe.

La bande dessinée s’est imposée comme un parfait médium après que des bd comme « Les algues vertes », qui a circulé entre eux, « La bombe » sur Hiroshima ou encore « L’odyssée d’Hakim » sur les réfugiés, leur ont fait prendre conscience qu’elle était un formidable moyen d’accès au savoir, au partage de connaissances et qu’elle permettait de nombreux débats accessibles à toustes. Le dessin, l’image, véritable création artistique, intègre le réel de ce monde dans son propos et amène à exercer un oeil critique sur la société et aussi à partager de nombreuses émotions . La bande dessinée, autrefois considérée comme un art mineur, se révèle de plus en plus comme un indispensable dans la compréhension du monde.

Ce premier festival est très ancré dans son territoire et d’ailleurs la Ch’patule, sa mascotte, va nous servir de guide pour découvrir quelques temps forts du week-end, où l’on ne manquera pas également d’aller saluer ses congénères, les spatules, oiseaux migrateurs actuellement présents dans la ria. Celui-ci s’articule autour de rencontres avec les auteur/trices et éditeurs, de conférences, d’expositions, d’ateliers de dessin et de concerts.

Pour Eco-bretons, la Ch’patule nous fait quelques propositions de rencontres parmi une riche programmation. Samedi, la table-ronde réunira Désirée et Alain Frappier, duo d’auteurs de romans graphiques dont l’oeuvre montre à voir tout ce que la bd peut apporter aux sciences sociales en mêlant l’intime à d’importantes recherches historiques sur des thèmes comme l’IVG dans « Le choix » ou la politique chilienne sous Allende dans « Le temps des humbles » et Audrey Lebel, journaliste indépendante, notamment dans La revue dessinée.Ils pourront très certainement nous éclairer sur cette nouvelle forme journalistique et documentaire dessinée pour évoquer des faits

d’actualité comme des faits historiques. On peut également noter dimanche, la rencontre entre Gwénola Morizur, autrice de « Bleu pétrole », qui narrait le combat de son grand-père, maire de Portsall, pour obtenir dédommagement suite au naufrage de l’Amocco Cadiz, et The Seacleaners, association proposant des solutions pour protéger l’océan de la pollution plastique . Rencontre autour d’une table-ronde qui traitera des problématiques des marées noires et de l’océan de plastique. Il paraîtrait même qu’une baleine de 9 mètres viendra d’un coup de nageoires rendre visite aux festivalier.es mais chut, gardons la surprise!

 

Un festival engagé sur la forme et sur le fond

Comme le dit si bien LaPACH, le festival est engagé sur le fond mais aussi sur la forme et cela se traduit par de nombreuses actions des personnes organisatrices. Elles ont fait le choix de rémunérer les artistes présent.es en se basant sur la Charte des auteurs et illustrateurs, revendication portée par eux depuis de nombreuses années pour soutenir la création artistique en France. Elles ont également veillé à inviter autant d’autrices que d’auteurs car la question de la visibilité féminine dans le milieu de la bande dessinée, comme dans tant d’autres, est un sujet actuel de société et elles se doivent d’y participer comme le souligne Nancie. On peut d’ailleurs citer la bd « Il est où le patron ? » de Maud Benezit et des Paysannes en polaire chez Marabulles, qui traite de ce sujet dans l’agriculture.

Le festival s’engage également auprès de leur communauté de communes , la CCBBO qui est un territoire zéro déchets, en signant la charte pour être labellisé « festival éco-responsable » ( avec des critères incluant par exemple une alimentation bio, locale en circuit court pour les auteur/trices). Il se passe, certes à Saint-Hélène sur le week-end, mais il a souhaité également inclure toutes les communes environnantes par le réseau de leurs bibliothèques qui, grâce à l’aide de la Médiathèque départementale du Morbihan, ont pu augmenter leur stock de bd non fictionnelles au cours du mois de janvier afin de faire découvrir ce genre littéraire à leurs adhérent.es. Le festival a noué des partenariats avec des librairies indépendantes, Coccibulle à Lorient, La Dame blanche à Port-Louis ainsi qu’avec Book Hémisphères à Kervignac qui oeuvre dans le domaine de l’insertion et de la revalorisation de livres. Insertion également présente grâce aux Ateliers ACTE de Merlevenez qui va s’occuper de la scénographie en matériaux de récupération en bois de palette, la Ch’patule devrait y être confortablement installée !

Pour LaPACH, les valeurs de respect des droits humains, de préservation de l’environnement, de vivre-ensemble et de l’éveil culturel sont importantes et elles vont naturellement se retrouver dans « La vie en bulles » . L’entrée abordable à 2 euros y participe également afin que chacun.e puisse y accéder.

Le champ des possibles semble infini en bande dessinée et nul doute que « La vie en bulles » deviendra un festival marquant et incontournable sur les sujets sociétaux et qu’il rayonnera bien audelà de la Bretagne. Le bel enthousiasme et l’audace de tous ceux et celles qui l’ont rêvé et réalisé, ne peuvent que donner envie de venir et d’y revenir ! Alors tous et toutes présent.es le 5-6 février, les yeux et les oreilles grand ouverts et pourquoi pas le crayon à dessin brandi comme Napoléon sur sa Ch’patule à Saint-Hélène, où l’imagination et la réflexion vont pouvoir s’échapper pour se relier au monde qui nous entoure.

A la découverte de quelques bd non-fictionnelles en lien avec les notions de transitions écologiques présentées par une partie de l’équipe de LaPACH :

  • d’Alain Bujak et Damien Roudeau chez Futuropolis

           Bande dessinée retraçant l’histoire méconnue d’un combat citoyen contre la construction d’un barrage à Serre de la Fare dans le but de dompter La Loire et qui montre comment un combat                     local, a pu devenir international grâce aux propositions alternatives du collectif. Propositions qui ont pu être reprises et mises en oeuvre dans d’autres pays en participant ainsi à la préservation               de nombreux écosystèmes bien au-delà de celui de La Loire.

  • Le choix de Nancie : « Comment devient-on raciste? » de Carole Reynaud-Paligot, Ismaël Méziane et Evelyne Heyer chez Casterman

    Bande dessinée explorant les biais développés culturellement et qui amène à comprendre en profondeur les mécanismes menant au racisme et cela par un échange nourri de réflexions entre une historienne et une anthropologue généticienne. On est ici sur une transition personnelle vers le vivre-ensemble , question d’actualité si présente…

    Sur le thème de la différence, on peut noter la venue au festival de Charlotte Mével pour sa très belle bd « La rousseur pointée du doigt ».

 

  • Le choix de Joël : « Deux mains dans la terre » de Laetitia Rouxel et Jacques Caplat chez Actes Sud bd

    Bande dessinée retraçant la transition personnelle d’un agriculteur prenant conscience de l’importance de son métier dans les problématiques environnementales et sociales actuelles et qui va, peu à peu , opérer un changement complet de ses pratiques pour tendre vers une véritable agriculture agroécologique. Cette bd montre son cheminement, ses doutes et interrogations et met magnifiquement en valeur les notions d’entraide paysanne, de partage de connaissances et de générosité du monde paysan envers tout le vivant. Encore un champ des posssibles ouvert qui donne de l’espoir dans l’avenir ! A noter que Laetitia Rouxel sera présente au festival.

 

 

Programme du festival :

site internet: https://lavieenbulles.com/programme-2022/

facebook: https://www.facebook.com/lapetiteassoculturellehelenoise/

instagram: https://www.instagram.com/lavieenbulles_festival/

L’équipe de LaPACH est très active et vous pouvez suivre leurs recommandations de lecture sur leur blog régulièrement alimenté ainsi qu’une bibliographie de BD par thèmes (géopolitique, environnement,chroniques sociales, histoire..)

blog : https://lapach.over-blog.com/2021/02/des-bd-pour-tous-les-apaches.html

bibliographie : https://lapach.over-blog.com/2021/02/en-creation.html