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Le Défi Callacois : un projet d’envergure dans les Côtes d’Armor

(Plume citoyenne) La ville de Callac relève le défi de la transition écologique et solidaire ! D’Avril à Octobre 2022, les callacoises et callacois se verront proposer un court diagnostic de leurs pratiques du quotidien. Le but est d’identifier des pistes d’améliorations possibles sur les thèmes de la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, pour arriver à une réponse massive et progressive aux enjeux économiques et environnementaux actuels.

C’est dans le cadre du programme de Guingamp-Paimpol agglomération « Le climat change. Et moi ? » que ce projet est né. Ayant pour objectifs de sensibiliser et mobiliser massivement les habitant-es en faveur des transitions écologiques, Guingamp-Paimpol Agglomération a proposé à la commune de Callac de participer à cette expérimentation. C’est dans ce cadre que Cohérence et la société Kovalence ont été missionné par l’agglomération pour accompagner les habitant-e-s.

La démarche est d’accompagner les foyers callacois en les aidant à identifier les points à valoriser et/ou à améliorer dans leurs pratiques quotidiennes. Selon leurs envies et contraintes, les callacois-es seront accompagnés dans leurs démarches, et conseillés sur les alternatives, contacts ou aides publiques possibles pour réaliser leurs transitions.

Cette opération se déroulera d’avril à juillet 2022 et s’achèvera par la tenue d’une fête organisée par la commune le 1er octobre 2022.

Une première expérience, qui si elle réussit, pourrait être étendue à d’autres communes de Guingamp-Paimpol agglomération.

 


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Un financement participatif pour des livraisons de produits frais et locaux à domicile

L’entreprise 21km, qui collecte des produits locaux et en majorité bios chez des producteurs du Pays de Rennes et de la Côte d’Emeraude pour les livrer ensuite sur ce même secteur à domicile, lance une campagne de financement participatif, afin de développer ses tournées et mieux s’équiper.

21 km, c’est le nom d’un service de livraison de produits locaux, créé par Nicolas Fruh il y a maintenant deux ans, juste avant le premier confinement. La première tournée a d’ailleurs été réalisée lors de ce moment particulier. Le fonctionnement est simple : l’entreprise récupère directement des fruits, légumes, laitages, jus de fruits, galettes, viandes, plats cuisinés…chez les producteurs locaux, et les livre ensuite aux clients, sur une zone de 21 kilomètres autour de Rennes et sur la côte d’Emeraude. L’objectif : limiter les déplacements pour les consommateurs, les mutualiser pour faire baisser le bilan carbone, tout en apportant un service logistique aux producteurs. « Aujourd’hui, ils sont au nombre de 80 dans le réseau, ce qui nous permet de proposer une gamme de plus de 500 références », précise Nicolas. « Des produits locaux, pour la grande majorité bio : 90% des fruits et légumes et 100% du pain par exemple ». 110 foyers, une vingtaine d’entreprises, de restaurateurs et de crêches sont ainsi livrés chaque semaine, les mercredi et jeudi, par la structure, qui compte désormais six salarié.e.s

Déjà soutenu par trois clubs Cigales, 21km veut aussi impliquer les consommateurs dans son développement. Un financement participatif a été lancé, via la plateforme spécialisée Miimosa. Objectif : atteindre entre 8000 et 15000€ pour réaliser les investissements nécessaires au développement de la tournée, pour faciliter le travail de l’équipe sur le terrain et améliorer les outils logistiques et numériques pour continuer à étoffer le réseau des producteurs. « On aimerait proposer notamment des produis de la mer, et il nous faudrait pour cela de nouveaux outils », confie Nicolas. Avis aux personnes intéressées, il reste encore 24 jours pour apporter sa pierre à l’édifice !

 

Plus d’infos

https://21km.fr/

https://miimosa.com/fr/projects/21km-pour-une-alimentation-locale-et-humaine

 


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De Plounéour-Ménez à Huelgoat, ce que les chauves-souris nous disent…

Avant de nous rendre dans ces deux communes du Finistère, sur les pourtours des Monts d’Arrée, qui s’apprêtent à accueillir chacune un événement aux portes de la nuit, d’abord Plounéour-Ménez, le vendredi 6 mai 2022 puis Huelgoat, le samedi 21 mai 2022, destinés à permettre aux petits et aux grands de découvrir cet animal fascinant qu’est la chauve-souris sur lequel bien des mythes et croyances persistent encore, prenons d’emblée de la hauteur.

1 600 mètres, c’est celle récemment observée d’un vol de chauve-souris – le Molosse de Cestoni au poids imposant de 40g qui utilise comme tous ses congénères chiroptères les courants ascendants. A cette altitude, nous devrions d’ores et déjà avoir une vision d’ensemble sur ce qui nous agite et nous inquiète de plus en plus, nous autres terriennes et terriens humains, à savoir le déclin inquiétant des populations de chauve-souris (1) tandis que 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu au cours des cinquante dernières années (chiffres UICN).

Est-ce la montée en puissance d’une prise de conscience, face à la baisse très inquiétante de la biodiversité à travers le monde qui nous amène à interroger nos relations occidentales aux autres espèces, et ce faisant, à mieux les connaître et les comprendre ?

Des disciplines scientifiques comme l’éthologie – qui étudie les comportements des espèces animales dans leur milieu naturel (humains compris) et gagne à être mieux connue et enseignée partout – nous y aident fortement. Mais comment enrayer la disparition croissante de ces trésors inestimables du vivant ? Moultes réponses ont été apportées par les plus conscient.e.s du danger, depuis le début du siècle dernier. Force est de constater hélas les limites de leur efficacité face aux implacables faits qui nous accablent.

Nouveaux récits, nouveaux imaginaires pour se connecter à l’ensemble du vivant et mieux le respecter

Des personnalités engagées telles que Cyril Dion et Pablo Servigne évoquent avec pertinence la nécessité de nous ouvrir à de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires, en y intégrant ceux de peuples plus lointains ayant une autre vision et un autre rapport à la nature, et permettant de nous (re)connecter avec nos sagesses anciennes d’ici.

Pour ce faire, nous pouvons maintenant nous prévaloir d’être richement outillé.e.s et stimulé.e.s par les apports des sciences sociales contemporaines – en particulier l’anthropologie – sur la connaissance de nos rapports jusqu’à présent dualistes, compliqués… et disons-le clairement, insoutenables entre nature et culture, comparés à ceux d’autres peuples à travers le monde.

Ainsi, l’anthropologue Philippe Descola, avec ses travaux de recherche menés depuis plusieurs décennies, notamment en Amazonie – et dans son sillage, des philosophes comme Vinciane Despret et Baptiste Morizot ou encore l’anthropologue Nasstaja Martin, le chercheur-philosophe devenu dessinateur, Alessandro Pignocchi – pour n’en citer que quelques-un.e.s – bouleversent notre compréhension de notre rapport aux autres vivants, et même, au-delà du sacro-saint rationalisme cartésien, nos perceptions sensorielles (celles de la chauve-souris sont au demeurant exceptionnelles!) et émotionnelles, capteurs pourtant essentiels pour opérer nos mutations en renversant nos représentations et visions.

Avec leurs collègues des sciences naturelles, ils et elles sont relayé.e.s par d’excellentes maisons d’édition et revues en ligne : Actes Sud/collection Mondes Sauvages (2), WildProject (3), revue Terrestres (4), pour n’en citer que quelques-unes.

Du côté de ces derniers, chercheuses et chercheurs de tous poils se passionnent à juste titre pour l’étude de cette espèce fabuleuse qu’est la chauve-souris (4), un animal qui – excusez du peu – vole avec ses mains, voit avec ses oreilles, observe le monde environnant la tête en bas (5) et est doté du gène de la parole !

De quoi attiser depuis des siècles la curiosité humaine qui eut recours aux arts pour exprimer déjà son imagination foisonnante à l’endroit de nos amies chiroptères. « Symbole de la cécité métaphysique de l’homme pour Aristote et Averroès à sa suite, [la chauve-souris] est pourtant liée à la création artistique par la version ovidienne du mythe des Minyades, fileuses et conteuses impénitentes métamorphosées par Dionysos », nous dit le site fabula, dans un article intitulé « Mythologie de la chauve-souris dans la littérature et dans l’art » (6).

 

A Plounéour-Menez, avec la Cie Mycélium : quand « Batman est un chaman »

Les arts justement, en particulier ceux d’aujourd’hui, bien vivants : les arts de la rue. Ne sont-ils pas les grands défricheurs et percolateurs de ces nouveaux récits et imaginaires ? Ainsi, la compagnie d’arts de rue Mycélium (7) née de la rencontre d’un écologue, Gabriel Soulard, et d’une comédienne, Albane Danflous, dans une lointaine forêt normande… Elle se présente comme créant pour les espaces publics, des spectacles de théâtre de rue et de chemin questionnant avec humour et engagement nos liens à nos environnements naturels et urbains.

Nous lui laissons le soin de présenter elle-même sa dernière création pour laquelle elle était en résidence, à La Manufacture des tabacs de Morlaix, en octobre 2021, dans le cadre d’un partenariat avec les étudiant.e.s en BTS Gestion et protection de la nature du lycée de Suscinio qui ont mené avec elle une « Concertation déconcertante » sur la Trame noire ( en vue de protéger de la pollution lumineuse la biodiversité nocturne dont fait partie la chauve-souris) pour Morlaix Communauté, au titre de sa politique culturelle et de sa politique biodiversité, en lien avec l’Ulamir-CPIE du Pays de Morlaix-Trégor et Le Fourneau, Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public (8), avec le soutien de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et de la Région Bretagne. Un projet d’envergure stimulant les imaginaires qui a fait l’objet d’un précédent article de notre part : http://www.eco-bretons.info/la-compagnie-mycelium-et-les-etudiants-du-lycee-de-suscinio-ouvrent-les-portes-de-la-nuit-noire-morlaisienne/

Ainsi parle la Cie Mycélium : « Entre science joyeuse, textes poétiques et musique électronique, La «Symphonie des chauves-souris» convie le public (9) à la fois à une veillée initiatique et une expérience réelle de contact avec d’autres espèces, l’invitant à prendre conscience de la beauté d’autres manières d’exister. L’équipe dispose d’une bat-box (un micro-récepteur) qui transforme les ultrasons émis par les chauves-souris en sons audibles pour l’oreille humaine, et un système qui transforme les paroles, les chants et la musique en ultrasons pour les chauves-souris. Un récepteur, un émetteur, des fréquences de part et d’autres : le dialogue peut s’instaurer, la symphonie commencer… ».

« A Plounéour-Ménez, pas moins de 9 espèces de chauve-souris ont été recensées par le Groupe Mammalogique Breton/GMB (10), faisant de la commune la première de l’agglomération en nombre d’espèces connues, Morlaix Communauté en comptant 15 espèces, le Finistère 19 et la région 21. Donc, sans parler d’effectifs, inconnus et non mesurables, la commune abrite près de la moitié des espèces connues dans la région et près de 20 % des espèces reproductrices connues dans la région », précise Benjamin Urien, responsable Cellule espaces naturels – biodiversité de Morlaix Communauté.

L’an dernier, grâce à l’action volontariste de son maire, Sébastien Marie, la commune est devenue Refuge pour les chauves-souris, en signant une convention avec le Groupe Mammalogique Breton. Elle fait désormais partie des 87 communes et établissements scolaires bretons engagés dans la démarche (11). « La commune s’engage à réfléchir en amont à la réalisation de travaux sur les bâtiments publics ou le patrimoine, afin de garder une place dans les futurs aménagements pour servir de refuge aux chauves-souris. C’est une petite pierre pour la conservation de la biodiversité en général », confiait-il à notre confrère de Ouest-France, le 13 août 2021 (12).

Alors, Barbastelle d’Europe, Grand Rhinolophe, Murin à moustaches, Murin de Daubenton (reproducteur), Murin de Natterer (reproducteur), Oreillard roux, Oreillard gris, Pipistrelle commune (reproducteur) et Sérotine commune (reproducteur) vont-elles moduler leurs vocalisations pour une symphonie… peut-être même concertante avec nous ? Ce serait drôlement bat ! Rendez-vous vendredi 6 mai, à 21h21 pour le découvrir.

A Huelgoat, on rallume les étoiles et on écoute les chauves-souris

De leur côté, Julien Chauveau, animateur scientifique itinérant basé en Centre Finistère qui a créé La Terre A Ciel ouvert (13) et Cathy Warembourg (RIPARIA studio) se sont associés pour proposer dans le cadre de la Fête de la nature du 21 mai prochain à Huelgoat, de rallumer les étoiles pour sensibiliser le public à la pollution lumineuse et aussi mieux se mettre à l’écoute des chauves-souris, d’entendre des légendes nocturnes tout en découvrant le ciel étoilé.

Julien Chauveau nous en dit davantage :

Gageons que, nous ouvrant bien davantage au sensible, aux émotions, à l’accueil de nos créativités sous toutes leurs formes, nous serons en mesure d’intégrer bien différemment la connaissance des interdépendances entre toutes les espèces et, à l’instar de Baptiste Morizot, « d’autres manières d’être vivants ».

Aux mystères de la création de la chauve-souris, l’imagination et la sagesse du grand écrivain et ethnologue malien, Amadou Hampaté Bah, proposaient dans un conte (14) une alliance magique entre un renard et un oiselet : « … de cette union hybride naquit un être entièrement nouveau : la chauve-souris aux ailes membraneuses, l’être volant aux dents pointues mais qui allaite son poussin. Et voilà pourquoi la chauve-souris est mammifère parmi les oiseaux, et oiseau parmi les mammifères. Ici finit le conte… Mais pour qui réfléchit, il apparaîtra résumé tout entier par trois mots : espoir, compassion, amour. A ces trois vertus on doit ici d’abord le salut d’une vie, ensuite la victoire remportée sur une nature sauvage, enfin l’union de deux êtres différents pour en créer un troisième. »

 

(1) https://www.vigienature.fr/fr/actualites/populations-chauves-souris-francaises-declin-3681

(2) https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1899

(3) https://wildproject.org/

(4) https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/10/21/la-chauve-souris-un-super-mammifere_6016358_1650684.html

(5) https://www.sfepm.org/presentation-des-chauves-souris.html

(6) https://www.fabula.org/actualites/mythologie-de-la-chauve-souris-dans-la-litterature-et-dans-l-art_15191.php

(7) https://www.ciemycelium.com/

(8) https://www.lefourneau.com/2021-2022-concertation-deconcertante-en-pays-de-morlaix

(9)La cie Mycélium invite le public à découvrir sa dernière création, « La Symphonie des chauves-souris » qui se déroulera vendredi 6 mai 2022, à 21 h 21, devant le pôle culturel communal de l’ancienne poste qui sera inauguré pour l’occasion, près de l’église de Plounéour-Ménez (Finistère).

(10) https://gmb.bzh/une-biologie-originale/

(11) https://gmb.bzh/les-refuges-pour-les-chauves-souris/

(12) https://www.ouest-france.fr/bretagne/plouneour-menez-29410/la-commune-devient-refuge-pour-les-chauves-souris-088a6892-a2bf-4270-abb5-f427db680f27

(13) https://www.laterreacielouvert.com/

(14) Amadou HAMPÂTÉ BÂ, « L’origine de la chauve-souris », extrait du recueil « Il n’y a pas de petite querelle, Nouveaux contes de la savane », 2002 – (Texte intégral) recueillis par Alpha amadou Hampate BA.

 


 

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La caravane des possibles du Lieu Dit se prépare à prendre la route dans le Pays de Brest

La caravane des possibles est un outil imaginé par le collectif brestois Le Lieu Dit pour sensibiliser les citoyen.ne.s aux enjeux liées aux transitions et échanger sur le sujet. Elle vient de quitter Crozon où elle était stationnée pour être décorée par des artistes . Après son aménagement intérieur actuellement en cours, elle prendra la route à partir de juin, afin d’aller à la rencontre des habitant.e.s, notamment sur des événements.

A Brest, dix associations et une coopérative se sont regroupées pour former Le Lieu-Dit, un collectif qui sensibilise le public aux transitions avec des outils innovants comme par exemple la « Fresque des possibles ».

Le Lieu-Dit, qui veut être un pôle-ressources autour des transitions, a été aussi lauréat de l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) « Fabrique de territoire », qui vise à soutenir l’émergence et le fonctionnement de tiers-lieux. En attendant la création d’un lieu physique, le Lieu Dit est en train de développer un tiers-lieu mobile, baptisé « La caravane des possibles », dédié aux transitions, et « qui partira à la rencontre des habitants et acteurs du Pays de Brest pour les accompagner vers des modes de vie résilients et soutenables. Les usagers pourront s’informer sur les enjeux des transitions, échanger sur leurs pratiques et découvrir des manières de s’impliquer sur leur territoire. Pour animer ce tiers-lieu hors du commun, le Lieu-Dit organisera des moments de rencontre et de convivialité autour d’un café. Des activités variées seront organisées ponctuellement (cafés-débat, expositions, ateliers…). L’un des enjeux est d’offrir un espace que les usagers pourront s’approprier facilement, où ils se sentent bien et où ils puissent laisser une trace de leur passage », explique le collectif.

Et en ce mois d’avril, la caravane vient tout juste de quitter Crozon, où elle était installée depuis fin mars, dans un hangar gracieusement prêté par la commune.

En effet, « pendant ces trois dernières semaines, l’illustratrice Agnès Payraudeau et l’atelier-école les Térébinthes ont réalisé une fresque sur l’ensemble de la Caravane pour illustrer un monde en transition où le faire ensemble, le partage, la solidarité et la nature sont omniprésents. Une dizaine de bénévoles se sont chargés de la nettoyer et de la peindre. », précise Le Lieu Dit dans un communiqué. La caravane ainsi décorée est repartie vers Kervilavel, un « tiers-lieu nourricier » en projet à Plougastel-Daoulas. L’occasion, après l’extérieur, de procéder à son aménagement intérieur, avec Sylvain Pinotie, designer de l’EESAB, et ce jusqu’à fin mai. Par la suite, la caravane commencera alors à sillonner les routes du Pays de Brest pour aller à la rencontre des habitant.e.s, et sera notamment présente au Festival des Petites Folies à Lampaul-Plouarzel, du 3 au 5 juin.

 

Plus d’infos

https://www.lelieudit.fr/

 


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A Saint-Malo, des jeunes Européens débattent des enjeux maritimes

Du 13 au 17 avril, une centaine de jeunes Français et Européens se sont réunis à Saint-Malo pour la session annuelle française du Parlement Européen des Jeunes. Répartis en commissions, ils ont identifié différentes problématiques autour des enjeux maritimes. A l’issue de leurs travaux en groupe, ils ont élaboré des résolutions qui ont été mises en vote. Témoignages et explications avec Lise, Lira et Luc, trois jeunes engagés dans la démarche.

Lise Fortin et Lira Mikayelyan

 

 

C’est à Saint-Malo, cité maritime par excellence, que s’est déroulée la 49 ème session nationale du Parlement Européen Des Jeunes. Un événement qui est organisé chaque année par le Parlement Européen des Jeunes – France, une association loi 1901, non partisane et à but non lucratif, qui a pour but de promouvoir la citoyenneté active des jeunes. « Depuis sa création en 1994, l’association organise régulièrement des simulations de session parlementaire, basées sur le modèle du Parlement européen, afin de permettre aux jeunes de développer leur esprit critique et leur donner des clefs pour participer activement en tant que citoyens et citoyennes à la construction du monde responsable de demain. », explique Marion Goncalves, qui s’occupe de la communication de l’évènement de Saint-Malo. Celui-ci a réuni ainsi durant cinq jours une centaine de jeunes Français et Européens, agés de 16 à 25 ans, pour des débats autour des grands enjeux maritimes contemporains. A l’issue de ceux-ci, menés dans différentes commissions, des résolutions sont soumises au débat et au vote.


A écouter, l’interview de Lise Fortin, bénévole chargée des évènements nationaux au sein du PEJ France.

 


Trois questions à …. Lira Mikayelyan, Arménienne, présidente de la session de Saint-Malo (Interview réalisée initialement en anglais, ndlr)

Pouvez-vous présenter l’événement qui se déroule à Saint-Malo ?

Nous sommes là aujourd’hui pour la session nationale du Parlement Européen des Jeunes, organisée par l’association française, et qui va rassembler une centaine de jeunes. Le but de ce type de ce rassemblement est de promouvoir la citoyenneté active chez les jeunes, et de discuter de problématiques européennes importantes, entre jeunes, de comprendre quelles sont leurs idées et comment ils voudraient façonner le futur tous ensemble, tout en trouvant des solutions à leurs problèmes.

Comment réagissez-vous face au bouleversement climatique ?

Je crois que c’est un sujet très important, avec tout ce qui est en train de se passer actuellement. Je pense que même si parfois les gens n’ont pas l’impression que c’est un sujet crucial, parce qu’ils ont déjà beaucoup d’autres soucis, à long terme c’est une source d’enjeux extrêmement importants. Le réchauffement climatique va impacter tous les domaines de la vie. Si on n’agit pas autant que possible, cela va impacter à la fois notre environnement, mais aussi notre économie et nos vies, et ce sera très sérieux.

Pensez-vous que les jeunes peuvent agir concrètement, et changer l’opinion publique ?

Oui bien sûr, je pense que l’une des raisons pour lesquelles nous organisons et participons à des initiatives à dimension européenne comme celle d’aujourd’hui, c’est de mieux comprendre les changements qui arrivent, via la lecture de documents par exemple pour préparer les travaux en commissions. Nous élaborons les problématiques, en débattons et proposons des solutions. Grâce à tout cela, nous pouvons avoir un impact. Je suis par ailleurs plutôt optimiste pour le futur quand je vois tous ces jeunes ici qui sont si enthousiastes et veulent agir.


Le témoignage de Luc, 17 ans, Malouin et « head manager » de la session

Lus est élève au Lycée Les Rimains, à Saint-Malo. Il a découvert le Parlement Européen des Jeunes « L’année dernière ». Une association qui lui a tout de suite plu, et dans laquelle il a eu envie de s’engager en participant à l’organisation de la session annuelle à Saint-Malo. Sensibilisé à la protection des ressources marines, il participe aussi au programme « éco-conseillers de l’océan », mis en place par Océanopolis et la région académique de Bretagne. Pour lui, c’est important d’arriver à « sensibiliser tout le monde », et particulièrement sa génération. « Les jeunes peuvent être force de proposition pour la protection des océans et de la planète ».

 

 

Plus d’infos

https://www.pejfrance.org/




22, vlà les acteurs de la transition qui se réunissent à Quimper !

Le 29 avril en soirée, le 30 avril et le 1er mai, les acteurs cornouaillais de la transition se donnent rendez-vous au Centre des Congrés à Quimper pour un grand week-end, qui sera aussi l’occasion de célébrer les 22 ans du réseau Cyberacteurs. Au programme : projection du film « Une fois que tu sais » et animation, stands, temps d’échanges, ateliers, expositions…Présentation avec Marine Bargain, l’une des organisatrice de l’événement, dont Eco-Bretons est par ailleurs partenaire.

 

Peux-tu nous présenter l’association Cyberacteurs ?

Cyberacteurs et une association à envergure nationale, dont le siège est à Quimper. Son objectif est de sensibiliser le public à des sujets liés aux transitions écologiques et sociales, via différentes actions comme par exemple la signature de pétitions, l’envoi de courriers aux élus…Elle veut montrer que, grâce à sa souris, chacun.e peut agir, se mobiliser autant via internet que de façon physique. Cyberacteurs accorde également une grande importance aux actions de solidarité, notamment sur son territoire. Elle a ainsi par exemple mis en place durant le premier confinement une plateforme, baptisée « Panier Solidaire », qui a permis aux producteurs bio du marché de Kerfeunteun à Quimper de pouvoir distribuer leurs produits, et aux consommateurs.rices de pouvoir s’approvisionner, sur le parking d’un traiteur local.

Qu’est ce que le réseau des Transacteurs ?

Les Transacteurs, c’est le réseau des acteurs de la transition sur le territoire de la Cornouaille. C’est un outil associatif, à destination des citoyen.ne.s, bénévoles, associations, entreprises du territoire, qui sont engagé.e.s ou qui souhaitent s’engager dans la transition. Un site, transacteurs.org, permet à tous ces acteurs et actrices de s’inscrire, gratuitement pour le moment, et d’avoir accès à une carte, un annuaire et un agenda, qui recensent leurs événements. Par la suite, l’inscription deviendra payante, afin de nous aider à financer un poste d’animateur.rice de territoire, qui pourra par exemple organiser des événements fédérant plusieurs acteurs.rices sur une thématique locale, comme le jardinage par exemple. L’idée, avec Transacteurs, c’est aussi d’avoir un outil qui appartient à ses adhérents, et dont le modèle peut être également dupliqué sur n’importe quel autre territoire.

Que va-t-il se passer les 30 avril et 1er mai au Centre des Congrès du Chapeau Rouge à Quimper ?

Durant deux jours, nous allons fêter les 22 ans de l’association Cyberacteurs, mais aussi mettre en lumière le réseau Transacteurs. Il y aura donc des stands, des expositions, des temps d’échange, des ateliers…mais aussi une projection du film « Une fois que tu sais », le vendredi 29 avril, film programmé au CinéMaPlanète 2021, festival de films organisé par l’Institut Européen d’Écologie et dédié à la Transition Ecologique. Marie-Anne Isler-Béguin, présidente de l’association Cyberacteurs et de l’Institut Européen d’Ecologie, présentera la projection qui sera suivie d’une animation. L’entrée est gratuite durant toute la durée de l’événement.

 


Le programme du week-end en détails  :

INAUGURATION / le samedi à 10h00

Discours d’inauguration en présence de Marie-Anne Isler Beguin, présidente de Institut Européen d’Ecologie et de l’association Cyber Acteurs.

 

DES RENCONTRES ET DES EXPOSITIONS / le samedi et le dimanche

Associations, acteurs engagés, public curieux… le rendez-vous est pris ! L’éco- foire proposera des stands et des espaces d’échanges et de rencontres, pour découvrir les associations et entreprises cornouaillaises engagées dans la Transition dans un lieu convivial et animé.

Des sujets variés à découvrir:

– exposition photographique Répar’Acteurs réalisée par le photographe Sten Duparc,

avec humour ou rage, en toute liberté, 19 artistes venant de la bande dessinée, de l’illustration ou du dessin de presse, vous invitent à partager leur vision du monde nucléaire grâce à l’exposition de dessins « En manque de bulles … déambulons! » de l’association Sortir Du Nucléaire Cornouaille

découvrez les associations Pimp tes déchets et L’Objéthèque de Cornouaille grâce à l’exposition « Osez sortir du Cadre »

– exposition d’œuvres monumentales de M. Marc Morvan en extérieur.

 

DES CONFÉRENCES ET DES ATELIERS / le samedi et le dimanche

Juristes pour la planète, liberté de la presse, projet de tiers lieu Maison des Transitions à Quimper, santé au naturel, énergies renouvelables, mobilités douces, jardin, compost et toilettes sèches, accompagnateurs en transition >> autant de sujets passionnants abordés autour de conférence, mini-conférences, ateliers, tables rondes.

Samedi 10h: conférence « La vie en écolieu, un pas vers une vision écocentrée du monde ». L’éthique de la Permaculture, l’approche systémique et inclusive de sa méthode, constitue selon moi une grille de lecture de notre monde et un levier d’action particulièrement pertinent pour concevoir un projet de vie personnel et même professionnel par Léandre Baconnais

Samedi 14h: projection du documentaire Cheval de Fer sur l’aventure Tro Breizh des solutions zéro déchet de Cote Waste (36min) puis conférence pour présenter quelques structures professionnelles rencontrés lors de ce projet (45min) puis temps d’échange.

Samedi 15h30: conférence de Marc Morvan. Artiste, marin pêcheur, sculpteur, poète breton quimpérois qui crée des œuvres, parfois monumentales, à partir de pièces/d’objets récupérés.

Dimanche 10h: Conférence sur la guidance et la Cartomancie Holistique par Francis Boulmier

SOIRÉE SPECTACLE SUIVI D’UN POT / le samedi soir

Spectacle « La Méthode C.O.A » de Marion Uguen : « Il y a une nécessité intime, sociale, politique : REBONDIR »

 

L’évènement est organisé par :

L’entreprise Tañdem Événementiel, représentée par Anne et Karen, entrepreneures à la CAE29,

Lénaïk Bertho, coach et animatrice de réseau

L’association Cyberacteurs, représentée par M. Alain Uguen

Marine Bargain, entrepreneure associée à la CAE29, chargée du projet de création du réseau Transacteurs

 

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