Bascule Argoat, entre tiers-lieu et éco-lieu des transitions écologiques en Centre Ouest Bretagne (56).

du Centre Ouest Bretagne, au cœur de Roi Morvan Communauté : le Tiers-lieu Bascule Argoat. Pour comprendre comment ce lieu à la fois d’habitation, d’accueil et d’expérimentation des transitions écologiques et sociales fonctionne et aborde la question de l’engagement, nous avons interviewé Simon Suire, habitant permanent de Bascule Argoat.

Cohérence : « Pour commencer, pourrais-tu nous en dire un peu plus sur Bascule Argoat ? »

Simon : « Bascule Argoat, c’est un collectif d’une petite quinzaine de personnes, de 24 à 41 ans, qui fonctionne en gouvernance partagée et en auto-gestion [Vous pouvez trouver plus d’informations sur leurs définitions de ces termes par ici : https://argoat.la-bascule.org/notre-mode-de-fonctionnement]. Aujourd’hui nous avons une Raison d’Être posée depuis le début de l’aventure et après deux ans et demi d’existence elle nous paraît trop large et pas assez précise, et nous souhaitons la rafraîchir.

Concrètement Bascule Argoat c’est un grand bâtiment de 800m2 avec un grand jardin de 3500m2 en ruralité, entre Rostrenen et le Faouët. On est plutôt un projet associatif avant d’être un projet d’habitat même si le projet d’habitat est parti intégrante du projet. »

 

 

Cohérence : « Comment parvenez-vous à susciter un engagement à travers vos activités ? »

1 et l’encapacitation individuelle.

Ensuite, nous essayons d’accompagner et de favoriser les transitions écologiques, sociales et démocratiques sur notre territoire. Ça passe par des projets avec les élu-es locaux, on travaille par exemple en ce moment sur le Schéma de Cohérence Territoriale (ScoT) du Centre Ouest Bretagne. On organise des consultations citoyennes sur ce plan qui est un document stratégique d’organisation de territoire sur 20 ans et la communauté de communes doit validé ce projet. C’est un document long et très complet avec du jargon administratif et juridique et donc on organise des séances où on lit ensemble le document, on explicite les termes compliqués, on apprend nous même en le faisant et on anime ces échanges là. L’enjeu est de comprendre le document afin d’avoir les clefs pour pouvoir y réagir.

On participe également à un groupe d’entraide qui fonctionne bien et qui s’est créé peu de temps après notre installation : le « groupe du dimanche ». Ce groupe réunit des personnes, sur un rayon d’une trentaine de km, qui se retrouvent une fois par mois pour échanger leurs besoins, envies et services sur le territoire. Nous participons à ces rencontres et je m’implique notamment dans le groupe de travail de facilitation de ce groupe afin de le dynamiser.

Nous faisons également de l’accueil et la préparation de stages sur le lieu. Pour le moment nous organisons nous même deux types de stage : de low tech et de permaculture. Ces stages nous permettent de transmettre ce qu’on a appris et qui fonctionne, et pas que chez nous mais ce sont des éléments de notre lieu de vie. Grâce au stage, au-delà de l’inspiration par l’exemple, cela nous permet de passer dans une dynamique de transmission de ce qu’on fait et ce qu’on sait. »

Cohérence : « Qu’est-ce qui selon toi marche le mieux pour toucher plus de monde ? »

Et le fait d’avoir des regards extérieurs ça nous aide à avancer. Ces personnes qui viennent nous disent ce qui marche mieux ailleurs quand on propose quelque chose qui ne marche pas très bien (ça nous arrive aussi!). »

Cohérence : « L’accueil est donc au centre du projet Bascule Argoat, comment est-ce que ça fonctionne pour bien accueillir aussi souvent ? »

Simon : « C’est Ce qui facilite l’accueil chez nous c’est notre système de « boussolage » : les visiteur-euses qui viennent à la maison notamment pour les semaines de découverte, on les appelle les «explorateur.ices». Et un-e bon-ne explorateur.ices se doit d’avoir une bonne boussole. Donc chaque personne qui arrive a une « boussole », c’est une personne qui va lui donner le meilleur cap en fonction de son intention. Il y a une première prise de contact au téléphone ou par mail, en amont de la venue, afin de se présenter et de comprendre au mieux l’intention de la personne pour sa venue afin de mieux la guider dans son séjour. Ensuite quand la personne est sur place, sa boussole est son point de contact privilégié vis à vis du groupe (même si les personnes du reste du groupe peuvent être sollicités bien évidemment). La boussole est référente pour certains sujets en particulier, par exemple, si la personne veut étendre son séjour (c’est sa boussole qui va amener la demande au groupe). Pour faciliter les accueils on a aussi des phases ou temps qu’on appelle d’« inclusion » et de « déclusion ». Donc côté inclusion c’est le moment où la boussole explique comment fonctionne la maison, qui y vit, ce qu’il va se passer pendant le séjour. Et pour le temps de déclusion c’est un temps de bilan avec la boussole pour savoir si la personne a nourri ses intentions, ce que la personne a apprécié ou moins bien vécu puis dans ce temps il y a a aussi une discussion autour de la participation consciente. C’est un modèle économique où on rend visible nos charges, nos besoins, nos investissements éventuels par rapport à ce qu’il se passe (combien coûtent le chauffage, la nourriture, les temps d’accueil…). En face de cette présentation les personnes peuvent contribuer de plusieurs manières (en compétences, en partage, temps, argent, etc…). On a mis un espace pour reconnaître la participation non financière des personnes. On a aussi une culture d’affichage pour fluidifier l’accès à l’information pour les personnes en visite : il y a plusieurs endroits où il y a les informations qui sont un peu partout dans la maison. Par exemple en cuisine des éléments pour guider les personnes (ce n’est pas forcément évident de cuisiner pour beaucoup quand on a pas l’habitude), notre raison d’être et intention de lieu sont affichées dans le couloir, il y a le tableau des participations conscientes, les agendas de la semaine et du mois, les différents lieux autour et où sortir, les marchés, les distances à vélos avec les lieux autour et le tableau d’autogestion des tâches (qui permet d’auto-organiser la vie quotidienne avec les tâches telles que la cuisine, ménage, poules…) où les personnes s’inscrivent à leur convenance. »

 

Cohérence : «Comment est-ce que vous vous connectez à d’autres lieux engagés ? »

t. On a mis en place une rencontre tous les 3 mois entre les différents projets pour se retrouver, qu’on appelle « les 4 saisons de la Bascule ». Et on essaye d’alterner les lieux, quand on se retrouve c’est festif, se rencontrer, se retrouver… et c’est aussi des ateliers sur comment trouver d’autres lieux, comment dépasser le cercle des convaincus, comment avancer ensemble, homogénéiser nos pratiques… ou des ateliers du sensible et corporel pour se connecter autrement à l’autre. »

1 La Low-Tech est l’ensemble des technologies qui ont pour caractéristiques leur simplicité de mise en œuvre, leur accessibilité (aussi bien technique que matérielle ou financière), leur réparabilité et leur durabilité.

2 https://la-bascule.org/larchipel




L’alimentation solidaire et durable au menu du festival Alimenterre

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Pour cette édition 2021, qui se déroule du 15 octobre au 30 novembre, les objectifs de l’événement restent les mêmes : « amener les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation », et ce via notamment la projection de neuf films documentaires.

En Bretagne, c’est le Réseau Bretagne Solidaire, qui fédère de nombreux acteurs bretons de la coopération et de solidarité internationale, qui coordonne le festival sur les départements du Morbihan, des Côtes-d’Armot et de l’Ille-Et-Vilaine. Pour le Finistère, c’est le Cicodes qui s’en charge.

Au menu du Festival Alimenterre, plus de 70 évènements dans une trentaine de communes bretonnes, de Brest à Rennes, en passant par Lamballe, Lorient, Redon ou encore Paimpont. On pourra retrouver des projections-débats, des marchés alimentaires et solidaires, des expositions, des visites de fermes…Nous en reparlerons sur Eco-Bretons tout au long des six semaines du festival.

 

La sélection des films pour 2022 :

 




Petit à petit, la transition énergétique sur les îles fait son nid

https://www.iles-du-ponant.com/

 




Une soirée « ciné-débat » autour des Scop à Morlaix

Autour de la table : Emilie Cariou-Menes, de l’Adess Pays de Morlaix, François Kerfourn, auteur, et Jean-François Oulhen, de l’Urscop

 

Pratique :

A 20h, jeudi 30 septembre, cinéma La Salamandre à Morlaix (au Sew, à la Manufacture des Tabacs)

Entrée : 6 euros pour les adultes, 4 euros pour les moins de 14 ans.




L’altruisme, au cœur de l’écosystème de la permaculture sociale

Plume citoyenne de Anne-Laure Nicolas*, co-fondatrice de l’éco-domaine du Bois du Barde, à Mellionnec dans le Kreiz Breizh. Cet article complète celui que nous avons publié le 23 septembre dernier, intitulé  » Une approche sensible de la Permaculture Humaine ».

La société occidentale d’aujourd’hui

Notre éducation judéo-chrétienne, depuis 2000 ans, a mis en avant un fonctionnement patriarcal, d’anthropocentrisme. Il en découle qu’à l’arrivée, au début de ce 21 ème siècle, nous fonctionnons dans un système de compétition, d’individualité, de refoulement des émotions, de consommation et sûrement encore bien d’autres choses, dans une énergie très dans le “masculin” ou, comme on peut penser en terme taoïste très dans le Yang, pour dégenrer cette énergie et ces façons de faire.

Constats des personnes en transition

Les personnes qui constatent que cette société, ce monde dans lequel elles évoluent, ne leur convient plus, basculent, transitionnent, bifurquent… elles constatent consciemment ou inconsciemment que cela ne correspond plus à leur imaginaire de vie. Elles souhaitent retrouver de l’Humain, de la nature, une place juste au milieu du Tout.

Elles veulent souvent se noyer dans le Nous, refaire du Nous, refaire corps avec les Humains. Sortir de leur individualisme, redire bonjour aux voisins, œuvrer pour quelque chose de plus grand qu’elles, participer aux changements.

Or, elles arrivent, pour certaines – et c’est bien normal – beaucoup avec les mêmes codes de fonctionnement que le monde qu’elles quittent et souhaitent pourtant voir évoluer, où l’Homme cisgenre** domine, où une sorte de compétition est encore présente, sous-jacente aux processus mis en place et qui ancre un faux-semblant de pratique parfois pseudo bienveillante de coopération.

L Altruisme, la considération, le souci de l’Autre, ou quelle attention je porte à l’Autre

La permaculture, dans sa dimension sociale permet, une fois que chacun, chacune a entamé le chemin de la connaissance de son Moi, de trouver une place dans un écosystème qui lui convient. Etre une pièce du puzzle dans le puzzle, oui mais quel puzzle? Dans ce puzzle social où j’essaie de trouver ma place, il y a déjà d’autres morceaux qui y sont. Pour ne pas les abîmer, les froisser, j’y suis attentif. Considérer l’Autre c’est lui donner une existence, de la matière. Un jour en discutant, il y a quelques années avec une personne que nous accueillions, elle m’a dit qu’il y a pire que la Haine, il y a l’ignorance.

Se soucier de l’Autre, c’est aussi faire le choix de sortir de l’altruisme de surface, ce n’est pas demander à une personne comment elle va sans écouter réellement la réponse! C’est entrer en relation, en reliance avec l’Autre être humain devant moi. Sortir du triangle de Karpman***, qui me fait me sentir exister, en me donnant une place parfois de sauveur. La peur, derrière cette prise de conscience et de qui je suis par rapport à mon environnement, c’est de ne plus être Soi au final. Mais c’est justement en ayant un réel ancrage avec qui je suis, que je peux en profondeur me soucier de l’Autre. Tant que mes bases, mon enracinement avec mon Moi, ne sont pas solides, ma reliance à l’Autre reste de surface et je ne peux donc lui donner une place dans mon écosystème, dans le puzzle, je ne le considère pas à sa juste place.

C’est une des reproductions de la société patriarcale occidentale qu’il reste encore dans ce monde en mutation. Pour trouver sa place, c’est un système de jouage de coude, d’Ego mal équilibré, où le masculin est dominant et qui aura forcément raison sur l’Autre.

Considérer, se soucier : des mots qui amènent au même résultat, je laisse une place à l’Autre, je le légitimise dans son essence, dans qui il EST.

La place dans le Tout

Avec les valeurs et les concepts d’éco-psychologie et d’écologie profonde, l’Humain sort de la toute puissance de l’anthropocentrisme. Il reprend une place juste, qui est la sienne au milieu des vivants. Il redevient donc dans l’imaginaire l’égal des autres espèces quelles qu’elles soient. L’altruisme, et sa traduction concrète au travers de l’éducation populaire, permettent le chemin vers la reconsidération de l’Autre en tant que ma propre image, en tant que Moi. Je me vois en lui, comme il me voit en moi. Je me soucie de lui qui a une place identique à la mienne dans cet écosystème dépassant au final celui de l’Humanité. Je peux apprendre de lui, comme il peut apprendre de moi.

L’ Humain, dans ce souci de l’ Autre et de la place qu’il peut lui accorder grâce à son regard et ses attentions, rééquilibre son Ego qui reprend une juste place. Cet équilibre qui vient chercher à l’intérieur de chacun le Yin et le Yang, où comme disait Carl-Gustav Jung l’Anima et l’ Animus dans son concept d’individuation.

*Notre portrait de Anne-Laure Nicolas : https://www.eco-bretons.info/portrait-de-femme-n3-anne-laure-nicolas-domaine-du-bois-du-barde-a-mellionnec-22/

**Cisgenre : Qui concerne une personne dont l’identité de genre correspond au sexe qui lui a été assigné à la naissance

*** Triangle de Karpman : C’est une figure d’analyse transactionnelle proposée par Stephen Karpan en 1968 qui met en évidence un scénario relationnel typique entre victime, persécuteur et sauveur. La communication est perturbée lorsque les protagonistes adoptent ces rôles plutôt que d’exprimer leurs émotions et leurs idées.




Une approche sensible de la Permaculture Humaine

Education des enfants, place des adultes

En cette rentrée scolaire 2022, où l’interdiction de l’instruction en famille a été pratiquement actée par le gouvernement français, il est bon de faire un petit rappel de la position et l’évolution de la sacro-sainte institution de l’éducation nationale ainsi que de la disparition progressive de l’éducation populaire ainsi que de ses conséquences.

A l’école depuis plusieurs décennies, nous apprenons à passer le Bac et aller à l’Université pour “faire des études”, avoir un poste prestigieux et avoir le salaire qui va avec. Les moins disciplinés et les moins érudits sont aiguillés sur les “voix de garage” dans les métiers manuels, qui eux sont forcément moins méritants. C’est la quête d’une sécurité de vie financière pour acheter ce dont on a envie et avoir une considération sociale. La plupart des familles poussent dans ce sens, en espérant que la progéniture fera mieux que soi.

L’école n’apprend plus à toucher du doigt qui est l’individu.

La disparition progressive de l’éducation populaire qui te permet de découvrir lors des temps de loisirs en dehors de l’institution scolaire et de la famille, qui tu es et surtout ce que tu aimes, et n’aimes pas ; d’apprendre de tes pairs, des plus jeunes ou des anciens, sans pression, juste avec la notion de plaisir.

Ces deux réalités produites dans le même temps ont amené une partie des humains d’aujourd’hui en France à BASCULER ou TRANSITIONNER par perte de sens.

La recherche de sens

Aujourd’hui, au Bois du Barde, encore plus qu’avant, nous voyons arriver, avec la crise sociétale, des personnes en quête de sens. Elles n’ont plus aucun repère. Elles savent qu’elles ne veulent plus la vie qu’elles ont ou qu’elles sont en train de quitter. Certaines parfois dans la douleur et le déchirement : burn-out, divorce, démission. Toutes ont pris conscience que ce qu’elles vivaient n’était pas ce qu’elles voulaient pour elles, pour leur famille parfois*.

L’exode rural de l’après Seconde Guerre mondiale a déraciné un bon nombre de générations qui aujourd’hui, pour leur bien-être mental, souhaitent revenir à la campagne. Beaucoup veulent revenir à des métiers manuels, sortir du mental et revenir au cœur et au corps de ce qui peut faire sens pour elles en tant qu’individu.

Mes capacités, le puzzle, notion de plaisir

Dans cette quête de sens, la permaculture humaine est un concept définissant nos aspirations les plus profondes. C’est pourquoi nous sommes là aujourd’hui et maintenant. Quelle est ma place dans le puzzle de la vie, comment puis-je contribuer à œuvrer pour mes valeurs et l’éthique que je défends?

Nous pouvons aimer faire plein de choses, mais qu’est-ce qui m’anime vraiment tous les jours dans mon quotidien ? Personnellement j’ai fait un coming-out d’écolo : je n’aime pas le jardinage, je n’aime pas mettre les mains dans la terre ! Je peux le faire, je sais le faire, mais en le faisant, je ne suis pas à ma place, et donc je m’épuise à le faire.

Je suis une conceptrice, j’ai la capacité de voir les projets ou les humains, c’est la vision globale. Quand je réfléchis au montage de projet ou à l’accompagnement d’autres humains, c’est facile pour moi et j’y prends beaucoup de plaisir, cela me nourrit et met mon coeur en joie.

La permaculture humaine est un cheminement de découverte de Soi, sur la route du développement personnel, il y a aujourd’hui beaucoup d’outils de connaissance de Soi, et de techniques. Dans le puzzle de la vie, la découverte de la forme, de la couleur, de la texture de son morceau de puzzle se fait avec le temps, et surtout nous avons le droit à l’erreur. C’est le chemin d’une vie.

Perte des savoirs ancestraux, 8 shields, etc.

Cette recherche de sens est liée indubitablement à la perte de savoirs ancestraux. En effet, notre éducation judéo-chrétienne et l’évolution d’une société patriarcale en parallèle, nous ont coupé de notre lien au Vivant. L’évolution dans le temps de l’anthropocentrisme, nous faisant croire à notre supériorité – liée au mental – à toutes espèces animales, végétales, nous a fait perdre le sens profond de nos vies.

La plupart des peuples premiers et autochtones du monde entier, qui ont gardé un lien avec le Vivant, nous montre que nous, occidentaux, nous sommes en décalage et de facto en mal-être.

Le concept des 8 shields est né de ce besoin, pour permettre une reconnexion à la nature et donc au Moi. Il relie les savoirs ancestraux autochtones du monde entier, voici ses principes :l’écoute attentive, la présence et la créativité ; la Joie et la vitalité de l’enfant; l’engagement; l’empathie et le respect de la nature ; être au service, dans son Don et dans sa Vision; être reconnaissant pour la vie et se sentir pleinement en vie ; incarner l’Amour, la compassion et le Pardon.

Refaire le lien, guidé par ces peuples, leur spiritualité et leur compréhension du monde est un enjeu majeur et nécessaire dans la prise de conscience que chaque individu est une partie du Tout, tout en étant relié au Tout. Nous sommes tous Unique dans notre Universalité.

En complément :

Sur youtube, l’interview  de Anne-Laure NICOLAS sur « Permaculture Humaine, Sociale et Economique Le Bois du Barde : https://www.youtube.com/watch?v=tNv7Fw4xzWk

https://www.annelaure-nicolas.bzh/

https://www.facebook.com/leboisdubarde

* Une chaleureuse recommandation de lecture qui parlera à toute personne en quête de sens : le livre réjouissant d’Eloïse Bossé-Durassier : « Breizh’ilience, où l’art de sauter dans les flaques » dont une bonne partie de l’action se déroule… au Bois du Barde !

https://www.librinova.com/librairie/eloise-bosse-durassier/breizh-ilience