Défi « Tout à vélo » : la monnaie locale Le Buzuk a aussi son équipe !

Bapav (Brest à Pied ou à Vélo), Kernavelo, Le Velo Bleu, Trégor Bicylcette, Energies Citoyennes en Pays de Vilaine, la Sonnette, le Collectif des Mobilités Douces, Skylett  Wimoov, Velomotive, et l’APAV Morlaix. Le but du jeu : créer une équipe, et comptabiliser ensemble tous les kilomètres parcourus en vélo, durant cinq semaines, lors des trajets utilitaires du quotidien (aller au travail, faire des courses…). L’année dernière, c’est Lannion qui avait reporté le défi, devant Brest et Morlaix.

Pour Nicolas et Chantal , utiliser la monnaie locale et le vélo participent de la même démarche de « remise en question de certains comportements ». « On réfléchit à ses déplacements, à sa consommation. On est davantage acteur, et on créé du lien, que ce soit sur la route ou en utilisant le Buzuk ».

 

Pour en savoir plus sur le challenge « Tout à Vélo » : http://www.challenge-velo.bzh/

Pour en savoir plus sur le Buzuk : https://www.buzuk.bzh/




Aller Vert lance la Répar’Action !

(Plume Citoyenne) Le 14 mai prochain à Ti an Oll, le club Aller vert organise un atelier de Répar’Action pour donner une deuxième vie à vos objets. Petit électroménager en panne, vélo à rafistoler… vous avez sans doute un objet à réparer qui traîne dans votre garage. 

 

En quoi cela consiste ?

Des bricoleurs bénévoles et couturières examineront les objets pour identifier le problème, expliquer comment réparer ou ce qu’il faudrait changer. Si la réparation est possible, l’objet sera réparé pendant l’atelier. « L’idée est de dépasser la peur d’ouvrir les appareils et de tenter une réparation plutôt que de jeter »,  explique Catherine Ermeneux, membre du collectif.  « Si vous savez déjà qu’une pièce doit être remplacée, venez avec la pièce de rechange pour que les bricoleurs vous aident à la remplacer ».

Les objets que vous pouvez apporter sont le petit électroménager, les jouets, certains matériels informatiques, les vélos ou les vêtements et textiles.

 

Un test pour commencer

L’atelier se tiendra au centre social Ti An Oll, le dimanche 14 mai de 9h30 à 13h. Il s’agit d’une première expérience amenée à se renouveler. Si le succès est au rendez-vous une seconde édition pourrait avoir lieu à l’automne. Pour cela, des bricoleurs et couturières bénévoles sont recherchés. 

 

La réparation est gratuite mais les bénéficiaires peuvent laisser une contribution libre pour développer ces ateliers. L’APAV (A pied et à vélo en pays de Morlaix) apportera sa contribution pour la réparation de vélos. Les jeunes de Ti an Oll participeront aussi à la manifestation et proposeront des gâteaux et boissons pour financer un voyage en Allemagne.

 

Catherine explique : « Le groupe Aller vert est un club du centre social de Plourin-lès-Morlaix qui organise des actions autour de la transition écologique. Notre première action a consisté à mettre en place un point de livraison de légumes du Lycée de Suscinio chaque vendredi, sans engagement ni minimum de commande. »

 

Pour tout renseignement : contact.allervert@mailo.com




L’eau, les vivants, ça crée Stèle !

Après avoir questionné les légendes, les us et coutumes des lavoirs, la valeur de l’eau****, le binôme a pris un temps sur la commune de Guimaëc pour déchiffrer les stèles présentes dans la construction des lavoirs et comprendre leurs déplacements d’usage. Emilie et Sylvain se sont particulièrement intéressé aux organismes vivants dans les lavoirs à la suite de curages de ces derniers et du recensement des espèces présentes.

Le tout en collaboration avec les personnes bénéficiaires des chantiers d’insertion de l’ULAMIR Lanmeur – dans le cadre d’un projet solidaire soutenu par la DRAC – qui ont participé à la conception et à la réalisation de certaines pièces, pensées en réaction et partage des savoirs de chacun·e.en ateliers. Avec l’accompagnement du CPIE, le binôme d’artistes a alors appréhendé la vie microscopique et l’importance de celle-ci.

« L’existence étant impermanence, faite d’apparitions et de disparitions successives, tout ce qui existe apparaît et disparaît : végétaux, minéraux, animaux, hommes, etc. Parce que le temps est intrinsèquement lié à l’existence, naissances et morts se succèdent sans que nous puissions les arrêter. »

Le Bénitier accueille le visiteur et propose une première interprétation, celle du temps en plaçant l’humain dans le cycle des êtres vivants et l’invitant à manuscrire par un fusain d’autres espèces. Par un écoulement goutte à goutte, se crée un dialogue entre la pièce d’eau suspendue, la stèle de schiste gravée et l’instant. Cette goutte est le point de départ d’une chronologie de la vie sur terre et le lien entre toutes les espèces. En écoulement continu, elle évoque l’érosion, le travail du temps sur une matière minérale. En témoignent par la suite les estampes/échantillons redessinées de stèles funéraires présentes dans les lavoirs. La fragilité des matériaux utilisés et l’impression à partir de la vase ponctionnée dans le lavoir du Prajou soulignent l’éphémère de la vie humaine, mais aussi ses transformations et changements d’état. L’ Homme entre alors dans un cycle bien plus vaste que sa propre existence, appelant à l’humilité face à l’interdépendance et l’égalité entre toutes les espèces vivantes sur la terre. La première apparue, le plancton, produit plus de 50% de l’oxygène de l’air que nous respirons. Il apparaît ici dans le vitrail, au travers d’une observation microscopique d’une goutte d’eau (grâce à l’utilisation du microscope Curiosity prêté par l’association Plankton planet) s’improvisant en icônes protéiformes et déesses invisibles, origines de la vie sur terre et témoins d’une chronologie universelle.

Stèle propose une contemplation douce et apaisée de la place de l’Homme et de son échelle.


Cette exposition a été réalisée avec la participation de :
– Chantier d’insertion environnement : Claude Le Ber (encadrant), David Boulo, Mathieu Desmartins, Grégory Bourgeois, Samuel Léon, Christophe Malandain, Glenn Michel, Renaud Dieu (pièces d’osier, typographie et gravure stèle)
– Chantier d’insertion numérique : Adrien Ferron (encadrant – étalonnage son), Kenny Bonvalet (confection vidéo vitrail)
– Service Civique ULAMiR CPIE : Nathan Le Maire (suivi général sur le projet), Ewen Povie (prises de vue plancton)
– Éducateurs environnement ULAMiR CPIE : Thomas Bassoullet, Géraldine Gabillet (prises de vue plancton & initiation biologique)
Remerciements à l’association Plankton planet pour l’utilisation de leur microscope Curiosity (outil de médiation cocréé par Noan Le Bescot), Isabelle Frémin, Rémy Constantin, Clémentine Page, Zaïg Page-Castel, Guillaume Castel, Bernard Coulou, Alain Tirilly, Catherine Baron, la mairie de Guimaëc et les amis de la chapelle. Les artisans : Coat Leron (gravure), Paint Shop (laquage structure), Rose-Marie Recourse (osier), Simon Muller (pièce de verre).

Solidaire.

**Le binôme La toute première fois se compose d’Émilie Maréchal, réalisatrice/comédienne, vivant à Bruxelles et Sylvain Descazot, designer/sérigraphe, habitant en Bretagne. Leurs recherches communes s’articulent autour de l’archaïsme, le rituel et le «faire». En utilisant des formes et volumes simples, des matières pauvres sublimées et la mise en scène des corps dans des actions primitives, le binôme estampe, crée des objets ou propose des installations immersives.

*** Située dans la Manufacture des Tabacs à Morlaix, l’association Les Moyens du Bord souhaite faire découvrir l’art contemporain à toutes et tous. Spécialisée dans le multiple d’artistes, c’est-à-dire toute forme d’art reproductible (gravure, sérigraphie, photographie, etc.), elle œuvre au soutien des artistes, tout en participant au dynamisme du territoire via des expositions, le salon de la petite édition Multiples, des résidences de recherche et de création, une artothèque et une boutique solidaire : https://lesmoyensdubord.fr/

**** Voir l’article : http://www.eco-bretons.info/quand-leau-des-lavoirs-vibre-avec-shumann/




D’une saison l’autre, ce Petit Jardin Discret des Spontanées en baie de Morlaix

Il en va de l’élaboration de certains articles comme des graines en dormance : le temps qu’il faut y fait son œuvre avant que, sortant de terre, les germinations puis les floraisons en quête de lumière s’offrent aux regards. Ainsi, au cours de  l’été 2022, nous avons rencontré une première fois un grand gaillard venu de l’est de la région pour accompagner bénévolement dans sa mue, le Jardin de l’association Traon Nevez, sur le site du Dourduff-en-mer, commune de Plouézoc’h.

Ancien régisseur de spectacles vivants, Maxime Boiteux a entamé une reconversion professionnelle, avec un BTS Aménagement paysager/écojardinage responsable à Combourg pour se consacrer désormais à un autre type de spectacle : celui des métamorphoses du vivant, en particulier végétal.

Serait-ce la fréquentation des sols vivants et des vers qui conduit les jardiniers à habiter si poétiquement le monde et à se connecter entre eux ? Nous sommes tentés de le croire. Devenant paysagiste naturel, Maxime est entré en relation avec Tiphaine Hameau, autre artiste-jardinier qui a réveillé tout en douceur depuis quelques années les Jardins de l’ancienne Manufacture de tabacs, à la demande de Morlaix Communauté, et que nous avions rencontré au début de l’hiver 2021 : http://www.eco-bretons.info/rencontre-tiphaine-hameau-en-ce-lent-jardin/.

Tiphaine Hameau et Maxime Boiteux

A quelques centaines de battements d’ailes d’oiseau marin, un autre jardin a appelé ces deux-là. Au Dourduff-en-Mer, sur la palud de Mez-ar-Zant, tout proche du sentier côtier (GR34) menant nos pas baladeurs vers Térénez en Plougasnou et bien au-delà, l’ancien jardin du château de Trodibon vit depuis des années à l’abri d’un grand mur qui l’enclôt, au rythme des activités proposées par l’équipe associative de Traon Nevez. Celle-ci anime le site du même nom appartenant à la Fondation Massé Trévidy qui gère une trentaine d’établissements sociaux ou médico-sociaux dans le Finistère. Le jardin, avec son potager et son verger, s’est ainsi longtemps conjugué en mode partagé, avec des ateliers de jardinage animés par les éducateurs des jeunes de l’Institut Médico-éducatif/IME, des événements ponctuels tels que des expositions de photos naturalistes, organisés par des étudiant..e.s en BTS gestion et protection de la nature du lycée voisin de Suscinio : https://traonnevez.fr/le-jardin/.

Il est des rencontres entre vivants où parmi eux, certain.e.s humain.es entretiennent des « égards ajustés » – chers au philosophe Baptiste Morizot* – avec, non pas ce qui les environne, comme s’il s’agissait de quelque chose qui leur est extérieur, mais avec ce qui fait intimement partie de leur être, comme une altérité familière. C’est donc tout naturellement que leur verbe s’y accorde, poétiquement. En témoigne celui de Maxime s’adressant aux membres de l’association Traon Nevez, en mai 2022, pour y présenter la « note d’intention » que lui a dicté ce « Petit Jardin Discret des Spontanées ». Nous vous invitons à le découvrir ici :

Note d’Intention – Jardin Traon Nevez – Maxime Boiteux

Sur son site, à la page dédiée à Traon Nevez, la Fondation Massé Trévidy présente ainsi la démarche de Maxime : « À la suite d’une analyse du sol du potager, et après recoupement avec les dires de passants, il a fait une proposition d’aménagement atypique du jardin : valoriser les adventices présentes (les « mauvaise herbes ») en retrouvant leurs propriétés pharmaceutiques, culinaires et architecturales. »

Maxime devant un tas de foin, à la fois propice à la relaxation des corps et à l'amendement du sol

S’en est suivi une étape préparatoire dans le cadre d’un stage de deux semaines sous la houlette de Tiphaine Hameau, en vue d’analyser le sol du lieu et d’y effectuer un impressionnant relevé des végétaux, tant par sa diversité que par l’inventivité humaine à les nommer et les qualifier, telles la Scrofulaire noueuse, la Potentille rampante, l’Eupatoire chanvrine, la Houlque laineuse, la Buglosse toujours verte et bien d’autres…

Puis Maxime a investi le jardin tout au long du mois d’août 2022 pour une résidence de travail au cours de laquelle nous l’avons donc rencontré et où il nous expliqua sa démarche de ménagement bien plus que d’aménagement du lieu. En partant toujours du faire avec l’existant, le spontané végétal, forcément évolutif – le fameux « jardin en mouvement » cher au jardinier Gilles Clément -, la gestion sur place des eaux de pluie, des déchets (rien ne sort, tout se transforme, comme ces ronces qui ont quitté les abords du lavoir de Traon Nevez pour nourrir et décompacter le sol), l’installation de pyramides de cultures, de haies sèches ou haies de Benje, la prise en compte des insectes et auxiliaires, le jardin devenant également un poste d’observation animalière. Enfin la volonté de transmettre la dynamique impulsée à d’autres forces vives humaines, l’esprit collectif restant la priorité de l’équipe de Traon Nevez.

Entretien estival avec Maxime expliquant sa démarche

Depuis les débuts de son aventure, Maxime tient un carnet de bord fort bien documenté et partagé sur son compte Instagram (https://www.instagram.com/club_du_vivant/), avec des écrits, des photos, des dessins, et  sur lequel il consigne tout ce qu’il a entrepris et continue de faire, dans cette si belle collaboration avec le vivant.

Et puis l’automne s’en est venu. Et puis l’hiver. D’une saison l’autre, Maxime revient ponctuellement en ce jardin. Entre temps, il s’est installé en Ille-et-Vilaine, en tant que paysagiste naturel. Sur sa carte de visite, un blason on ne peut plus explicite associant végétal, animal et quelques mots : « Born to baie wild »!

En février dernier, nous sommes revenus à leur rencontre, Maxime et le Petit Jardin Discret des Spontanées. Ils nous y ont montré comment les végétaux se sont appropriés les lieux, « véritables petits hôtels à organismes vivants », non sans avoir fait l’éloge évidente de la lenteur et de la contemplation. Maxime mettant l’accent sur la parcimonie des gestes et des ressources fossiles : « depuis l’aménagement de cet été, un seul coup de tondeuse, soit ¾ litres d’essence sans plomb pour 3600m2 sur 6 mois. Un fauchage annuel effectué avec Maksen, un étudiant en BTS GPN de Suscinio et des zones laissées à la pousse sauvage de graminées. » Les haies sèches installées abritent moult insectes, rongeurs, hérissons, oiseaux ainsi que des graines locales amenées par des rouges-gorges, moineaux et autres petits descendants de dinosaures à plumes dont l’évocation appelle ces mots habités de Baptiste Morizot* : « Nous avons tous, nous vivants, un corps épais de temps, fait de millions d’années, tissé d’aliens familiers, et bruissants d’ancestralités disponibles ».

Ainsi va la vie en ce jardin dont la tranquillité est jusqu’à présent à peine dérangée par les visites des promeneuses et promeneurs qui franchissent toujours la première fois ses grilles – très souvent ouvertes – avec un étonnement teinté de joie paisible… et aussi quelque lecture informative à l’entrée du jardin, l’apport de graines de connaissance sur les occupants végétaux et animaux favorisant leur respect.   Car telle a toujours été la volonté de l’association et désormais celle de Maxime : que ce lieu reste accessible à toutes et tous, dans le respect de ses occupants, passagers ou plus durables, comme par exemple les quelques arbres fruitiers pour lesquels, Raymond Lachuer, expert local de la taille et membre de l’association Bretagne Vivante, est venu il y a quelques semaines partager son savoir-faire, ou encore le projet à venir de buvette estivale axé sur les plantes locales.

Le printemps est là.

« Tel un îlot d’intimité entre eux mondes, celui des grands arbres et celui des imposants Homo Sapiens. Il accueille, discrètement dressée au ras du sol, une considérable richesse de spécimens à feuilles prenant racine dans sa longue carrière de terre agricole à présent apaisée. Sol riche, sol varié, sol préservé comme un trésor enfoui que nul promeneur ne saurait deviner… Et pourtant cette véritable richesse du jardin, agrémentée par des millions d’années d’activité souterraine, par plusieurs décennies de travail en surface et surtout par une conservation minutieuse à l’état déruption végétale, ne demande qu’à s’épanouir » – Maxime Boiteux.

* « Manières d’être vivant », par Baptiste Morizot (éditions Actes Sud, collection Mondes Sauvages – Pour une nouvelle alliance, 2020).

Crédits photos : Maxime Boiteux, Marie-Annick Troadec, Laurence Mermet.




« Mer et bien-être » : une plongée en recettes à la découverte de l’océan et ses bienfaits

, comme elle l’explique en avant-propos.

« Mer et bien-être », de Laëtitia Crnkovic, 144 pages, éditions Ouest-France, 19,90 euros.




Crème/lait de riz et d’avoine : végétal et zéro déchet !

Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives végétales aux produits laitiers. Crèmes, laits, yaourts ou fromages peuvent se faire à base d’oléagineux, légumineuses (soja) et céréales. Ces végétaux étant souvent disponibles en vrac et, de nombreuses recettes existant, vous pouvez réalisez ces produits vous-même et de façon zéro déchet !

Voici deux recettes permettant de faire de la crème et du lait végétal : une au riz et l’autre à l’avoine.

Crème/lait de riz : 

Base de départ :

  • 200 g de riz
  • 750 ml d’eau
  • quelques gouttes d’huile végétale de votre choix
  1. A l’aide d’un mixeur, broyez les grains de riz pour obtenir une poudre fine. La poudre peut être conservée si vous en avez trop.
  2. Versez la poudre de riz dans une casserole, versez-y l’eau avec l’huile et faites chauffer à feu moyen pendant 15 min en remuant régulièrement. 
  3. Pendant ce temps, le riz va épaissir et lorsque le mélange devient consistant (n’est plus liquide), vous pouvez couper le feu. Le résultat correspond à la base qui servira à la crème ou au lait de riz. Si vous n’utilisez pas tout, la base peut être conservée en bocal au congélateur ou au frigo (quelques jours dans ce cas). 

Crème/lait de riz :

  • 250 g de base ci-dessus
  • de l’eau : 75 ml pour la crème et 750 ml pour le lait
  • options : vous pouvez ajouter sel, ail, épices, herbes, jus de citron, sucre, cacao, fruits, vanille, etc.  la crème et le lait peuvent en effet servir tels quels ou comme base pour sauces, appareils à tartes et gâteaux, salés ou sucrés, boissons fruitées ou chocolatées !

Mettez la base dans un mixeur avec l’eau et mixez jusqu’à avoir une crème/lait homogène. Si la texture vous plaît alors c’est terminé ! Sinon, rajoutez de l’eau pour avoir la bonne texture et dosez vos options en conséquence (peut manquer de sel si on rajoute de l’eau par exemple).

Crème/lait d’avoine :

Ces recettes permettent d’utiliser toute la céréale même l’okara.

Lait

  • 70 g flocons d’avoine
  • 1 L d’eau

Il est très facile d’obtenir du lait à partir d’avoine : un peu de flocons d’avoine dans un bol avec de l’eau et vous avez votre p’tit dej lait + céréales en remuant un peu. Bon c’est quand même meilleur en ajoutant quelques trucs comme des fruits secs, noix ou autres céréales et graines. Aussi, pour faire le lait, il suffit de :

  1. Mixer des flocons d’avoine avec l’eau.
  2. Filtrer le tout grâce à une passoire très fine, une étamine ou un tissu afin de retirer les résidus d’avoine dits “okara”. Le lait peut être conservé quelques jours au frigo. 

Vous pouvez boire le lait tel quel ou bien le parfumer avec un peu de sucre, vanille, fruits pressés/mixés ou cacao pour lui donner différentes saveurs, ou encore l’utiliser comme ingrédient pour faire des sauces, gâteaux et autres préparations. 

Crème :

  • l’okara obtenu en faisant le lait
  • 400 ml d’eau
  • 1 c-à-s de fécule de pomme de terre (si vous avez pas vous pouvez remplacer par des patates écrasées)
  • options (comme avec la crème de riz : personnalisez en fonction de ce que vous voulez en faire)
  1. Versez l’eau et l’okara dans une casserole à l’aide d’une cuiller en bois. Faire cuire 20 à 30 min à feu moyen en mélangeant de temps en temps. 
  2. Ajouter la fécule de pomme de terre en fin de cuisson, puis fouettez le mélange et laisser bouillir quelques minutes.
  3. Mixer ensuite le tout de façon à avoir une crème homogène, vous pouvez ajouter vos options à cette étape. Pour régler la texture, mettre plus ou moins d’eau ou plus ou moins de fécule.

Recette Bonus !

Vous n’êtes pas obligé de faire du lait pour réaliser la crème d’avoine et pouvez la réaliser directement :

  1. mixez d’abord les flocons d’avoine seuls 
  2. Faites bouillir 160 à 320 g d’eau (selon la texture désirée), couper le feu aux premiers bouillons
  3. Ajoutez dans l’eau les flocons mixés, 3-4 cuillers d’huile (olive, colza, etc.) une pincée de sel et de sucre. 
  4. Bien mélanger (avec fouet si possible) puis laissez reposer plusieurs heures pour que la crème épaississe.

Voilà, si ces recettes vous ont plu vous pouvez les retrouver ci-dessous, leurs auteures faisant d’autres recettes qui pourraient vous plaire.