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World Clean Up Day : samedi, on fait la chasse aux déchets !

Ce samedi, on fait la chasse aux déchets sauvages ! A l’occasion du World Clean Up Day, des millions de citoyens se mobilisent dans 150 pays pour nettoyer la nature. En Bretagne, de nombreuses opérations de ramassages sont organisées.

Né en 2008 en Estonie grâce au mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up Day » se répand peu à peu dans le monde entier. Cette année, ce sont 150 pays qui participe à l’événement, qui se veut être la plus grande opération citoyenne environnementale jamais réalisée dans le monde. L’année dernière, en France, 158 000 citoyens et citoyennes se sont mobilisées, pour ramasser 615 tonnes de déchets. Au niveau mondial, 191 pays ont participé à l’évenement, qui a regroupé 8,5 millions de personnes, pour un total de 53 000 tonnes de déchets récoltés !

Dans notre pays, c’est l’association World Clean Up Day, qui porte l’organisation de l’opération au niveau national. Son objectif : rassembler ce week-end un minimum de 3,5 millions de citoyens pour nettoyer et collecter les déchets encore trop présents dans la nature ! Citoyen.ne.s, associations, entreprises, collectivités, écoles…Tout le monde est donc invité à participer à l’un des 2335 événements locaux recensés (les « cleanups »), un nombre en augmentation d’année en année.

La Bretagne est également mobilisée sur le sujet. Des associations locales, des écoles, des clubs sportifs, et des collectivités organisent des opérations, notamment sur le littoral. Des ramassages sont ainsi organisés à Saint-Pol-De-Léon (29), Fréhel (22), Cancale (29), Belle-Ile-En-Mer (56), Sarzeau(56), Piriac-Sur-Mer (44), Batz-Sur-Mer (44)… L’intérieur des terres n’est pas pour autant oublié : plusieurs rassemblement pour ramasser les déchets sont ainsi mis en place sur Rennes (35), Montauban-De-Bretagne (35) ou encore Pontivy (56).

 

Pour en savoir plus et consulter le programme des ramassages près de chez vous, rendez-vous sur le site https://www.worldcleanupday.fr/

 




A Rennes, Bibou incite à repenser la consommation de vêtements pour les jeunes enfants

Quand on sait qu’en Europe on jette à peu près 4 millions de tonnes de textiles par an, l’achat d’occasion peut se révéler une bonne pratique, à la fois pour la préservation de l’environnement mais aussi pour son porte-monnaie. Notamment lorsqu’on a jeunes enfants, période où les besoins sont nombreux. A Rennes, Martin Letellier, jeune papa, a créé Bibou, un concept qui permet de consommer autrement et d’échanger des vêtements pour les 0-3 ans.

C’est au deuxième étage de l’Hôtel Pasteur (voir encadré), au centre de Rennes, que Martin Letellier a installé ses portants à vêtements. Une phase de test qui va durer trois mois pour Bibou, le nom du concept de troc de vêtements d’enfants qu’il a créé. Un tournant dans la carrière et la vie de ce papa trentenaire de deux enfants de quatre ans et demi et seize mois. Ingénieur en informatique à l’informatique, il a un déclic en 2021, suite à la naissance de son fils. « J’ai lu le rapport du Giec, qui expliquait que dans 30 ans, les enfants nés en 2021 auront une vie très compliquée du fait des conséquences du réchauffement climatique », explique-t-il. « J’ai alors voulu mettre mes compétences au service d’un projet qui aurait un impact sociétal fort, et un impact environnemental moindre ». Martin quitte alors son travail en août 2021, et se lance dans la création de Bibou : un concept d’échange de vêtements pour enfants de 0 à 3 ans. « J’ai étudié toutes les solutions existantes pour s’équiper quand on est parents de jeunes enfants », précise Martin. « A chaque fois, il y avait différentes problématiques qui apparaissaient : la location d’habits a du mal a fonctionner, les différentes applis sur lesquelles on peut faire de l’achat ou de la revente sont chronophages et ont un impact environnemental non négligeable, et l’achat neuf reste cher, sans compter une forte empreinte carbone ». Son idée, avec Bibou : recréer de façon formelle les échanges qui peuvent se faire entre membres d’une même famille (frères, sœurs, cousin.e.s…) mais « dans un cercle beaucoup plus grand, au sein d’une ville, avec un tiers de confiance ».

Comment fonctionne Bibou ? Il suffit de faire le tri chez soi, et de déposer à la boutique des vêtements dont on souhaite se séparer. Grâce à un système de « Bibs »,qu’on obtient lors du dépôt, on peut en acquérir d’autres habits. Martin veille à ce que « tout soit en bon état et propre ». Et peu importe qu’un body ou un manteau soit d’une marque, c’est l’usage qui ici est important.

Pour utiliser le service, il est nécessaire de souscrire un abonnement, avec plusieurs formules possibles, mensuelles ou annuelles. A noter que les livres, jouets et accessoires de petite puériculture sont également acceptés !

Jusqu’au 2 décembre, il est donc possible de découvrir le concept de Martin Letellier en se rendant à l’hôtel Pasteur. Par la suite, il ambitionne d’essaimer Bibou sur le territoire français. Dans un futur un peu plus proche, le trentenaire cherche un.e associé.e, pour porter le projet avec lui. L’appel est lancé !

 

Pour en savoir plus : https://bibou.me/

 

L’Hôtel Pasteur

L’Hôtel Pasteur est un bâtiment historique, situé dans le centre de Rennes, construit à partir de 1888. En 1897, il devient le siège de la Faculté des Sciences, jusqu’à son déménagement sur le campus de Beaulieu en 1967. De 1969 à 2018, c’est la faculté dentaire qui s’y installe.

En janvier 2013, une permanence architecturale s’installe dans les locaux, et de février à août ont lieu « Les rencontres de l’université foraine ».

En 2016, une association est constituée. Elle est liée par une convention à la Ville de Rennes, propriétaire du bâtiment, en 2019.

Le lieu abrite aujourd’hui une école maternelle, un « édulab » (tiers-lieu éducatif) et un « hôtel à projets », qui héberge temporairement, comme son nom l’indique, des projets, de 3 heures à trois mois, pour tester son activité.

En savoir plus sur ce projet participatif: https://www.rennes-business.com/fr/business-a-rennes/actualites/responsabilite-societale-entreprise/hotel-pasteur/




A Gâvres (56), Maison Glaz, havre de transition écologique et citoyen

A la suite de la deuxième Edition de son Forum des coopérations, le Réseau Cohérence publie en partenariat avec Eco-bretons une série d’articles sur l’engagement. Chaque article présente une initiative inspirante en Bretagne avec un focus sur sa manière d’accompagner l’engagement dans les transitions : comment sortir de l’entre-soi ; comment toucher de nouvelles personnes ou comment se relier à d’autres initiatives et coopérer ? Des enjeux auxquels nous tentons de répondre au travers de ce dossier. Nous continuons notre présentation avec une initiative au cœur du pays de Lorient : le tiers lieu éco-breton Maison Glaz, situé sur la pointe des saisies à Gâvres. Pour en faire sa présentation, nous avons rencontré Akira Lavault, co-fondatrice de Maison Glaz et encadrante technique d’insertion espaces verts et bâtiments du site.

Cohérence : « Peux-tu nous présenter Maison Glaz ? »

Akira : « Maison Glaz est un tiers lieu situé à l’entrée de la rade de Lorient. Il s’agit d’une reconversion d’un ancien centre de vacances de l’armée qui a été abandonné dans les années 2010. Cette ancienne zone militaire date d’il y a plus de 300 ans et a été démilitarisée il y a 3 ans. Le site fait 1 hectare et demi et comporte près de 750m2 de bâtiments. En reconvertissant ce site, on s’est donnés pour mission de remettre de la vie sous toutes ses formes sur la pointe de Gâvres et de travailler également à l’adaptation de ce petit caillou aux effets du dérèglement climatique. Donc c’est à la fois, un projet de revitalisation territoriale sur une presqu’île assez vieillissante et d’action climat par suite de l’érosion du trait de côte. »

Cohérence : « Comment pensez-vous arriver à répandre cette envie de s’engager dans une transition écologique autour de vous ? En somme, arrivez-vous à faire tâche d’huile ? »

Akira : « Je dirais d’abord que tout dépend du niveau d’engagement que l’on vise. Ce que nous essayons de faire à Maison Glaz c’est de susciter l’envie chez les gens. En travaillant sur l’inspiration et en essayant de montrer que c’est désirable d’agir, d’abord parce que c’est bon pour soi. Par exemple à Maison Glaz, on vend des produits au bar qui sont sains pour la santé mais également respectueux de la planète. Nos espaces sont également pensés pour être ludiques, dans le style guinguette. Il faut du récréationnel ou du sport comme notre espace yoga, et aussi de la culture ! On a besoin de faire appel à la détente, à l’imaginaire, au bien-être. Il est essentiel de montrer que la transition n’est pas contradictoire avec le plaisir et le confort mais sont au contraire, intimement liés. Il me semble par ailleurs essentiel d’adopter une posture bienveillante et de d’accueil inconditionnel des personnes, quel que soit leur niveau d’engagement, plutôt que des discours alarmistes ou culpabilisants. Et c’est ce que l’on essaie d’incarner à Maison Glaz. En effet, glaz en breton, c’est la couleur de la nature. C’est un nuancier de couleurs indéterminées entre le bleu, le vert et le gris, c’est une couleur indéfinie, changeante au gré des saisons et de la météo. Cela représente le nuancier de toutes les approches possibles pour aller vers la transition écologique et sociale.»

Cohérence : « Quelles sont pour toi les clés de la coopération pour une transition écologique ? »

Akira : « De manière générale, je pense qu’il faut porter une attention très profonde à l’intégration des gens et au ressenti des personnes dans un groupe. Pour moi, la clé de la coopération réside d’abord dans le fait d’avoir un cadre d’écoute assez fin. C’est ce qui permet d’établir la confiance. Deuxième élément : une raison d’être claire, une direction qui donne envie de s’engager. Si la cause est juste et que la confiance est présente, les choses peuvent aboutir. L’enjeu est alors que le projet se déroule dans les meilleures conditions possibles pour chacun. Bien sûr, tout le monde ne répond pas aux mêmes règles uniformes. Par exemple, certaines personnes dans un collectif vont demander plus d’autonomie que d’autres qui auront besoin d’un cadre plus sécurisant et déterminé. En fin de compte, il faut surtout que soient réunis ces éléments : un cadre d’écoute, sécurisant et une direction claire. Ce sont à mon sens, les clés de la coopération. »

Cohérence : « Aurais-tu un événement en tête qui a suscité un certain engouement et engagement à Maison Glaz ? »

Akira : « Bien sûr. Je pense à l’événement du Grand Bain qui a eu lieu début juillet. C’est la jonction entre deux dynamiques, le Festival des Tiers-Lieux de Bretagne et la Tournée des Tiers lieux organisée par l’association des 150 délégués élus de la convention citoyenne pour le climat. Cet événement a suscité un engagement fort, tant de la part des organisateurs, des partenaires que du public. Y ont été abordées les thématiques de l’océan, du climat, des Humains au XXIème siècle avec une focale sur le rôle des tiers-lieux dans la transition écologique, sociale et solidaire. Cet événement a été très partenarial, ce qui en a fait un véritable défi mais également tout son succès. Cela nous a permis de réunir assez de moyens financiers pour organiser une programmation culturelle de qualité. En termes d’engagement, on peut dire que celui-ci a pris multiples formes. On a en effet eu des personnes motrices de la dynamique mais aussi des personnes plus ponctuelles dans leur engagement. Dans tous les cas, il me semble important de se figurer que l’engagement n’est pas un trait permanent, mais qu’il va varier, selon les personnes, mais aussi, pour une même personne, selon les moments de sa vie. »

Cohérence : « Comment Maison Glaz accueille-t-elle les nouveaux porteurs de projets ? »

 Akira : « Avec un café (rire). Non, en fait c’est surtout faire en sorte de pouvoir arrimer le projet ou le porteur en question dans le projet Maison Glaz. Notre tiers-lieu est comme une sorte de coquille, et en règle générale, les choses sont assez ouvertes et libres tant qu’elles intègrent la question du lien social, du vivant et du climat. Par exemple, des jeunes artistes du coin sont venus nous voir pour avec un projet qui nécessitait une structure associative du territoire pour se concrétiser. On a écouté leur projet, puis on a tout de suite accepté de porter l’idée avec eux, car ce qui nous intéressait c’était d’apporter un nouveau regard sur le patrimoine du territoire.

Cohérence : Et comment est-ce qu’on fait pour créer du lien autour de l’engagement et pour le maintenir dans le temps ? »

Akira : « En faisant des projets. Les grandes conventions de partenariat que l’on peut signer entre acteurs sur le territoire ont le mérite d’exister mais ce qui compte avant tout, c’est de faire ensemble plutôt que d’avoir l’intention de coopérer. Et puis, ce n’est pas grave si le lien se détend un peu à un moment. Si celui-ci peut se renouer plus tard lors de nouveaux projets, c’est l’essentiel. »

Cohérence : « Enfin, penses-tu que l’on puisse parler d’un archipel de la transition sur le territoire de Lorient ? »

Akira : « Oui et pas que sur le pays de Lorient ! J’aime beaucoup cette expression d’archipel car on est sur une presqu’île ici et j’ai moi-même des origines japonaises. Un archipel possède comme caractéristique de réussir à créer une connexion forte entre toutes les îles qui le composent, tout en respectant l’autonomie de chacun. Sur certains projets, parfois on agit seul, parfois on mobilise les autres de son archipel. Je crois qu’il y a un archipel de la transition et qu’il est à l’échelle de la Bretagne, de la France, de l’Europe et même du monde ! C’est comme ça que se construit le changement, en travaillant chacun sur nos territoires, mais reliés ensemble par une membrane invisible. »




L’idée sortie. Les 10 et 11 septembre, rendez-vous à la foire bio Biozone à Mûr-de-Bretagne (22)

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, la foire régionale biologique Biozone se déroulera à Mûr-de-Bretagne (22). Pour cette édition 2022, plus de 200  exposants seront présents de 10 à 19h, pour ce qui est la plus grande foire bio de Bretagne. Le mot d’ordre cette année : Viv(r)e la campagne !

C’est reparti pour Biozone ! La célèbre foire biologique de Mûr-de-Bretagne, organisée par l’Association Produire et Consommer Biologique (APCB) et ses 150 bénévoles, se déroulera ce week-end. Pour cette édition 2022,, ce sont plus de 200 exposants qui sont attendus : associations militantes, producteurs, paysans transformateurs, viticulteurs, commerçants…  « tous ont des produits certifiés 100% bio ou une activité éthique vérifiée et validée par la commission exposants composée de responsables bénévoles », précise l’APCB.

Cette année, « Viv(r)e la campagne » est la thématique choisie par les organisateurs pour servir de fil rouge à la manifestation. Les visiteurs pourront ainsi retrouver un programme de conférences, table-rondes, ateliers…sur cette thématique. Parmi les temps forts, on peut noter la conférence introductive « On aménage le monde comme on envisage la vie », samedi à 14h, avec Valérie Jousseaume, Docteure – Maîtresse de conférences à l’Institut de Géographie et d’Aménagement de l’Université de Nantes, suivi d’une table-ronde sur la culture en milieu rural avec des acteurs du secteur. Le dimanche, on pourra assister à une table-ronde autour du commerce en milieu rural avec la présentation d’initiatives « inspirantes », suivi l’après-midi d’une conférence sur la mobilité en campagne avec Sebastien Bellet, facilitateur et conseiller climat-air-énergie. Un « forum des initiatives » sera également mis en place, avec la présence de Lieux Mouvants, du MRJC22, du projet de tiers-lieu des Halles à Pontivy, ou encore la Scic Folavoine. Des associations de professionnel.le.s de l’agriculture seront également présentes (Gab, Cedapa, Solidarité Paysans…).

Des projections de documentaires et animations pour les petits et grands sont également au menu du week-end, qui sera aussi placé sous le signe du « zéro déchet ». Laetitia Crnkovic de Zéro Déchet Trégor animera ainsi plusieurs ateliers durant lesquels on pourra apprendre à fabriquer sa lessive, son macérat huileux ou encore son gel wc. Biozone est aussi engagée dans un « défi zéro déchet » : le public est invité à apporter sa gamelle, son gobelet, ses couverts, et ses contenants pour les achats en vrac !

 


Pratique :

Foire Biozone

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, Mûr-de-Bretagne

De 10h à 19h (18h le dimanche)

Entrée : 4 euros, tarif réduit : 2 euros, gratuit pour les -15 ans

Plus d’infos : https://foire-biozone.org

 

 

 




Economie circulaire et insertion avec « Envie » à Brest

A Brest, le magasin-atelier de réparation et de vente d’électroménager d’occasion Envie a ouvert ses portes. La deuxième boutique bretonne pour ce réseau présent sur tout le territoire national, et qui est avant tout une entreprise d’insertion. Des portes ouvertes sont organisées vendredi 9 et samedi 10 septembre.

C’est à Brest, dans la zone d’activité de l’Eau Blanche, le groupe coopératif Ressources T-Envie a ouvert son deuxième magasin en Bretagne. Ce sont en fait trois nouvelles entreprises qu’on trouvera sur place : Envie Transport, Envie Electroménager et Envie Autonomie, le tout dans l’ancienne usine SDMO, sur une surface de 4000m2. « Envie est une fédération nationale qui compte actuellement 52 magasins en France », explique Sophie Courbarien, chargée de communication chez Ressources-T Envie, Scic bretonne qui regroupe quatre entreprises d’insertion par l’activité économique : Envie 35, Envie 2E Recyclage BretagneEnvie Transport Bretagne et Trocabi. « Notre objectif est de travailler à la réinsertion par l’emploi de personnes qui en sont éloignées : bénéficiaires du RSA, chômeurs ou chômeuses longue durée, migrants… », poursuit-elle. Le tout couplé à une démarche d’économie circulaire : en collectant des appareils électroménager en déchetterie ou auprès de distributeurs partenaires, en en remettant une partie en état en changeant des pièces et/ou en réparant, et les revendant ensuite à des prix accessibles. « Nous considérons que le gaspillage est une hérésie au vue de l’urgence climatique », assure Ludovic Blot, directeur général de Ressources T-Envie.

Sur le site brestois, on trouvera ainsi un magasin de vente d’électroménager de seconde main, sur 300 m2, à des prix de 40 à 70% moins cher que du neuf, et un atelier de réparation.

Envie Transport, activité de collecte, de regroupement et de tri des déchets D3E (Déchets d’Equipement Electriques et Electronique) est également présente, et opérationnelle depuis février. Et décembre devrait voir l’ouverture de Envie Autonomie, une autre activité d’Envie, consacrée au reconditionnement et vente d’aides techniques et équipements médicaux (fauteuils roulants électrique ou manuels, déambulateurs, lits médicalisés…). « Nous les récupérons auprès des Ehpad et des particuliers, et nous leur redonnons une seconde vie. Ils ont ensuite vendus, sous garantie, à destination des particuliers, sur prescriptions médicales », détaille Ludovic Blot. Une fillère qui répond à des enjeux « d’accessibilité, et d’augmentation des besoins, qui sont de plus en plus élevés ».

En attendant, Envie Brest, qui embauche pour le moment 16 salarié.e.s dont 10 en insertion, organise une opération « portes ouvertes » les 9 et 10 septembre. Au programme : visite des ateliers, grande loterie, atelier « fresque des possibles » avec Le Lieu Dit le vendredi 9 à 17h30 (incriptions obligatoires), et Repair Café le samedi 10 à partir de 14h, en partenariat avec la recyclerie Un Peu d’R.

Pour plus d’infos : http://www.ressources-t.org/

 


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La « Caravane des transitions » poursuit et termine son périple près de la Roche Aux Fées (35)

Sur le territoire de Roche Aux Fées Communauté, la « caravane des transitions » s’apprête à terminer sa tournée des communes avec deux dernières haltes en ce mois de septembre. Un projet, à l’initiative du réseau associatif Ideal, et qui a pour objectif de sensibiliser les habitant.e.s à la transition écologique. Interview avec Marion Doré, coordinatrice du projet.

 

En quoi consiste le réseau Ideal et comment s’est-il constitué ?

Sur le territoire de Roche-Aux-Fées Communauté, il y a beaucoup d’associations tournées vers la transition écologique, la protection de l’environnement, la création de lien social, la culture…En 2018, une projection du film « Après demain » de Cyril Dion a eu lieu à Retiers. Plusieurs spectateurs ont alors émis l’idée de se réunir et de mettre en place des actions. Il y avait notamment l’idée d’organiser un événement festif itinérant, qui permettrait d’aborder les thèmes de l’écologie, de l’urgence climatique, du lien social. C’est ainsi que s’est constitué le réseau Ideal, qui signifie « Ici Demain Ensemble Agissons Localement », qui est devenu une association loi 1901 par la suite. La Communauté de Communes de la Roche-Aux-Fées est alors venue rencontrer les membres, dans l’optique de répondre ensemble à l’appel à projet « Mobiliser les breton.ne.s pour la transition » lancé par la Région et l’Ademe. Le projet de « caravane des transitions » itinérante a ainsi été imaginé, et retenu.

Concrètement, comment se déroule cette caravane ?

C’est un dispositif itinérant, qui se déploie sur une ou plusieurs communes, lors de chacune des six haltes prévues. Durant trois jours, les vendredis samedis et dimanches, nous nous installons dans un lieu stratégique, afin d’aller à la rencontre des habitants. L’idée est de rassembler un maximum de citoyens et citoyennes. Nous avons à disposition des livrets, des documents, des jeux, qui aident à la discussions et à réfléchir sur les transitions. Le chantier d’insertion « Lever de rideau » de Redon (35) nous a créé un dispositif modulable, avec beaucoup de rangements, et des panneaux en forme de caravane. On peut ainsi facilement collecter les besoins et envie des habitant.e.s, afin de les faire remonter à la Communauté de Communes par la suite. La Caravane a aussi comme objectif de mettre en valeur les initiatives existantes sur le territoire. Et à chaque fois, on co-construit le programme avec les associations locales.

Quel est l’accueil du public ?

Pour le moment, nous avons réalisé quatre haltes, ce qui représente 12 jours d’animations. Nous avons vus des personnes qui sont venus une première fois, qui ont découvert le projet, et qui sont revenues et devenues bénévoles ! Il y a d’autres qui ont calculé leur empreinte carbone pour la première fois, et qui se sont aperçus que celle-ci était élevée. Des familles se sont intéressées au thème de la mobilité douce et réfléchissent désormais à l’usage du vélo au quotidien pour remplacer la voiture…Il a des questionnements !

Il ne reste plus que deux étapes avant la fin de projet. Quel est le programme ?

Les 9, 10 et 11 septembre, nous seront à Amanlis. Le thème de cette halte sera la biodiversité. Le vendredi 9 septembre, le film « Des abeilles et des hommes » sera diffusé à 20h30 à la salle polyvalente, suivi d’un temps d’échange. Le samedi 10, des animations seront organisées toute la journée, notamment une sortie nature. On pourra participer également à des ateliers et à une conférence autour de la biodiversité et la pollution des océans, grâce à l’association « La fresque océane ».

La dernière halte aura lieu du 23 au 25 septembre, sur les communes du Theil De Bretagne, Arbriselle et Retiers, autour des thèmes de l’agriculture et de l’alimentation durable, un thème très important pour la transition écologique. On essaiera de trouver ensemble des solutions adaptées au territoire. Le dimanche 25 sera la journée de clôture de la caravane, l’occasion de passer une journée conviviale et festive pour conclure le projet.

 

 

Tout le programme détaillé est sur le site https://reseau-ideal.fr/

Un financement participatif est en cours, pour collecter des fonds pour la caravane : https://www.helloasso.com/associations/ideal-ici-demain-ensemble-agir-localement/collectes/caravane-des-transitions

 


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