Produire de l’énergie collectivement et localement : les énergies renouvelables citoyennes

Produire son énergie collectivement et localement, c’est possible grâce aux énergies renouvelables citoyennes ! Il s’agit de projets de production d’énergie renouvelable portés et financés par les habitants ainsi que bien souvent les collectivités et parfois les autres acteurs locaux (associations, entreprises…).

Ces projets s’appuient sur les 5 grandes technologies de production d’énergie renouvelable, à savoir l’éolien, le solaire, le bois-énergie, la méthanisation, l’hydroélectricité et la géothermie. L’ambition de ces projets est de produire des énergies à faible impact environnemental et de sensibiliser à la sobriété énergétique, tout en apportant à la communauté locale des retombées économiques, démocratiques et sociales.

Ils garantissent aux citoyens la possibilité d’investir dans un projet éthique et rentable, contribuant au développement économique du territoire et aux objectifs de transition énergétique nationaux. Rappelons que la France s’est engagée à porter à 33 % la part d’énergies renouvelables dans son mix énergétique pour 2030, un chiffre loin des 19 % actuels !

Un projet d’énergies renouvelables citoyennes implique la collaboration de différents acteurs : d’un côté des citoyens motivés, de l’autre une collectivité et ou des acteurs locaux qui souhaitent valoriser des ressources exploitables localement.  Les collectivités et autres acteurs locaux peuvent se positionner en tant qu’investisseurs, en participant au capital de la société de projet (et par conséquent à la gouvernance) ou en tant que facilitateurs, en apportant un soutien opérationnel : appui technique, mise à disposition de toitures, subventions….

Pour démarrer un projet d’énergie renouvelable citoyenne, il faut commencer par constituer une association, en vue de définir le projet : objectifs, mode de gouvernance, localisation, etc. Une association ne pouvant vendre de l’énergie, le collectif devra ensuite se structurer en tant que société (SA, SAS, SCIC). Le choix du statut de la société est essentiel dans le montage d’un projet citoyen, puisqu’il détermine par exemple le mode de gouvernance ou encore la distribution et l’utilisation des bénéfices. Bien souvent, le choix se porte sur une gouvernance partagée : les décisions sont prises de manière démocratique et transparente.

La structure devra alors chercher des partenariats et financements, comme par exemple la mise à disposition d’une toiture d’une entreprise pour un projet photovoltaïque. L’énergie produite pourra alors être consommée directement ou revendue. Les revenus pourront quant à eux être réinvestis dans le projet ou servir à financer de nouveaux projets de production d’énergie, des actions pédagogiques… Ces modes de répartition sont à définir en amont ; il est par exemple tout à fait possible de revendre de l’électricité à un coût inférieur que celui proposé par les fournisseurs d’électricité, à des personnes ou des structures en difficulté, comme des EHPAD.

Dans sa plaquette « énergies citoyennes, territoires à vos projets », le ministère de la transition écologique indique qu’en moyenne, 1€ investi dans un projet citoyen d’énergie renouvelable engendre un gain de 2,50 € pour le territoire grâce aux loyers, à la fiscalité, aux salaires locaux et aux autres revenus issus de l’investissement.

Le mouvement Energie partagée fait état de 390 projets labellisés au niveau national, avec 34 096 citoyens et 970 collectivités actionnaires. La Bretagne ne compte pour l’instant que 25 projets labellisés, mais plusieurs collectifs sont en cours de création, notamment dans les pays de Saint-Brieuc, Carhaix et Morlaix. Ils peuvent compter pour cela sur l’appui du réseau Taranis, qui fédère les structures au régional et œuvre à l’émergence de nouvelles structures.


L’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Les coups de cœur littéraires de Novembre d’Eco-Bretons.

Eco-Bretons vous propose en ce mois de novembre ses coups de cœur littéraires. Trois livres : un roman graphique sur le travail dans le monde, et deux romans naturalistes, sur les traces des ours et des loups, dans les Pyrénées et les Highlands écossais. Place au voyage et au sauvage !

« Les reflets du monde – Et travailler et vivre », de Fabien Toulmé – Edition Delcourt, par Damien Ladan, administrateur d’Eco-Bretons

Le gwarosa, vous connaissez ?

C’est un terme coréen qui signifie « mort par surmenage ».

Pourquoi vous en parler ?

Vendredi dernier, un ami, connaissant mon intérêt pour le monde du travail, m’a prêté cette BD-reportage de Fabien Toulmé.

On y suit son aventure aux États-Unis, en Corée du Sud et aux Comores, le tout parsemé d’échanges avec Dominique Méda sur le travail en général.

On découvre des rencontres variées : des personnes ayant changé de vie, d’autres qui y aspirent, et certaines qui racontent un quotidien difficile et épuisant.

J’ai apprécié les différentes histoires, mais c’est surtout le récit sur la Corée du Sud qui m’a marqué. On y découvre le rapport à l’excellence, l’énorme pression subie dès le plus jeune âge, la semaine de 52 heures, et une relation au travail très particulière.

Si le thème vous intéresse, je vous conseille fortement cette lecture ! 


« Et vous passerez comme des vents fous », de Clara Arnaud – Editions Actes Sud, par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste à Eco-Bretons

Gaspard est berger dans les Pyrénées, et s’apprête à remonter dans les estives, encore sous le coup d’un accident tragique survenu l’été dernier. Alma, éthologue, vient d’arriver au Centre National de la Biodiversité, pour étudier les ours et tenter d’apporter des solutions aux phénomènes de prédation sur les troupeaux. En parallèle, nous suivons en flashback l’histoire de Jules, montreur d’ours parti aux Etats-Unis au début du XXème siècle.

Un livre qui nous entraine en pleine montagne, milieu rude par excellence, mais aussi de toute beauté, à la découverte de personnages liés de différentes manière au vivant et à l’ours. Fascination pour l’animal, mais aussi haine, les sentiments sont ambivalents. On part sur les traces de Gaspard, d’Alma, de Jules, on s’attache à leur destinée, et on prend conscience de la complexité des relations entre l’homme et l’animal. Un beau voyage sauvage, âpre et saisissant.


« Je pleure encore la beauté du monde », de Charlotte Mc Conaghy – Editions Gaïa, par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste à Eco-Bretons

Cette fois-ci, place non pas à l’ours, mais au loup. Inti est biologiste et mène en Ecosse, dans les Highlands, un programme de réintroduction de l’animal, qui doit pouvoir aider un écosystème en crise à aller mieux. Elle aussi, comme Alma dans « Et vous passerez comme des vents fous », se heurte à l’hostilité des habitants, notamment des éleveurs qui veulent protéger leur bétail. Quand l’un de ceux-ci est découvert mort et mutilé, Inti prend la décision de cacher le corps, pour protéger les loups, coupables désignés. Mais sont-ils les responsables ? A la fois thriller et livre naturaliste, «Je pleure encore la beauté du monde » nous emmène dans des paysages incroyables, magnifiquement décrits. L’attachement d’Inti pour les loups, mais aussi pour ses proches, qu’elle protège coûte que coûte, nous émeut. On en apprend également beaucoup sur l’animal, grâce à un gros travail de documentation réalisé par l’auteure. Un livre et une héroïne attachants qu’on n’oubliera pas de sitôt, une fois la dernière page refermée. Une belle lecture pour cette fin d’année.




L’environnement, l’ESS et le droit des peuples à l’honneur en Novembre en Bretagne

Novembre signe le retour des campagne citoyennes en Bretagne ! Mois de l’ESS, Festival Alimenterre, Festisol…Ces différents événements s’associent encore une fois pour proposer un programme riche, porté par de nombreux acteurs : associations, collectivités, entreprises de l’ESS…Plus de 600 actions sont prévues, autour des thèmes de la solidarité, de l’alimentation, de l’environnement, du droit des peuples, de l’économie sociale et solidaire, des transitions écologiques…

Le mois de l’ESS

Novembre est traditionnellement le mois de l’économie sociale et solidaire, depuis 2005. « L’économie sociale et solidaire n’est pas un secteur d’activité, mais une façon de faire et d’entreprendre qui rassemblent des organisations alliant performances, démocratie et utilité sociale ». Telle est l’ESS définie par la Cress (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) de Bretagne. Elle repose sur des principes forts : une utilité collective ou sociale, un fonctionnement démocratique, et un modèle économique spécifique (pas d’actionnaires à rémunérer, les excédents sont prioritairement destinées au développement de l’activité).

L’ESS est un secteur qui se porte bien en Bretagne. La région est ainsi la première pour le poids de l’ESS dans l’économie. 164 000 salarié.e.s, soit 13,8 % de l’emploi, travaillent dans ce secteur, avec la présence de nombreuses associations, coopératives, mutuelles et fondations.. Plus de 200 événements sont organisés du 1er au 30 novembre dans la région, afin de sensibiliser le grand public à cette économie plus respectueuse de l’humain, et de montrer la diversité des acteurs de l’ESS dans la région.

Tout le programme est disponible sur www.mois-ess.org


Le festival Alimenterre

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Pour cette édition 2024, qui se déroule du 15 octobre au 30 novembre, les objectifs de l’événement restent les mêmes : « amener les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation », et ce via notamment la projection de neuf films documentaires.

Plus d’informations sur le site : https://www.bretagne-solidaire.bzh/les-campagnes-citoyennes/


Le Festisol

Le Festisol, ou Festival des Solidarités, revient aussi pour une nouvelle édition, autour de la thématique « Environnement et droits des peuples ». Coordonné au niveau national par le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement), le Festisol est supervisé en Bretagne pour l’animation par le Réseau Bretagne Solidaire, qui appuie les acteurs locaux voulant organiser des événements. Ce sont ainsi une dizaine de collectifs, regroupant près de 200 acteurs locaux, qui proposent collectivement des événements pour les scolaires et le grand public.

Parmi les collectifs particulièrement actifs cette année, on peut citer Brest, Saint-Brieuc, Rennes, Pontivy, et Morlaix, avec le collectif « Maison du monde », animé par le Resam. Une trentaine de structures locales y sont présentes (dont Eco-Bretons, ndlr), et proposent cette année une trentaine d’animations, un record ! Au programme : des projections, balades autour de l’eau, conférence sur le vivant, journée « coup de mains » à la ferme, expositions…et un « village des assos » les samedi 16 et dimanche 17 novembre à la MJC de Morlaix.

Pour le programme général du Festisol : https://www.festivaldessolidarites.org/evenements/

Pour le programme morlaisien : https://www.resam.net/




Avec leur association, Christie et Marie veulent transformer des coques de bateaux abandonnés en mobilier urbain

L’association Crab souhaite récupérer les coques de bateaux abandonnées qui encombrent les côtes bretonnes, pour les transformer en mobilier urbain, notamment en « bateau-livres », boites à livres revisitées. L’installation dans l’espace public, sur la Côte d’Emeraude pour le moment, permettra aussi de sensibiliser le public à la pollution provoquée par l’abandon des bateaux, une problématique encore peu abordée. Un financement participatif est lancé, pour la réalisation du projet.

Offrir une nouvelle vie aux coques de bateaux abandonnées en Bretagne, c’est l’objectif de la toute jeune association Crab, acronyme de Coopération, Revalorisation et Aménagement de Bateaux. A l’origine : un projet de Christie et Marie, alors toutes deux étudiantes en master de gestion de projets d’innovation sociale et solidaire. « On voulait monter un projet de récupération de coques de bateau pour les transformer en habitat léger », rembobine Marie. « Mais nous nous sommes vite aperçues que c’était compliqué pour un lancement, notamment en termes de normes ». Si l’idée reste toujours en tête des jeunes femmes pour le futur, elles ont réorienté la finalité du projet. « On a terminé deuxième de la Social Cup l’année dernière, un concours d’entreprenariat social, et on a vu que récupérer les coques de bateaux était une idée qui plaisait. On s’est dit alors qu’on allait partir sur quelque chose de plus simple à mettre en œuvre ». Les voilà donc qui imaginent créer du mobilier urbain, et notamment des « bibliothèques ». Un premier prototype a été imaginé : un « bateau-livre », une boite à livres réalisée à base de coque de bateau en fin de vie. Celle-ci sera installée par la suite sur une commune de la Côté d’Emeraude, en Ille-Et-Vilaine. « Et s’il pouvait y en avoir partout en Bretagne, ce serait le rêve ! », s’exclame Marie.

Afin de mener à bien leur projet, Marie et Christie créent leur association en septembre. « L’idée, c’est de créer un collectif regroupant des menuisiers, des architectes, des professionnels du nautisme, des personnes pour travailler avec nous, car nous ne serons pas salariées de notre association », souligne Marie. Autre objectif : sensibiliser le public à la pollution créée par les coques de bateaux abandonnées, et que celui-ci, ainsi que les collectivités, passent à l’action. « On en trouve partout sur les côtes, dans les ports, les chantiers navals…la problématique est là, mais elle passe encore sous les radars », selon Marie.

L’association Crab et ses deux fondatrices viennent de lancer un financement participatif, sur la plateforme KissKissBankBank. Objectif : récolter 10000 euros, qui serviront à la réalisation du premier prototype et au développement d’un second. Chacun.e peut contribuer selon ses moyens, à prix libre, ou alors à partir de 30 euros pour recevoir en contrepartie une invitation à visiter le chantier.

Pour participer : https://www.kisskissbankbank.com/en/projects/bibliotheque-urbaine-en-coque-de-bateau




C’est toujours la culture qui fait basculer les sociétés

Et si notre rapport à l’environnement ne pouvait évoluer que par un changement culturel profond et majeur de nos perceptions ? Et si seule la culture pouvait faire basculer la société, comme l’affirme l’archéologue Ludovic Slimak ? C’est à ces questionnements essentiels que nous invite le film « L’usage du monde » de la cinéaste Agnès Fouilleux, en tournée bretonne jusqu’à la fin de cette semaine*, et dont la LPO est partenaire, avec Paysans de Nature, France Nature Environnement, les clubs CPN, Terre & Humanisme et la revue Socialter.

À travers l’histoire et la préhistoire, depuis les peintures rupestres de la grotte Chauvet jusqu’aux débris laissés dans l’espace par les satellites d’Elon Musk, le film, dont le titre reprend celui du célèbre ouvrage de l’écrivain-voyager suisse Nicolas Bouvier, nous invite à une réflexion sur les sociétés humaines et les traces qu’elles laissent de leur passage sur terre.

Au fil du film, des historiens, anthropologues, analysent cette culture humaine qui s’est détachée peu à peu de la « nature ». Jean-Paul Demoule, Valérie Chansigaud, Jean-Claude Génot, Catherine Larrère, Ludovic Slimak, mais aussi Claude Lévi-Strauss, et les textes notamment de Henry David Thoreau, nous ouvrent à un autre regard sur cette relation. Des paysans, forestiers, écologues, porteurs d’une autre vision des interactions avec le vivant, organisent de nouvelles alliances, renouent ce lien abîmé.

Ils nous font comprendre à quel point une approche sensible, des connections subtiles, le lâcher prise sur la domination, l’humilité, l’observation et l’écoute de cette nature est une opportunité pour vivre mieux.

Alors que l’extinction de milliers d’espèces vivantes, la modification accélérée du climat et les pollutions irréversibles de notre milieu nous emmènent vers une crise sans précédent, notre culture pourrait être entraînée par un nouveau récit, vers une autre réalité.

Et si ce lien à la terre, à l’eau et aux autres espèces, était de même nature que celui qui nous relie aux autres humains, aux autres peuples ? Si pour mieux « faire société », il fallait apprendre, à l’instar du philosophe Baptiste Morizot, à tisser de nouvelles alliances avec cette part sauvage du monde, à renouer avec le vivant ? Réinventer notre rapport à la nature, à l’agriculture et à la démocratie pourrait être les premiers mots jetés là en préambule pour écrire cette nouvelle histoire : « Le lien entre politique et vivant est probablement celui qu’il nous faudra renouer pour inventer une nouvelle façon d’habiter la terre et de faire société : un nouveau récit, une nouvelle culture. » nous dit Agnès Fouilleux

*Distribué par l’association Bonnette et Minette, le film est sorti en septembre dernier. Après Groix, Sarzeau, Etel en début de semaine, la réalisatrice Agnès Fouilleux poursuit sa tournée bretonne de ce début de mois de novembre, organisée par Cinéphare**, réseau de quarante sept salles de cinéma et d’associations de cinéphiles de Bretagne, avec des projections-rencontres : le mercredi 6 à Morlaix (Sew/La Salamandre), le jeudi 7 à Carhaix (Le Grand bleu), le vendredi 8 à Loudéac (le Quai des images)- et le samedi 9 à Douarnenez (le Club). Le film sera également projeté (sans la présence de sa réalisatrice), le mercredi 13 novembre à Bréal-sous-Montfort, au cinéma La Bobine, le jeudi 14 novembre à Lannion avec Thierry Amor de Bretagne Vivante (cinéma Les Baladins) et le jeudi 21 novembre à Belle-Île-en-Mer, au cinéma Le Petit Bal Perdu.

**http://www.cinephare.com/information/l-usage-du-monde-rencontres-avec-la-realisatrice-agnes-fouilleux

Article écrit par Laurence Mermet avec la LPO.


A écouter : entretien avec Agnès Fouilleux

Nous vous proposons, en podcast, un entretien avec Agnès Fouilleux, suite à la projection de son film au cinéma La Salamandre à Morlaix le mercredi 5 novembre. A l’ombre des arbres du Jardin de la Manufacture des Tabacs, terrain de jeu de l’artiste-jardinier Tiphaine Hameau (à qui nous avons consacré un article ici et), elle évoque son parcours de cinéaste engagée, et les difficultés liées à son statut d’indépendante, qui a choisi une structure associative pour distribuer ses films.




CIGALES Cherchent Fourmis – un accueil dans toute la Bretagne durant le mois de l’ESS 2024

L’équipe des CIGALES est ravie d’annoncer l’événement « CIGALES Cherchent Fourmis – spécial mois de l’ESS », qui se déroulera en Bretagne à partir du jeudi 7 novembre 2024. Cet événement rassemble les porteur.euse.s de projets de l’économie sociale et solidaire (ESS) et des citoyens-financeurs engagés.

Les rencontres auront lieu dans plusieurs villes, à savoir Saint-Brieuc le 07 novembre, Rennes, Vannes et Lorient 14 novembre, et Brest le 15 novembre. Une session supplémentaire sera proposée à Rennes le samedi matin 16 novembre. Chaque porteur.euse de projet aura l’opportunité de présenter son initiative à un binôme de Cigalier·es, quel que soit le stade de développement de leur projet, qu’il s’agisse d’une idée, d’un démarrage ou d’une reprise.

Ce temps d’interconnaissance n’est pas d’un engagement pour le financement de votre projet : l’objectif est de cerner le projet, d’en comprendre les enjeux et les besoins et de voir s’il s’inscrit dans le champs d’intervention des CIGALES.

Les rencontres auront lieu* :

  • Le jeudi 7 novembre

    • A Saint Brieuc, de 14h à 18h, au Totem de l’Innovation (2 rue de la gare)

  • Le jeudi 14 novembre

    • A Rennes, de 16h à 20h, à l’Espace Anne de Bretagne (15 rue Martenot)
    • A Vannes, de 16h à 20h, au rez-de-chaussée du PRISME (4 place Albert Einstein)
    • A Lorient de 18h à 20h à la maison des associations (5 place Louis Bonneaud)

  • Le vendredi 15 novembre

    • A Brest, de 16h à 20h, à l’ADESS (1 rue Louis Pidoux)

  • Le samedi 16 novembre

    • A Rennes, de 10h à 12h à l’Espace Anne de Bretagne (15 rue Martenot)

 *L’inscription est obligatoire, cliquez sur la ville de votre choix pour accéder au formulaire d’inscription

 

Déroulé

La rencontre, informelle, se déroulera comme suit : les cigaliers et cigalières vous présenteront le fonctionnement d’un club CIGALES et les types de financement proposés, vous présenterez votre projet pendant 10 minutes, s’en suivra ensuite un temps d’échange. II s’agit d’une rencontre d’interconnaissance, pas d’un engagement pour le financement de votre projet.

A l’issue de la rencontre, un retour vous sera fait. Dans ce cas 3 suites possibles :

  • Votre projet ne correspond pas aux valeurs des CIGALES et nous vous inviterons à vous diriger vers d’autres structures de financement et d’accompagnement
  • Votre projet correspond aux valeurs des CIGALES mais n’est pas encore prêt à être financé : dans ce cas là, nous gardons contact et nous vous encourageons à poursuivre votre projet
  • Votre projet correspond aux valeurs des CIGALES et est prêt à être financé : vous vous invitons à venir le présenter plus en détails à la Commission entreprises des CIGALES de Bretagne, le comité qui étudie les demandes de financement.

Pourquoi participer ?

Cet événement est une formidable occasion pour les porteur.euse.s de projet de :

  • Rencontrer des citoyens-financeurs engagés dans l’économie solidaire.
  • Présenter votre initiative et obtenir des conseils pour accélérer le développement de leur projet.
  • Découvrir le fonctionnement des clubs CIGALES et l’épargne citoyenne

LES CIGALES De Bretagne : CE que nous proposons

  • Un financement : environ 1800€ par club, sous forme d’entrée au capital, d’apport avec droit de reprise ou de prêt personnel. Pas de dons, ce n’est pas du mécénat.
  • Un accompagnement : bénévole et personnalisé, en fonction de vos besoins (chantiers participatifs, participation à l’AG, un coup de fil ou un café, des compétences particulières…), réalisé par un membre du club CIGALES qui vous soutient.
  • Un réseau : les CIGALES de Bretagne s’inscrit dans l’écosystème de l’ESS et de l’entrepreneuriat solidaire, nous pourrons vous diriger vers ce vaste réseau