Calculer son empreinte carbone pour agir en faveur du climat

La notion d’empreinte carbone est intéressante pour qui souhaite réduire concrètement son impact sur le climat.

Il s’agit de l’inventaire des gaz à effet de serre par grands secteurs (alimentation, transport, …), présenté sous une forme simple et accessible à toutes et tous. Souvent exprimée à l’échelle d’un pays, l’empreinte carbone peut aussi être estimée par individu, en divisant l’empreinte nationale par le nombre d’habitants, ou calculée de façon plus précise, grâce à des simulateurs en ligne.

Le calcul inclue les gaz émis à l’étranger si leur production est destinée à satisfaire la consommation du pays donné. Par exemple, les émissions liées à la fabrication d’un smartphone en Chine à destination du marché français seront incluses dans l’empreinte carbone de la France.

Selon les sources et méthodologies utilisées, l’empreinte carbone annuelle d’un Français oscille entre 9 et 12 tonnes équivalent CO₂ (t éqC0₂) en moyenne. On retient souvent le chiffre de 10 tonnes, qui permet de donner un ordre de grandeur simple et parlant.

Or, il faudrait arriver à moins de 2 tonnes par an et par personne pour espérer contenir le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°C, et de préférence à 1,5°C à l’horizon 2100 par rapport aux niveaux préindustriels, comme le prévoit l’accord de Paris, signé lors de la COP21.

Les 2 tonnes peuvent être vues comme un objectif qui permet d’établir une trajectoire d’action. Mais il ne s’agit que d’une moyenne, et, pour caricaturer, une personne végétarienne, se déplaçant principalement en vélo et ayant une consommation responsable aura un impact bien plus faible qu’une personne carnivore, se déplaçant fréquemment en voiture et en avion !

Il est donc nécessaire de commencer par évaluer sa propre empreinte carbone pour pouvoir agir. Pour cela, il existe plusieurs simulateurs, le plus connu étant « nos gestes climat » de l’Ademe (https://nosgestesclimat.fr/). Ce dernier classe les différentes émissions par catégories : alimentation, transport, logement, services publics et divers. Un test qui ne prend pas plus de 10 minutes et permet de mieux comprendre son impact personnel et ses pistes d’action pour le réduire.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Samedi et dimanche, rendez-vous dans le Centre Bretagne pour Biozone

C’est reparti pour Biozone ! La célèbre foire biologique de Mûr-de-Bretagne, organisée par l’Association Produire et Consommer Biologique (APCB) et ses 150 bénévoles, se déroulera ce week-end. Pour cette édition 2023,, ce sont 180 exposants qui sont attendus : associations militantes, producteurs, paysans transformateurs, viticulteurs, commerçants…  « tous ont des produits certifiés 100% bio ou une activité éthique vérifiée et validée par la commission exposants composée de responsables bénévoles », précise l’APCB.

Des projections de documentaires, films (dont « Algues Vertes » et « Secrets toxiques ») et animations pour les petits et grands sont également au menu du week-end, qui sera aussi placé sous le signe du « zéro déchet ». Laetitia Crnkovic de Zéro Déchet Trégor animera ainsi plusieurs ateliers durant lesquels on pourra apprendre à fabriquer son cake vaisselle, son shampooing solide ou son dentifrice. Biozone est aussi engagée dans un « défi zéro déchet » : le public est invité à apporter sa gamelle, son gobelet, ses couverts, et ses contenants pour les achats en vrac !

 

Pratique

Samedi 9 et dimanche 10 septembre, de 10h à 19h, bourg de Mur-De-Bretagne (commune de Guerlédan)

Tarif : plein : 4 euros / réduit 2 euros / gratuit pour les -15 ans

Toutes les animations sont gratuites après paiement de l’entrée

Plus d’infos : https://foire-biozone.org/

 

 




165 km à vélo pour découvrir 11 tiers-lieux bretons

 

Le détail du parcours :

  • Dimanche 3 septembre : Visite de Chez Angèle à Peillac, et échange avec les contributeurs et contributrices du Parallèle à Redon.

    https://www.bretagnetierslieux.bzh/cyclotour-des-tiers-lieux-bretons




« Ce qui reste en forêt », un polar au cœur de l’Amazonie

Faune et flore riches et luxuriantes

. Ce qui reste en forêt est un roman agréable à lire, avec des personnages attachants, qui invite au voyage et au dépaysement.

Ce qui reste en forêt, de Colin Niel, éditions du Rouergue, 336 pages, 18 euros.

www.lerouergue.com




« La Nature en héritage » pour les 20 ans du Festival La Gacilly Photo

« En 2004, les premiers artistes photographes, pionniers talentueux, venaient offrir au public leur vision singulière sur une nature qu’ils voulaient magnifier, comme une ode à respecter la fragilité de notre monde », écrit Cyril Drouhet, Commissaire des expositions dans son éditorial 2023. « C’était hier, et nous n’avons toujours pas tiré les leçons de ce passé proche. Combien faudra-t-il de cris d’alarme scientifiques de plus en plus apocalyp-tiques pour que l’humanité comprenne qu’en éradiquant la vie sur Terre, elle programme aussi son autodestruction ? « 

Cette édition 2023 frappe une nouvelle fois par la beauté et la force des clichés exposés.

« Pendant six ans, il a sillonné cette région tropicale de son Brésil natal : la forêt, les cours d’eau, les montagnes, les derniers peuples indigènes qui vivent en harmonie sur ce « Paradis sur Terre », selon les mots du photographe. Son vœu le plus cher : « que d’ici à cinquante ans, ces images ne ressemblent pas au registre d’un monde perdu ». Car ces milieux végétaux sont menacés ainsi que ces peuples de la forêt.

© Sebastiao Sagaldo

© Sebastiao Sagaldo

Beth Moon (Etats-unis), dédiée aux plus anciens spécimens, méconnus et isolés, qui vous étourdiront par leur majesté et leur immensité. « C’est le travail de toute une existence, au fil des années, elle a parcouru le monde à la recherche de ces géants de bois, des dragonniers de Socotra aux baobabs de Madagascar. Des êtres vénérables, derniers et frêles témoins de l’immortalité« .

e sociétés matriarchales, sour l’objectif de Nadia Ferroukhi (France) et son exposition « Au nom de la mère ». Elle s’est penchée, de l’Inde au Kenya, sur ces sociétés qui, en bouleversant l’ordre établi, ont su développer un monde plus harmonieux. « Des sociétés où certains pouvoirs clés, tels que la gestion des richesses, l’organisation des cérémonies et les arbitrages importants qui concernent la famille ou le village… sont aux mains des femmes « . Parmi elles, une société bretonne « les ouessantines ».

© Beth Moon

© Nadia Ferroukhi

a notamment participé à sensibiliser l’opinion publique sur plusieurs sujets comme la fragilisation de la banquise par l’accélération du réchauffement climatique ou encore, la très controversée chasse aux dauphins de Taiji et Futo au Japon.

© Alain Schroeder

attendent pour un voyage en images saississant.

A découvrir absolument !

https://www.festivalphoto-lagacilly.com/




L’idée sortie. Découvrir chauve-souris et animaux de la nuit sur le territoire de Morlaix Communauté

 

Au menu :

  • Le vendredi 18 août : Avec Bretagne Vivante, rendez-vous dans les jardins de la Manufacture, de 20h 45 à 22h45, pour découvrir la faune nocturne de la Ville de Morlaix, du ver luisant aux chauve-souris.

Réservation : karine.viseur@bretagne-vivante.org • 06 07 22 91 77