L’idée sortie. La bio en fête à Muzillac (56) ce week-end

Samedi 23 et dimanche 24 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul.e ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

 

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 28e édition de la foire bio de Muzillac. L! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 110 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

 

Pratique:

www.terreenvie.com

 




Les « desseins communs » des habitant.e.s de l’éco-hameau de la Bigotière (35) se racontent sur KuB

https://www.kubweb.media/page/desseins-communs-habitat-partage-valerie-chopin/




Paysômes : les hommes en agriculture sous l’oeil de l’artiste-photographe Johanne Gicquel

Après « Paysâmes », ouvrage de photos et de rencontres consacré aux femmes en agriculture, Johanne Giquel lance un nouveau livre, cette fois-ci dédié aux hommes. Baptisé « Paysômes », il retracera en photo et textes le parcours de neuf paysans bretons, de tous âges et à tous les stades de leur carrière. Un « outil de vulgarisation agricole, et aussi de réflexion citoyenne », selon Johanne, qui a été par ailleurs elle aussi paysanne-boulangère. Interview.

 

Quelle a été la genèse du projet ?

Hormis le sujet, quelles sont les différences avec ton précédent projet « Paysâmes » ?

 

Je me suis rendue compte aussi, en allant à la rencontre de tous ces hommes, que les femmes agricultrices étaient hyper engagées dans leur travail, et ressentaient une certaine charge mentale. Elles ont de nombreuses responsabilités. Pour les hommes, cela semble plus léger, plus simple à gérer.

 

Paysômes, en pré-commande

A découvrir ici : https://www.johannegicquel.com/boutiklivres/paysomes-soutien/

 

 

A lire aussi

Le portrait de Johanne, dans le cadre de notre série « Portraits de femmes »

Paysâmes : Aller à la rencontre des femmes qui ont « épousé la terre »




« La Pepille », une pépinière collective et citoyenne qui fait son nid, dans les Côtes-d’Armor

« Ca nous a donné envie de mettre les mains dans la terre, sur notre territoire », rembobine Claire.

 

Pour en savoir plus :

https://www.vigiliantes.fr/




Aux arts citoyens et citoyennes !

Laure, Plume Citoyenne, nous fait un retour sur sa lecture de « Pour une insurrection des sens » de Jean-Philippe Pierron, paru dans la collection « Voix de la terre » aux éditions Actes Sud.

Et si nous vivions une huitième extinction, celle de nos sens, celle de notre rapport au sensible et cette extinction aurait pour conséquence notre insensibilité au naufrage du vivant, au changement climatique, au cataclysme des insectes et des oiseaux qui disparaissent.

Les arts alors auraient une vocation : nous aider à retrouver ce lien avec nos sens et donc à nous rendre à nouveau sensibles au sens philosophique du terme.

Voilà bien une approche passionnante portée par une écriture simple, humaine, à portée de tous. Cet ouvrage aborde tous les arts : les jardins, la cuisine, l’art de « cabaner », la danse, la musique et bien évidemment la littérature. Chacun a sa pierre à apporter à notre « re-connexion » à la nature. Que ce mot est laid tant il a pu être galvaudé par des marchands de bien-être. « Ma thèse se tient là. La crise écologique envisagée comme une crise de la sensibilité appelle une réponse en termes de cultures sensibles. ». Nous aurions développé « un rapport anesthésié à la nature par une civilisation hantée par la maîtrise, le contrôle et la gouvernance par des chiffres et des indicateurs ». Comment le nier ? L’auteur nous invite à retrouver le lien avec les choses de l’ordinaire, du minuscule, du « juste à côté ». Repenser notre rapport au monde par une recrudescence de la simplicité, loin de l’omniprésence de « l’image fabriquée de vie guidée par la consommation ».
> Le lecteur sort de ce livre galvanisé, prêt à se jeter sur les livres, les saisons culturelles dans tous les lieux de culture, prêt à échanger autour d’un bon repas. Voltaire ne fait-il pas dire à Candide « il faut cultiver notre jardin » ce lieu de culture, de toutes les cultures où l’homme retrouve, préserve et enrichit la nature. Chiche.

 

 




Du cabotage fluvio-maritime, de proximité et décarboné, en projet en Bretagne avec Avel Marine

L’association Avel Marine veut développer le transport fluvio-maritime de marchandises, décarboné et de proximité, en Bretagne. Pour se faire, elle a acquis deux bateaux, une barge pour le transport fluvial et un ancien crevettier hollandais pour le maritime, et est en train de les transformer, avec une propulsion à air comprimé et des voiles auxiliaires.

 

Plus d’infos : https://avelmarine.fr/