Le plancton, ce poumon de la planète trop méconnu


Le mot plancton vient de “planctos”, en grec ancien, qui veut dire dériver, flotter, errer…
Le plancton est l’ensemble des végétaux et animaux aquatiques qui dérivent au gré des courants.
Généralement microscopiques ou de petite taille, ils sont capables de mouvements limités, mais incapables de se déplacer à contre-courant.
«Le plancton a une très grande importance en tant que régulateur des climats puisque le CO2 que nous émettons dans l’atmosphère est pompé par les océans. Pour faire la photosynthèse, le plancton a besoin de CO2: c’est ce qu’on appelle la pompe à carbone. C’est cet enfouissement constant du CO2 dans les océans qui maintient un climat raisonnable dans une certaine zone. Or le CO2 croît dans l’atmosphère et on ne sait pas combien de temps le plancton va être capable de s’adapter. À chaque fois que l’on respire, une bouffée d’oxygène sur deux est due au travail du plancton dans l’océan, qui produit par photosynthèse la moitié de l’oxygène que nous respirons.» explique le biologiste marin Christian Sardet qui a notamment participé à la série « Chroniques du plancton » réalisée dans le cadre de l’Expédition Tara Océans. Le plancton est également à la base de beaucoup de chaînes alimentaires océaniques et représente à lui seul 98 % de la biomasse océanique.
Alors venez découvrir ce fabuleux plancton à Moëlan sur mer dans le cadre de la fête de la science 2023 !


Au programme : – Rappels et généralités sur le plancton – activité et observations du Bélon – Fragilité et interdépendances. Perspectives.


PRATIQUE :
Conférence gratuite à 18h
Centre culturel l’Ellipse
Rue Pont ar Laer, 29350 Moëlan-sur-Mer


Plus d’infos : https://rbbbm.bzh/




La part de l’action individuelle dans la lutte contre le changement climatique

C’est indéniable : la prise de conscience sur les enjeux climatiques a fait un bond en avant ces dernières années, et une grande partie des citoyens est désormais au fait de la gravité de la situation. Néanmoins, cette prise de conscience tarde à se traduire par des actions concrètes.

Il est pourtant plus que temps d’agir : il faudrait au moins diviser par 5 notre empreinte carbone à l’horizon 2050, pour parvenir aux 2 tonnes équivalent CO₂/personne/an et être ainsi compatibles avec l’accord de Paris ! La question est : dans quelles proportions l’action individuelle peut-elle participer pour atteindre cet objectif ?

Dans sa publication « Faire sa part ? » de 2019, le cabinet de conseil Carbone 4* a étudié plusieurs scénarios pour évaluer l’impact probable qu’auraient des changements de comportements des citoyens sur l’empreinte carbone. Pour cela, ils ont établi une douzaine d’actions relevant de la volonté seule des individus, combinant des petits gestes du quotidien (s’équiper en ampoules LED, boire de l’eau du robinet…) et des changements de comportements plus ambitieux (manger végétarien, ne plus prendre l’avion…), tous réalisables sans investissements.

Cela signifie que l’engagement personnel est loin d’être négligeable, à condition de ne pas se cantonner à des actions symboliques. Eteindre la lumière ou faire le tri n’ont qu’un impact minime alors que supprimer la viande de son alimentation ou covoiturer systématiquement font une vraie différence !

Mais si cet engagement des individus est incontournable, il reste largement insuffisant pour atteindre les objectifs de décarbonation des modes de vie. Dans une société fondée depuis près de deux siècles sur la promesse d’une énergie abondante et bon marché, la transition ne pourra se faire qu’en impliquant tous les acteurs et en cumulant toutes les actions.

Prenons l’exemple de l’Etat : il est le seul à même d’édicter des règles pour réorienter les investissements dans les filières décarbonées, mettre en place des incitations fiscales et réglementaires adéquates ou conditionner les accords commerciaux au climat si nécessaire. Il est le seul à pouvoir négocier avec l’Europe, qui a une compétence réglementaire sur beaucoup de sujets liés au climat. Il doit aussi montrer l’exemple au sein de ses services et sur le patrimoine public.

Les entreprises et industries, quant à elle, doivent se questionner sur leur dépendance aux énergies fossiles, leurs activités, choix d’investissements ou implantations géographiques, et réorienter leurs stratégies pour réduire drastiquement leur impact.

Ce n’est qu’en agissant collectivement, chacun à sa mesure, que l’on parviendra à décarboner notre société et envisager un futur souhaitable pour nos générations et les générations à venir.

* Fondé en 2007 par Jean-Marc Jancovici, et Alain Grandjean, Carbone 4 est un cabinet de conseil sur les enjeux énergie climat.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org 




« La Vie profonde », une plongée dans les abysses avec David Wahl

La vie profonde – Une expédition dans les abysses, David Wahl, Editions Arthaud, 171 pages, 22 euros.

 

 

https://davidwahl.fr/

 

Le programme du Carrefour des Transitions à Plounéour-Lanvern : https://paysbigoudenentransition.fr/evenements-a-venir/




Les Algues Vertes en ciné-débat à Morlaix jeudi soir

Le retour de Sylvaine, bénévole et « plume citoyenne » :

« Marquée par la BD de la journaliste Inès Léraud publiée en 2019, j’ai beaucoup apprécié sa transposition cinématographique. Le film nous plonge dès le début dans ses pas, délivrant un récit percutant, fidèle à l’histoire et à la chronologie des faits, dans une atmosphère sous pression. Le jeu des acteurs est naturel, ils en deviennent vite attachants. Le cinéma a ce don de toucher la corde sensible avec une immersion directe. L’intérêt est également d’élargir le débat à de nouveaux publics, grâce à une diffusion élargie, permettant de mettre encore plus en lumière ce fléau irrésolu aujourd’hui. Pour preuve, de jeunes spectateurs de 13 et 15 ans assis à mes côtés ont été très choqués de découvrir cette tragédie, réalisant que cette fiction est inspirée d’une histoire vraie. Une claque ! Un film essentiel qui met à l’honneur les lanceurs d’alerte et condamne le silence des pouvoirs publics. Pour ne jamais oublier les victimes. Cruellement d’actualité, en résonance avec tant de sujets contemporains, je suis ressortie de ce film avec avec un sentiment mêlé de tristesse et de révolte, avec la profonde conviction qu’il ne faut rien lâcher. Bravo à ceux qui ont le courage de dénoncer ! »

‘association « Défense des victimes des marées vertes »,  avec quelques autres représentants d’associations bretonnes, parmi lesquels André Ollivro (Halte aux marées vertes), Jean-Yves Quéméneur (Force 5).

392 087 entrées au 27 septembre 2023), associé à celui de l’implacable et documenté livre du journaliste Nicolas Legendre “Silence dans les champs” (éditions Arthaud) – participera à inverser le rapport de force… en défaveur des trop puissants lobbies agro-industriels responsables de l’empoisonnement grandissant de l’ensemble du vivant. »

* Le Forum de l’Eau organisé  au lycée de Suscinio à destination des étudiant.e.s en 1ère année de BTS Gestion et protection de la nature, se déroulera toute la journée du 9 octobre avec plusieurs partenaires dont Morlaix Communauté, l’Ulamir-CPIE, le SAGE Léon Trégor, le réseau Ecoflux de surveillances des cours d’eau bretons.
Pratique
Projection le jeudi 5 octobre à 20h30 au Cinéma La Salamandre, 39 Ter Quai du Léon 29600 Morlaix (au SEW).
Tarif plein : 8 euros, tarif réduit : 6 euros.
 
 

 




Transiscope en terres bretonnes

Bonjour Florent, peux tu te présenter en quelques mots ?

Tu coordonnes le groupe de pilotage de Transiscope : peux-tu expliquer ce qu’est Transiscope ?

Transiscope et de son comité de pilotage.

Collectif pour une Transition Citoyenne il y a cinq, six ans de cela et qui se sont rendu compte de l’intérêt à mettre des choses en commun. Le premier objet à mettre en commun, était des cartographies que chaque association, chaque réseau avait développé de son côté, cartographie de leurs membres, ou des alternatives que chaque réseau souhaitait référencer pour les mettre en avant aux yeux du public.

 

 

Quelle est la particularité d’un groupe source ?

Quels sont les éléments structurants de la charte de Transiscope ?

« 1. TRANSISCOPE agrège des alternatives au modèle économique capitaliste qui proposent des réponses concrètes au niveau local comme global pour s’engager vers une bifurcation écologique et une justice sociale, les deux étant interconnectées.

2. Ces alternatives prenant leurs décisions indépendamment de tout parti politique ou institution religieuse, peuvent être :

  • d’origine citoyenne et gouvernées par des citoyen⋅ne⋅s, c’est-à-dire des individus ou des groupes d’individus

  • d’origine publique avec une gouvernance multipartite donnant un pouvoir significatif aux citoyen⋅ne⋅s et usager⋅e⋅s
  • d’origine coopérative

3. Elles cherchent à réaliser un ou plusieurs communs. Elles doivent témoigner par leur gouvernance, leur modèle économique, leur organisation du travail ou leurs choix d’investissement qu’elles visent l’intérêt commun et non la réalisation d’un intérêt particulier. »

Les critères de référencement, extrait de la charte

 

Transiscope organise les 17 et 18 novembre une rencontre « Transisope en terre bretonnes » à Quimper, quel en est l’objectif ?

Transicothon, qui permet déjà de se voir physiquement, étant donné que le projet se fait beaucoup à distance. Donc c’est déjà rassembler les personnes qui connaissent le projet et qui ont envie de se voir sur ce sujet.

Strasbourg en juin dernier, c’est d’aller sur le territoire et d’inviter différentes alternatives, et notamment, nos sources qui répertorient les points sur des cartes, et d’autres réseaux qui cartographient des alternatives, de les faire se rencontrer et échanger sur ce qu’elles font, comment elles le font, les besoins qu’elles ont, les forces qu’elles ont et créer en ensemble des savoirs communs qu’on pourra mettre à disposition plus largement aussi de toutes les sources de Transiscope.

Dans un deuxième temps, l’objectif est aussi de pouvoir ouvrir ces sources et ces lieux alternatifs au public et pouvoir faire connaître aussi ces endroits, ces organisations au public.

Pourquoi élargir cette rencontre aux acteurs qui cartographient les alternatives des transitions en Bretagne ?

En Bretagne de nombreux acteurs sont dans cette démarche de mise en réseau d’initiatives en Transition tels Bruded, Eco-bretons, Bretagne Tiers lieux, le Réseau des recycleries, des repair café, des low-tech, des fablab etc. pour en citer quelques uns sans être source de Transiscope.

C’est pour tenir compte de cette richesse des réseaux que nous avons cette volonté d’ouvrir la rencontre à des acteurs qui cartographient les alternatives en Bretagne qui ne sont pas sources.

Qu’en attendez-vous ?

Transiscope est un projet très ambitieux initialement, mais qui n’a pas pour objectif de contraindre les membres du comité de pilotage à des objectifs irréalisables. Et donc on est aussi dans quelque chose de concret : on crée des choses et on voit ce qui se passe. Aussi nos attentes ne sont pas forcément très élevées.

Et enfin, une dernière attente, est de se retrouver entre membres du comité de pilotage de Transiscope et de manière plus élargie, entre personnes proches du projet qui le connaissent ou qui en ont été à la base initialement, de pouvoir passer des temps ensemble de qualité pour continuer aussi à faire vivre ce projet.

Quels sont les temps forts prévus pour cette rencontre ?

Le programme qui demande encore à être affiné est organisé autour de deux journées.

Le lendemain, on sera à nouveau aux Halles pour un temps de discussion échange sur les convergences entre les différentes les différents silos, les différents mouvements militants qui peuvent exister.

Une interview par Michel Briand, co-animateur de Riposte Créative Bretagne




Une rencontre autour des éco-lieux et des habitats partagés aux Déferlantes à Morlaix

Lenaïg Jezequel, libraire passionnée et engagée de la librairie Les Déferlantes à Morlaix, nous invite à participer le 28 septembre à 18h30 à une soirée rencontre autour des Eco lieux et habitats partagés. Nous pourrons échanger avec deux autrices invitées, Manon Conquer (« Itineraire d’une apprentie militante ») et Maeva  Zumbiehl (« Vivre en collectif » -Ulmer).

récit illustré, son témoignage sur l’émergence de lieux dits « alternatifs ».

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/itineraire-d-une-apprentie-militante-le-carnet-de-bord

https://www.editions-ulmer.fr/editions-ulmer/vivre-en-collectif-outils-retours-d-experience-871-cl.htm