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« 6 pieds sur Terre », un collectif de services civiques rennais qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot !

Six volontaires en service service, qui effectuent leurs missions autour de l’écologie au sein des associations Xylm, Les Cols Verts et les Francas, se sont regroupés pour former un collectif, baptisé « 6 pieds sur Terre ». Leur objectif : sensibiliser, grâce à des animations ludiques, le grand public à la préservation de la biodiversité et au syndrome du « manque de nature ».

Le service civique est un volontariat d’une durée de 6 mois en moyenne, dans un organisme privé (à but non lucratif) ou public. Durant ce temps, le ou la jeune, qui a de 16 à 30 ans (limite d’âge pour les personnes en situation de handicap), va effectuer une mission, dans l’un des « 10 domaines reconnu prioritaire pour la nation » : solidarité (personnes âgées, en situation de handicap…), santé, éducation pour tous, culture et loisirs, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire, intervention d’urgence ou encore citoyenneté européenne.

En 2022, 144 014 jeunes ont réalisé une mission de Service Civique dans près de 10 000 structures agréées.

A Rennes, Flavie, Maya, Simon, Jean, Thomas et Alicia ont choisi de s’engager pour l’écologie durant leur 6 mois de volontariat. Toutes et tous exercent leur mission au sein de trois associations locales dédiées à la transitions écologique, à savoir Xylm, Les Cols Verts et Les Francas.

Dans le cadre de leur service civique, les six jeunes ont choisi de se regrouper dans un collectif, baptisé « 6 pieds sur Terre » et de mettre sur pied un « panel d’animations ludiques, pour tous les âges et tous les goûts », dans le but de sensibiliser à la biodiversité et au syndrome du « manque de nature ».

Les actions proposées, en collaboration avec les associations telles que Là Haut et Ludomobile, sont gratuites et ouvertes à tous. Elles auront lieu au sein d’espaces verts, dans trois communes de Rennes Métropole. « Nous avons choisi d’agir dans trois zones géographiques de Rennes Métropole afin d’être représentatifs de l’ensemble du territoire, et de garantir l’accessibilité à tous », déclare Thomas Rochon, volontaire du collectif.

On pourra les retrouver :

Les vendredis 11 et 18 août de 15h à 19h à la station métro Gros-Chêne avec les Francas de Bretagne
● Les mercredis 16 et 23 août de 15h à 19h au parc de Parthenay de Bretagne
● Le lundi 28 août de 15h à 18h au square Guy Houist à Rennes avec Ludomobile
● Le mardi 29 août de 17h30 à 19h30 au parc Saint-Cyr à Rennes avec Là-Haut




Des vacances plus écologiques et moins énergivores

Secteur qui a le vent en poupe, le tourisme draine de plus en plus de monde année après année : environ deux milliards d’humains devraient profiter des joies du tourisme en 2030 ! Une tendance qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement et le climat, puisque l’Ademe estime à environ 8 % la part des émissions de gaz à effet de serre liés à l’industrie du tourisme. Cela est surtout dû à l’essor des vols en avion, notamment via des compagnies low cost qui permettent des voyages plus fréquents, plus courts mais aussi plus lointains. A titre d’exemple, deux vols par an entre Paris et les Canaries puis entre Paris et Venise émettent plus d’une tonne de CO2 par personne, équivalent à un an de chauffage d’un petit logement.

Pour des vacances plus écologiques, il est conseillé de privilégier des destinations plus proches et des transports moins polluants, comme le train, le car, le vélo ou le covoiturage. Si la seule option est l’avion, il vaut mieux choisir des vols sans escale et de voyager avec le moins de bagages possibles. Il convient aussi de privilégier des hébergements « verts », labellisés ou non et d’éviter les activités trop polluantes et énergivores, en se concentrant par exemple sur le repos, la reconnexion à la nature et les activités non motorisées : promenade, sortie à vélo, randonnée en raquettes, kayak, planche à voile, snorkeling…. Bien sûr, il convient de ne pas abuser de la climatisation ou du chauffage, même si leur coût est inclus dans l’hébergement !

Il est aussi possible de limiter les consommations énergétiques dans un logement laissé vacant pendant la période de congés, par exemple en coupant le ballon d’eau chaude pour un séjour de plus de 4 jours ou en débranchant le réfrigérateur et le congélateur, qui au passage consommeront moins une fois dégivrés !

Les veilles des appareils, tels que la télévision, l’ordinateur, la box ou la console de jeux sont aussi à prendre en compte. Il suffit de les débrancher pour éviter des consommations inutiles. De plus, cela évitera les risques potentiels de surtension et de pannes liées aux orages par exemple.

En revanche, il ne faut pas débrancher la VMC ! Cette dernière est nécessaire à la bonne santé du logement, qu’il soit occupé ou non.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Design, réemploi de matériaux, et imaginaire : En route avec « Le Tour du Coin »

Cet été, le collectif de designers brestois « Le Studio Du Coin » part sur les routes à la rencontre des habitant.e.s de quatre communes. Objectif : Evoquer l’aménagement de l’espace public, le réemploi de matériaux, la vie ici maintenant et dans le futur…Un financement participatif est lancé pour les aider à mener à bien ce projet itinérant.

« Proposer des projets ultra inclusifs et participatifs au service de toutes et tous », « Valoriser les matériaux de réemploi locaux », et « Renouveler les formes d’aménagement de l’espace public, souvent standardisées et un poil ennuyantes ». Tels sont les objectifs du « Studio Du Coin », un collectif de design brestois et itinérant. A l’origine de cette aventure, on trouve trois jeunes designers-plasticien.ne.s : Alexandra Goinvic, Alexia Le Roux, et Brendan Cornic. La petite équipe s’est rencontrée sur les bancs du master Design de la Transition, à l’École Européenne Supérieure d’Arts de Bretagne. Diplôme en poche, chacun.e bourlingue et se fait son expérience. Jusqu’à se retrouver quelques années plus tard, autour d’un projet commun, à savoir « mettre (nos) compétences de conception et de fabrication au service des habitants des communes rurales ». Le collectif a aussi bénéficié de l’accompagnement de l’Incubateur du TAG29, afin « de lancer le projet et d’avancer sur celui-ci », explique Brandan. Parmi les actions développées par le Studio Du coin ces derniers mois, on peut citer ainsi la réalisation de la scénographie du Hall d’Accueil et de l’identité graphique du Festival Thermos organisé par la Ville du Relecq-Kerhuon en février dernier. Ou encore l’aménagement du Café Solidaire du Secours Catholique, à Brest.

Un stand fabriqué à partir de réemploi

Cet été, le collectif de designers se lance dans un nouveau projet, baptisé « Le Tour du Coin ». Il s’agit d’une « itinérance » sur plusieurs communes du Nord Finistère. « Pour le moment, on avait surtout travaillé sur Brest, on voulait tester aussi notre démarche dans d’autres endroits », précise Alicia. On pourra ainsi retrouver le Studio Du Coin avec un fourgon et un stand, fabriqué à partir de matériaux de réemploi, au cœur des bourgs de Landunvez, Le Relecq-Kerhuon, Gouesnou et Brélès, à partir du 16 août, et jusqu’à la mi-septembre. Au programme : l’animation d’ateliers sur « la manière dont on vit aujourd’hui sur la commune, et comment on y habitera demain », soulignent Brendan et Alicia, avec notamment la réalisation de « cartes postales » à partir d’éléments de la commune préalablement photographiés, et « retravaillé » par les habitant.e.s grâce à des dessins. L’idée, grâce à ce travail d’animation, est de dialoguer autour de l’aménagement de l’espace public, du réemploi, et du design « au sens large ». Le tout en plaçant le citoyen au centre de la démarche, et en laissant une large place à l’imaginaire.

Afin de récolter des fonds nécessaires à la bonne marche du projet, en plus de financements sollicités auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), un financement participatif est organisé sur le site breton Kengo. Le collectif espère aussi pouvoir reproduire ce projet estival l’année prochaine.

 

 

 

Plus d’infos : https://studioducoin.myportfolio.com/

Pour contribuer au financement participatif : https://www.kengo.bzh/projet/4324/le-tour-du-coin




Deux livres qui délivrent… et font du bien !

Aujourd’hui le rêve s’est réveillé,

Dans un monde qui ne tourne pas rond, où chaque actualité vient à nous rappeler à quel point le rouleau compresseur de la destruction est présent.

Dans un monde, où nos âmes se font éponges des drames bien trop nombreux, où les troubles psychologiques et les arrêts explosent.

Face à l’aliénation, au trop vite, trop rapide, et au temps dont nous ne disposons plus, nous en venons à être perdus et chercher des leviers pour agir et nous bouger.

… Et pourtant, ce monde-là, c’est aussi un monde d’amitiés, un monde d’imprévus, un monde où l’amour et le rire peuvent nous embarquer, et avant tout, un avenir qui n’est pas écrit.

Il y a quelques jours, aux Capucins, un ouvrage dont j’ai parfois écho se trouve là au centre d’une table, telle une évidence. Cet ouvrage, c’est celui que l’auteur (pseudonyme) Hadrien Klent, est venu présenter il y a un mois, ainsi que sa suite

« Paresse pour tous » est remarquable, et sa suite « la vie est à nous » l’apparaît tout autant.

Loin des dystopies quotidiennement dessinées, scénarisées, loin d’un monde apocalyptique, l’auteur y dessine ici un récit fiction qui m’a littéralement empli de joie. Le récit d’un travail scientifique fécond qui se meut en un livre iconoclaste, trouve son écho et participe à faire prendre vie à à un projet de décroissance. Y sont abordées les thèmes du temps, la place du travail, l’altérité et les très nombreuses spécificités de la population française. Ce bouquin ravive la flamme, je l’ai dévoré.

On a besoin de ça ! D’histoires, d’articuler, d’imaginer, de mettre en branle nos émotions et en mouvement la société par le récit, et ici je ne peux que vous inviter à vous plonger à votre tour dans cette œuvre.




Des artisans bouchers à la découverte d’une ferme de Porcs sur Paille.

(Plume Citoyenne) Jean-François Viel est à la tête de la ferme du Ty Viel à Illifaut. Quand il reprend la ferme familiale en 2022, il souhaite travailler localement et faire des produits de qualité respectueux du bien-être animal et de l’environnement.
Située aux confins des Côtes d’Armor, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine et sur le bassin versant de la Haute-Rance, la ferme du Ty Viel produit des vaches Angus, du jus de pomme bio, du miel, des moutons des landes de Bretagne et du porc sur paille !

Pour l’élevage de porcs sur paille, Jean-François s’est tout de suite rapproché de Cohérence et de Terres de Sources, qui travaillent à la mise en place de filière locale avec des pratiques qui respectent la qualité de l’eau. La filière de porc sur paille Terres de Sources fournit notamment les cantines de la région rennaise. L’approvisionnement en direct des artisans bouchers-charcutiers permet de diversifier les circuits de distribution, très complémentaires avec la restauration collective.
La « ferme ouverte » organisée début juillet a permis aux artisans bouchers-charcutiers de découvrir les pratiques agroécologiques de la ferme : une production sur paille, plus d’espace pour les porcs, une recherche d’autonomie, une limitation de l’azote produit et de l’utilisation de produits phytosanitaires, une alimentation sans OGM, sans antibiotique et certifiée Bleu-Blanc-Coeur. Ces pratiques sont certifiées par le Cahier des charges Porcs Durables et le label Terres de Sources. Les bouchers déjà partenaires ont également pu témoigner en direct de la qualité de la viande de la ferme. Une viande persillée, goutteuse et juteuse qui ne réduit pas à la cuisson, très appréciée de leur clientèle




Pour lutter contre la chaleur, repeignons nos toits en blanc !

Par cet été caniculaire qui n’en finit pas, il peut être très compliqué de refroidir les logements, cabanons de jardins ou mobil-home…Alors pourquoi ne pas tester la technique du « Cool Roofing » ? Fréquemment utilisée dans les pays chauds, elle consiste à peindre les toits généralement de couleur sombre en blanc. Une entreprise basée dans le Finistère, et baptisée « Cool Roof France » en a fait sa spécialité. En plus des diverses solutions qu’elle propose, elle diffuse gratuitement sur la toile une formule « DIY », à base de bicarbonate de soude et de caséine.

Depuis 2015, Cool Roof France, entreprise basée au Faou dans le Finistère, propose des solutions pour rafraichir les batiments, notamment via le toit, grâce à la technique du « cool roofing ». Il s’agit de peindre ou de créer des toitures blanches, plutôt que noires ou foncées. « Le cool roofing est un concept utilisé depuis des siècles, notamment dans les pays du pourtour méditerranéen et d’Amérique du Sud, habitués aux fortes chaleurs. », peut-on lire sur le site internet de l’entreprise. On estime ainsi qu’un toit blanc emmagasine 10 fois moins de chaleur que si il était de couleur sombre. L’absorption du rayonnement solaire est limité, et la chaleur accumulée dans les bâtiments est donc moindre.

Afin de permettre à un maximum de citoyens et citoyennes de refroidir leurs habitations en ces temps de canicule continue , notamment tous ceux et celles qui sont en situation de précarité énergétique et vivent dans des logements mal isolés, l’entreprise a décidé de créer la communauté des « Cool Makers », et de diffuser gratuitement une recette de « Cool Roof DIY ». Une formule que l’entreprise décrit comme « Low Tech », et qui nécessite des ingrédients facilement disponibles dans le commerce : du bicarbonate de soude, de la caséine, de la poudre de marbre, un fouet, un saladier, une balance, un seau, et de l’eau. « Applicable aussi simplement qu’une peinture classique, la solution CoolRoof DIY est économique : environ 3€TTC/m2, pour un grammage appliqué de 900g/m2. De plus, la formule ne contient pas de polluant : aucun des ingrédients ne présente de risque pour la santé des individus ou l’environnement », explique Cool Roof France sur son site internet, qui invite à utiliser le Cool Roof DIY sur des toits plats. L’effet est éphémère : on peut nettoyer son toit après l’été, avec une brosse et de l’eau ou un nettoyeur à haute pression (ou tout simplement attendre le retour de la pluie!).

 

Pour télécharger gratuitement un kit comprenant la recette, des conseils d’application et un tableau de calcul des dosages selon la superficie du toit, direction la page https://www.coolroof-france.com/fr/nos-actions-solidaires/coolroof-diy/#formulaire

Pour rejoindre le groupe des « Cool Makers » sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/coolmakers

Pour découvrir la recette en vidéo : https://youtu.be/gyegc4KxOdQ

 

 


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