Tout savoir sur les low-tech avec le livre « Nomade des mers, le tour du monde des innovations »

Pour répondre aux grands enjeux écologiques du XXe siècle, tels que la lutte contre la déforestation, l’accès à l’eau potable, le réchauffement climatique ou la déforestation, le jeune ingénieur Corentin de Chatelperron mise tout sur les low-tech ! Un beau livre à offrir pour les fêtes de fin d’année 

Alors qu’il travaillait au Bangladesh sur un chantier naval, diplôme d’ingénieur en poche, Corentin de Chatelperron a l’idée de remplacer la fibre de verre utilisée dans la construction de bateau par de la fibre de jute. Après avoir mis au point un bateau composé de ce matériau naturel, le Gold of Bengal, il part six mois, seul en mer, pour tester sa résistance. Le but est également de vivre en autonomie.

Faire connaître les low-tech, afin qu’elles deviennent accessibles à tous.

Tout ne s’est pas passé comme prévu, mais, une fois revenu sur la terre ferme, une idée s’immisce dans son esprit et ne le quittera plus : fonder un grand projet sur les low-tech et « les faire connaître partout, afin qu’elles deviennent accessibles à tous ».

Les low-tech, ou « basses technologies » s’opposent aux high-tech. La construction de ces dernières nécessite des ressources naturelles, dont des métaux rares, qui se recyclent mal, alors que les low-tech sont issues de matériaux recyclés et sont peu gourmandes en énergie.

Pour mettre en lumière les low-tech et les documenter, Corentin de Chatelperron est parti en totale autonomie à bord du Nomade des mers, un catamaran de 14 mètres de long. Pour cela, il embarque avec quatre poules et des espaces de stockage, qui serviront à tester différents systèmes de culture hors-sol ou différentes low-tech (un four et un dessalinisateur solaire, par exemple).

Ce périple, relaté dans le livre Nomade des mers, le tour du monde des innovations, débute à Concarneau (Finistère). Accompagné de son équipage, Corentin de Chatelperron fait un état des lieux des low-tech du Maroc au Brésil, de la Thaïlande à l’Indonésie en passant par le Cap-Vert ou Madagascar.

« La quantité de déchets produits dans l’archipel [des Seychelles] a augmenté de 100 % en 15 ans »

Dans Nomade des mers, le tour du monde des innovations, on retrouve tout au long le récit de l’ingénieur, qui retrace les réussites et les désillusions du voyages, ponctué de fiches techniques sur la fabrication de certaines low-tech, comme « l’éolienne 20 watts » ou le « biofiltre ». Toutes les low-tech rencontrées au cours du voyage sont donc reproductibles par le lecteur. À chaque escale, un « éclairage » est apporté, comme des pourcentages ou des chiffres à connaître pour mieux comprendre les problèmes sous-jacents : « La quantité de déchets produits dans l’archipel [des Seychelles] a augmenté de 100 % en 15 ans ».

Illustré à merveille, Nomade des mers, le tour du monde des innovations réussit son pari de faire connaître au grand public les low-tech que l’on peut retrouver un peu partout autour du monde et sensibilise le lecteur aux grands enjeux écologiques du XXe siècle.




Les Utopiennes, voyage contre l’éco-anxiété en direct de 2043

Quel est le point commun entre Dominique A (chanteur et poète), Charlotte Marchandise (candidate à la Primaire Populaire), Damien Deville (géographe et auteur), Louise Browaeys (essayiste et auteure), Jean-Marc Gancille (essayiste et défenseur de la cause animale, Timothée Parrique (spécialiste de la décroissance) ? Toutes et tous ont participé au recueil « Les Utopiennes, des nouvelles de 2043 », paru aux éditions La Mer Salée, basées à Rezé en Loire-Atlantique.

Les Utopiennes – Des nouvelles de 2043, Editions La Mer Salée, 24 euros.

https://www.lamersalee.com/les-livres/les-utopiennes-des-nouvelles-de-2043




Participez au déploiement de la Fresque des Possibles avec Le Lieu-Dit !

dans un article que nous avons publié précédemment.

https://www.helloasso.com/associations/le-lieu-dit/collectes/accelerer-le-deploiement-de-la-fresque-des-possibles




Ce que dit « La rivière » : en janvier, c’est ma tournée avec eau & rivières de Bretagne !

Eau et Rivières de Bretagne est partenaire de la diffusion en Bretagne du film-documentaire La Rivière de Dominique Marchais. Des ciné-débats seront organisés dans tous les départements par des adhérents de l’association. Une belle occasion de venir échanger autour des enjeux de la protection des rivières et des actions de l’association.

Depuis trois ans, Eau et Rivières de Bretagne travaille sur la question de notre relation à l’eau, de nos attachements aux milieux. « Le film La Rivière résonne avec les axes de travail de notre association. Il propose en effet de balayer les différentes problématiques de l’eau et l’importance de les considérer de manière systémique, qui sont communes à notre région, mais aussi cette dimension sensible de notre lien à la rivière comme point d’encrage des mobilisations militantes et professionnelles », explique Aurélie Besenval, chargée de mission eau & culture.

« Il faut filmer plus large que la rivière »

« Pour voir la rivière aujourd’hui, il faut filmer plus large que la rivière, il faut filmer le bassin versant, le cycle de l’eau. Il faut la faire exister dans ses extensions souterraines et aériennes, les nappes et les nuages, mais aussi la chercher jusque dans le champ de maïs, la frayère à saumons, les retenues qui la bloquent. Il faut la filmer suspendue entre mémoire d’un passé fastueux et peur d’un avenir desséché. Filmer les gaves, c’est filmer notre monde dans son intrication de beauté et de désastre », analyse le réalisateur, Dominique Marchais.

Les ciné-débats

Après un premier ciné-débat à l’occasion de la diffusion en avant première première du film à Rennes au Cinéma de l’Arvor à Rennes, d’autres séances sont dores et déjà programmées :

  • Le 11 décembre à 20h30 au cinéma La Belle Equipe à Callac.
  • Le 18 décembre à 20h au Studio à Brest
  • Le 11 janvier à 20h30 au cinéma les baladin à Lannion
  • Le 20 janvier à 14h au Cinéma Jeanne d’Arc à Gourin
  • Le 23 janvier au Ciné-Breiz à Paimpol
  • Le samedi 27 janvier à 20h30 au Ciné Roch à Guéméné

Synopsis

Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.

Bande-annonce du film : https://youtu.be/EtIcELoNdNI

Vous souhaitez organiser un ciné-débat près de chez vous ? Contactez nous !

Aurélie Besenval, Chargée de mission Eau et Culture : aurelie.besenval@eau-et-rivieres.org




Dans le Kreiz Breizh, préserver la biodiversité, c’est pas sorcier !

Emilie et Stéphane, qui ont créé l’écogite Le Bôlieu au Quillio, et qui sont venus en voisins, et Quentin Soissons, déjà rencontré lors du précédent reportage sur la Fresque du Climat. C’est lui qui animera d’ailleurs la Fresque de la Biodiversité, en format adapté, qui est proposée en première partie de soirée.

https://sites.google.com/view/kreizbreizhtransitions/accueil




Les réseaux de chaleur pour la transition énergétique des collectivités

Eléments clés de la transition énergétique, les réseaux de chaleur sont des installations généralement portées par des collectivités ou des entreprises. Ils sont composés d’une ou plusieurs chaufferies, qui produisent de l’eau chaude et l’acheminent jusqu’aux bâtiments proches géographiquement via un réseau de canalisations dédié, afin d’en assurer le chauffage et / ou l’eau chaude sanitaire.

L’intérêt de ces réseaux locaux est qu’ils peuvent fonctionner à partir de plusieurs sources énergies, en fonction des besoins identifiés au préalable et des ressources disponibles localement, comme par exemple le biogaz, le soleil, les déchets ou encore le bois, livré sous forme de bûches, plaquettes ou granulés.

Selon l’Ademe, la France compte 833 réseaux de chaleur répartis sur le territoire. S’ils sont encore majoritairement situés dans les grands centres urbains, ils se développent aussi fortement dans les régions rurales. En Pays de Morlaix par exemple, une dizaine de réseaux de chauffage au bois ont fleuri ces dernières années dans les communes de Garlan, Pleyber-Christ, Plougonven, Guiclan, Plouezoc’h, Lanmeur, etc. où ces derniers alimentent les bâtiments publics comme les mairies, écoles et salles multifonctions. Quand elles le peuvent, les communes profitent de l’installation pour revendre de la chaleur aux tiers qui se trouvent à proximité.

Le réseau de chaleur récemment inauguré par la communauté d’agglomération de Morlaix Communauté alimente par exemple les locaux de la collectivité mais aussi le centre culturel du SEW, les locaux du quotidien Le Télégramme, l’auberge de jeunesse, ainsi que quelques logements résidentiels situés à proximité. Cela permet à la fois de rentabiliser les coûts d’installation et de fonctionnement, et de faire profiter aux riverains des avantages d’une installation fiable et confortable.

Les réseaux de chaleur sont donc un formidable outil au service de la transition énergétique des collectivités. C’est dans ce sens qu’il existe des dispositifs d’aides intéressants, comme le « fonds chaleur » de l’Ademe qui permet de financer jusqu’à 60 % de leur coût d’installation.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .