L’idée sortie. Le Festival Paysages revient pour une quatrième édition

Le Festival Paysages – Rencontres Poétiques de Motten Morvan, organisé par l’association Ti Milin, revient en centre-Bretagne, du jeudi 4 au dimanche 7 juillet. Au programme : Echanges, conférences, ateliers, concerts…pour mettre à l’honneur les paysages, l’archéologie, la littérature…et faire du lien.

L’association Ti Milin a été créé avec des élèves de Bac professionnel au lycée agricole du Gros Chêne à Pontivy, en mars 2002 sous l’impulsion de Françoise Ramel, alors enseignante en éducation socio-culturelle, avec l’appui d’un service régional en charge de la Jeunesse (ex DRJS). Elle organise depuis 2021 le Festival « Paysages – Rencontres poétiques de Motten Morvan », qui se déroule cette année à Quintin (22). Un événement pour « moudre ensemble » et qui fait la part belle « à la convivialité et l’interconnaissance », explique Françoise Ramel, fondatrice du festival, sur son blog, qui y défend aussi sa vision : une large place de la programmation consacrée aux femmes, et la même visibilité et légitimité pour tou.te.s les intervenant.e.s à « partager un savoir ».

Au programme de cette nouvelle édition, qui démarre ce jeudi et se poursuit jusqu’à dimanche : des rencontres entre chercheurs, chercheuses, doctorant.e.s, artistes, poètes…pour « voyager dans l’espace temps depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui ».

Ce jeudi 4 juillet :

  • De 10h à 16h : Stage et atelier « Ca cartonne » : Atelier de pratiques artistiques avec la plasticienne Stéphanie Matéos, autour du thème des émotions liées aux paysages, en utilisant le carton.

  • De 17h30 à 19h30 : Conférence avec Stéphanie Olliver, chanteuse, qui viendra présenter son travail de collectage dans le repertoire chanté pour un voyage au fil de l’eau entre les paysages armoricains et les rives de la Manche, Caroline Guittet, cheffe du Pôle Environnement à l’Observaoire de l’Environnement en Bretagne, qui présentera les résultats de l’enquête régionale « Bien-être et paysages bretons », et Damien Deville chercheur à la Sorbonne qui apportera son éclairage sur l’identité des territoires et notre rapport aux lieux, aux liens, au cadre de vie et au civant.

  • A 20h : Concert à « Chais les Garçons », Robbe/Gloaguen

Le vendredi 5 juillet :

  • De 14h à 17 h : Projection-débat à la MJC de Quintin avec le film « Misaotra » de Maël Lucas, en présence du réalisateur. Atelier podcasts et jeux, sur le thème de la jeunesse et de la solidarité internationale.
  • 17h30 : Conférence de Daniel Leboucher sur l’histoire des courses hippiques en Bretagne, au lycée Jean Monnet, suivi d’une lecture-dédicace à 18h30
  • 20h30 : Concert accoustique « Trois Rives » à la Chapelle Saint-Yves

Le samedi 6 juillet :

  • Dès 14h : Conférence sur l’organisation de Saint-Brieuc au Haut Moyen-Age avec Gérard Matser
  • 16h-17h : Carte blanche à Anthony Reiff , dessinateur, archéologue, poète
  • 17h-18h30 : Conférence d’Alwena Queillé « Ce que révèle la littérature américaine contemporaine de notre rapport au monde »
  • 18h30 : Rencontre avec Watson Charles, auteur haitien, prix Léopold Senghor
  • 14h _-18h : Découverte du jeu de plateau multijoueurs de l’association An Argader, sur le paysage rural breton
  • Dès 20h30 : Concert Hofmann Family Blues Experience

Le dimanche 7 juillet :

  • 11h, 14h, 16h et 17h : Echanges avec Claire Artemiz, invitée d’honneur du festival, artiste photographe, qui met en images des pièces préhistoriques issues de collection muséales. Echanges aussi avec Celine Kergonnan, présidente du Musée de l’Archéologie du Plussulien, et David Duvollet, prospecteur agréé.

Plus d’infos sur https://festivalpaysages.org/festival-regional-en-zone-rurale-paysages-4-7-juillet-2024/




Du 2 au 4 juillet : Forum ouvert des usages coopératifs à Brest

Après l’édition 2022 sur le thème de la convergence des transitions, voici le Forum ouvert 2024 sur le thème des « pas de côté », un temps de rencontre au croisement des usages du numérique et de la coopération ouverte, qui se déroulera à l’Université de Bretagne Occidentale, en centre-ville de Brest.

Les pas de côté

Dans une société où les transitions sont une urgence, celles-ci sont encore peu prises en compte dans les faits.
Nos quotidiens professionnels ou associatifs ne sont pas souvent propices à agir à la hauteur des enjeux et nous amènent à faire des « pas de côté », nous conduisant vers une transformation personnelle de sa manière d’être au monde.
S’autoriser un espace pour agir autrement, définir des objectifs à nos missions en phase avec nos aspirations, s’impliquer dans une coopération ouverte, en partage, au-delà du simple « faire avec ».
C’est ce croisement des transformations des personnes, des missions, des structures que ce Forum propose d’éclairer.

Le programme

Mardi 2 juillet : Accueil et off

Le temps « off » du mardi 2 juillet après-midi permet aux personnes déjà arrivées sur Brest de se rencontrer, d’échanger, de travailler sur des sujets de leur choix avec un apéritif partagé en fin de journée. Apportez vos spécialités !

Tout au long des 2 jours des stands vous accueillent.


Mercredi 3 juillet

Matinée

  • 8h30 Accueil
  • 9h « Pimp ta vibe ! » par Yann Le Beguec
  • 9h15 Conférence gesticulée « Comment les GAFAM m’ont rendu sourd et aveugle ! » par Gatien Bataille
  • 10h15 Pause café
  • 10h30 Forum Ouvert (première partie), animé par Audrey Auriault et Marie-Hélène Pillot : place à vos questions et à vos envies d’échange autour des pas de côté

Buffet déjeunatoire à 12h30

Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum

Après-midi


Jeudi 4 juillet

Matinée

Buffet déjeunatoire à 12h30

Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum

Après midi


La participation aux rencontres est gratuite, mais pour favoriser la coopération, nous vous invitons à partager une ou plusieurs initiatives.

  • La page explicative qui a permis de mettre en place le collectif et le cadre de préparation.
  • Le Forum 2024 est lui-même un pas de côté à plusieurs égards.

Au plaisir de vous y rencontrer !
Le collectif de préparation du Forum ouvert 2024

Cette manifestation est organisée par : https://forum-usages-cooperatifs.net

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Avec le soutien de

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Co-organisée en partenariat avec

Association Climate Change Lab, Association des Jardinier·e·s du Nous, Association LabFab, Association Le Lieu-Dit, Association YesWiki, Collectif Animacoop, le CRIE de Mouscron, Jean-Michel Cornu ()spécialiste de la coopération et de l’intelligence collective), La Gare – Centre d’art et de design, Mégalis Bretagne – Syndicat mixte de coopération territoriale, Rennes Métropole & Ville de Rennes, Tempoco,…





La recette. Sucette au citron et pétale de coquelicot

Une recette originale qui mêle une fleur comestible et de l’huile essentielle de citron… A savourer à tout âge ! Une formule sans lactose et sans gluten.

On peut utiliser le coquelicot en cuisine. On pourra retrouver par exemple ses pétales en salade ou en décoration, et ses graines (qui ont un petit goût de noisettes) dans du pain. On peut également faire avec cette jolie fleur rouge des infusions ou des sirops. Le coquelicot a notamment des propriétés antitussives.

Pour 6 sucettes
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 10 min

Ingrédients

  • 200 g de sucre
  • 100 g d’eau
  • 1 CS de vinaigre d’alcool
  • 5 gouttes d’huile essentielle de citron
  • 1 CS d’huile d’olive
  • pétales de coquelicot

Préparation

  • Dans une casserole mettez le sucre, l’eau, le vinaigre d’alcool. Faites chauffer jusqu’à 137°C. (Il vous faudra une sonde ou un thermomètre à sucre pour cette recette)
  • Ôtez aussitôt du feu et ajoutez l’huile essentielle de citron. Attendez 5 minutes que le sucre refroidisse un peu.
  • Huilez les moules à sucettes et remplissez à moitié le moule de sucre. Posez délicatement un pétale de coquelicot et versez du sucre par dessus. Ajoutez le bâtonnet et laissez durcir au frais.

 

Recette issue du site www.cuisine-libre.org




Eau Fête : Retour sur une journée dédiée à l’eau à Morlaix

Le 7 juin, les acteurs et actrices de l’eau, du littoral et de la biodiversité du Pays de Morlaix étaient réunis à la Manu à Morlaix pour la deuxième édition de l’événement « Eau Fête ». Cette année, l’accent était mis sur la qualité des eaux littorales. Au programme : stands, expositions, ateliers, fresque océane…mais aussi une table-ronde avec des scientifiques sur la pollution des eaux.

Après une première édition 2023 sur la presqu’île Saint Anne à Saint-Pol-De-Léon autour de la thématique de la sobriété en eau, la deuxième édition de « Eau Fête », organisé par le Sage Léon-Trégor et co-porté cette année avec le Sage Baie de Lannion et An Dour, a pris ses quartiers à Morlaix, au sein de la Manu. « L’objectif, c’est de communiquer et de vulgariser les connaissances, montrer et démontrer ce qui se fait sur notre territoire concernant l’eau », a expliqué Guy Pennec, président du Sage Léon-Trégor, en ouverture.

Près d’une trentaine de structures (associations, collectivités, établissements publics…) étaient présentes : Sage Léon-Trégor, Sage Baie de Lannion, An Dour, Ulamir-CPIE, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Station Biologique de Roscoff, Eau et Rivières de Bretagne…Toutes étaient réparties dans quatre espaces thématiques : usages, recherches, actions bassin-versant, et faune-flore.

Il était ainsi possible de découvrir la mulette perlière, bivalve d’eau douce en danger, à travers une expo présentée par Bretagne Vivante ; de découvrir les poissons et s’initier à la pêche avec l’AAPMA ; de prendre connaissance des différentes actions des deux Sage, sur trois baies, notamment concernant la lutte contre les algues vertes ; de participer à une « fresque des océans », de mieux comprendre l’impact des pollutions sur la qualité des eaux littorales avec Lannion Trégor Agglomération….Des outils tels que des aquariums, un scaphandre, et même des casque des réalité virtuelle pour plonger au cœur des herbiers littoraux de la baie de Morlaix, étaient disponibles.

Des scolaires sont également venus sur la journée. Ils ont pu participer à divers ateliers, comme par exemple celui animé par Bretagne Vivante : il s’agissait pour les élèves de se mettre dans la peau d’un scientifique, et d’identifier sur de grandes photos de nids d’oiseaux marines des macro-déchets.

Le soir, une table-ronde, animée par Denis Cheissoux, animateur bien connu de « Co2 Mon Amour » sur France Inter, a réuni plusieurs scientifiques : Philippe Potin, de la Station Biologique de Roscoff, Luc Aquilina, du laboratoire Géosciences de l’Université de Rennes, titulaire de la chaire « Eau et territoire », Jean Laroche, de l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), et Alix Levain, du CNRS. Les échanges ont porté sur la caractérisation d’un bassin versant et la provenance de l’eau qui circule dans les rivières, sur les pollutions qui s’y diffusent, sur les algues et leur rôle, et sur l’histoire des marées vertes. De quoi disposer de toutes les informations nécessaires pour, à son tour, prendre soin de la terre et des eaux en amont, avant que cela ne touche les eaux littorales en aval.




Les campings bretons passent à l’énergie solaire !

Face à des coûts de l’énergie en constante augmentation et à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, l’énergie solaire représente une opportunité de choix pour couvrir les besoins en chaleur des campings. Cela est vrai partout en France, et même en Bretagne qui n’est pourtant pas la région la plus ensoleillée du pays !

Nous parlons bien ici de panneaux solaires thermiques, et non de panneaux solaires photovoltaïques. Ils utilisent l’énergie du soleil pour répondre à des besoins de chaleur et notamment d’eau chaude sanitaire. Ce qui convient parfaitement à ces structures d’hébergement touristique, dont une grande partie de la consommation énergétique est liée à l’eau chaude sanitaire nécessaire pour alimenter les blocs sanitaires, laveries, piscines et parcs aquatiques en tout genre.

Le solaire thermique est une énergie locale, renouvelable, gratuite et stockable, qui selon l’Ademe (agence de la transition écologique), peut couvrir jusqu’à 70 % des besoins en chaleur des campings. Elle permet de remplacer des appareils fonctionnant au gaz ou parfois même au fioul, des énergies fossiles dont le coût peut fortement fluctuer en fonction de la situation géopolitique mondiale, comme nous avons pu le constater ces dernières années.

De plus, le solaire thermique se prête particulièrement bien aux campings du fait de la saisonnalité estivale de l’activité.

L’Union bretonne de l’hôtellerie de plein air (UBHPA), qui accompagne les campings de la région dans la mise en place de panneaux solaires thermiques pour produire de l’eau chaude sanitaire, précise néanmoins que plusieurs paramètres doivent être pris en compte : « Le solaire thermique collectif est intéressant sur les sanitaires collectifs, mais pas pour les campings avec des mobil-homes. Pour ces derniers, il existe d’autres solutions qui permettent de grouper les besoins de plusieurs hébergements. Il ne faut pas non plus que les sanitaires collectifs soient ombragés, ou que la toiture soit orientée au nord. Autre critère, la fréquentation du camping doit être suffisante en volume et en termes de période. »

Une étude est en effet indispensable pour évaluer la rentabilité du projet. Mais plusieurs dispositifs soutiennent les campings dans leurs démarches, comme le fonds chaleur de l’Ademe , qui combine un soutien technique et un soutien financier, pouvant aller jusqu’à 65 % du coût de l’installation.

Heol est l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix. Elle offre un conseil neutre et gratuit sur la transition énergétique, la rénovation thermique et le climat. Plus d’information au 02 98 15 18 08 ainsi que sur www.heol-energies.org et les réseaux sociaux.




L’idée sortie. Le Festival Les Palourdes met en lumière les habitats légers

Le Festival Les Palourdes, organisé par l’association Hameaux Légers, revient ce week-end pour une troisième édition à Saint-André-Des-Eaux (22). Au programme : trois jours d’échanges, de table-rondes, d’animations, d’ateliers, de concerts et de spectacles…autour de l’habitat léger et de l’éco-construction.

L’association Hameaux Légers est née en 2017. « Elle accompagne, en partenariat étroit avec des communes rurales, le développement de projets dʼhabitats participatifs, abordables et écologiques, avec un montage anti-spéculatif garantissant une accessibilité financière sur le long terme. Ses missions : sensibiliser, transmettre et accompagner autour du modèle des hameaux légers. ».

Pour la troisième fois, elle organise son festival Les Palourdes, du vendredi 14 juin au dimanche 16, à Saint-André-Des-Eaux (22), dans les Côtes-d’Armor. Un lieu emblématique pour l’association, car c’est là que se situe le premier projet d’écohameau réalisé (Le hameau léger du Placis), et l’écocentre, qui est à la fois un tiers-lieu et le siège de la structure.

Au programme de cette édition 2024 : trois jours de tables-rondes, ateliers, conférences, autour de l’habitat alternatif et collectif, mais aussi spectacles et concerts.

L’événement s’articule autour de six thématiques : logement, éco-construction, autonomie, collectif, territoire, et connexion.

Pour le thème « logement », on pourra par exemple assister vendredi à une conférence sur « la place de la maison individuelle dans une ruralité sobre en foncier », samedi à un échange autour de l’habitat léger à vocation sociale, ou encore visiter les stands de la Coopérative Oasis et du Mouvement Colibris.

Concernant le thème « Eco-construction », on pourra rencontrer de nombreux artisans et specialistes des matériaux écologiques et compostables, ou des constructeurs d’habitats légers et réversibles (KerTerre, Tiny House…), et participer à des échanges avec le Collectif Paille Armoricain, visiter l’écohameau du Placis…

Pour le thème « Autonomie », place à une Fresque du Climat, à une présentation du scénario NegaWatt, à un atelier low tech, à un cercle de parole sur les toilettes sèches…le samedi.

Si on suit le thème « Collectif », on pourra assister aux retours d’expérience d’un montage de projet collectif avec des habitant.e.s du Hameau de la Bigottière, de la Marcotte, ou du Placis, et s’interroger sur les différents modes de gouvernance, le samedi.

Pour le thème « Territoire », on pourra réfléchir le vendredi à l’importance des projets en économie sociale et solidaire sur un territoire, ou participer à un débat mouvant « la Pop Culture au service de la décroissance ? », avec les Colibris.

Le thème « Connexion » proposera quant à lui divers ateliers : yoga, cercle de parole sur la parentalité, balade ornithologique, consentement…

En soirée auront lieu des concerts (chanson française, électro, percussion, solo piano-chant…).

L’organisation du festival est basée sur l’autogestion : chacun.e est invité.e à participer, à s’inscrire sur différentes tâches et missions, telles que tenir le bar, ranger, prendre soin des autres…

Des créneaux seront aussi libres dans la programmation pour que les volontaires puisse proposer une animation/activité.

Tout le programme détaillé est sur le site de l’association Hameaux Légers, ainsi que le lien vers la billetterie.