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Morlaix : Retour sur le Festisol

Le samedi 18 novembre, le SeW était le point central du Festisol 2023 à Morlaix. L’événement est organisé par le collectif « Maison du Monde », rassemblant une quarantaine d’associations et d’acteurs locaux de la solidarité internationale, de la mobilité internationale et de l’échange culturel. Cette année, le thème retenu était la souveraineté alimentaire. Reportage et interviews audio.

Il est 11h, le hall du SeW commence à se remplir. Petit à petit, le public prend place face au plateau radio qui est installé. Une émission, qui va être enregistrée, est animée par un groupe de douze volontaires en service civique du secteur. Le tout sous la houlette de Yann Lever, de Micro-Ondes et crustacés. « C’est la première fois qu’il font de la radio », explique-t-il en préambule. Au programme de l’émission : des interviews en direct ou enregistrées, avec Jean-Claude Balbot, paysan retraité et administrateur du Civam, Kathy Guiot pour Roul’Panier, l’épicerie d’aide alimentaire alimentaire itinérante créé par le CCAS de la Ville de Morlaix, Jean-François Le Borgne du Secours Populaire, et Nathalie Barnet, adjointe au maire de Morlaix à la transition écologique, et conseillère communautaire déléguée sur le même sujet à Morlaix Communauté, ainsi que Géraldine Gabillet, pour l’opération « Paniers suspendus » de l’Ulamir-CPIE. Les jeunes ont également enregistré des micro-trottoir en ville, interrogeant les habitant.e.s sur leurs habitudes alimentaires. Le tout entrecoupé de pauses musicales qu’ils et elles ont choisi. Un bel exercice pour prendre confiance en soi ! Radio Nord Bretagne, radio associative locale, se chargera de la diffusion de l’émission début décembre.

Une fois l’enregistrement de l’émission terminé, on passe à la dégustation de la soupe « participative », réalisée par des bénévoles encadrés par le Centre Social Carré d’As. Au menu : carotte, céleri, coriandre…Des légumes récupérés auprès de Roul’Panier, mais aussi de l’exploitation du Lycée de Suscinio.

Après avoir repris des forces et s’être réchauffée avec un café, direction les stands associatifs. Le Buzuk, la monnaie locale du Pays de Morlaix, est présente. En plus d’un jeu où il faut deviner quelle part revient au producteur sur un achat de 10 euros alimentaire au supermarché, on discute aussi autour de la sécurité sociale de l’alimentation. Un concept que nous explique Nicolas, salarié de l’association, en audio :

 

Un peu plus loin, ça débat sur la situation au Proche-Orient avec l’équipe locale de l’association France Palestine. Plus au fond, on retrouve les bénévoles de En Vrac à l’Ouest, qui proposent de nombreuses recettes « zéro déchet » à tester. On peut goûter ainsi aux orangettes (un délice!) en guise de dessert, réalisées à partir d’épluchures d’orange et de chocolat. Ou encore déguster une part de cake à base de matière sèche de pomme issue d’un extracteur de jus. Et on apprend à faire de la soupe avec les fanes de radis, de carottes, de betteraves, de navets…rien n’est perdu !

A côté, l’Ulamir-CPIE met en avant sur son stand le projet des « Paniers suspendus ». Le principe : un peu comme les « cafés suspendus », on va au marché, on achète un panier de légumes, et on peut laisser une somme d’argent supplémentaire qui sera ensuite transformée en d’autres paniers qui seront distribués à des familles en situation de précarité alimentaire. Les explications en audio avec Géraldine Gabillet :

Autre animation de l’Ulamir-CPIE : un grand jeu de l’oie, animé par Sophie. L’expérience s’avère ludique et conviviale : il faut choisir un pion « légume » et lancer un dé géant. Chaque case numérotée donne accès à une question, qui est disséminée dans le hall du SeW. Un peu comme un grand jeu de piste, à faire en groupe ou en solo. Une manière de s’interroger par le jeu sur notre consommation et notre rapport à l’alimentation, avec humour !

 

 




La pétition citoyenne pour une convention Penfeld ouverte par la ville de Brest

(Plume Citoyenne) La ville de Brest vient de prendre en compte la pétition proposée par l’association Rue de Penfeld en vue d’un débat au conseil municipal, lorsque 2 000 signatures sont recueillies. Rue de Penfeld demande un débat citoyen sur le partage de l’usage des rives de la Penfeld, rivière au cœur de la ville à Brest en proposant à la ville d’organiser une Convention Citoyenne Penfeld. Marif et Pierre-Yves nous présentent cette démarche de pétition citoyenne et le contexte de la demande de convention.

La pétition citoyenne peut être signée en ligne ou dans l’une des mairies de quartier.

Bonjour Marif , Pierre Yves, pouvez-vous vous présenter rapidement et nous dire ce qu’est l’association Rue de Penfeld ?

Je m’appelle Marif Loussouarn. Rue de Penfeld, est une vieille association, créée en 1992 sur la thématique de l’ouverture de la Penfeld, rivière au coeur de la ville à Brest sous emprise de la marine et qui pourrait s’ouvrir beaucoup plus aux civils qu’elle ne le fait.

Je m’appelle Pierre-Yves Brouxel et je fais aussi partie de rue de Penfeld depuis près de 30 ans. A certains moments, cela a avancé : Fêtes maritimes de Brest 92, le port du Château, les Capucins, et d’autres où ça a stagné. Depuis les dernières élections municipales, on remet le sujet sur la table parce que c’est un enjeu d’avenir pour la ville de Brest avec les multiples opportunités d »accès aux rives de la Penfeld.

Pourquoi une convention citoyenne ? Qu’est- ce que vous pouvez en attendre ?

Une convention citoyenne, c’est quelque chose qui élargit le débat en associant davantage la société civile, les associations, les personnes qui s’intéressent à l’avenir de la ville. Sur ce territoire très particulier de la rivière en cœur de ville, ce débat qui fait sens à beaucoup de personnes. L’accompagnement citoyen peut permettre d’éclairer les possibles, de développer une synergie avec l’apport de personnes qui connaissent ces sujets, de se poser la question de quels terrains regagner, d’ouvrir la discussion avec la Marine nationale et les opérateurs de l’État.

Cela permettrait de donner à voir de façon plus vaste et avec des personnes différentes, une autre manière d’entrer dans ce sujet. L’idée est aussi que ce ne soit pas une petite association comme la nôtre qui se démène pour parler du sujet, mais d’élargir le plus possible et d’éclairer la population.

C’est aussi la confiance en ce que des citoyens mis en situation lors d’une convention sont capables de faire des propositions originales et pertinentes comme l’a démontré la convention citoyenne sur le climat.

Une convention, c’est aussi dépasser une forme d’opposition entre civil et militaire, Il ne s’agit nullement comme a pu le déclarer le Maire à la presse de « savoir comment expulser la Marine de la Penfeld », cela n’a jamais été dans nos intentions. On voit bien sur les réalisations comme les Capucins ou le port du Château, que la discussion fait émerger des projets et qu’il n’est pas question d’expulser, mais de construire de nouveaux espaces qui rencontrent un très grand succès.

C’est aussi dépasser l’opposition entre le maire et l’association et sortir de cette dualité en ouvrant plus largement. L’expérience avec le travail de l’architecte-urbaniste Paola Viganò sur le Plan-Guide Cœur de métropole  montre que lorsque l’on discute, quand on a des éclairages, on est tout à fait capable de donner des avis riches, intéressants qui permettent d’ouvrir et de sortir de ce blocage. Aujourd’hui, nos tentatives d’échanges avec la collectivité, ne marchent pas.

Quelles ont été les avancées dans cette ouverture de la Penfeld ?

Un élément déterminant a été la mise en place d’une commission Penfeld après un comité interministériel d’aménagement du territoire en 1998. Cette commission, présidée par le préfet, avec le préfet maritime, le maire de Brest et l’équipement, mais sans ouverture à la société civile, a permis l’ouverture du port du Château (auparavant yacht club de la marine nationale) et des Capucins (auparavant ateliers de la Direction des Constructions Navales.)

Au moment des municipales 2020, on a relancé l’ensemble des listes candidates pour connaître leurs propositions. Un an plus tard, on a écrit à la liste élue pour savoir qu’est-ce qu’elle allait faire, sans recevoir de réponse. Après, il y a eu l’épisode Covid et à mi- mandat, on relance la question un peu plus fermement puisque des engagements avaient été pris durant la campagne. Mais nous n’avons reçu aucun écho de la collectivité à nos sollicitations, sinon par l’intermédiaire de la presse.

Pourquoi cette pétition citoyenne et qu’est ce que ce dispositif ?

Face à ce blocage dans le dialogue, en cherchant comment mettre le sujet sur la table, on a pensé à utiliser l’outil de « pétition citoyenne » mis à disposition des habitants par la municipalité pour qu’un sujet soit mis à l’ordre du jour d’un conseil municipale de printemps.

La pétition citoyenne est un dispositif qui se déroule en trois étapes. :

  • Dans un premier temps une association dépose une pétition sur le site dédié « je participe » et les services municipaux ont deux mois pour juger de la recevabilité de la demande. La pétition a été déposée début septembre.

  • Si le principe est validé, ce qui vient de nous être signifié, l’association a quatre mois pour recueillir au moins 2 000 signatures de Brestois de plus de 16 ans. Et s’il y a plusieurs pétitions, les cinq premières sont sélectionnées.

  • Le maire peut alors mettre ces sujets en débat au Conseil municipal. C’est une proposition que le maire n’est pas obligé d’accepter.

Nous voulons utiliser ce dispositif pour élargir le débat auprès de la population sur l’ouverture et le partage de la Penfeld. Et, si on avait les deux mille signatures et que le maire ne souhaitait pas mettre ce sujet au Conseil municipal, ce serait malvenu pour ce dispositif et la participation citoyenne à Brest.

Vous avez commencé le recueil lors des journées du patrimoine, quel en a été l’accueil ?

On est intervenu une demi-journée rue Saint-Malo, lors des journées du patrimoine et on a eu beaucoup de monde avec plus d’une centaine de signatures. C’est un bon début et surtout, on a croisé beaucoup de personnes très intéressées par de nouveaux espaces pour la ville, ou qui découvraient le sujet et pensaient qu’il y avait beaucoup de choses à proposer. J’ai aussi le souvenir d’une action aux Capucins où on demandait aux personnes ce qu’était la Penfeld pour elles ; et dans les réponses, c’était souvent les étangs de Penfeld à Bellevue qui revenaient, mais pas du tout la rivière en centre-ville.

Quand une partie des personnes rencontrées allaient au terrain de la Madeleine qui, on ne sait pas pourquoi, s’était ouvert alors que c’est un terrain militaire, elles découvraient cet espace où se situe le monument historique du bâtiment au Lion et où il n’y a rien depuis des années. Le paradoxe est que ce monument n’était pas ouvert pour les Journées du patrimoine, alors qu’on pouvait visiter le bureau du préfet, des bateaux militaires, l’enceinte militaire, des souterrains militaires. Et pourtant il y a eu neuf millions d’euros de travaux, dont la moitié financée par le ministère de la Culture.

La convention citoyenne parle aux personnes parce qu’il y a eu celle sur le climat, connue pour ses propositions malgré les difficultés ensuite dans la mise en œuvre promise. C’est un sujet, un objet de démocratie que les gens se sont appropriés dans l’esprit et qui intéresse.

Et comme il y a déjà eu une convention citoyenne à Nantes et une autre à Rennes, c’est l’occasion à Brest de faire le triangle breton !

La pétition citoyenne : https://jeparticipe.brest.fr/project/petition-citoyenne/collect/deposez-vos-petitions/proposals/convention-penfeld

Rue de Penfeld : www.penfeld.net




Découvrir « Les bestioles du compost » grâce à une mallette pédagogique bretonne

L’association Les Compostioles, basée à Crozon, a pour but de développer des outils à la fois pédagogiques, esthétiques et ludiques, de sensibilisation au vivant, à l’écologie, et au compostage. Après avoir réalisé un court-métrage « Illustration Compostage » sélectionné dans plusieurs festival, elle se lance dans un nouveau projet : une mallette pédagogique consacrée aux « bestioles du compost », fabriquée en Bretagne.

Elise Aufray est fascinée par le compost. Il y a presque dix ans, prof à l’Ecole Supérieure d’Arts de Bretagne, elle se lance dans le projet de filmer ce lent et intriguant processus. Elle emprunte du matériel dans son école, et, installée à Crozon avec son compagnon, transforme un garage en studio photo. Durant trois mois, tous deux photographient le bac à compost, toutes les heures, la journée et nuit. Le résultat : un court-métrage, baptisé « Illustration Compost », formé de 2500 prises de vue mises à bout, avec montage et musique. « L’objectif, avec ce film, c’était de répondre à la question : qu’est ce qu’il se passe dans le compost et comment le montrer ? Comment créer un outil qui donne envie de pratiquer ? », explique Elise. « Illustration Compostage » va alors se retrouver en sélection aux festivals de Clermont-Ferrand, de Berlin, de Brest… « Au final, il a été diffusé un peu partout dans le monde ! », souligne la co-fondatrice des Compostioles, l’association créé pour l’occasion.

Celle-ci décide alors de se concentrer sur l’aspect pédagogique, et de créer des outils esthétiques et fun pour inciter à composter. Un premier prototype de « Flip Book » est créé. Puis, l’association travaille avec le Musée Bel, en Belgique, sur une série de films, « De la graine aux légumes ». Un autre outil est en train aussi de voir le jour : une mallette pédagogique consacrée aux « bestioles du compost ». Un projet sur lequel Elise et Les Compostioles travaillent depuis 6 ans. « On a réalisé des prototypes de bestioles en pâte à modeler, papier, carton, éponge… », développe la jeune femme. La bonne formule est maintenant trouvée : ce sera de la pâte à modeler durcissante, un matériau « léger, doux au toucher, et résistant au choc ». L’objectif de la mallette : « rencontrer en grand les petites bêtes qui font le compost, les montrer, mettre à disposition l’information de manière fraîche et élégante ». Elle sera orientée vers le jeune public, qui a « une capacité de fascination incroyable : on va pouvoir leur dire : regardez les cloportes, les collemboles, les vers, c’est génial ! ». L’outil est particulièrement attendu par les animateurs et animatrices spécialistes du compost, notamment à l’approche de l’application d’une directive européenne qui demande aux intercommunalités d’organiser le compostage chez tous les particuliers et professionnels à partir du 1er janvier 2024.

Pour la fabrication de la mallette pédagogique, l’association Les Compostioles travaille en collaboration avec des acteurs locaux, comme par exemple le FabLab « Silex et Compagnie » de la Maison des Minéraux de Crozon, Et pour la rendre plus accessible, elle cherche actuellement des fonds privés et publics, à hauteur de 40 000 euros. La mallette est déjà en prévente pour les collectivités locales. Certaines ont d’ores et déjà passé commande.

 

Plus d’infos : https://lescompostioles.com




L’arbre à l’honneur durant une semaine à Rennes

La Semaine de l’Arbre revient pour une édition 2023, jusqu’au 26 novembre, à Rennes. Porté par la Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) et de nombreuses associations, l’événement est riche d’animations. Au programme : des balades, projections, ateliers, séances de plantations collectives…Pour en savoir plus, interview de Cécile Dubois-Salles, chargée de communication à la MCE.

 

Peux-tu nous rappeler ce qu’est la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes ?

La Mce est une « association d’associations », née en 1983 à Rennes. A l’époque, trois associations environnementales et six associations de consommateurs cherchaient un local. Sur suggestion de la ville, elles s’installent dans un espace commun. Aujourd’hui, la MCE regroupe 29 structures membres : des associations de consommateurs (CLCV, CGLC, Confédération Syndicale des Familles…), des associations naturalistes et de protection de l’environnement (Eau et Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, le Gretia, Société Mycologique de Rennes…), et d’autres sur des thèmes liés au cadre de vie (Rayon d’action sur le vélo, Empreinte sur l’éco-habitat, La Bonne Assiette sur l’Alimentation…). Une quinzaine de salarié.e.s travaillent à la MCE, aussi bien sur des missions d’animation que d’administration. C’est par ailleurs un lieu qui est unique en France, et qui fête ses 40 ans cette année !

 

Pourquoi avoir lancé une « semaine de l’arbre » ?

La première édition a eu lieu en 2021, avec le souhait de valoriser l’arbre en ville. On s’est rendu compte que beaucoup d’acteurs rennais organisaient des événements sur ce thème en automne, c’était donc la bonne occasion. A cette époque de l’année, on peut voir l’arbre dans sa structure entière, sans les feuilles, à nu. C’est idéal. L’idée, c’est aussi de se donner un temps pour faire attention à lui, mieux le comprendre.

 

 

Où vont se dérouler les animations, et quelles sont les associations partenaires de l’opération ?

Pour cette édition 2023, les communes concernées sont Rennes, mais aussi Chateaubourg, Bourgbarré et Pacé. Parmi les organisateurs de l’événement, on compte les associations La Nature en Ville, la Société Mycologique de Rennes, Vert le Jardin, les Jardinets de Saint-Cyr, la Société d’Horticulture 35, Mezen, le CPIE Forêt de Brocéliande, Agis Ta Terre, E-Graine Bretagne…L’Astrolabe, une librairie coopérative située dans le quartier de Maurepas à Rennes, est aussi mobilisée.

 

Quels sont tes « coups de cœur » dans la riche programmation qui est proposée?

Les plantations ! Le mercredi 22, il y aura une opération de plantation citoyenne d’un verger au Square des Hautes Ourmes à Rennes, avec le Collectif des Hautes-Ourmes et la Ville de Rennes. Samedi 25, il y aura également une plantation collective d’arbres fruitiers, sur des terrains municipaux, à Bourgbarré, avec l’association Les Planteurs du Boizh’ éloups.

Des projections du films sont aussi prévues, dont deux dans le cadre du Festival Alimenterre. Mercredi 22, nous accueillerons à la Mce le film « Barons perchés », une projection sur le séjour dans les arbres d’un groupe de jeunes durant trois jours en compagnie de l’association La Haut. A ne pas rater, le dimanche 26, la projection au cinéma l’Arvor du film d’animation familial « L’homme qui plantait des arbres », un moyen-métrage de 30 minutes très marquant, avec la voix de Philippe Noiret. C’est vraiment un bijou bouleversant !

On peut citer aussi d’autres événements comme la venue de deux druides : Pascal Lamour, musicien et auteur qui viendra lundi 20 à la librairie l’Astrolabe à Maurepas pour une rencontre et dédicace. Et Bran Du, qui sera le 25 novembre à la Mce pour une causerie sur l’arbre dans la tradition celtique. Tous les deux sont des puits de science sur le pouvoir des plantes et des arbres, dans notre histoire et sur notre territoire. Ce sont de belles personnes à écouter !

 

Programme entier à télécharger sur https://www.mce-info.org/semaine-de-larbre-novembre-2023/

A lire aussi : http://www.eco-bretons.info/devenez-enqueteur-enquetrice-et-denichez-les-arbres-remarquables-de-bretagne/




Coup de projecteur sur « les silences toxiques » au Festival Intergalactique de l’Image Alternative de Brest

Le Festival Intergalactique de l’Image Alternative revient pour une nouvelle édition sur Brest et ses alentours, du 15 au 25 novembre. De nombreuses projections de films sont programmées. Le thème de cette édition 2023 : Les silences toxiques. On y parlera environnement, réchauffement climatique, pollution, lobbies, mais aussi lutte et victoires.

Née en 2001, Canal Ti Zef est une association brestoise, qui a pour objet « La création et la diffusion audiovisuelle par tous les moyens possibles, dans une démarche d’éducation populaire ». C’est « un espace destiné à l’émancipation individuelle et collective par l’expression à travers l’expérimentation et la pratique », peut-on lire sur son site internet.

Parmi ses actions : l’éducation à l’image, l’action culturelle autour du cinéma et de l’audiovisuel, la création et la diffusion, le prêt de matériel pour la réalisation …Canal Ti Zef est aussi un centre de ressources documentaires avec « une collection de vidéos rassemblées depuis 2001, sur la vie associative, culturelle et sociale de Brest et ses environs ».

Chaque année, l’association propose le Festival Intergalactique de l’Image Alternative. Des courts et longs métrages, films documentaires, ateliers, débats, concerts…sont organisés durant l’événement. « Le public y est invité à « faire un pas de côté », penser et débattre sur l’état du monde actuel et sur de possibles mondes, plus justes, plus respirables, plus égalitaires, plus apaisés », selon Canal Ti Zef.

Pour cette édition 2023, la programmation s’articule autour du thème des « silences toxiques » : environnement, pollution, lobbies, changement climatique, luttes…seront notamment au menu.

On pourra ainsi retrouver un atelier de présentation de la sécurité sociale de l’alimentation, le vendredi 17 novembre à 18h30, dans les locaux de Canal Ti Zef à Brest, avec Kevin Certenais, co-auteur du livre « Régime général, pour une sécurité sociale de l’alimentation ».

Le même jour au même endroit, à 19h, aura lieu une projection du film « Une nuit avec les ramasseurs de volaille », de Jean-Jacques Rault.

Le lundi 19 novembre, rendez-vous au cinéma Le Bretagne à Saint-Renan à 17h30, pour voir le documentaire « De l’eau jaillit le feu », de Fabien Mazzoco, qui traite de la lutte contre un projet de méga-bassine dans le marais poitevin.

Le vendredi 23 novembre, c’est au Melar Dit, à Locmélar, à 19h, que se déroulera la projection du film « Notre terre mourra proprement », qui sera commenté par les réalisateurs.

Le week-end des 24 et 25 novembre, le Festival « Prend le maquis » pour deux jours dans la salle du même nom, dans le quartier Saint-Pierre de Brest. Au menu : apéro-courts (apéro et projection des courts-métrages « Mona Lisier » et « L’ile aux fleurs »), buffet-discute, projection des films « Eldorado » et « In the name of lithium », « Une nuit avec les ramasseurs de volailles », « Entrée du personnel », « Notre terre mourra prochainement », buffet-écoute autour de l’émission de France Culture« Les pieds sur terre », produite par Inès Léraud, apéro-courts avec le film « Les algues maléfiques », et une soirée de clôture avec Blind Test et DJ.

 

 

Toutes les séances sont à prix libres sauf celles au Cinéma Le Bretagne de Saint-Renan

Pour tous les détails du programme et plus d’infos, rendez-vous sur le site https://www.canaltizef.infini.fr/-festival-intergalactique-de-l-image-alternative-.html

 




Le Festisol met l’alimentation et la solidarité à l’honneur de son édition 2023

Du 17 novembre au 3 décembre, le Festisol vous invite à suivre les chemins de la solidarité ! Pour cette édition 2023, c’est le thème de l’alimentation qui est mis en lumière. En Bretagne, plusieurs collectifs mettent en place des actions et événements, comme c’est le cas à Morlaix avec le collectif de la Maison du Monde et le Resam, à Rennes avec la MIR, ou encore à Saint-Brieuc avec le Resia.

Lancé il y a plus de 20 ans, Le Festival des solidarités, connu également sous l’appellation Festiso,l est le rendez-vous annuel de promotion des solidarités d’ici, mais surtout d’ailleurs. L’édition 2023 se déroule du vendredi 17 novembre au dimanche 3 décembre. Des animations auront lieu partout en France, mais aussi dans de nombreux autres pays : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Sénégal, Togo…

Coordonné au niveau national par le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement), le Festisol est supervisé en Bretagne pour l’animation par le Réseau Bretagne Solidaire, qui appuie les acteurs locaux voulant organiser des événements. Ce sont ainsi une cinquantaine d’organisations bretonnes qui y participent : des collectifs locaux tels que la MIR (Maison Internationale de Rennes), le Resam à Morlaix, le Resia à Saint-Brieuc, le collectif Festisol à Quimper, des communes, des Bureaux d’Information Jeunesse, des centres culturels, des établissements scolaires, des associations de solidarité internationale…

Et pour cette édition 2023, le mois de l’ESS, le Festival Alimenterre et le Festisol partagent une thématique commune : l’agriculture, l’alimentation et la souveraineté alimentaire.

 

Au programme sur Morlaix :

 

Le Festisol est organisé chaque année au mois de novembre en pays de Morlaix par La Maison du Monde. Ce collectif, animé par le Réseau d’Échanges et de Services aux Associations du pays de Morlaix regroupe des associations et des citoyens autour de la solidarité Internationale, de la mobilité internationale et de l’échange interculturel.

On pourra retrouver :

  • Le samedi 18 novembre : Une journée autour de la solidarité alimentaire, de 11h à 16h, au Sew : de 11h à 13h, animation d’une émission de radio par les volontaires en service civique du territoire, et dégustation d’une soupe solidaire et collaborative. En continu : stands des associations (Carré d’As, Ti An Holl, le Buzuk, Roul’Panier, En Vrac à l’Ouest…)
  • Le mardi 21 novembre à l’Auberge de Jeunesse de Morlaix : conférence-débat « « L’eau, objet du conflit régional Israël-Palestine et pays voisins », avec Michel Mietton, professeur émérite à l’Université de Lyon, hydrologue. Organisé par l’Association France Palestine du Pays de Morlaix.7
  • Le jeudi 23 novembre à 18h30 au Centre Social Carré d’As, ciné-débat autour du film « La Part des Autres », animé par Géraldine Gabillet de l’Ulamir-CPIE, en compagnie de Vrac29 et du Gase de la Baie.
  • Le mardi 28 novembre, à 20h30, ciné-débat autour du film « L’arbre providence ». Organisé par la LDH section du Pays de Morlaix et le groupe Amnesty international de Morlaix. Débat avec Terres de liens et des représentant.e.s d’associations.

 

 

Au programme sur Saint-Brieuc (programme non exhaustif)

 

  •  Le vendredi 17 novembre au Point Virgule à Langueux : Projection du film du projet « Nos morts dorment entre les racines et se dispersent dans pluie », suivi d’un café Cajma et d’une soirée festive (CAJMA et Compagnie L’Artère)
  • Le samedi 18 novembre, à la Puce à l’Oreille : Le Monde en Fête

Toute la journée : démonstration et initiation de danses, concerts, ateliers peinture, stands d’association, expositions…

  • Le samedi 25 novembre, à la Villa Carmelie : Concert Afrique(s) : la classe de percussion du conservatoire invite Steeve Bourgade

 

 

Au programme sur Rennes (programme non exhaustif) :

 

  • Le vendredi 17 novembre , à l’Hôtel Pasteur: Evènement « Rassemblons nos luttes » : Week-end de rencontre et d’échange sur les luttes sociales, environnementales et culturelles en Bretagne et en Amazonie. Evènement à destination des jeunes engagés. Objectifs : se rencontrer, prendre conscience des interdépendances entre la Bretagne et l’Amazonie, tisser des projets communs et construire des outils pédagogiques d’éducation populaire Rencontres organisées par les associations SelvaViva, Guayusa et Revol’vert
  • Le mercredi 22 novembre à l’Hôtel Pasteur : Soirée « Festi’Food » : Au menu : dégustation de plats européens, quiz sur l’alimentation, témoignage d’un producteur Malgache, concert…
  • Le vendredi 24 novembre à 18h30, à la Maison Internationale de Rennes : La Fresque des Inégalités : A partir de données factuelles issues de sources reconnues, l’atelier permet de décrypter les mécanismes qui créent et maintiennent les inégalités dans le monde, d’en débattre entre participant (es) et de déclencher des changements de comportement pour apporter plus de justice sociale. Gratuit – Atelier ouvert à 10 personnes sur inscription auprès :  https://www.helloasso.com/associations/gl-oxfam-rennes/evenements/fresque-des-inegalite

     

     

 

Plus d’infos :

https://www.festivaldessolidarites.org