A Chartes-de-Bretagne, elles dansent pour une planète vivante
Avec À bout de souffle , la compagnie de danse bretillienne Océane s’en prend à la pollution plastique avant d’entrer bientôt en Osmose avec nous.
« Le souffle c’est la vie… Notre planète est à bout de souffle… Entre air et mer… » « À bout de souffle… Du blanc, du bleu, du vert, au gré des courants d’eaux, des courants d’airs… Ombres légères ondulées qui traversent nos océans magiques, nos campagnes endormies ; entremêlées, enchevêtrées, entortillées, multipliées, multipliées, multipliées… Planète Panique ! Plastique Pas Fantastique ! Les ombres tentaculaires s’effilochent, se déchirent, multipliées, multipliées, multipliées, je ne vois plus l’horizon, je n’entends plus le chant des sirènes ; elles s’accrochent, s’engouffrent, j’étouffe…. À bout de souffle… ».
C’est avec les mots de Julie Benoît, l’une des danseuses, que nous entrons dans À bout de souffle, 30ème pièce chorégraphique de la compagnie de danse contemporaine Océane qui en donnera une représentation samedi 25 mai prochain, à Chartres-de-Bretagne (1), où Agnès Chevalier exerce et où le spectacle fut donné pour la première fois en mai 2022.
Co-créatrice et animatrice de la compagnie bretillienne depuis 1990, la danseuse, chorégraphe et pédagogue Agnès Chevalier eut un choc il y a quelques années en découvrant le Sénégal envahi par les déchets plastiques, en particulier les sachets d’eau à usage unique (2) : « Je me sens concernée comme beaucoup aux questions d’environnement et à la planète que nous laisserons aux futures générations… j’avais envie de leur transmettre la vision de cette horreur mais également une vue optimiste si chacun en prend conscience et fait sa part. »
C’est tout naturellement à travers la danse qu’Agnès Chevalier a choisi de nous toucher. Dans À bout de souffle, les déchets envahissent notre environnement… avec poésie, les danseuses traversent les paysages au gré des envols de sac plastiques qui se mêlent, s’entortillent, s’engouffrent, jusqu’à l’étouffement.
Danseuse de la compagnie depuis ses débuts, Tiphaine Creac’h-Coulombel renchérit : «il s’agit de rendre visible et sensible une pollution hélas devenue quotidienne, globale, incontournable, à laquelle hélas on s’habitue. Par le biais de ce spectacle, nous nous adressons à la sensibilité des personnes pour créer de l’émotion et pour surtout nous amener à l’action, pas à l’éco-anxiété qui paralyse ! ».
La prochaine création de la compagnie, Osmose, met justement l’accent sur la joie du vivre ensemble, la conscience du collectif. Elle se fait en mode participatif avec des adolescent.e.s intégré.e.s au travail d’écriture, notamment par des ateliers d’improvisation.
La compagnie Océane travaille avec des danseuses confirmées, d’âge et de niveau adaptés aux exigences chorégraphiques d’Agnès Chevalier et en fonction des projets. Elle recrute des jeunes à partir de 10 ans pour les former. Avec elles, Agnès Chevalier mène un travail de création et d’interprétation qui leur permet l’apprentissage de la prise de responsabilité, de l’autonomie, de la vie en groupe, de la concentration personnelle, de l’écoute, de l’acceptation de l’autre. Son choix du spectacle de rue correspond particulièrement à l’idée qu’a la compagnie de la pratique de la danse : l’ouverture sur l’extérieur, la rencontre du néophyte, la danse de la vie quotidienne…
Pratiquement toutes les danseuses ont intégré la compagnie lorsqu’elles étaient adolescentes. Certaines sont ensuite devenues danseuses professionnelles.
Dernier détail qui n’en est pas un : tous les costumes sont faits maison, avec des tissus autant que possible récupérés.
L’urgence écologique s’invite de plus en en plus dans la création artistique, et elle fait bien ! Touché.e.s à l’endroit de notre sensibilité et de nos émotions – comme ici, par la grâce de la danse – celles-ci pourraient bien rebattre les cartes de nos relations avec le vivant, nous faire entrer dans l’ère du symbiocène, cher à Glenn Albrecht (3).
(2) « Le pays a adopté en 2020 une loi interdisant les plastiques à usage unique, mais celle-ci est restée lettre morte en ce qui concerne l’eau en sachet, dont la fabrication et la distribution font travailler des milliers de personnes. », nous dit Le Monde dans un article du 13 octobre 2023.
(3) « Les émotions de la terre », par Glenn Albrecht, éd Les Liens qui Libèrent.
A Morlaix, une soirée autour de la mobilité et du vélo à la Virgule Verte
Mai, c’est le mois du vélo. Le mardi 7, rendez-vous était donné à la Virgule à Morlaix, pour une « Virgule Verte » autour des mobilités, par la ville de Morlaix et Morlaix Communauté. L’occasion de visionner le film « Virage vers le futur » et d’échanger autour les alternatives au tout voiture, et bien entendu parler des trajets du quotidien en vélo.
«Comment se passer de sa voiture en zone rurale ? ». Voilà la question à laquelle les habitant.e.s de Morlaix Communauté étaient invité.e.s à venir réfléchir le 7 mai, lors d’une « Virgule Verte », organisé par la Ville de Morlaix, en compagnie du service mobilité de Morlaix Communauté. Une interrogation de plus en plus cruciale, quand on sait que dans les campagnes, le recours à la voiture engendre pas moins de 40% des émissions de gaz à effet de serre des habitant.e.s de ces territoires. Loin des centres urbains et de leurs transports en commun et de la proximité des services, difficile de se déplacer dans notre sacro-sainte automobile lorsqu’on habite en zone rurale. Pourtant, des solutions existent, certaines initiatives innovantes se mettent en place. C’est le cas par exemple dans l’Aveyron, département mis à l’honneur dans le documentaire « Virage vers le futur », diffusé en amont des échanges lors de cette Virgule Verte.
« On est dans un quotidien où il faut accéder à tout très vite »
Ce film, impulsé par six associations locales, a été réalisé par « Les Utopiens », alias Samantha Duris et Olivier Perrot. Il propose un état des lieux de la question de la mobilité en zone rurale, et met en lumières des solutions alternatives pour se déplacer sans voiture, en limitant l’impact carbone et le recours aux énergies fossiles. On découvre ainsi le fonctionnement de « Rézo Pouce », un service d’autostop organisé avec des points de prise en charge stratégiquement disposés sur le territoire, l’achat en commun d’un véhicule à partager entre plusieurs personnes, l’autopartage avec des réseaux coopératifs tels que Citiz, qui permet de louer une voiture en libre-service pour de courtes durées, le transport à la demande avec des navettes….Le vélo électrique est aussi utilisé, tout comme de nouveaux véhicules plus léger, hybrides, comme le « Veloto », développé à Millau (On pense aussi au Vhéllio dont on vous a déjà parlé sur Eco-Bretons, ndlr…). L’intermodalité n’est pas oubliée, car oui, on peut mixer plusieurs mode de transports alternatifs à la voiture, comme le vélo et la marche par exemple. Des témoignages d’habitant.e.s utilisateur.rice.s viennent enrichir le tout, ainsi que des interventions de chercheurs et chercheuses, comme par exemple Marie Huygue, consultante et formatrice en mobilité. Pour elle, « On est dans un quotidien où il faut accéder à tout très vite. Comment faire pour faire se rendre compte aux gens que nos modes de vie sont basés sur des distances qui sont intenables? ». Se pose là la question de nos comportements de tous les jours, de notre rapport aux temps et à l’espace, de notre consommation et bien sûr de l’aménagement du territoire. Le film pose aussi la question de la volonté politique pour contraindre l’usage de la voiture, dans un monde où nous devons diminuer nos émissions carbones.
Suite à la projection, les échanges avec le public ont porté sur diverses solutions apportées par Morlaix Communauté, comme par exemple la gratuité des transports en commun, la location de vélo électrique, les subventions pour l’achat de vélo, la navette électrique gratuite qui traverse la ville, le développement du covoiturage avec l’association Ehop et la plateforme OuestGo…Les questions du public ont porté sur les aménagements territoriaux liés à la pratique du vélo, notamment concernant les itinéraires pour aller à Plouigneau ou Carantec. « C’est le département qui a la maîtrise d’ouvrage sur le sujet » a souligné Roger Héré, vice-président de Morlaix Communauté à la mobilité. D’autres interrogations ont porté sur le transport des vélos dans les cars, et sur l’accès des personnes à mobilité réduite, des points visiblement à améliorer. La bicyclette était l’un des sujets-phares de la soirée, c’est l’occasion de rappeler qu’à Morlaix, l’association Apav (A Pied et à Vélo) encourage les mobilités douces et l’usage du vélo dans le secteur, que le collectif de « Rideuz in Morlaix » propose régulièrement des balades à vélo réservées aux femmes , et que des « Vélorutions » sont organisées tous les samedis de chaque mois par Ekoloké, pour circuler ensemble en vélo entre Locquénolé, Morlaix et Plouezoc’h. Place à la petite reine !
En balade à la découverte de la biodiversité au Domaine de la Roche Jagu à Ploëzal (22)
Depuis le 8 mai et jusqu’au 6 octobre, une nouvelle exposition, baptisée « Impact – la biodiversité en question » est présentée au Domaine de la Roche Jagu. L’occasion d’en apprendre plus sur les actions humaines et leurs conséquences sur la faune et la flore, et aussi de découvrir le parc du domaine, qui présente une mosaïque de milieux et une grande diversité d’espèces.
La nature et le vivant sous le regard de la science. Voilà le mot d’ordre de la nouvelle exposition baptisée « Impact – La biodiversité en question », présentée depuis le 8 mai et jusqu’au 6 octobre, dans le château du Domaine Départemental de la Roche Jagu, situé non loin de l’estuaire du Trieux, à Ploézal dans le Trégor.
Cette expo itinérante a été conçue par le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse, et réalisée à partir de mobiliers issus d’une exposition du Muséum d’Histoire Naturelle de Londres.
D’où venons-nous ? Quelle est notre place dans l’évolution ? Avons-nous la capacité de maitriser la nature ? Y-a-t-il une hiérarchie dans le vivant et sommes-nous une espèce supérieure ? Quel impact l’Homme a-t-il vraiment sur terre ? Autant de questions auxquelles cette exposition tente de répondre, à travers trois volets : « Le monde d’hier », qui évoque notamment les cinq grandes extinctions de masse, « Le monde d’aujourd’hui », qui retrace l’impact de l’Homme et de son mode de vie sur la biodiversité, et « le monde de demain », sur la résilience de la nature et les solutions imaginées par l’humanité pour restaurer la biodiversité. L’exposition se veut interactive : maquettes, manipulations, vidéos, moulages, photos…
Un parc classé « jardin remarquable » et « écojardin »
Un volet spécifique est aussi dédié à la biodiversité du domaine de la Roche Jagu : on peut y découvrir grâce à des jeux, animations ludiques, et manipulations, plusieurs espèces et écosystèmes présentes sur le site: les papillons, les pics, les chauve-souris, les milieux de vie et différents habitats, les mammifères. En parallèle, dans la tourelle du château, un espace interactif « Birdy Memory » permet aux plus petits (mais aussi aux grands) de s’initier à la reconnaissance des chants d’oiseaux.
Le public est invité aussi à découvrir in situ la très grande richesse de la biodiversité du parc : un circuit en six étapes est proposé pour découvrir les aménagements réalisés en parallèle de l’expo au château : le jardin des terrasses, qui donne à voir trois types de jardin, de « l’aseptisé » au « naturel », le champ des moissons avec ses céréales anciennes, le potager, les bassins de rouissage, la palmeraie et les prés salés…
On n’oubliera pas non plus d’en profiter pour découvrir les autres espaces du parc, classé « jardin remarquable » depuis 2005 et « écojardin » depuis 2017 : l’allée des camélias, le potager médiéval, la saulaie, le verger… De nombreuses animations et visites en lien avec la biodiversité sont organisées ce printemps et cet été. Tout le programme est disponible sur le site du Domaine de la Roche Jagu.
Celles et ceux qui agissent localement face aux défis écologiques globaux
Deux journées de « stage développement durable » denses pour les 16 élèves de Terminale Sciences, technologies, agronomie du vivant/STAV du lycée d’enseignement général et agricole de Suscinio à Morlaix , avec la découverte du film « Une fois que tu sais » d’Emmanuel Cappellin, suivie de leurs rencontres avec des actrices et acteurs locaux qui ont répondu tour à tour à LA question posée: « Une fois que tu sais », qu’est-ce qu’on fait ? Les élèves ont ensuite pris la plume pour partager ici ces propos, accompagné.e.s par notre journaliste Marie-Emmanuelle Grignon.
« En matière d’éducation au développement durable une visée collective est prégnante avec une projection vers les générations futures. Il s’agit de préparer les jeunes à leur rôles d’acteurs dans les domaines social, économique, environnemental, culturel… et de la gouvernance, tant dans leur vie personnelle que professionnelle, et en dépassant l’approche immédiate et individuelle ; les pratiques en jeu peuvent relever tant de pratiques individuelles que de pratiques collectives. L’enjeu de l’éducation au développement durable est donc d’outiller les jeunes pour leur permettre de réfléchir et de faire des choix éclairés et d’agir de manière autonome et responsable pour eux-mêmes et pour les autres, au regard des objectifs de développement durable fixés par l’ONU : https://www.undp.org/fr/sustainable-development-goals ».
Tels étaient les objectifs généraux de ce stage, fixés par le référentiel de formation que leur enseignante d’éducation socioculturelle, en s’appuyant sur les objectifs des deux modules mis en œuvre avec ses collègues – « sociétés et territoires » et « culture humaniste et citoyenneté » -, a choisi de concrétiser durant ce temps pédagogique particulier.
« Penser globalement, agir localement »
Au cours de ces deux journées, il s’agissait de faire appréhender par les élèves, en un premier temps les enjeux écologiques globaux que l’humanité doit prendre en considération pour son développement encore durable et solidaire avec l’ensemble du vivant sur notre planète. Le visionnage du film « Une fois que tu sais » réalisé par Emmanuel Cappellin, avait cette mission. Ce documentaire offre une plongée dans les bouleversements du monde, dans notre désarroi aussi, et dans les perspectives qui s’offrent à nous pour s’adapter et avancer vers un avenir désirable.
« Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? » : en un second temps, les élèves ont abordé des moyens concrets d’y parvenir en découvrant une multitude d’actions déjà mise sen œuvre par ces citoyen.n.e.s ; tant à l’échelle individuelle que collective, recensées dans « l’Arbre à actions et ses racines de résilience », présenté plus bas par les élèves.
Tout étant parti d’un groupe de citoyen.nes désireux de ne pas en rester là après avoir vu ce film qui les a bouleversé.es et qui a créé l’association Terractiva ainsi qu’un grand arbre illustré avec plus de 150 actions avec des structures associées, pour nous aider à passer à l’action. Son objectif est de mettre en synergie ces structures existantes et les personnes, de les valoriser pour montrer la richesse des initiatives de transition écologique pour un développement durable et solidaire de nos territoires.
Enfin, des rencontres avec huit citoyennes et citoyens engagé.e.s localement ont permis aux élèves de rendre très concrètes quelques-unes des actions présentées plus haut.
Le fruit de ces deux journées prend la forme d’articles réalisés par les élèves, accompagné.e.s par Marie-Emmanuelle Grignon. Nous vous invitons à les lire.
Une fois que tu sais… qu’est-ce qu’on fait ?
Par Enzo Vistola, Alexy Vuillaume
Marquée par la réalité du changement climatique et l’épuisement des ressources, la civilisation thermo-industrielle est en train de s’effondrer, le réalisateur Emmanuel Cappellin part à la rencontre de quelques experts qui savent déjà l’inéluctabilité de cet effondrement pour savoir comment ils vivent au quotidien avec cette connaissance.
Quand on sait
Pulp Films est une boîte de production qui se veut au plus près des thématiques et des questions contemporaines qui bousculent les visions, Elle reste dans sa charte en 2021 avec “Une fois que tu sais” réalisé par Emmanuel Cappellin et co-réalisé par Anne-Marie Sangla.
Dans notre monde confronté aux réalités accablantes du changement climatique et à l’effondrement des ressources, notre réalisateur prend conscience du caractère inévitable d’une fin de la civilisation industrielle telle qu’on la connaît. Mais maintenant que l’on sait, que faire ? c’est en quête de réponses qu’Emmanuelle Cappellin part à la rencontre d’expert et scientifiques de nationalités différentes dans leur quotidien chez eux parmi lesquel.les : Jean-Marc Jancovici (expert français sur les questions d’énergie), Pablo Servigne (chercheur-agronome français, auteur et conférencier), Richard Heinberg (expert nord-américain des questions d’énergie), Susanne Moser (spécialiste allemande des risques et vulnérabilités, GIEC), Saleemul Huq (expert bangladais de l’adaptation au climat, GIEC).
Dans un entretien avec Pierre Gelin-Monastier, Emmanuel Cappellin explique son choix des témoins : « Il y a eu un processus de sélection, qui a commencé par de nombreuses et longues recherches. Pourquoi ? Parce que je leur demande le contraire de tout ce qu’on leur a toujours demandé, c’est-à-dire de faire tomber la blouse blanche pour parler de manière émotionnelle d’un sujet sur lesquels ils ne sont censés être pertinents que d’une manière objective. Or ce qui m’intéressait est précisément, non leur savoir immense, mais leur réponse humaine, personnelle. » (source: wikipedia)
On fait quoi maintenant ?
Certes, les défis sont de taille mais ils sont aussi l’occasion d’agir ensemble pour construire le monde qu’on veut voir dans notre futur. Chacun.e a sont rôle à jouer pour réinventer la société selon ses capacités, ses rêves, ses talents.
Le guide d’actions Une fois que tu sais, qu’est-ce qu’on fait ? se présente sous la forme d’un poster géant construit en partenariat avec le magazine Yggdrasil. Il nous permet d’imaginer nos passages à l’action comme autant de racines d’un bel et grand écosystème vivant et riche de perspectives… (Disponible ici: https://www.racinesderesilience.org/). N’hésitez pas à vous connecter sur la page du site, afin faire vivre cet arbre interactif pour explorer et s’inspirer des centaines de ressources disponibles pour passer à l’action à votre échelle sur les sujets tels que l’énergie, le climat, l’effondrement et la résilience.
Les pistes d’action, que nous avons commencé à explorer sur ce poster, se font par thèmes, comme les racines d’un arbre, et chaque action est associée à minimum une structure de référence (écrite juste en dessous), comme des associations, organisations, collectifs pour nous aider à faire affluer nos efforts.
Vous retrouverez les actions classées selon trois grands thèmes : Construire (déployer des alternatives), Régénérer (changer de culture), S’interposer (se mobiliser massivement). Des façons d’agir qui se renforce mutuellement !
Le Buzuk et son ambassadeur Nicolas s’invitent à Suscinio
Ancien trader à la City de Londres, Nicolas Makeiew s’est reconverti il y a une dizaine d’années pour venir vivre et travailler sur une monnaie locale au sein du Pays de Morlaix : le Buzuk.
Par Enzo Campini, Glenn Cuillandre, Rose Liebenguth
Aujourd’hui, à Suscinio, les élèves de Terminale STAV ont rencontré le coordinateur de la monnaie locale le Buzuk, Nicolas Makeiew. 10 ans plus tôt, il était trader à la City de Londres durant 5 ans à un rythme de 80h/semaine. Se sentant au fil des ans de plus en plus enfermé et en décalage avec ses collègues, la Covid 19 l’a décidé à arrêter son métier et à retourner en France. Dès lors, il se mit à lire des livres sur l’écologie qui lui firent réaliser à quel point il surconsommait et ne prenait pas soin de lui. Il effectua alors un master en écologie politique à Barcelone, seule université qui proposait une spécialisation en décroissance.
Devenu coordinateur salarié de l’association pour le Buzuk, monnaie locale du Pays de Morlaix, Nicolas a expliqué aux élèves en quoi consiste le Buzuk, comment s’en procurer et ce qu’il représente pour lui. Le Buzuk est une monnaie complémentaire à l’euro, circulant uniquement sur un territoire défini, en l’occurrence, le pays de Morlaix. Pour en obtenir, rien de plus simple ! Il suffit d’aller dans des comptoirs d’échanges mis en place par l’association chez des commerçants adhérant au Buzuk et d’échanger ses Euros en Buzuks pour acheter dans les entreprises et les artisans adhérents de l’association. Il s’utilise également par le biais d’une application. L’intérêt du Buzuk est qu’il met en avant l’économie locale et qu’il circule dans l’économie réelle, contrairement à l’euro qui participe à l’économie spéculative se déroulant sur le marché dématérialisé (98%). Nicolas Makeiew plaide également pour plus de diversité des monnaies, par exemple une monnaie spécifique pour faire des dons, une autre pour acheter uniquement de la nourriture. Il travaille d’ailleurs, avec un collectif local à un projet expérimental de sécurité sociale de l’alimentation. Pour lui, le Buzuk contribue concrètement au changement de l’économie, il explique “Notre monde est encastré dans l’économie, il faudrait la changer”.
Par Yves Bideau-Dilasser, Aweno Goasduff, Baptiste Scanff
Entrez dans la vie de Véronique et Grégoire Jandin, un couple d’artistes habitant un écolieu à Ploujean. Plus récemment, ils ont décidé de s’impliquer en participant à la création du GASE de la baie à Morlaix, groupement d’achat collectif et éthique d’épicerie.
Véronique et Grégoire Jandin ont vécu à Paris avant de décider de partir habiter à la campagne en Bretagne, il y a maintenant 30 ans. Ils ont 3 enfants et sont grands-parents. Musicien.nes, ils faisaient des spectacles de rue avant de prendre leur retraite. Depuis longtemps et de façon plus importante ces dernières années, ils ont opté pour une vie allégeant leur empreinte écologique : une maison rénovée en éco-construction avec de la phyto-épuration et des toilettes sèches, une seule voiture, le vélo, un potager, un régime alimentaire vegan (par souci des animaux). Désireux d’allier l’écologie et le social, le couple a participé à la fondation du groupement d’achat coopératif service épicerie Le GASE de la baie de Morlaix. Avec la volonté de rendre accessible à tous des produits alimentaires bios et de qualité. Il participe aussi au projet de mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation avec d’autres personnes et associations sur le territoire.
Véronique est végétarienne depuis l’âge de 15 ans et vegan depuis 10 ans. « j’ai un rapport magique au monde végétal” nous confie-t-elle, ce qui l’a poussée à favoriser que des produits biologiques, locaux et éthiques pour respecter ce “végétal ».
Le GASE est un groupe de personnes, qui s’est structuré en association. Il existe depuis 4 ans et est ouvert une fois par semaine le mardi, il n’ y a que des bénévoles et que des produits biologiques. On compte actuellement environ 30 à 40 foyers qui participent au GASE. Les achats de l’épicerie se font localement et avec un grossiste, Terra libra situé à Rennes. Les volumes commandés permettent de bénéficier de prix, avantageux ou non, et ce ne sont que des produits secs en grande quantité. Le local est situé Grand rue à Morlaix. La vente des produits est réservée aux adhérent.e.s du GASE car l’épicerie est autogérée, sans salarié.e. C’est le temps de bénévolat que chacun.e va consacrer qui permet à l’épicerie de fonctionner. Les produits sont vendus avec une marge minimale qui correspond aux charges (électricité, eau, internet et loyer…) et aux pertes éventuelles, erreurs de caisse ou de rentrée de commandes, pertes de denrées dues à l’humidité, maladresses ou visiteurs indésirables du type mites alimentaires… Il existe environ une quinzaine de GASE en France.
Géraldine, une animatrice par nature
Par Yann-Aël Méléard, Coline Moysan
Ce lundi 6 mai, Géraldine Gabillet chargée d’environnement à l’Ulamir-CPIE du Pays de Morlaix* a été invitée au lycée de Suscinio par les élèves de terminale STAV dans le cadre de leur stage de développement durable pour échanger sur le sujet autour de la question “Maintenant que tu sais, qu’est ce que tu fais ?” en lien avec le film “Une fois que tu sais”, d’Emmanuel Cappellin.
Depuis toujours, Géraldine Gabillet a vécu dans la nature. Après avoir obtenu son bac scientifique, elle enchaîne avec une fac de biologie puis un master de gestion des espaces naturels. Elle prend alors conscience du contexte écologique de la planète :“C’est à ce moment là que j’ai su”. Elle a commencé avec des amis, en aidant à nettoyer des oiseaux goudronnés après le naufrage de l’Erika sur nos côtes bretonnes en décembre 1989., elle passe son BAFA et commence l’animation nature. Depuis, elle n’a jamais arrêté.
Elle travaille aujourd’hui en tant que chargée de mission environnement à l’Ulamir-CPIE du pays de Morlaix qui se dédie à la gestion et la sensibilisation à la nature au travers de l’animation et de l’éducation populaire sur différentes thématiques et en organisant des aires éducatives. Géraldine collabore aussi avec le lycée de Suscinio, plus précisément avec la filière BTS GPN sur des projets d’animation (comme celles prochainement prévues sur l’eau à Traon Nevez)et également avec “mon restau-responsable” et la démarche anti-gaspillage alimentaire menée par l’établissement.
Dans le cadre de ses missions au CPIE, elle coordonne l’opération “les paniers suspendus” qui permet à tout le monde (en particulier les petits budgets) de pouvoir manger sain et local. Elle suit également de près le projet de sécurité sociale de l’alimentation.
Sur le plan personnel, elle participe à un groupement d’achat de produits bios depuis 15 ans.
Elle est investie dans la gestion des ressources, quelles qu’elles soient, et vit avec sa famille dans une maison partagée avec des amis, utilisant des toilettes sèches. Pour les trajets courts, en dehors de son travail, elle se déplace en vélo.
Femme engagée pour l’écologie, aussi bien dans son travail que dans sa vie, elle est bénévole dans différentes associations environnementales et sociales.
« Essences bois »… mais déplacement sans essence pour Tristan
Par Hoël Hurtrez, Melig Madec
Ce lundi 6 mai, Tristan Brisset, éco-menuisier à Morlaix et militant associatif de la promotion de l’usage du vélo, est venu rencontrer les élèves de Terminale STAV lors d’un des deux jours de stage sur le développement durable. Lui-même et d’autres intervenants ont échangé avec nous autour de la question qui leur était posée : “une fois que tu sais, tu fais quoi ?”
Lors de son intervention,Tristan Brisset a pu raconter aux élèves qu’il s’est installé à Morlaix en 2006 et a créé son entreprise de menuiserie “Essences bois” pour faire des travaux d’éco-rénovation et d’isolation chez des particuliers. Il a d’abord démarré seul son activité, avec la volonté d’être maître du choix de ses horaires pour pouvoir également se consacrer à ses enfants. Aujourd’hui, il travaille avec une équipe de six personnes, quatre jours par semaine.
Depuis longtemps, le menuisier veut associer ses convictions personnelles à son travail, c’est pourquoi il fait le choix de choisir des matériaux plus vertueux pour répondre à des enjeux écologiques qui correspondent à ses idées. Pour donner quelques exemples, aujourd’hui, lui et les six autres équipiers qui ont été embauchés petit à petit, se déplacent principalement à vélo pour rejoindre des chantiers à proximité de l’entreprise, au maximum à quinze kilomètres. « l’idée du chantier dans la 1/2h autour de l’atelier, à l’instar de la ville du 1/4h« , précise-t-il. Ils se sont procuré des vélos de fonction, ce qui permet d’utiliser un camion en moins*. Cela demande un peu plus d’organisation mais l’utilisation du fourgon reste néanmoins nécessaire quand il faut déplacer une plus grande quantité de matériaux.
Egalement formateur, Tristan participe au réseau “Approche éco-habitat” qui a pour but de transmettre une autre manière de construire des bâtiments.
Tristan nous a beaucoup parlé du fait que l’utilisation quotidienne du vélo permet un entretien physique et de décompresser après une journée de travail. Autant de bonnes raisons de participer à l’opération que l’association APAV – dont il est membre très actif – organise actuellement « Tout à vélo »**.
En ce qui concerne ses habitudes quotidiennes, le menuisier et sa compagne n’ont plus qu’une voiture, et essaient de l’utiliser le moins possible. en expérimentant aussi la voiture partagée avec d’autres personnes. Il est également végétarien. Tristan est par ailleurs bénévole pour le webmédia associatif Eco-Bretons dont la journaliste nous accompagne aujourd’hui.
Par Ethan Favé, Côme Taburet (et sur la photo, Melig Madec, fils d’Arnaud).
Au cours de toutes les rencontres dont ont bénéficié les élèves, une même question posée aux intervenant.e.s : « Une fois que tu sais, qu’est-ce que tu fais ? ». Arnaud Madec a abordé de nombreux sujets liés à son activité d’agriculteur, à son engagement militant, à la construction écologique et au modèle sociétal actuel.
Le paysan a pu partager son expérience de maraîchage biologique à petite échelle. En effet, il lance à ses 20 ans son exploitation maraîchère sur la terre de ses ancêtres sur 3 ha, à Plabennec. Il agrandit ensuite son exploitation avec un total de 6 ha et va réduire l’utilisation de son petit tracteur, allant même jusqu’à s’essayer à la traction animale avec des ânes durant 2 ans. Aujourd’hui, son cheval l’assiste lorsqu’il veut déplacer des troncs d’arbres ou divers matériaux en se passant de l’utilisation d’énergies fossiles. Concernant la vente de ses légumes bio, Arnaud avait choisi à l’époque d’adhérer à une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) mais il a par la suite décidé de se désolidariser de ce système, soucieux de toucher un public plus populaire. Aujourd’hui le père de famille tente de se rapprocher le plus possible de l’autonomie alimentaire en consommant des aliments produits à domicile (une grande variété de fruits et légumes, de la viande blanche, du miel, des œufs, de la confiture, et diverses conserves). D’autres sujets le préoccupant ont étés abordés comme par exemple le bilan énergétique agricole, la propriété des semences, et aussi la permaculture qu’il pratique, permettant de préserver la richesse de la biodiversité présente au sein de son jardin.
Concernant son engagement militant, le quarantenaire a animé quelques conférences sur la permaculture mais se dit fatigué « de donner des clés à des gens qui qui ne font rien par la suite ». Néanmoins, il se dit toujours prêt à former les personnes désireuses de conseils, et trouve primordial de former les jeunes sur le Vivant. Auto-constructeur de sa maison passive en matériaux biosourcés et parfois même produits par ses soins, Arnaud Madec essaie de tendre vers l’autonomie énergétique en utilisant des panneaux solaires et en se chauffant uniquement avec du bois produit directement sur ses terres Il a mis en place la phytoépuration dans son jardin.
Plus globalement, en ce qui concerne le modèle économique et sociétal, le paysan-militant se désole de constater à quel point les gens sont contraints de se spécialiser dans un domaine sans même se rendre compte qu’ils sont prisonniers d’un modèle qui court à sa perte et dans lequel personne n’a le temps de prendre du recul, ce qui profite aux multinationales et aux divers lobbys.
L’eau, la pierre, la terre, les éléments de Soisick par Margaux Botros, Yann-Aël Meleard
Soisick Civel, exerce actuellement le métier de maçonne. Elle a fait partie de la coopérative finistérienne d’artisans traditionnels en écoconstruction, Le Fil à plomb. Elle travaille avec des matériaux traditionnels tels que la paille, la chaux, le chanvre. Avant cela, elle était maître-nageuse. Et elle porte actuellement un projet de pépinière potagère de petits fruits et de légumes perpétuels, chez elle à Plouigneau.
Voici ce qu’elle en dit sur sa cagnotte de financement participatif leetchi:
« Depuis bientôt 8 ans, je vis sur un terrain de 8000 m2 à Plouigneau dans le Finistère Nord, et je souhaite me lancer dans une activité de productions de plants potagers, de petits fruits et de légumes perpétuels. Cette pépinière s’appellera : LES POUSSES FERTILES !
Dès mon arrivée, j’ai commencé sur ce lieu une “ reconquête ” de biodiversité : forêt jardin, potager, petit bois d’essences diverses, creusement d’une marre, création de talus avec haie bocagère et une partie en prairie où paissent paisiblement une petite famille de moutons de Ouessant : Fest-noz, le bélier, Violette la brebis et leur fille Paquerette.
Après avoir été monitrice de plongée sous-marine, maître nageuse et maçonne du bâti ancien, je souhaite maintenant à 45 ans, travailler sur mon lieu de vie au plus prés de ce que j’ai toujours aimé, les semis, le jardinage et les plantations…
Proche de la nature, pour moi ce projet s’inscrit tout à fait dans le désir d’autonomie et d’indépendance que j’ai longtemps cherché. Produire des semis diversifiés, des variétés standards, des variétés anciennes, des plants perpétuels, et des petits fruits qui donnent envie à tout un chacun de planter, d’accompagner et au bout, de se régaler avec une nourriture saine et gorgée de vitamines… Des plants potagers pour toute l’année, afin de pouvoir consommer légumes et fruits au fil des saisons… »
Faire connaître des actions positives, remède à l’éco-anxiété pour Marie-Emmanuelle Par Alicia Abarnou, Mariska Le Bail
Rencontre avec Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste et coordinatrice du webmédia associatif Eco-Bretons qui se consacre aux initiatives de transition écologique dans notre région.
Lors de notre stage développement durable, nous avons eu l’occasion de rencontrer différents acteurs et actrices de la société civile, comme Marie-Emmanuelle Grignon, qui sont des personnes engagées à l’échelle de leur territoire local.
En 2007, Marie-Emmanuelle décide d’être volontaire en service civil, devenu aujourd’hui le service civique. Sa mission portait sur l’eau dans une radio associative, Plum FM. En s’intéressant de près à cette précieuse ressource, elle a pris conscience des problèmes liés à l’usage des pesticides et autres polluants, au gaspillage…
Au cours de l’année 2010, elle a rejoint le webmédia associatif Eco-Bretons qui s’appelait encore Bretagne durable, en tant que journaliste. Elle est amenée à faire des reportages dans toute la Bretagne. Son but est de montrer le positif et les initiatives concrètes qui sont mises en place par des actrices et acteurs de la société civile pour apporter des solutions à leur échelle. C’est d’autant plus important que, au fil des années, elle a constaté que les problèmes écologiques empiraient, ce qui l’a amenée à développer de l’éco-anxiété. Montrer que des personnes et des organisations ne se résignent pas, en agissant là où elles vivent pour préserver ce qui peut l’être et s’adapter, est un remède pour elle, sa façon de faire sa part. Dans sa vie quotidienne, elle s’attache à connaître un maximum la biodiversité locale et à réduire son impact carbone.
Mais Marie-Emmanuelle nous raconte aussi que certains journalistes qui enquêtent sur certaines pollutions ou suivent des activistes contre des projets comme les mégabassines, subissent des violences. Certain.es sont même menacé.es.
Electricité « verte » : comprendre les différentes offres des fournisseurs d’énergie
Dans un contexte de prise de conscience des enjeux environnementaux, la plupart des fournisseurs d’énergie proposent aujourd’hui des offres d’électricité dites « vertes ». Mais cette appellation regroupe en réalité des offres bien différentes. Explications.
Le terme d’électricité « verte » se réfère à de l’électricité produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, éolienne, géothermique, hydraulique, houlomotrice, marémotrice ou encore l’énergie issue de la biomasse (bois, biogaz…).
Une offre est dite « verte » lorsque le fournisseur s’engage à produire ou acheter (en France ou en Europe) autant d’électricité d’origine renouvelable que ce que consomment les clients de cette offre. Pour prouver cela, il doit passer par un mécanisme de certification européen, appelé « Garanties d’origine ». Ces dernières prennent la forme de certificats électroniques. Le réseau électrique français ne permettant pas à lui seul de distinguer d’où vient l’électricité lorsqu’elle est livrée au consommateur, ces certificats sont la seule façon de tracer l’origine de l’électricité renouvelable. A noter qu’ils peuvent être échangés indépendamment de l’électricité qu’ils certifient.
Si l’écrasante majorité des fournisseurs d’offres « vertes » se contentent d’acheter des Garanties d’Origine, d’autres ont un engagement plus élevé auprès notamment des producteurs d’énergie renouvelable basés en France. Depuis 2021, ils sont reconnaissables grâce au label VertVolt mis en place par l’ADEME, agence de la transition énergétique, qui distingue deux niveaux d’engagement possibles :
Ce label est un indicatif précieux pour les consommateurs qui souhaitent s’engager plus fortement dans la transition énergétique, et dans le développement des énergies renouvelables en France. L’information est précisée à la souscription d’une offre et dans les conditions générales de vente.
Il est possible de comparer objectivement les offres des fournisseurs d’électricité sur le site du médiateur national de l’énergie www.energie-info.fr
Heol est l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix. Elle offre un conseil neutre et gratuit sur la transition énergétique et le climat. Plus d’information au 02 98 15 18 08 ainsi que sur www.heol-energies.org et les réseaux sociaux.
Challenge « Tout à vélo », le retour !
Cette année, 12 villes y participent : Brest, Carhaix, Lannion, Lorient, Morlaix, Quimper, Redon-Ponchâteau, Vannes, et quatre nouvelles : Plabennec, Saint-Malo, Rennes et Paimpol.
Le fonctionnement du challenge, qui dure cinq semaines, est simple : il faut s’inscrire sur le site internet dédié à la ville qui nous intéresse (par exemple https://brest.challenge-velo.bzh/ , https://lannion.challenge-velo.bzh/ , https://quimper.challenge-velo.bzh/). On peut alors rejoindre une équipe existante, ou en créer une nouvelle. Une fois inscrit.e, il faut alors s’identifier sur le site pour pouvoir déclarer ses kilomètres utilitaires effectués dans la journée (trajets domicile-travail, mais aussi les déplacements pour faire les courses etc.). Tous les trajets « utilitaires » peuvent être comptabilisés. On ne compte donc pas la balade loisirs.
Pour retrouver toutes les pages d’inscription aux challenges, dirigez-vous vers le site https://challenge-velo.bzh/