Quand des étudiant.e.s de Suscinio sensibilisent des enfants à l’eau…

Les jeudi 23 et vendredi 24 mai, une trentaine de classes d’écoles primaires du territoire de Morlaix Communauté ont participé à des ateliers en lien avec le thème de l’eau, animés par des étudiant.e.s en BTS GPN du Lycée de Suscinio. Reportage sur le site de Traon Nevez à Plouezoc’h où les animations ont eu lieu.

La petite couverture nuageuse qui s’étend ce vendredi sur le nord Finistère n’effraie pas les enfants des écoles du secteur de Morlaix. Bien au contraire. En approchant du site de Traon Nevez, au Dourduff, sur la commune de Plouezoc’h, des rires et des cris résonnent. Un groupe d’élèves est sur l’estran, autour d’une longue vue, pour observer les oiseaux. Un peu plus loin, un autre se dirige vers une petite mare, pour découvrir les amphibiens qui peuplent l’endroit. Tandis que d’autres enfants sortent du petit bois. Tous et toutes sont accompagné.e.s d’ étudiant.e.s en BTS Gestion et Protection de la Nature du Lycée Agricole de Suscinio, qui ont animé ainsi deux jours de découverte autour de l’eau et du littoral. « C’est la huitième édition du programme « De la source à la mer » », explique Géraldine Gabillet, chargée de mission à l’Ulamir-CPIE, structure qui coordonne le projet, en lien avec les écoles primaires volontaires et l’inspection académique, et auquel les associations Au Fil du Queffleuth et la Penzé et Bretagne Vivante participent également. « Cela permet aux étudiant.e.s d’acquérir une première expérience en terme d’animation, auprès d’un public scolaire», précise Géraldine.

Pour cette édition 2024, le projet s’inscrit également dans un programme baptisé « Suscini’eau », qui est financé par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, An Dour (Régie publique de l’eau de Morlaix Communauté), et la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Bretagne/DREAL. « L’idée, c’est d’accompagner les étudiant.e.s et aussi leurs professeurs à la découverte des enjeux liés à l’eau, notamment au niveau local, et à la rencontre d’acteurs et d’actrices du territoire sur cette thématique ». Les étudiant.e.s de BTS ont ainsi pu, au cours des mois précédents, visiter une station d’épuration, réaliser des suivis de qualité de rivières, participer à un ciné-débat autour du film « Algues Vertes » au cinéma La Salamandre à Morlaix, contribuer à la restauration de haies bocagères grâce à des plantations d’arbres…

Sur le site de Traon Nevez, les animations battent leur plein. Chaque classe participe à quatre ateliers dans la journée. Du côté du ruisseau, les élèves, équipés de bottes, se munissent d’épuisettes afin de récolter les petits organismes végétaux ou insectes, larves.. .qui seront ensuite déposés dans un petit bac pour être observés, le tout sous l’oeil attentif de deux étudiantes.

Un peu plus loin, c’est un autre atelier original qui se prépare : Maëlle et Gwen, représentantes de « L’ordre des Korrigans » comme l’indiquent leurs costumes et leurs fausses oreilles pointues, proposent aux enfants de confectionner une potion spéciale, au fil de trois épreuves. La première consiste en une récolte d’éléments « colorés » (feuilles, fleurs…). La deuxième est moins facile : il s’agit de reconnaître le son d’animaux de la forêt : chouette, grenouille, ours… pas toujours simple d’identifier le cri de l’écureuil par exemple ! La troisième épreuve fait appel au sens du toucher : par binôme, chaque élève doit faire reconnaître à son camarade un élément de la forêt qu’il a été chercher en 30 secondes. Un succès pour le groupe, qui peut alors découvrir la fameuse potion des Korrigans, qui les ont remercié par des pièces d’or… en chocolat évidemment! Une animation ludique, qui a permis, comme les autres, aux élèves de la trentaine de classes présentes, de découvrir et prendre conscience de l’importance de prendre soin du vivant et de la biodiversité locale, notamment celle liée aux milieux humides, à l’eau et au littoral.




A voir. Un documentaire en exploration au coeur du Bélon

Florian Stéphant et Erwan Babin partent en vadrouille pour remonter le Bélon, fleuve côtier finistérien, de son embouchure à sa source, en pédalo puis à pied. Une aventure qu’on peut suivre dans un documentaire, qui sera projeté ce lundi 3 juin au cinéma Katorza à Quimper, avec l’association Gros Plan et Alternatiba Cornouailles, et en présence des réalisateurs.

Long d’un peu plus de 26 kilomètres, le Bélon est un petit fleuve côtier du Finistère Sud. Il est notamment célèbre pour sa ria et les huîtres plates qu’on y trouve.

C’est ce cours d’eau qu’ont voulu remonter Erwann Babin et Florian Stephant, de l’embouchure à la source située à Bannalec. De cette expédition est né un documentaire de 52 minutes, baptisé « Au cœur du Bélon ».

Dans ce film, on suit les deux « explorateurs » en mode Indiana Jones, d’abord à bord d’un pédalo. Rapidement, ils vont être confrontés à des difficultés pour poursuivre leur périple. Abandonnant leur petite embarcation, ils poursuivent alors leur aventure à pied, parfois dans l’eau, parfois sur les berges, toujours en suivant les méandres du Bélon. Ils vont découvrir ainsi une grande partie de la biodiversité locale : araignée crabe, larves de libellules, gamares, orties, ronces, martin-pêcheur… Ils en profitent également pour rencontrer des acteurs et actrices locaux, qui vont évoquer leurs liens avec la rivière : Anouk, d’Eau et Rivières de Bretagne, Odile, agricultrice, Youn, propriétaire de moulin, ou encore Guy, élu à Bannalec. Toutes et tous parlent de leurs usages de l’eau, et de l’importance de préserver cet écosystème. Les questions de conservation de la ressource, de son utilisation, de son importance pour le territoire, mais aussi du patrimoine lié à l’eau, sont explorées.

Un beau documentaire, presque trop court, tant il est plaisant de voyager en compagnie de ces explorateurs à la fois lunaires et engagés. Un film poétique, original, esthétique et sauvage.

Pratique

Projection du film lundi 3 juin à 20h15, cinéma Cinéville Katorza Quimper, en présence des réalisateurs. Tarifs habituels.




Les low tech font leur tournée dans le Pays de Lorient

Du 8 au 16 juin, les low tech seront à l’honneur dans le Pays de Lorient, avec un « low tech tour » à vélo, sur 110 kilomètres, de Pont-Scorff à Gâvres.

Créée en ce début d’année, la communauté Low Tech du Pays de Lorient est constituée d’associations, d’entreprises, de collectivités, de particuliers…Elle propose son tout premier « Low Tech Tour » à vélo, du 8 au 16 juin, sur son territoire. Objectifs : faire connaître et valoriser les démarches low tech locales grâce au réseau Low Tech Lab Pays de Lorient, porter collectivement la voix des acteurs locaux, montrer aux habitant.e.s qu’il est possible d’adopter des modes de vie plus sobres, et documenter les expériences. “ A travers cette initiative et le lancement du Low-tech Tour nous souhaitons sensibiliser et mobiliser les habitant·es par rapport à leurs besoins essentiels (habitat, nourriture, mobilité, etc.) et leur faire découvrir les low-tech qui permettent d’y répondre avec plus de respect vis-à-vis des ressources à disposition et l’environnement qui nous entoure . Le fait de parcourir le territoire du Pays de Lorient, à la rencontre de tous ces acteurs, en vélo est pour nous un acte fort d’engagement vers la valorisation et la préservation de notre territoire naturel, entre terre et mer. ”, explique Lisa Croyère, chargée de mission chez Aloen, l’Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Lorient, qui a impulsé avec le Low Tech Lab la communauté sur son territoire.

Au programme donc de ce tour à vélo, qui comprendra 7 étapes, de Pont-Scorff à Gâvres : 110 kilomètres à la découverte d’acteurs et actrices des low tech sur le territoire  :

  • Départ le 8 juin de Pont-Scorff, où se déroulera l’événement Explor’2054, « aventure immersive » co-construite avec la jeunesse du territoire et Aloen, sur le site de la ferme Saint-Urchaut.● Du dimanche 9 juin fin de journée au mardi 11 juin matin : Visite du Quilombo, éco-lieu avec habitats légers à Inguiniel et réalisation d’un chantier four à pain en terre cuite, fabrication de meubles en bois et plantations
  • Mardi 11 juin début d’après-midi : Visite du drive fermier des Lang’ducteurs et de la recyclerie Ty trouve tout à Languidic ;
  • Mardi 11 juin au soir : Présentation d’un atelier partagé coopératif et RésoHabitat à Hennebont ;
  • Mercredi 12 juin après-midi : Repair café avec les Compagnons bâtisseurs, Défis, l’Artelier de Cloth et Syklett à Lorient avec le Collectif éco-citoyen de Bois du Château ;
  • Mercredi 12 juin au soir : Visite de la ferme apprenante de Kerguer à Lanester, rencontre avec la SCI Courte Echelle et soirée cinéma en plein air avec une centrale électromusculaire de 10 vélos constituant la seule source d’énergie.
  • Jeudi 13 juin après-midi : Visite du tiers-lieu l’Îlot Kergaher à Guidel. Réalisation de chantiers (four ou douche solaire, marmite norvégienne, séchoir solaire) et présentation de solutions Low-tech
  • Vendredi 14 juin après-midi : Visite d’Aezeo, lieu de formation et de création de moyens de chauffage à Larmor-Plage ;
  • Vendredi 14 juin fin d’après-midi : Traversée de la rade de Lorient avec Escal’Ouest, en musique grâce à Véloma pour rejoindre Maison Glaz à Gâvres.
  • Samedi 15 et dimanche 16 juin : Clôture du Low-tech Tour avec le festival Glaztoche à Gâvres, à la Maison Glaz

Les inscriptions sont encore possible via ce lien : https://www.helloasso.com/associations/aloen/evenements/low-tech-tour-pays-de-lorient

Possibilité de participer à une seule étape sur tout le tour

Hébergement en camping (prévoir une tente), les repas seront préparés en commun (participation de 15 euros par personne et par jour)




Le vivant au cœur de la Journée Régionale Breizh Biodiv

Le mercredi 22 mai, on fête la Journée Mondiale de la Biodiversité. C’était aussi la troisième édition de la Journée Régionale Breizh Biodiv, du nom de la fondation créé en 2021 par la Région, qui a pour objectif de soutenir financièrement des projets locaux en faveur de la biodiversité. L’occasion de réunir plus de 300 personnes lors d’un grand temps fort à Océanopolis, pour présenter Breizh Biodiv, ses actions, et échanger plus largement sur la biodiversité, ses enjeux, ses atouts et les menaces qui pèsent sur elle, notamment en Bretagne, du fait des activités humaines.

Représentant.e.s d’entreprises, élu.e.s, scientifiques et acteurs et actrices du monde associatif étaient donc présent.e.s pour assister aux conférences et tables-rondes qui ont ponctué la journée.

Le premier temps d’échanges était dédié aux entreprises, qui ont pu témoigner de leurs expériences : Grain de Sail, qui produit du chocolat et du café acheminé par un voilier-cargo, BioBleud, société finistérienne de production de pâtes à tartes 100% bio, La Belle-Iloise, conserverie de poissons issus de la pêche durable, et SemBreizh, qui a travaillé à la « renaturation » des espaces extérieurs du lycée de Douarnenez, pour la Région. Tous et toutes ont rappelé l’importance de prendre en compte le vivant et la biodiversité dans leurs activités, notamment dans celles liés à l’agro-alimentaire.

« Nous avons la même glande thyroïde qu’une truite ! »

Puis, Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, chercheuse au CEA et co-présidente du Giec, Gilles Boeuf, biologiste, professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, et Jean-Louis Etienne, médecin et explorateur, président d’Oceanopolis Acts, sont venus évoquer les liens entre climat et biodiversité. « L’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée au niveau planétaire », a rappelé d’emblée Valérie Masson-Delmotte. « L’Europe est le continent qui se réchauffe le plus rapidement ». Une menace pour la biodiversité, pour le vivant, et donc aussi pour l’Homme. « Nous sommes le vivant ! Arrêtons de prendre pour des élucubrations d’écolos farfelus les questions qui y sont liées ! Nous avons la même glande thyroïde qu’une truite ! », a insisté Gilles Boeuf. Un propos appuyé par Jean-Louis Etienne, pour qui « La nature n’est pas le décor de l’existence, c’est une mutuelle ». Les trois scientifiques, qui avouent se sentir « en colère » car « peu entendus », ont insisté sur le fait de trouver des solutions locales pour prendre soin du vivant, notamment au niveau des systèmes de compensation.

La parole a été ensuite donnée à trois structures venues « pitcher » leurs projets, et ainsi faire appel aux dons : le Centre de soin d’Océanopolis et l’Arcom, pour le suivi des phoques relâchés, l’association Coeur d’Emeraude, qui lutte contre les espèces envahissantes (laurier palme et renouées asiatiques) sur le territoire du futur Parc Naturel Régional Vallée de la Rance-Côte d’Emeraude, et le projet « Paysans de nature » mené par la Frab et Agrobio, en compagnie d’autres associations comme la LPO, Bretagne Vivante, Viv’Armor Nature, les CPIE, les Gab, le Cedapa…qui a pour objectif la mise en œuvre d’une dynamique d’installation de paysans volontaires pour « porter à long terme la restauration des habitats et des espèces ».

L’après-midi, des ateliers ont permis d’échanger sur la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), le mécénat environnemental, « l’entreprise régénérative », les indicateurs de reporting…avant une clôture de la journée par une conférence de Valérie Masson-Delmotte, « Agir face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité », ouverte au grand public.

La fondation Breizh Biodiv veut « aider les acteurs bretons à relever le défi de la biodiversité »

La fondation, qui fête ses 3 ans, a été crée par la Région Bretagne, à la suite de la Breizh Cop, en partenariat avec FNE Bretagne, la LPO, le CNRS et l’Agence Bretonne de la Biodiversité, rejoints ensuite par EDF, Engie, le Groupe La Poste, et le Crédit Mutuel Arkea. Abritée par la Fondation de France, présidée par Carole Le Béchec, Conseillère Régionale, elle a déjà financé 13 projets bretons, tels que des plantations d’arbres ou des restaurations de zones humides.

Une nouveauté a été annoncée le 22 mai : les projets pourront dès à présent être déposés au fil de l’eau, tout au long de l’année, sur le site de Breizh Biodiv. Deux thématiques sont privillégiées : la restauration des habitats naturels terrestres, et la biodiversité marine et côtière.

La fondation, dont 80% du budget est issu de financements privés, cherche toujours de nouveaux mécènes et donateurs, pour continuer à soutenir des projets bretons.

Plus d’infos : www.bretagne.bzh/breizh-biodiv




Dans les Abers, des rencontres de l’eau, sensibles avec le Collectif Mammennou Dour

Créé en mars dernier pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes de son territoire sur l’importance de l’eau, le Collectif Mammennou Dour dans les Abers organise une Marche de la Source de l’Aber Wrac’h jusqu’à l’embouchure au cours de cette dernière semaine de mai. Un parcours qui laisse toute sa place au sensible…

Un parcours sur 7 étapes le long des rives de l’Aber Wrac’h a commencé samedi 25 mai à Trémaouezen, avec un rituel d’ouverture à la fontaine Saint-Jean. Il s’achèvera le samedi suivant 1er juin avec un temps fort qui débutera au Centre de la mer de l’Aber Wrac’h. Les participant.es se poseront toute la journée sur le port pour élargir les échanges avec celles et ceux qui partagent les préoccupations du collectif, notamment par des retours d’expériences d’autres territoires et des festivités.

Le but de cette Marche de la source à la mer est de poser un regard croisé sur l’Aber et sur l’eau en s’appuyant sur la traçabilité de la présence des personnes sur le territoire, et en ouvrant le dialogue pour mieux envisager ensemble l’avenir, avec toutes les actrices et tous les acteurs du territoire.

Son itinéraire est ponctué de pauses conviviales dans les différentes communes traversées – Trémaouezan, Ploudaniel, Trégarantec, Le Folgoët, Le Drennec, Lanarvily, Loc-Brévalaire, Jernilis, Plouvien, Lannilis, Plouguerneau, Landeda – dans le but de favoriser les rencontres intergénérationnelles, entre élèves d’écoles et de collèges, aîné.es, membres actifs d’associations, riverain.es et autres actrices et acteurs du territoire. Cela se fait surtout dans une approche globale et sensible qui allie les arts, les sciences, les mémoires, la transmission, la bonne humeur et la fête.

Car là réside l’originalité de la démarche du collectif Mammennou Dour, à l’instar des Atlas socioculturels de l’eau, initiés par l’association Eau & Rivières de Bretagne* et portés collectivement par différentes actrices et acteurs dans les territoires. Une approche stimulante qui permet d’associer et de relier les unes et les autres en convoquant, outre les usages et les savoirs, leurs rapports au sensible, à la mémoire, aux émotions que cela suscite, à travers l’eau, la rivière, la mer. Des temps sont ainsi consacrés à une perception attentive de l’environnement (ce qui nous environne mais aussi ce qui nous traverse), ainsi qu’à l’expression artistique.

Dans l’excellent édito de son numéro de l’automne/hiver 2022/2023, la revue d’Eau & Rivières de Bretagne donnait la plume à Antoine Lauginie, pilote de la commission Eau «  Culture de l’association. Celui-ci y développait très pertinemment l’intérêt d’une approche socioculturelle de notre rapport à l’eau. En voici un extrait : « Face à l’urgence et à la gravité des enjeux actuels, l’approche culturelle et artistique – parce qu’elle en appelle à notre expérience du monde, à nos mémoires partagées et à notre sensibilité – porte un espoir : celui d’élargir le combat écologique au-delà du cercle militant et de le faire avec comme mots-clés le plaisir et l’élan de la création et du partage. Il s’agit alors d’explorer le champ des possibles pour, dans les temps inquiets que nous vivons, nous laisser encore ravir par « la merveille de la nature ». Il s’agit aussi de dire nos manières de ressentir et d’habiter le monde et de contribuer ainsi à construire un récit commun fait de voix multiples partagées. Cette approche culturelle de ce qui nous relie au vivant peut nous amener à requestionner la gouvernance de la gestion de l’eau et des rivières, pour y associer, au-delà de la sphère technique et administrative, ce qui touche au domaine des attachements et du vécu de la rivière.(…) »

Crédits photos : Marjolaine Abaléa.

* http://www.eco-bretons.info/atlas-socioculturels-de-leau-faire-comprendre-que-la-culture-fait-aussi-partie-du-dialogue-environnemental/




L’idée sortie. La Fête de la nature bat son plein ce week-end

Depuis le mercredi 22 mai, et jusqu’au dimanche 26, c’est la Fête de la Nature. L’occasion de partir à la découverte de la faune et de la flore au plus près de nous. En Bretagne,pas moins de 140 animations sont organisées : expos, sorties nature, conférences, ateliers…

Le 22 mai, nous avons célébré la Journée Internationale de la Biodiversité. Chaque année, aux alentours de ce moment important, on fête également la Nature. Une idée qui a germé en 2007, grâce au Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et au magazine Terre Sauvage. Aujourd’hui, la Fête de la Nature est coordonnée par l’association du même nom. De nombreux acteurs se mobilisent en métropole et en Outre-Mer pour organiser des milliers d’événements : associations de conservation et d’éducation à la nature, collectivités locales, établissements scolaires, entreprises…

En Bretagne, pour cette 18ème édition, les événements seront encore nombreux : plus d’une centaine sont organisés. Voici quelques suggestions :

  • A Plougasnou (29), le 26 mai, « la Pointe de Primel fête la nature », avec au programme des sorties de découverte de l’estran, de la flore du bord de mer, des insectes, de la laisse de mer…et un rallye nature. Organisé par la commune de Plougasnou et Bretagne Vivante
  • A Guipavas (29), le 25 mai, visite, jeux et goûter partagé au Jardin de Prélude, avec aussi un escape game et une découverte sensorielle des plantes aromatiques et médicinales.
  • A Plourivo (22), les 25 et 26 mai, la Maison de l’Estuaire ouvre ses portes, sur les bords du Trieux, pour découvrir les expositions en cours et des jeux forestiers.
  • A Mellionnec (22), le 26 mai, Fête de la Nature au Bois du Barde : balade interactive, troc de plantes, table-ronde, stands…
  • A Sens-de-Bretagne (35), le 25 mai, balade nocturne à l’étang du Pont-Sec avec la LPO.
  • A Langon (35), le 25 mai, sortie nature sur le thème de la découverte des « petites bêtes » avec le CPIE Val de Vilaine, dans le cadre de l’Atlas de la Biodiversité Communale et des balades paysannes.
  • Au Hézo (56), le 25 mai, Fête de la Nature avec observation des oiseaux dans les marais, découverte des abeilles et de l’apiculture, fabrication de nichoirs et spectacle « Les demoiselles de la nuit ».
  • A Plescop (56), le 25 mai, matinée au jardin et contes-spectacle « Histoires d’Insectes » avec Kristell Labous.
  • A Saint-Herblain (44), le 26 mai, Balade Botanique dans le Parc de La Bégraisière
  • A Bouguenais (44), le 26 mai, portes-ouvertes d’un Refuge LPO et atelier sur les arbres

Toutes les infos et bien d’autres événements sont disponibles sur le site de la Fête de la Nature