Février, retour du défi sans supermarché !

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Février sans supermarché» qui aura lieu durant tout le mois de février, pour la quatrième année consécutive, en France, Suisse, Belgique, au Quebec et même en Espagne !

« Le but de ce défi? Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. », peut-on lire sur En Vert Et Contre Tout, site internet suisse qui sensibilise les internautes à l’écologie et au développement durable, et à l’origine du développement du défi en Suisse et en France depuis 2017. De fil en aiguille, de nombreux groupes régionaux ont été créés sur Facebook, afin d’échanger trucs, astuces, et encouragement pour participer au mieux au défi. En 2018, ce sont ainsi près de 20 000 citoyens suisses et français qui se sont ainsi engagés à ne pas aller dans les supermarchés durant un mois ! Des groupes existent désormais un peu partout en France : Picardie, Vosges, Paris, Béarn, Normandie, Maine-Et-Loire…La Bretagne innove cette année en proposant non plus une page commune pour l’événement, mais des groupes départementaux permanents, afin de favoriser les achats chez les commerçants de proximité toute l’année !

Voici
la liste des groupes bretons :


Côtes-d’Armor
sans supermarché


Finistère
sans supermarché


Ille-et-Vilaine
sans supermarché


Morbihan
sans supermarché

Le groupe « Loire-Atlantique sans supermarché »

Plus
d’infos sur le défi Février sans supermarché :
https://envertetcontretout.ch/2020/01/12/4e-edition-du-defi-fevrier-sans-supermarche/




L’idée sortie : les zones humides à l’honneur dans le secteur de Morlaix

Le
2 février, c’est la Journée Mondiale des Zones Humides. Pour
l’occasion, de nombreux événements sont organisés ce week end un
peu partout sur le territoire. C’est le cas notamment du côté de
Morlaix, avec plusieurs sorties au programme.

Les
zones humides recouvrent un large panel de milieux. Ruisseaux,
marais, mais aussi prairies humides, estuaires ou tourbières en font
partie. Des milieux qui abritent une biodiversité floristique et
faunistique intéressante. Pourtant aujourd’hui en danger. Depuis
1900, on estime que 64 à 71% des zones humides de la planète ont
disparu. En France, c’est 48% des milieux humides qui se sont
dégradés entre 2000 et 2010. Ces chiffres montrent le danger qui
pèse sur ces milieux, confrontés à l’urbanisation, au
développement des infrastructures, à la pollution, ou encore à
l’intensification de l’agriculture.

Le
2 février, ces milieux sont mis à l’honneur lors de la Journée
Mondiale des Zones Humides. Une date qui rappelle la signature de la
Convention de Ramsar, le 2 février 1971, un traité
intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à
la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation
rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

En
France, où l’on a ratifié le traité en 1986 et où l’on célèbre
le 2 février depuis 2001, de nombreuses animations sont organisées
à cette occasion.

C’est
le cas notamment du côté de Morlaix, où les associatons
environnementales locales et Morlaix Communauté se mobilisent.

Au programme :

Samedi 1er février, découverte des landes et des tourbières au Cloitre-Saint-Thégonnec, avec Bretagne Vivante. Rendez-vous à Ty Butun, 14h, place de l’église devant la mairie. Plus d’infos au 02 98 79 71 98 – monts-arree@bretagne-vivante.org

Dimanche 2 février : trois sorties sont programmées.

– Lanmeur : Randonnée de 3km (2 heures) à la découverte des zones humides de la vallée du Lapic, avec l’Ulamir-CPIE Pays de Morlaix-Trégor. Rendez-vous à 10h devant la mairie, sur la place de l’église

Plus d’infos au 02 98 67 51 54 – ulamir.association.lanmeur@wanadoo.fr

Locquénolé : sortie ornithologique en baie de Morlaix avec Bretagne Vivante – Rendez-vous place des Otages à Morlaix à 9h15 et à Locquénolé au parking au bord de l’eau à 9h30

Plus
d’infos : 02 98 62 12 42 – morlaix@bretagne-vivante.org

Plourin-Les-Morlaix : « Riboul Potic, découverte dans la vallée du Queffleuth », balade animée par Au Fil du Queffleuth et de la Penzé.

Rendez-vous au parking Pleen 14h ou
au parking de l’église de Pleyber-Christ à 13h45.

Inscriptions obligatoires : 02 98 78
45 69 – eedd.afqp@gmail.com

Prévoir des vêtements chauds et
des chaussures adaptées

Plus d’infos sur https://www.morlaix-communaute.bzh/Actualites/Journees-mondiales-des-zones-humides




Pommerit-Jaudy (22) : un monde meilleur au lycée.

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les élèves de terminale du lycée agricole Pommerit http://www.lycee.pommerit.fr/ reçoivent pendant une semaine une dizaine d’artistes venus partager leurs univers. Déjà, en 1962, année de création du Centre de Formation Agricole (actuel lycée), l’abbé Commault avait pour vocation d’amener la culture dans le monde agricole. La semaine d’expression animée au départ par André Le Moal, par Claude Le Diuzet et aujourd’hui par Marie Séguillon s’inscrit dans la continuité des voeux de l’abbé Commault.

Les lycéens ont donc choisi un atelier parmis les 10 proposés. Atelier animé par un artiste qui va les guider toute la semaine pour proposer une création qui sera évaluée au diplôme du bac.

Après des thèmes comme la Mémoire, la Violence, l’Autre ou le Voyage, les élèves travaillaient cette année sur le thème « Un monde meilleur », très axé sur les problèmes environnementaux.

Éco-Bretons est allé assister au déroulement de ces ateliers et y revient en photos.

L’atelier peinture.

Avec le peintre Jean-Luc Bourel http://jeanlucbourel.fr/ les élèves de l’atelier peinture ont travaillé sur l’actualité comme sur des sujets plus personnels, à partir d’images de presse, méthode leur permettant à la fois d’exercer leur esprit critique et leur créativité.

L’atelier son.

Avec le musicien Vincent Raude https://www.kubweb.media/fiche/vincent-raude-musicien/, les lycéens ont appris à utiliser des logiciels de mixage et de montage audio pour réaliser un morceau à partir de sons de bétails ou de machines enregistrés au lycée. Certains élèves semblaient envisager de continuer à mettre en pratique leurs découvertes en création sonore.

Latelier expression graphique.

Avec Sabrina Morisson http://sabrinamorisson.com/, les élèves ont imprimé des gravures sur bois une courte histoire sur le partage, qu’ils ont ensuite retravaillée sur logiciels. L’occasion pour les élèves de s’initier à des pratiques dont ils n’ont pas l’habitude.

L’atelier danse.

Emmanuelle Le Diuzet https://www.ouest-france.fr/bretagne/betton-35830/le-vent-s-en-mele-un-conte-chante-au-cafe-utopique-5690889 , a mis en scène une perfomance qui interpelle, en alliant danse, percussions et lecture de L’Humanité en péril de Fred Vargas.

L’atelier BD.

Le dessinateur Gildas Chasseboeuf https://regards.bzh/portfolio/gildas-chasseboeuf/ a convié les lycéens à réaliser collectivement une bande dessinée dans laquelle chacun prépare deux planches en suivant le même processus que les professionels : storyboard, crayonné, encrage, impression, etc…

L’atelier photo.

Avec le photographe Christian Lameul https://www.youtube.com/channel/UCDniieQo8xs16vEgJ-9bYHw, les élèves ont été initiés à des techniques tant primitives que sophistiquées : à savoir du daguerréotype au film d’animation, mais aussi de la vidéo, en reprenant l’aspect revendicatif du thème, en organisant une petite manifestation au sein du lycée.

Les ateliers arts plastiques.

Deux intervenants dans cette discipline. Avec le plasticien Loïc Corouge http://www.loiccorouge.com/, les élèves ont élaboré une structure métallique puis l’ont décorée de mots et d’images reprenant les principales problématiques environnementales.

Avec Virginie Ferragu https://ferraguvirginie.weebly.com/, sculpteur elle aussi, les élèves ont conçu et réalisé de A à Z plusieurs sculptures assemblées à partir d’objets récupérés dans le lycée.

Toutes mes excuses à Mélanie Le Marchand https://acroyoga.com/melanie-le-marchand/264 et Caroline Bauduin https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-paimpol.-l-ecole-de-theatre-fait-son-festival-a-la-sirene_fil-3711086_actu.Htm, qui animaient les ateliers acrobatie et théâtre que je n’ai pas eu le temps d’aller voir.




Vers des festivals « zéro plastique » ?

En
France, des festivals s’engagent vers le zéro plastique. En
Bretagne, ils sont déjà 20 à avoir signé la charte d’engagement
du dispositif Drastic On Plastic.

Couverts
en plastiques, barquette de frites, pailles, goodies…en festival,
le plastique à usage unique est encore bien présent. A l’heure où
la planète croule sous les déchets, comment réduire les plastiques
à usage unique dans les événements festifs ? Le dispositif
« Drastic On Plastic » est là pour aider les
organisateurs à réduire et à bannir le plastique de leurs
festivals, « dans une démarche et de mise en commun des
pratiques à l’échelle nationale » . Il est inspiré d’une
initiative anglaise lancée en 2018 par l’AIF (Association Of
Independant Festivals) et la Raw Foundation. Chez nous, c’est le
collectif R2D2 qui porte la démarche. Ce collectif est la réunion
informelle des réseaux régionaux d’accompagnement au
développement durable des événements, dont fait partie pour la
Bretagne Le Collectif des Festivals.

Drastic
On Plastic a été officiellement lancé le 22 janvier à Nantes lors
des Biennales Internationales du Spectacle. 60 festivals français
ont déjà signé la charte d’engagement, dont 20 festivals
bretons : Belle Ile On Air, Les Bordées de Cancale,
DésARTiculé, Don Jigi fest, EMGAV, le Festival photo de la Gacilly,
le Grand Soufflet, Horizons Open Sea, Kann al Loar, Maintenant, le
Motocultor festival, O Jardins Pestaculaires, Panoramas, La P’Art
Belle, les Pieds dans la vase, Quartiers d’été, Temps Fête, les
Trans, Travelling, les Tombées de la nuit.

Le dispositif est ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelque soit leur taille, leur configuration ou les degré d’avancement dans la démarche d’avancement de réduction du plastique. Les organisateurs intéressés doivent contacter la structure membre du réseau R2D2 de leur territoire. Une fois la charte d’engagement signée, un atelier collectif est organisé afin de lancer le travail et pourra bénéficier de retour d’expériences, d’outils…A noter que sur le site internet Drastic On Plastic, on trouve une carte localisant les festivals engagés, ainsi qu’un « guide des festivals zéro plastique » à télécharger.

Plus d’infos sur drastic-on-plastic.fr




Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du
13 au 27 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son
originalité ? Etre un festival de documentaires sur
l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant
au public de choisir son film préféré !

Un
festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne.
Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ?
« Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre
en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi
être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la
consommation raisonnée ».

Durant
15 jours, ce sont ainsi 15 films documentaires sur des thématiques
variées (agriculture, finance, pêche, mer…) qui sont en libre
accès. Chacun est invité à voter pour son film préféré. A la
fin, le « Prix du public » sera décerné au film ayant
récolté le plus vote, qui sera ensuite diffusé dans plusieurs
villes françaises.

Cette
année, les films sélectionnés sont : « Pauvres poulets,
une géopolitique de l’oeuf » de Jens Niehuss, sur le système
agraire européen et la production industrielle d’oeufs et de
poulets, « Amazonia : le réveil de Florestania » de
Christiane Torloni & Miguel Przewodowski, sur le sort réservé à
la forêt Amazonienne depuis le début du 20ème siècle, « De
paris à Pittsburgh » de Sidney Beaumont et Michael Bonfiglio,
sur les efforts réalisés par des individus qui luttent contre les
menaces du changement cliamtique, « Metamorphose » de
Nova Ami et Velcrow Ripper, sur la transition écologique, « L’arche
d’Anote » de Mathieu Ritz, sur la montée des eaux aux ïles
Kiribati, « Cargo, la face cachée du fret », de Denis
Delestrac, sur l’industrie du transport maritime, « Hondar
2050 », de Cesare Maglioni, sur les déchets dans l’océan,
« Chemins de travers » de Sébastien Majonchi, sur des
alternatives agricoles locales dans les Monts du Lyonnais, « Le
temps des forêts », de François-Xavier Drouet, sur
l’industrialisation de la forêt française, « Le cas
Bornép », de Dylan Williams et Erik Pauser sur l’histoire
de la destruction de la forêt tropicale de l’île de Bornéo,
« L’Europe à la
reconquête de la biodiversité », de Vincent Perazio, sur
l’histoire et les raisons de la perte de la biodiversité sur le
territoire européen et ses conséquences, « Vivre le
changement », de Jordan Osmond et Antoinette Wilson, sur
des solutions individuelles mises en place au quotidien pour changer
de modèle, « Mer de vie » de Julia Barnes, sur la
protection des océans, « L’homme a mangé la Terre »,
de Jean-Robert Viallet, sur l’histoire du progrès et de
l’exploitation des ressources, « Les défis d’une autre
agriculture » de Tatjana Mischke et Caroline Nokel, sur de
nouvelles solutions agricoles pour changer de paradigme.

Tous ces films sont visibles gratuitement sur le site du festival, jusqu’au 27 janvier !




Ce week-end, comptez les oiseaux !

Pendant deux jours, ce week-end, les associations Bretagne
Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes
d’Armor)
invitent tout un chacun à participer à une
opération de comptage des oiseaux. Pendant une heure, prenez le
temps d’observer la nature et notez les différentes espèces
présentes autour de vous !

Le principe est simple. Durant le week-end, pendant une heure,
chaque participant est invité à observer et à compter les oiseaux
présents sur son lieu d’observation (jardin, parc, école…). Des
fiches d’observation sont disponibles sur le site des associations
participantes. Enfin, afin de ne pas compter deux fois le même
oiseau, ce conseil simple : « Ne notez que le nombre
maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps. Si
vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1,
ne notez que 4 mésanges bleues ».

D’autres outils, comme des dépliants et des guides, sont disponibles pour faciliter l’identification des oiseaux. Vous les retrouverez sur le site des différentes associations. Le jour J, il sera également possible de saisir les informations en ligne sur le site internet de l’association Bretagne Vivante.

Ces comptages permettent de connaître l’évolution des populations des différentes espèces. « Cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs », nous apprend le site de Bretagne vivante.

Plus d’informations: https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Les-25-et-26-janvier-comptez-les-oiseaux-des-jardins-dans-toute-la-Bretagne-historique

Présentation de l’opération