L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




Environnement : les jeunes finistériens s’engagent

Samedi, une journée autour de l’environnement était organisée au Domaine de Menez Meur, par le département du Finistère. Un groupe de jeunes, faisant partir du groupe de réflexion « Jeunes en Finistère », était invité à la journée. Leur objectif : recueillir le maximum d’informations sur la thématique de l’environnement. Une thème sur sur lequel ils sont amenés à réfléchir et à être force de proposition auprès du Conseil Départemental. Explications audio avec Louise, l’une des participantes !




Breizhicoop. Le supermarché coopératif et participatif de Rennes

Ouvert en mars dernier, Breizhicoop est le premier supermarché coopératif de Bretagne. Situé au 15 rue de Pologne à Rennes, ce supermarché d’avenir permet à ses adhérents d’être à la fois propriétaires de part sociales, clients mais aussi travailleurs bénévoles. A la clé, une nourriture locale, le plus souvent biologique et surtout… à moindre prix !

Dans le quartier du
Blosne à Rennes se trouve un supermarché un peu différent… il
s’agit de Breizhicoop. Dans ce supermarché 100 % coopératif
et participatif, les adhérents sont à la fois propriétaires de
parts sociales, travailleurs bénévoles et également… clients !
Mais ce n’est pas tout. En échange de trois heures de travail
bénévole par mois, les adhérents peuvent se nourrir de produits
locaux, souvent issus de l’agriculture biologique et ce, proposé
au prix d’équilibre, aussi bien pour les producteurs que les
consommateurs.

Ouvert en mars
dernier, ce supermarché d’avenir est le premier du genre à avoir
vu le jour en Bretagne. Inspiré par le Park Slope Food Coop à New
York et par La louve à Paris, Breizhicoop est né d’une volonté
forte: reprendre le contrôle sur sa consommation, le tout en mettant
en relation une production agricole locale de qualité et
consommateur.rice.e urbain.es.

C’est par
l’intermédiaire d’un supermarché que le projet est né, mêlant
valeurs sociales et environnementales. Là-bas, toutes les décisions
prises au sein de la coopérative sont votées par un système
démocratique au travers 7 commissions. A ce jour, ce sont 360
coopérateurs et coopératrices qui se sont engagés dans ce projet.

Crédit photo: Breizhicoop

« De consommateurs à consom’acteurs » voilà ce qui
définit au mieux le projet porté par Breizhicoop.


Pour en connaître davantage sur le mode de fonctionnement des supermarchés coopératif, nous vous conseillons le visionnage du documentaire Food Coop, tourné au Park Slope Food Coop à New York.

Plus
d’informations sur le projet :
https://www.breizhicoop.fr/

Si vous habitez
Rennes et ses environs, une réunion d’information aura lieu jeudi
3 octobre à 19h30 à la Maison de la Consommation et de
l’Environnement. Adresse : 48 boulevard Magenta. Salle
Curvand

Adresse : 15 rue de Pologne, Quartier du Blosne, 35200 RENNES




Documentaire: Le grain et l’ivraie ou voyages chez les populations intoxiquées par l’agro-industrie mondiale

Le documentaire « Le grain et l’ivraie » met en lumière les conséquences néfastes sur les plans sociaux et environnementaux du modèle agro-industriel argentin. En plus de le dénoncer, le réalisateur Fernando Solanas nous montre qu’un autre modèle, inspiré du passé et en harmonie avec l’environnement, est possible. Le film sera projeté demain soir dans l’amphi du Lycée Agricole de Suscinio, à Morlaix, à 20h !

Une autre vision de l’Argentine

« pour ces maudits haricots ( le soja), l’Argentine s’est vendues, a dépeuplé son territoire, a détruit son écosystème et à ruiné sa biodiversité »

Jorge Rulli, expert en eco-agriculture

Sortie en salles le 10 avril 2019, le documentaire « Le Grain et l’Ivraie » produit et réalisé par Fernando Solanas nous montre une autre vision de l’Argentine. Culture de soja expansive, agriculture transgénique, épandages et fumigations abondants d’agro-toxiques sur les cultures… voilà aujourd’hui le modèle de l’agro-industrie du pays. Ce modèle, bien que très productif et économique pour les grandes industries et multinationales a provoqué de nombreux effets néfastes aussi bien sur l’environnement que les populations locales. En effet, l’implantation toujours plus grande de soja transgénique a entrainé, en plus d’une déforestation massive, l’expulsion des populations aborigènes de leurs propres terres ancestrales ainsi que la destruction de leurs ressources alimentaires vitales, ce qui est contraire à la loi internationale de protection de la forêt primaire. De plus, l’épandage et les fumigations d’agro-toxiques à proximité des lieux de vie ont provoqué, en plus d’un exode rural, la multiplication de maladies respiratoires ainsi que de cancers et de malformations.

Des témoignages poignants mais aussi… des alternatives qui existent et peuvent s’appliquer

Avec une atmosphère
parfois sombre, «le Grain et l’Ivraie » met en lumière les
témoignages authentiques et poignants des populations locales
intoxiquées, des agriculteurs ruinés par l’achat d’intrants
chimiques provenant de l’agro-industrie ainsi que des chercheurs
universitaires ayant prouvé le lien entre l’utilisation de
produits chimiques dans l’agriculture et le taux de maladies élevé.
Une note d’espoir vient montrer qu’une autre agriculture,
écologique est possible et qu’il est possible de produire de
manière saine des aliments sans pesticides pour régénérer la
biodiversité perdues sans pour autant détruire des forêts
primaires.

La bande annonce:

https://www.youtube.com/watch?v=JLC7MBVsvA4

Réalisé en 2017 par Fernando E Solanas. Durée: 1h37 vostfr

Disponible en streaming sur Allocine.fr




Le sens de la marche : de Calgary à Landivisiau

Ce
vendredi 27 septembre 2019, aux quatre coins de la planète, des
jeunes, étudiants et lycéens « en grève pour le climat »,
et moins jeunes mais tout aussi motivés se sont mis en marche pour
dire aux décideurs, politiques et économiques, qu’ils attendaient
d’eux qu’ils fassent leu travail, c’est à dire décider et agir pour
que, enfin, les solutions adéquates soient mises en œuvre fin
d’éviter le pire que nous annoncent les scientifiques de tous pays.

On
a beaucoup parlé de la manifestation gigantesque qui a eu lieu à
Montréal, surtout parce qu’y participait celle que les médias ont
intronisé comme icône climatique, en tant qu’initiatrice de ce
mouvement de désobéissance scolaire. Mais il n’y avait pas que là
que les jeunes Québecois se sont mis en branle ; un peu partout
des cortèges se sont formés comme ici à Québec où plus de 30.000
personnes ont été dénombrées, un chiffre rarement atteint dans
cette capitale paisible.

La
manifestation était très bon enfant, les slogans les plus potaches
côtoyaient les pancartes les plus désespérées. Il y avait très
peu de revendications politiques alors même que l’ensemble du Canada
vient d’entrer en campagne électorale pour des élections cruciales
au Parlement fédéral. Tout juste si on notait de ci de là, une
affichette demandant l’annulation du 3° lien , ce pont ou ce tunnel
qui devrait relier les deux rives du Saint-Laurent pour soulager les
deux « vieux » ponts existant. Plus nombreuses étaient
les pancartes demandant l’annulation du terminal gazier de Saguenay
et naturellement du gazoduc qui doit alimenter cette usine de
liquéfaction de gaz « naturel ».

Il
s’agit a priori de revendications locales qui n’ont rien à voir avec
la planète et de fait tout le long du Saint-Laurent, de Saguenay et
Chicoutimi à Rimouski, Baie-Comeau et Sainte-Anne des Monts, les
jeunes s’étaient mobilisés, vraisemblablement parce que les
méthaniers qui vont sillonner ce fleuve majestueux risquent de
perturber les bélugas qui y ont trouvé un habitat propice. Mais
plus en amont de Québec aussi, des cortèges s’étaient formés, à
Trois-Rivières et Sherbrooke avec les mêmes mots d’ordre ou
presque.

Il
n’est pas jusqu’aux Etats de l’Ouest où cette lame de fond s’est
levée. Certes, ce fut moins impressionnant et les cortèges étaient
moins fournis. A Calgary même, il y eut environ 500 étudiants pour
braver l’interdiction universitaire de participer à cette grève des
cours. Un demi-millier, cela peut paraître peu pour une
agglomération de plus d’un million d’habitants, mais il faut avoir
en tête que l’Alberta, dont Calgary est la capitale, est l ‘Etat
pétrolier par excellence du Canada. Dans ces conditions, « sécher
les cours » pour manifester contre les énergies fossiles,
c’est prendre le risque de sévères réprimandes familiales puisque
l’essentiel des emplois a un lien avec l’exploitation des ressources
pétrolières et gazières.

Arrivé
à ce stade, on constate que la boucle est bouclée, si on peut dire,
puisque ce gaz produit en Alberta, transiterait par l’Ontario et
viendrait alimenter le gazoduc de Saquenay. De Saquenay, les
méthaniers s’en iraient vers l’Europe et on ne peut exclure que ce
gaz servent à alimenter les centrales électriques à cycle combiné
gaz qui sont mises de l’avant comme solution de pis aller pour
remplacer les centrales à charbon.

Du coup, ce gazoduc n’est plus seulement une nuisance locale, c’est aussi et surtout un enjeu planétaire qui illustre de façon symbolique la manière dont les décideurs abordent encore la transition écologique. En effet, à l’autre bout de la chaîne, il y aura peut-être la centrale CCG que Total veut construire à Landivisiau et à laquelle, des centaines d’habitants sont opposés. Ainsi donc à Calgary, comme à Landivisiau, celles et ceux qui marchent pour le climat, marchent dans le même sens.

Crédit photo : Dominique Guizien pour Eco-Bretons




L’idée sortie. Le Bio en fête à Muzillac

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul(e) ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 24e édition de la foire bio de Muzillac. Le thème de cette année? « Jetez, c’est réchauffer » ! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 120 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

Curieux ou averti, chacun pourra trouver l’activité qui lui convient: conférence sur le zéro déchets sans prise de tête ou sur l’impact des pesticides sur notre environnement avec le sénateur Joel Labbé et Fabrice Nicolino le dimanche. Déambulation orchestrale et jonglerie avec la compagnie Little Big Swing le samedi. Et pour les amateurs de chanson française et de poésie chantée, Emily Loizeau le dimanche.

Le programme détaillé du week-end:

Sur place, une zone de gratuité sur place vous permettra de prendre ou laisser les objets que vous ne vous servez plus.


Pratique:

Tarif : 3euros, gratuit pour les moins de 16 ans

Lieu: Devant la médiathèque de Muzillac (56)

Plus d’infos: https://www.facebook.com/events/592970431207994/

https://www.terreenvie.com/la-bio-en-fete-2019/