Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des TagBzh !
Les incubateurs TAg BZH viennent de lancer un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.
« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social ». Les quatre structures lancent leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs », pour la promotion 2025-2026. Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.
C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 10 à 12 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.
Depuis 2016, ce sont ainsi 298 projets d’entreprises locales qui ont été propulsés par les Tag, ce qui représente 466 entrepreneur.e.s breton.ne.s.
Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :
Bocage en Bretagne : la fin d’un paysage ? Rencontre à Lorient avec Splann!
La Médiathèque de Lorient invite Nolwenn Weiler, journaliste du média associatif breton d’investigation Splann – Lanceur d’enquêtes, pour aborder ce sujet toujours très sensible de la disparition du bocage. Il s’agit aussi de s’interroger sur comment mener une enquête journalistique indépendante aujourd’hui. Qu’est-ce que le journalisme d’investigation ? Quels en sont les enjeux ? Comment mène-t-on une enquête sur le terrain ?
Face à l’urgence climatique et à l’effondrement de la biodiversité, les talus et les haies du Nord-Ouest de la France et notamment de Bretagne sont d’une grande utilité. Les arbres et les arbustes présents dans les haies bocagères ont un rôle majeur : compensation de l’épuration, protection des cultures contre le vent et la sécheresse, prévention des inondations urbaines tout en conservant l’eau dans le sous-sol…
En dépit des idées reçues et des moyens alloués, bien après le remembrement opéré après-guerre, la destruction du bocage breton se poursuit. Il s’accélère même depuis dix ans, en lien avec la concentration du nombre d’exploitations agricoles. L’artificialisation des sols, notamment pour la construction de lotissements, ou encore le déploiement de la fibre optique, sont des facteurs aggravants. Au-delà des questions quantitatives, la qualité des haies se dégrade. Leur entretien repose presque entièrement sur les agriculteurs. Or, c’est une activité coûteuse, voire dangereuse. Jean-Luc Pichon de@eauetrivieresdebretagne2717 en dit plus ici : https://splann.org/replay/bocage-breton-la-fin-dun-paysage-lenquete-en-bref/
La rencontre avec Nolwenn Weiler se déroule vendredi 28 mars à 18h à l’auditorium de la Médiathèque de Lorient (https://www.facebook.com/mediathequesdelorient). Entrée libre dans la limite des places disponibles. Billetterie gratuite à l’accueil 1h avant. Pour enrichir la discussion, plongez dès maintenant dans l’enquête passionnante menée par les journalistes de Splann! Un travail approfondi à découvrir ici : https://splann.org/enquete/bocage
Article rédigé avec les informations de Splann! Dessin de Yann Le Sacher
Retour sur la deuxième édition du Printemps des Transitions
Découvrir les initiatives en matière de transition écologique qui essaiment du côté de Morlaix, de façon ludique et interactive, pour ensuite passer à l’action. C’était l’objectif du « Printemps des Transitions » qui s’est déroulé ce dimanche 23 mars, au Roudour de Saint-Martin-Des-Champs. Cette deuxième édition était cette année organisée par un collectif de huit associations locales : En Vrac à L’Ouest, L’Agence Locale de l’Energie et du Climat Héol, Bretagne Vivante, le Pôle ESS du Pays de Morlaix, le Resam, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, l’Ulamir-CPIE, et Eco-Bretons, avec le soutien de Morlaix Communauté. Reportage.
Dans les allées de la grande salle du Roudour à Saint-Martin-Des-Champs, on discute, on sourit, on questionne, on déambule en famille au gré des nombreux stands. Ici, on apprend comment faire son compost, là-bas on peut découvrir un jeu sur l’eau, un peu plus loin, c’est un atelier pour petits et grands autour du carton et de l’artiste morlaisien Charles Vergnolle, qui attire le regard…
Bienvenue à la seconde édition du Printemps des Transitions, qui s’est déroulée le dimanche 23 mars. Au programme de cette journée, qui a rassemblé pas moins de 600 visiteuses et visiteurs, et une vingtaine de structures locales agissant en faveur de la transition écologique : des ateliers, des conférences, des expos, des jeux…
Dès 10h, le public arrive. Les animations démarrent, ainsi que la première conférence de la journée. C’est le Collectif SSA qui démarre, avec une présentation du projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation. Une trentaine de personnes sont réunies pour échanger sur cette initiative qui vise à permettre aux citoyen.ne.s, via des caisses locales, d’accéder à une nourriture saine et durable, et de lutter ainsi contre la précarité alimentaire.
Une fois les questions du public terminées, direction les différents stands qui se situent dans l’espace à côté. L’Apav est là, et va proposer une « vélorution » qui ne va pas tarder à s’élancer pour quelques kilomètres. Un peu loin, on peut découvrir l’association Goupil, ses ordinateurs reconditionnés proposés à prix modique, ainsi qu’une brodeuse numérique et une imprimante 3D.
Du côté d’Heol, l’Agence Locale de l’Energie du Pays de Morlaix, Nolwenn Ragel est sur le pont pour accueillir le public désirant décrypter ses factures d’énergie. Tandis que du côté des bénévoles d’En Vrac à l’Ouest, on s’active pour proposer différents ateliers, comme par exemple la fabrication de lessive maison. Dans une des salles de l’étage, on se prépare pour différents d’échanges : autour de l’eau ou de l’habitat en 2030. Un jeu « c’est quoi la monnaie » ? est aussi au programme, proposé par le Buzuk, monnaie locale du Pays de Morlaix. L’association est aussi présente dès l’entrée du festival, pour permettre au public de changer ses euros en Buzuk, la monnaie officielle de la journée. Le tout nouveau billet de 29 Buzuks est d’ailleurs disponible pour l’occasion.
A 11h30, direction l’espace conférence pour un spectacle de théâtre d’impro, autour des transitions écologiques, avec la Drim Tim, troupe morlaisienne bien connue, qui a fait le show.
L’heure est venue maintenant de manger pour se requinquer, avant l’après-midi qui s’annonce tout aussi intense. Dehors, les food trucks attendent les gourmand.e.s, avec des plats bio, végétariens et locaux. On retrouve ainsi Clément et Léa, de la friterie ambulante « On perd pas l’Nord », avec leurs fricadelles végétariennes ainsi que leurs frites.
Retour à l’intérieur. Certains ateliers démarrent, comme par exemple la confection d’un sac à vrac, avec En Vrac à l’Ouest. Ou encore le Repair Café, avec Hervé, du Repair. En blouse blanche et lampe frontale, il répare un percolateur de café qui s’est malencontreusement bloqué en position sécurité. Le public se presse près des stands. Celui des Chiffonniers de la Joie, qui propose notamment une zone de gratuité, ne fait pas exception à la règle. Même chose pour celui partagé par les associations Scient et Au Fil du Queffleuth et de la Penzé : l’upcycling de vêtement ou de chaussures est un succès, notamment auprès des jeunes.
Et les plus jeunes n’ont pas été oubliés : un spectacle autour de l’eau, avec la Compagnie à Molette, dans la médiathèque, fait le plein. C’est l’avant-dernier temps fort de la journée, avant la conférence de clôture, par Claire Cariou. Celle qui a fondé l’association Cote Waste et qui a reçu le Trophée Breton des Transitions catégorie « prix du public » en 2023, revient sur son « Tro Breizh » du zéro déchet. Un parcours réalisé en 2021 à vélo, à la découverte d’initiatives collectives, mises en place au sein de collectivités et de professionnels, pour réduire les déchets. Avec humour, elle revient sur son périple, qui a donné lieu à un livre et à un documentaire diffusé sur Tébéo. Inspirant, comme l’a été cette deuxième édition du Printemps des Transitions !
Photos : Laurence Ariouat Mermet
A Lorient, on « en boîte le plat » !
Après Rennes et le Finistère, « En Boite le Plat » arrive à Lorient, porté par l’association Ressac An Oriant. Le but : remplacer les emballages à usage unique de la vente à emporter par des boites en verre réutilisables, dans des restaurants partenaires de l’opération. Un financement participatif est lancé pour que l’association puisse acquérir des contenants et créer le réseau.
Ce qui pèse le plus dans les poubelles : les déchets végétaux, et, juste derrière, les emballages. Si l’on peut composter les déchets végétaux ou les réutiliser au jardin, comment faire diminuer le volume des emballages, hormis avec l’achat en vrac ? C’est la question, et plus largement les thématiques de réduction des déchets et d’économie circulaire, qui ont incité l’association Ressac An Orient à porter le projet « En Boîte le Plat » sur le territoire lorientais.
« Nous avons créé l’association en octobre 2024 », explique Corinne Bourgeois, l’une des porteuses du projet. « Et nous avons rencontré Jonathan Conan, l’un des co-fondateurs du projet national En Boite le Plat , qui nous l’a présenté. Cela nous a tout de suite plu », poursuit-elle. Ressac An Orient intègre ensuite la promotion du Tag56 pour développer l’action sur Lorient.
Mais en quoi consiste « En boîte le plat » ? Déjà mis en place à Rennes, et à Toulouse, Besançon, Saint-Etienne, La Rochelle, sur la Côte d’Azur, ou encore dans le Finistère, la démarche est simple : il s’agit de remplacer les emballages jetables de la vente à emporter par des contenants réutilisables consignés. Lorsque un.e client.e commande à emporter dans un commerce participant, il ou elle sera servi.e dans une boite en verre consignée, en échange d’une caution de 3 euros. Une fois le repas consommé, il suffit de ramener la boite nettoyée chez un commerçant partenaire pour récupérer la consigne de 3 euros, ou reprendre un plat.
Ressac An Orient a démarré en janvier une phase de pré-expérimentation, avec trois lieux : Code 0, le café zéro déchet de Lorient, le Concept (un tiers-lieu) et l’Embarcadère (bar-restaurant associatif). Un financement participatif a été également lancé sur la plateforme HelloAsso, afin de contribuer à l’achat des boites en verre et de constituer un réseau de restaurants partenaires. « L’expérimentation va durer jusqu’à cet été, pour un lancement officiel à partir de septembre », précise Corinne. « Notre action, via les contenants réutilisables, c’est aussi de redonner de la valeur à l’emballage, de permettre de réfléchir à notre consommation. On est dans une démarche un peu militante ». En espérant pouvoir par la suite toucher la restauration collective.
Deuxième édition du Printemps des Transitions le dimanche 23 mars à Saint-Martin-Des-Champs (29)
Dimanche 23 mars, un collectif de huit associations (En Vrac à l’Ouest, Resam, Pôle ESS du Pays de Morlaix, Bretagne Vivante, Héol-Agence Locale pour l’Energie et le Climat du Pays de Morlaix, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Ulamir-CPIE et Eco-Bretons), en partenariat avec Morlaix Communauté, propose la deuxième édition du « Printemps des Transitions », au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29). Au programme : des conférences, ateliers, animations, spectacle pour enfants…Ainsi qu’un « village des associations locales » réunissant les acteurs et actrices des transitions sur le territoire.
Cette année, le festival fait peau neuve, organisé par un collectif de huit acteurs associatifs du territoire, en partenariat avec Morlaix Communauté. Objectif de cette deuxième édition : être un événement encore plus ludique et interactif.
Au programme de la journée, qui se déroulera de 10h à 18h : conférences, animations, expos, ateliers, spectacle pour les enfants…
Les grands temps forts :
10 h : Présentation du projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation, par le Collectif SSA du Pays de Morlaix.
11h30 : spectacle de la Drim Tim, troupe de théâtre d’impro de Morlaix.
16h : Spectacle pour enfants « le super pouvoir de l’eau », par le Théâtre à Molette.
17h : Conférence de Claire Cariou, alias l’Eclaireuz, fondatrice de l’association « Cote Waste », qui évoquera son tour de Bretagne à vélo à la rencontre de démarches zéro déchet mises en place par les professionnels.
Tout au long de la journée, le « village des associations » proposera des animations en continu. On pourra ainsi découvrir pas moins de 19 structures, et de nombreuses activités autour de la réduction des déchets (faire sa lessive, coudre son sac à vrac, faire un beewrap, découvrir le compost, comparer le poids de sa poubelle…), de l’énergie (décryptage des factures d’électricité, découvrir la production d’énergie citoyenne et renouvelable…), de l’alimentation (quizz sur le gaspillage alimentaire…), de la biodiversité (atelier de fabrication d’hôtel à insectes, découverte des plantes sauvages comestibles…)…Des temps d’échanges autour de l’eau, de l’habitat, de la monnaie… sont également prévus. un « repair café » permettra d’apprendre à réparer ses petits objets du quotidien (petit électroménager, jouets…).
Le jeune public ne sera pas oublié : des ateliers de fabrication d’instruments de musique avec du matériel de récupération, de décoration à partir d’éléments naturels, de pâte à modeler… sont au menu.
Eco-Bretons sera également de la partie, avec un stand partagé avec le Pôle ESS du Pays de Morlaix. Vous pourrez y retrouver notamment une présentation de différents titres de presse alternative et « pas pareille ».
A noter, deux nouveautés cette année : les paiements sur le festival se feront exclusivement en Buzuks, la monnaie locale. Il sera possible d’échanger des euros en Buzuks dès l’entrée, et ce, sans avoir à adhérer à l’association. Les Buzuks restants pourront être échangés en euros à la sortie.
Une « zone de gratuite » sera également installée pour la première fois. Le principe est le suivant : déposez un objet propre, réutilisable, et dont vous ne vous servez plus, et repartez avec un autre (jouet, livre, outil, vaisselle, vêtements…).
Trois jours aux Champs libres de Rennes pour panser et (re)penser le monde
Nos futurs, ce sont des jeunes lycéen·nes, étudiant·es, engagé·es… accompagnés par Les Champs Libres, Sciences Po Rennes et le journal Le Monde. Ensemble, ils choisissent les sujets, invitent des personnalités, repèrent des initiatives, s’engagent et innovent.
Dans ce programme très riche, où tout est hautement recommandable, Eco-Bretons a repéré, notamment :
– Et si on écoutait les baleines ? Vendredi 21 mars à 10h30
Les baleines cristallisent plusieurs de nos enjeux de société : elles en révèlent les maux tout en nous offrant une partie des solutions face aux défis environnementaux. À la croisée de la recherche scientifique, de l’activisme environnemental et de l’art, plongez dans l’univers de ces mammifères marins, aux côtés de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, Camille Brunel, auteur d’Éloge de la baleine, et Olivier Adam, bioacousticien spécialiste des sons des cétacés. Une rencontre proposée par des élèves du lycée Théodore Monod du Rheu – option Agronomie-économie-territoire, et trois étudiantes de l’Institut Agro Rennes-Angers et de Sciences Po : Charlotte, Léna et Anna. Une coopération d’idées, de compétences et de points de vue pour créer une rencontre informée et inspirante, centrée sur notre rapport au vivant. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/et-si-on-ecoutait-les-baleines/19689
– Écho-systèmes – Vendredi 21 mars, à partir de 12h
Voir, écouter, jouer, réfléchir, fabriquer, sentir, comprendre, s’exprimer… L’Atelier Vivant présente une expérience relationnelle, intergénérationnelle et inclusive, autour du vivant. À travers diverses propositions artistiques, les étudiant.e.s ouvrent un espace d’échanges sur nos relations singulières à tout ce qui vit autour et en nous. Au plaisir de ce moment vivant avec vous ! L’atelier Vivant est un groupe pluridisciplinaire composé de 25 étudiants en art de l’EESAB – Rennes et Quimper et l’EUR CAPS, en design et recherche créative de l’espace public. Ils ont imaginé collectivement leurs propositions entre le quartier de la Prévalaye et Kerminy dans le Finistère, avec l’envie de réfléchir à nos relations au vivant et tenter de questionner sa place dans notre société. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/echo-systemes/19750
– Un travail qui a du sens ? Vendredi 21 mars à 13h30
Faut-il trouver un travail pour être reconnu ? Peut-on changer de formation ou de travail facilement ? Comment sommes-nous accompagnés dans nos choix d’orientation ? Une conversation pour parler de l’orientation scolaire et professionnelle – du choix des spécialités aux vœux Parcoursup, en abordant aussi les possibilités de reconversion. Avec Malek Jaouen, jeune ingénieur qui a récemment repris un CAP de charpentier, et Serge Letournel, jeune retraité, dont les activités principales ont été et sont toujours la lecture et la flânerie. Le groupe qui propose cette rencontre est composé d’étudiants ingénieurs à l’INSA de Rennes. Ils viennent tout juste d’entamer leurs études supérieures et s’interrogent sur l’accompagnement reçu lors de leurs différents choix d’orientation, les débouchés et la place que va prendre leur future vie professionnelle dans leur vie. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/un-travail-qui-a-du-sens/19682
– Immobilisme écologique, comment en sortir ? Vendredi 21 mars, à 14h30
« Sauvez la planète, baissez le chauffage », « Ce n’est pas rentable, l’écologie », « L’État fait l’autruche ». A force de se renvoyer la faute, l’urgence ne fait que s’accroître…ainsi se crée le triangle de l’inaction. Pour réfléchir et agir ensemble, il est nécessaire d’interroger les échelles de pouvoirs. Avec Léna Lazare, activiste et membre des Soulèvements de la Terre, Nathanaël Wallenhorst, enseignant-chercheur spécialiste de l’Anthropocène et Léonard Dermarkarian,chargé de plaidoyer pour l’association Quotaclimat. Nina, Ewen, Gwenaëlle et Baptiste, étudient en BUT Carrières sociales, parcours animation sociale et socioculturelle, à Rennes. Ensemble, ils ont choisi de concevoir et de présenter une conférence sur l’écologie et la transformation sociale qu’elle engendre. Cette rencontre a été organisée avec l’Université de Rennes. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/immobilisme-ecologique-comment-en-sortir/19696
– La culture du prendre soin dans un collectif – Vendredi 21 mars à 15h
« Prendre soin » est un engagement conscient envers soi-même, les autres et l’environnement. C’est une responsabilité collective et individuelle de nourrir et préserver ce qui nous entoure, créant ainsi un cadre de bien-être et de respect. Retour sur l’expérience du Parallèle, tiers-lieu ressource pour les jeunes adultes en pays de Redon, où cette pratique est développée, et sur les enjeux et les difficultés rencontrés par la jeunesse en milieu rural, en discussion avec Eric Le Grand, sociologue et coordinateur de la Chaire de recherche sur la jeunesse à l’EHESP – Ecole des hautes études en santé publique. Les contributeurices du Parallèle créent ensemble : iels imaginent l’espace, la programmation et tout ce qui fait vivre ce lieu. Leur parcours de vie respectif et les rencontres au sein du lieu les poussent à mettre le « Prendre Soin » au cœur de leurs valeurs. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/la-culture-du-prendre-soin-dans-un-collectif/19688
– Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? Vendredi 21 mars à 18h30
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, faire appel à la raison ne suffit pas. Preuve en est l’absence de changements malgré les recommandations répétées des scientifiques sur le climat et la biodiversité. Quelles sont les émotions à mobiliser pour susciter le passage à l’action ? La joie, au risque de ne pas prendre le sujet assez au sérieux ? La peur, au risque de tétaniser ? La violence, au risque de se mettre hors la loi et d’effrayer ? Ou encore le désir, l’humour ? Pour creuser ces pistes avec vous : le cinéaste Cyril Dion, les activistes Mathilde Caillard (MC danse pour le climat), Pauline Boyer (Greenpeace) et Léna Lazare (Les soulèvements de la terre) et le journaliste du Monde Nabil Wakim (auteur du podcast Chaleur humaine). Le Groupe Ouest, lieu pour la fabrique de récits en Europe, implanté dans le Finistère, a accueilli 8 jeunes dans le cadre d’une résidence en février. Retrouvez leur création collective durant les grandes assemblées avec Le Monde. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/environnement-faut-il-faire-peur-desobeir-donner-envie/19702
– Nos Histoires, nos mots, notre pouvoir – Samedi 22 mars à 17h15
Comment prendre la place quand la société nous marginalise ? Dans quelles conditions les personnes racisées – désignées ainsi car susceptibles d’être victimes de discriminations – peuvent transformer la marginalité en puissance ? L’art oratoire devient un outil pour reprendre place, guérir et créer de nouvelles opportunités. Avec Gaetan Zhang, président de Génération Panasiatique, Ikrame Mokdad et Ludovic Babas, formateurs en art oratoire. Ludovic Babas est formateur en art oratoire et fondateur de Mazynasyon, un projet soutenu par la Fondation de France, qui mobilise les jeunes de l’Océan Indien pour reprendre leur pouvoir d’agir. À travers la parole, il transforme le silence en force et les doutes en opportunités. Son objectif : que celles et ceux qui se sentent oubliés reprennent confiance, osent rêver, et construisent des chemins nouveaux. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/nos-histoires-nos-mots-notre-pouvoir/19710
– Repenser le monde en marchant – Dimanche 23 mars à 14h
De jeunes Français, Islandais et réfugiés vénézuéliens, sont partis marcher et bivouaquer dans les Highlands islandais pour questionner leurs sentiers introspectifs. De retour, ils témoignent de cette expérience à travers un ouvrage collectif, une série de podcasts, des photos et une vidéo. Notre lien à la nature n’est-il pas le fil à recoudre pour se construire ? UTI est une production de la compagnie à l’envers et ERASMUS + par Julie Seiller avec Erick Deroost ; Jean-marie Oriot ; Keur Eskemm ; Josep Gislason livre guidé par Alexandre Patureau Wild Bretagne et Léon Schiffer podcasts radio : Alice Lepage photos et vidéo : Erick Deroost Partenaires : Keur Eskemm ; Le Théâtre La Paillette ; Au bout du plongeoir ; le 4 bis ; Les Champs Libres ; Hafnarfjörður ; radio TV RUV ; UTIVIST https://www.leschampslibres.fr/au-programme/repenser-le-monde-en-marchant-uti/19713
– Nos boutures seront la rupture ! Dimanche 23 mars à partir de 14h
Comment nourrir la ville de demain ? Et si multiplier les jardins collectifs dans les villes permettait d’atteindre l’autonomie alimentaire des quartiers et de recréer du lien social ? Atelier proposé par l’association étudiante de jardins partagés de l’Université de Rennes, Plantafac.
– Simulation de la COP Biodiversité – Dimanche 23 mars à 14 h
Alors que 73 % des espèces ont disparu depuis 1950, l’urgence d’agir en faveur de la biodiversité s’impose dans tous les cas à nous. Participez à une simulation de la COP Biodiversité et incarnez un négociateur, chef d’État ou lobbyiste pour découvrir la complexité des négociations. Pas besoin de connaissance ou compétence préalable ! Klara, Candice et Clarisse, sont étudiantes en école d’ingénieur en environnement – UniLaSalle et membres de l’association COP Trotter, qui fédère les étudiants autour des enjeux climatiques. Atelier sur inscription au 02.23.40.66.00
– Troisième nature – Grégoire Eloy (expo photos) : jusqu’au 21 septembre 2025
Des glaciers des Pyrénées à l’estran du Finistère, l’exposition présente l’exploration photographique de paysages géologiques, forestiers et marins, menée par le photographe Grégoire Eloy au cours des dix dernières années. En grimpant au glacier à ski, en passant la nuit en forêt ou en plongeant avec son appareil photo, Grégoire Eloy nous partage une expérience immersive du paysage naturel, vécue comme un rite initiatique. Une façon pour le photographe de rentrer dans l’intimité du paysage. Au croisement du documentaire et de l’expérimentation, le travail de Grégoire Eloy mélange les échelles (de la photo satellite au microscope à balayage) et les techniques (photographie documentaire, photogrammes, cartographie, imagerie scientifique…). En dialogue avec des scientifiques de la matière et du vivant, il tente de comprendre la formation et l’évolution de la matière et de notre environnement. https://www.leschampslibres.fr/au-programme/autres-mondes-gregoire-eloy