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Des artisans bouchers à la découverte d’une ferme de Porcs sur Paille.

(Plume Citoyenne) Jean-François Viel est à la tête de la ferme du Ty Viel à Illifaut. Quand il reprend la ferme familiale en 2022, il souhaite travailler localement et faire des produits de qualité respectueux du bien-être animal et de l’environnement.
Située aux confins des Côtes d’Armor, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine et sur le bassin versant de la Haute-Rance, la ferme du Ty Viel produit des vaches Angus, du jus de pomme bio, du miel, des moutons des landes de Bretagne et du porc sur paille !

Pour l’élevage de porcs sur paille, Jean-François s’est tout de suite rapproché de Cohérence et de Terres de Sources, qui travaillent à la mise en place de filière locale avec des pratiques qui respectent la qualité de l’eau. La filière de porc sur paille Terres de Sources fournit notamment les cantines de la région rennaise. L’approvisionnement en direct des artisans bouchers-charcutiers permet de diversifier les circuits de distribution, très complémentaires avec la restauration collective.
La « ferme ouverte » organisée début juillet a permis aux artisans bouchers-charcutiers de découvrir les pratiques agroécologiques de la ferme : une production sur paille, plus d’espace pour les porcs, une recherche d’autonomie, une limitation de l’azote produit et de l’utilisation de produits phytosanitaires, une alimentation sans OGM, sans antibiotique et certifiée Bleu-Blanc-Coeur. Ces pratiques sont certifiées par le Cahier des charges Porcs Durables et le label Terres de Sources. Les bouchers déjà partenaires ont également pu témoigner en direct de la qualité de la viande de la ferme. Une viande persillée, goutteuse et juteuse qui ne réduit pas à la cuisson, très appréciée de leur clientèle




Discuter, inspirer, et fêter l’autogestion

La 7ème édition de la fête de l’autogestion va se dérouler le samedi 1er juillet à Quimperlé (29) et aura pour thème « l’emprise du capitalisme dans les médias ». Organisé par la CNT 29 (Confédération Nationale du Travail) en collaboration avec l’association inclusive et solidaire, Ty Pouce, la journée permettra à toustes de réfléchir ensemble aux diverses dominations existantes
dans la presse et plus largement dans la société.

C’est sur les bords de l’Ellé, au café et ferme urbaine de Ty Pouce, lieu bienveillant d’expérimentations en tout genre, que nous rencontrons des membres du STAF 29, comité sud- finistérien de la CNT. Issu du syndicalisme révolutionnaire, le syndicat interprofessionnel revendique l’autogestion comme moyen d’abolir le capitalisme par l’établissement d’une autonomie de pensée, de production et d’organisation non hiérarchisée. Il est présent dans les luttes sociales de défense des salarié.es, dans la défense des personnes immigrées, dans les luttes anti-patriarcales ou encore aux côtés d’associations de luttes écologistes et organise également des moments festifs pour faire connaître et populariser l’autogestion : « La fête de l’autogestion est l’occasion de réunir les organisations et les individus soucieux de lutter contre le système d’oppression et de domination ».


Cette année, la CNT 29 a retenu le thème des médias et le programme sera riche d’échanges. De la musique et du théâtre se succéderont autour de deux temps forts : Un débat avec Nils Solari d’ACRIMED (Action Critique Media), association d’intérêt général pour un observatoire des médias, qui viendra exposer l’organisation des médias en France, leurs financements et la place des tutelles publiques comme privées. Il esquissera également des idées de modèles pour préserver l’indépendance de la presse, du pouvoir économique et politique. Une table- ronde réunissant des acteurs participants à des médias indépendants sera également organisée ( citons les médias CQFD mensuel critique et d’expérimentations sociales, les Mutins de Pangée coopérative audiovisuelle…). Nul doute que les échanges permettront de mieux connaître, voir de découvrir de nouveaux médias…


Tout au long de la journée, un village associatif sera présent réunissant éditeurs, associations, groupes politiques ( L’Atelier Paysan, LDH Quimperlé, L’Artère, Babellium…) et permettra de nourrir encore un peu plus la réflexion tout comme Ty Pouce qui nourrira également les corps, en proposant buvette et restauration sur place.
Dans la continuité de la fête de l’autogestion, une soirée de soutien aux luttes écologistes est organisée à partir de 20h par les associations et organisations Ty Pouce, PARESSE, l’Union Syndicale Solidaires, Ozactes et la CNT avec des concerts à prix libre.

 

 

 

 

En pratique:
* Fête de l’autogestion de 12h à 20h entrée à prix libre
plus d’infos sur https://www.cnt-f.org/staf/
* Soirée de soutien aux luttes écologistes 20h concerts à prix libre à Ty Pouce, 4 ruelle des gorrêts QUIMPERLE (29)

Buvette et restauration sur place




Energies renouvelables : le point sur la situation en France

Le 10 mars 2023, la France a promulgué une loi visant à accélérer la production d’énergies renouvelables sur le territoire, une étape jugée nécessaire pour rattraper le retard pris en la matière.

En effet, si la France s’est engagée, via différentes lois, à porter à un tiers la part d’énergies renouvelables dans son mix énergétique pour 2030, elle est loin d’avoir atteint les objectifs ! En 2020, elle fut même le seul pays à écoper d’amendes de l’Union européenne pour le retard affiché, puisqu’elle dépassait tout juste les 19 % d’énergies renouvelables ! Un taux largement inférieur à ceux affichés par les leaders en la matière – la Suède, la Finlande, le Danemark – mais également par d’autres pays, comme la Lettonie, l’Estonie, l’Autriche, le Portugal ou encore la Croatie.

Ce retard s’explique notamment par le poids du nucléaire, principale source de production d’électricité, ou encore par le retard pris dans le lancement de certaines filières.

Selon les dernières données publiées par le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, c’est l’énergie issue de la biomasse qui est l’énergie renouvelable la plus consommée en France (7 %). Cette dernière provient du bois, des résidus agricoles et des déchets. S’ensuit l’énergie hydraulique, issue des barrages (4 %), alors que l’énergie éolienne et solaire restent encore tout à fait marginales, avec respectivement 2 % et 1 % de l’énergie finale consommée en France.

On peut donc espérer que loi d’accélération aura bien un impact sur le mix énergétique français ! Cette dernière s’articule autour de 4 axes : planifier les projets d’énergies renouvelables sur les territoires, simplifier les procédures, mobiliser du foncier artificialisé pour déployer du solaire et de l’éolien, et enfin mieux partager la valeur générée par ces énergies.

Elle prévoit notamment de cartographier les zones terrestres et maritimes favorables à l’implantation d’énergies renouvelables, d’équiper les parkings extérieurs de plus de 1500m² de panneaux solaires ou encore de donner aux collectivités et leurs administrés la possibilité de prendre part aux projets de production d’énergies renouvelables, comme les collectifs d’énergie citoyenne.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .



Reportage vidéo à la Ferme de Trévero (56), avec Les Joies Sauvages

Les Joies Sauvages est une association qui porte la réalisation de reportages vidéo sur la transition agricole, disponibles en accès libre sur YouTube, ainsi que des événements : projections des reportages et débats dans des cinémas, tiers-lieux, fermes ou encore écoles ! 

 

Nous – Kern et Mélanie – partons en immersion dans des fermes, et tentons avec légèreté (pour ne pas dire : avec un humour parfois gênant ! ) d’aborder différents aspects des métiers liés à l’agriculture, pour que les consommateurs et consommatrices puissent mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière leur alimentation. Nous abordons les stéréotypes, mais aussi les sujets qui fâchent, en toute transparence. Et bien sûr la passion et la joie qu’il peut y avoir derrière ces métiers clés de la transition écologique. 

 

Dans notre dernier reportage, tourné à la ferme de Trevero, nous nous intéressons à l’élevage et à la place qu’il pourrait avoir dans la transition agricole.
Pendant 20 minutes, nous tentons d’embarquer les spectateurs et spectatrices dans le quotidien de deux têtes-brûlées qui se sont mises au défi de montrer que l’élevage peut-être fait de façon écologique et éthique, en développant une ferme à l’opposé du système intensif, en plein territoire agro-industriel breton…

Loin du paquet de lardons qui traine au fond de notre frigo, la ferme de Régis et Benjamin nous invite à repenser totalement notre alimentation, avec un élevage qui deviendrait la cerise sur un gros gâteau végétal et où l’animal ne serait pas qu’une vulgaire unité de production…

 

 

 


Les Joies Sauvages
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lesjoiessauvages.fr 




L’habitat, un secteur clé de la lutte contre le changement climatique

Le secteur du bâtiment est le principal poste de consommation d’énergie en France. Il concentre 44 % de la consommation d’énergie totale du territoire, loin devant le transport, qui y contribue à hauteur de 31 % environ.

A lui tout seul, le secteur du bâtiment émet plus de 123 millions de tonnes de CO2 par an, soit près du quart des émissions nationales. C’est pourquoi il constitue un domaine clé dans les programmes de transition énergétique et lutte contre le réchauffement climatique.

Rappelons en effet qu’ à travers la loi de transition énergétique pour la croissance verte ou encore la loi climat-résilience, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050. Cela signifie qu’il faudra arriver à un état d’équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère par l’homme ou de son fait.

Pour cela, une première échéance est fixée à 2030 : à cette date, il faudra avoir atteint 33 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique, et avoir réduit les consommations d’énergie finale de 20 % et d’énergie fossile de 40 % (par rapport à 2012).

Pour y parvenir, il convient de massifier les rénovations des logements en mettant prioritairement l’accent sur l’isolation, mais également sur la ventilation, le chauffage performant, l’éclairage naturel, les équipements économes, le développement d’énergies renouvelables ou encore la sensibilisation des occupants aux économies d’énergie.

Si tous les logements sont concernés, la réglementation relative aux « passoires thermiques » s’est récemment durcie et les logements classés G sur le diagnostic de performance énergétique n’ont par exemple plus le droit d’être mis à la location depuis le 1er janvier 2023, une interdiction qui s’étendra au fil des années aux logements classés F ou encore E.

Les constructions neuves sont également mises à contribution : depuis 2021, la réglementation thermique leur impose de produire autant voire plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Elles doivent donc tirer profit d’une excellente architecture bioclimatique (baies vitrées orientées au sud…), une isolation renforcée, une ventilation performante, des matériaux écologiques, des équipements peu énergivores ou encore une production d’énergie renouvelable, passant par exemple par des panneaux photovoltaïques ou de l’éolien.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Aller Vert lance la Répar’Action !

(Plume Citoyenne) Le 14 mai prochain à Ti an Oll, le club Aller vert organise un atelier de Répar’Action pour donner une deuxième vie à vos objets. Petit électroménager en panne, vélo à rafistoler… vous avez sans doute un objet à réparer qui traîne dans votre garage. 

 

En quoi cela consiste ?

Des bricoleurs bénévoles et couturières examineront les objets pour identifier le problème, expliquer comment réparer ou ce qu’il faudrait changer. Si la réparation est possible, l’objet sera réparé pendant l’atelier. « L’idée est de dépasser la peur d’ouvrir les appareils et de tenter une réparation plutôt que de jeter »,  explique Catherine Ermeneux, membre du collectif.  « Si vous savez déjà qu’une pièce doit être remplacée, venez avec la pièce de rechange pour que les bricoleurs vous aident à la remplacer ».

Les objets que vous pouvez apporter sont le petit électroménager, les jouets, certains matériels informatiques, les vélos ou les vêtements et textiles.

 

Un test pour commencer

L’atelier se tiendra au centre social Ti An Oll, le dimanche 14 mai de 9h30 à 13h. Il s’agit d’une première expérience amenée à se renouveler. Si le succès est au rendez-vous une seconde édition pourrait avoir lieu à l’automne. Pour cela, des bricoleurs et couturières bénévoles sont recherchés. 

 

La réparation est gratuite mais les bénéficiaires peuvent laisser une contribution libre pour développer ces ateliers. L’APAV (A pied et à vélo en pays de Morlaix) apportera sa contribution pour la réparation de vélos. Les jeunes de Ti an Oll participeront aussi à la manifestation et proposeront des gâteaux et boissons pour financer un voyage en Allemagne.

 

Catherine explique : « Le groupe Aller vert est un club du centre social de Plourin-lès-Morlaix qui organise des actions autour de la transition écologique. Notre première action a consisté à mettre en place un point de livraison de légumes du Lycée de Suscinio chaque vendredi, sans engagement ni minimum de commande. »

 

Pratique : Dimanche 14 mai, de 9h30 à 13h à Ti an Oll – 1 rue des genêts – Plourin-Lès-Morlaix 

Pour tout renseignement : contact.allervert@mailo.com