Retour sur le Forum Citoyen du 9 mars à La Roche-Bernard (56) !

Ca bossait dur mais sans mettre de côté nourriture et boisson, carburant nécessaire pour bien cogiter.

De Péaule à Pénestin en passant par Arzal, Marzan, La Roche-Bernard, Nivillac, St Dolay, Férel et Camoël, trois heures pour réfléchir en groupes de travail avec des sujets variés et très concrets.

Il en est ressorti onze groupes d’actions dont voici leur objectif à court therme :

  • Mettre en place un jardin potager collectif dans un espace public sur la commune de Nivillac.

  • Informer les citoyens du plus jeune (dans les écoles) au plus âgé de l’importance de l’environnement et de nos modes de consommation.

  • Mettre en place des conseils citoyens dans chaque commune afin de faciliter la participation des habitants aux décisions municipales.

  • Endiguer la prolifération des chats de manière humaine, économique et durable.

  • La mobilité sur le territoire (vélo ou bus) avec le désir qu’une enquête sérieuse soit faite auprès des habitants pour mettre en place des services adaptés aux besoins.

  • Projet d’élevage Bio de brebis sur Marzan pour une production locale et éthique.

  • Organisation de rencontres sur le thème de la santé naturelle. Il sera amené à chercher des intervenants.

  • Communiquer et agir pour replanter des haies bocagères.

    Un groupe a travaillé de façon plus globale pour participer au grand débat national et apporter leurs contributions.

    En fin de rencontre, un appel a été lancé aux gens intéressés pour monter une recyclerie. Un groupe va très certainement se monter rapidement.

    Toute personne intéressée pour agir localement, que ce soit sur les sujets cités plus haut ou pour un projet qui lui tient à cœur, peut contacter notre collectif. Nous serons heureux de lui expliquer le fonctionnement de ces groupes, de l’orienter vers les personnes référentes des thèmes déjà abordés ou de l’inviter à la prochaine rencontre qui devrait se dérouler en juin 2019. Contact : cdc56130@zaclys.net




La foire bio de Landerneau revient pour une 21ème édition les 16 et 17 mars 2019

Rendez-vous incontournable du Nord Finistère la foire bio de Landerneau revient pour une 21ème édition les 16 et 17 mars 2019. A vos agendas !

La foire bio de Landerneau c’est pas moins de 120 exposants qui seront là pour présenter leurs produits et services respectueux de la nature.

Le week-end sera également garni de multiples ateliers et animations auxquels vous serez invités à participer. Percer les mystères de la construction en paille, déguster de bons vins naturels, échanger vos plus belles plantes, réfléchir autour d’un café philo ou profiter d’un moment de bien être en découvrant la réflexologie plantaire, feront partie des animations proposées. Les enfants y trouveront également leur « conte », avec l’atelier lecture du dimanche. Si tout cela vous met en appétit, il y aura de quoi combler vos papilles dans les différents espaces restaurations du site.

La foire bio de Landerneau ça se passe dans la hall de Saint-Ernell à Landerneau de 10h à 19h, c’est 3 € l’entrée pour la journée, 2 € pour les bénéficiaires de minima sociaux et demandeurs d’emploi sur justificatif, 5 € les deux jours et gratuit pour les moins de 16 ans.

Participer à la foire bio, c’est se faire plaisir le temps d’un week-end tout en soutenant l’école Diwan de Landerneau. Plus d’info sur foirebiolanderneau.bzh.




The association of women bearing the name of Vishnu

There is in Trivandrum, a premier institution for all the struggles for emancipation of women and feminist concerns; It is an NGO whose name is difficult to catch for an average French, Sreevaraham Vanitha Samithi (SVS). Translated into usual French, this means “the association of women in the name of Lord Varaha”, Varaha is one of the many avatars of the Hindu God Vishnu.

This NGO name is not due to any religious affiliation but only for being situated close to a Hindu temple dedicated to the God whose uniqueness is to have led a fight to 1,000 years to save planet Earth. Quite a symbol!

This charity association was created in 1913 by women of the high society of Kerala but acquired the true status of association only in 1957. Thanks to powerful political support in the early days, the association obtained a long-term lease of the State on a very large plot on which the current facility was built gradually.

First there was a clinic in 1957, and then pre-school classes and a handicraft training center. The school was built in 1961 as well as the children’s theatre, which officially opened on February 28, 1969, just 50 years ago.

Grafted on these activities of local social services, is a community-cum-school library that combine sa mobile library,meant mainly for home-bound elderly women.

 

A view of the front of the SVS / photo credit: Dominique Guizien

 

Today’s activities of SVS

 

A training and production centre

Throughout the year, women from poor neighborhoods (30 women per batch) come to learn artisan production techniques, in order to make their livelihood. Trainings extend from 2-3 days to 3-6 months.The normal cycle of progress for these women is trainee, then paid worker, and for the more gifted of them, entrepreneurs or even trainers, in a gradual process of empowerment. The crafts are very varied: bookbinding, fabric painting , mural painting, glass painting , metal embossing, manufacturing of soaps, detergents and lotions, decorations for Christmas and weddings, production manufacturing of candles, soft toys , thermal cooker, manufacturing of bags and file board , jewelry and beads works. There are also trainings in food craft, nutrition, catering etc. In fact, several women have taken up catering business for big and smalll events from their homes.

 

A part of the production of jewelry

 

Beads works

 

Painting on fabric

 

Folded paper picture

 

An elephant trunk ornament in embossed metal

 

Some of the trainees

 

The main trainer (left), a former trainee, next to one of her trainees, a future trainer.

 

A private school group

On these premises, kids are in school from the age of 4 years up to the age of 10-11 years, with an average of 25 children (boys and girls) per class. To complete this school equipment, there is also a creche which welcomes children from 2-3 years. The pride of SVS is its library but over time its documentary fund has dwindled and SVS would need a boost to level its books collection.

A Neighborhood Center for social activities

In addition, SVS continues its activities in the areas of health, culture and awareness through programmes of seminars and conferences aimed at the empowerment of women. It deals with health, violence against women, waste management, water preservation, energy management, use of solar energy devices, foodconservation and cookery. « Health camps » are organized for women and their children, but are also open to all public.Ayurveda massage sessions, learning of nursing home care, courses of life skill education for young girls, the importance of human values, education and personal development complete this social offer.

A theatre

The children’s theatre is 50 years old and had a heyday which witnessed the passage of the great stars of Indian music, dance and drama. It was also a neighborhood facility often hired out for family festivals and weddings. But with the years passing, this exceptional facility has much decayed, due to lack of funding available to carry out routine maintenance. Therefore it remains a magnificent 600-seat theater room that dramatically needs financial help for maintaining its role of a community centre for culture.

To learn more about SVS:

sreevaraham vanitha saminthi
https://www.freeofme.com/groups/view/36149/sreevaraham-vanitha-Samithi




Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage

La récolte de sève de bouleau a débuté à l’éco domaine du Bois du Barde à Mellionnec dans le Centre Bretagne (22). Depuis quatre ans, sur la ferme de coat an bars Gilles et Anne-Laure Nicolas récoltent la sève de bouleau. Détoxifiant, antioxydant, anti-inflammatoire léger, les vertus de la sève de bouleau sont connues depuis longtemps. Les premiers écrits sur le sujet remontraient au XII ème siècle. La récolte qui a débuté ce 15 février durera près de deux mois.

Un travail quotidien

La récolte de sève de bouleau demande trois à quatre heures de travail quotidiennes pour récolter une centaine de litres. Le procédé est le même que pour l’érable ou le charme : un petit trou est percé dans le tronc de l’arbre au moment ou la sève remonte. Un tuyau y est placé et la sève s’écoule goutte à goutte dans un contenant accroché en-dessous. La sève est ensuite légèrement filtrée et conditionnée. Tout se fait sur le domaine. Une personne est embauchée à chaque récolte pour gérer le conditionnement des produits. Chaque année, seulement 150 arbres sur les 300 du domaine sont saignés afin de ne pas trop les solliciter et les laisser se développer.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

La ferme de coat an bars développe d’autres activités agricoles, dont celles de pommes à cidre, l’élevage de poney highland et de moutons landes de Bretagne. C’est suite à des difficultés financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la récolte de Sève de bouleau. _« Nous avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans les années 1970, dû à la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »_

Des vertus reconnues depuis le XIIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de la ferme de coat an bars sont vendus en contenant de 1,5L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site web du domaine www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh, ainsi qu’en vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h. Vous pourrez également vous en procurer dans le Finistère au salon Baleadenn du Relecq-Kerhuon (9 et 10 mars) et à la Foire bio de Landerneau (16 et 17 mars).




L’association des femmes au nom de Vishnou

Il est à Trivandrum, une institution incontournable pour tous celles et ceux que les luttes féministes et pour l’émancipation des femmes concernent ; il s’agit d’une ONG au nom compliqué pour un Français moyen , Sreevaraham Vanitha Samithi (SVS). Traduit en bon Français, cela donne l’association des femmes au nom du Seigneur Varaha, Varaha étant un des nombreux avatars du dieu hindou Vishnou.

Cette ONG doit son nom, non à une affiliation religieuse mais à la proximité d’un temple hindou dédié à ce dieu dont la particularité est d’avoir mené un combat de 1.000 ans pour sauver la planète Terre, tout un symbole en somme.

Cette association de bienfaisance a été créée en 1913 par des femmes de la haute société kéralaise mais n’acquit son véritable statut d’association qu’en 1957. Grâce à de puissants soutiens politiques au début, l’association a obtenu un bail emphytéotique de l’Etat sur une très grande parcelle sur laquelle fut bâti progressivement l’établissement actuel. Ce fut d’abord une clinique en 1957 puis des classes pré-scolaires et un centre de formation artisanale. L’école fut construite en 1961 ainsi que le théâtre des enfants, inauguré le 28 février 1969, il y a tout juste 50 ans.

Sont venus se greffer sur ces activités des services sociaux de proximité, une bibliothèque scolaire à laquelle est jumelée une bibliothèque ambulante à destination principalement des personnes âgées confinées chez elles.

Une vue de la façade du SVS/ crédit photo : Dominique Guizien

Les activités de SVS aujourd’hui

 

Un centre de formation et de production artisanale

Tout au long de l’année, des femmes issues des quartiers pauvres avoisinants (30 femmes par promotion) viennent s’initier à des techniques artisanales de production, dans le but d’en faire leur gagne-pain. Les formations vont de 2-3 jours à 3-6 mois. Le cycle normal de progression pour ces femmes est stagiaire puis salariée rémunérée et pour les plus douées d’entre elles entrepreneures voire formatrice, dans un processus d’émancipation progressif. Les productions artisanales sont très variées : reliure de livres, peinture sur tissu, peinture murale, peinture sur verre, embossage métallique, fabrication de savons, détergents et lotions fabrication de décorations pour Noël et les mariages, fabrication de bougies, de jouets en tissu, fabrication de cuiseur thermique, fabrication de sacs et filets à provision, de bijoux et d’articles en perles. Elles apprennent également la cuisine et la nutrition. De fait, plusieurs femmes ont créée leur propre activité de traiteurs à partir de chez elles, pour des petits et grands événements du quartier.

Une partie de la production de bijoux

 

Travaux de perles

 

Peinture sur tissu

 

Ouvrage en papier plié

 

Un ornement de trompe d’éléphant en métal embossé

 

Une partie des stagiaires

 

La formatrice principale (à gauche), ancienne stagiaire, à côté d’une de ses stagiaires, future formatrice.

Un groupe scolaire privé

Dans ces locaux, les enfants sont scolarisés de l’âge de 4 ans jusqu’à l’âge de 10-11 ans, avec une moyenne de 25 enfants (garçons et filles) par classe. Pour compléter cet équipement scolaire, il y a également une crèche qui accueille les plus petits à partir de 2-3 ans. La fierté de SVS est sa bibliothèque mais au fil du temps son fonds documentaire s’est étiolé et SVS aurait besoin d’un coup de pouce pour remettre à niveau son offre de livres.

Un centre social de quartier

En outre, SVS poursuit ses activités dans le domaine de la santé, de la culture et de l’ouverture des consciences à travers un programme de séminaires et de conférences visant à l’émancipation des femmes. On y traite de Santé, de violences faites aux femmes, de gestion des déchets, de préservation de l’eau, de maitrise de l’énergie, d’utilisation d’appareils à énergie solaire, de conservation des aliments mais aussi de cuisine. Des « camp de santé » sont organisés pour les femmes et leurs enfants mais sont aussi ouverts à tous publics, des séances de massage Ayurveda , d’apprentissage des soins infirmiers à domicile, des cours d’éducation à la vie pour les jeunes filles, sur l’importance des valeurs humaines, l’éducation et le développement personnel complètent cette offre sociale.

Un théâtre

Le théâtre des enfants a 50 ans d’existence et a connu de grandes heures avec le passage de grande vedettes de la chanson indienne. Ce fut également un équipement de quartier apprécié notamment pour l’organisation de fêtes familiales et de mariages. Mais les années passant, cet équipement exceptionnel s’est beaucoup détérioré, faute de financements disponibles pour effectuer l’entretien courant. Reste donc une magnifique salle de théâtre de 600 places qui aurait bien besoin d’un coup de pouce financier pour jouer de nouveau son rôle d’équipement culturel de quartier.

Pour en savoir plus sur SVS :

sreevaraham vanitha saminthi

https://www.freeofme.com/groups/view/36149/sreevaraham-vanitha-samithi




Au lycée de Suscinio, le Petit Peuple de l’estran de la Baie de Morlaix bientôt mis en pièces…. céramiques !

Depuis plusieurs années maintenant, dans le cadre du module d’initiative locale «Connaissances des milieux littoraux et valorisation», il est proposé aux étudiants de 2ème année de BTS Gestion Protection de la Nature de bénéficier d’apports à la fois scientifiques et artistiques en lien avec le milieu marin.

Le lycée Suscinio affectionne particulièrement les projets art et nature qui encouragent les croisements entre le regard de l’artiste et celui du scientifique sur un même objet. Au-delà de l’expertise des milieux naturels et des modes d’intervention plus techniques et rationnels sur l’environnement, l’équipe pédagogique souhaite donner dans ses formations, toute sa place au regard poétique, sensible et symbolique sur l’environnement dont nous sommes partie prenante.

Et l’estran de la baie de Morlaix, les étudiant.e.s commencent à bien le connaître pour s’y rendre par tous les temps, accompagné.e.s de leur professeur de biologie ! Cette fois-ci, il leur est proposé de poser un regard différent sur « Le petit peuple de l’estran » présent, qu’il soit, animal, végétal ou minéral.

Pour ce faire, ils vont participer dès la semaine du 25 février à un atelier de pratique céramique animé par Nolwenn BRUNEAU, artiste-céramiste locale établie à Botsorhel.

Leurs pièces seront ensuite cuites dans le four des céramistes accueillies par l’association Traon Nevez, au Dourduff en mer, puis mises en place et en scène au lycée pour l’exposition publique qui se déroulera durant le mois de mai 2019 et donnera lieu d’ici là à un nouvel article !

La dimension artistique de ce projet est rendue possible grâce au soutien de la DRAC et du Conseil Régional de Bretagne, avec l’appui de l’association morlaisienne les Moyens du Bord dont l’équipe possède une solide expérience d’éducation populaire et d’accompagnement d’artistes autour de l’art contemporain.

Nolwenn Bruneau et l’une de ses créations en porcelaine