Plume Citoyenne. L’écodomaine du Bois du Barde, passez vos vacances autrement

L’écologie
est au cœur des préoccupations de nombreux français. Manger bio,
utiliser des produits naturels, trier ses déchets, réfléchir à sa
consommation de vêtements, d’électricité… Au quotidien, nous
sommes de plus en plus nombreux à faire des petits gestes pour la
planète. Mais qu’en est-il de nos vacances ? L’éco-domaine
du Bois du Barde à Mellionnec (56) est une solution pour garder le
cap. Camping en aire naturelle, ferme pédagogique, festival jeune
public… Vous n’aurez qu’à profiter. La saison est déjà
lancée !

Implanté
en Centre Bretagne, une région encore très préservée,
l’Ecodomaine du Bois de Barde offre un cadre de vacances
exceptionnel. Ici, les maîtres mots sont nature, découverte et
partage.

Un
écolabel européen pour le camping en aire naturelle

Ici
pas de petites allées ni de haies bien taillées. Le camping du Bois
du Barde, c’est un espace de 5000m2 pour… 12 emplacements. Quatre
d’entre eux sont déjà pourvus de yourtes – mongole et bretonne
– et de roulottes. Pour les autres, prévoyez votre tente.
Comme
dans la plupart des campings, celui du Bois du Barde est équipé
d’espaces communs, à quelques différences près. Ici, les
toilettes sont sèches et permettent de ne pas utiliser d’eau
potable pour les chasses d’eau (une économie non négligeable,
surtout durant la saison estivale !). Le traitement des eaux
usées (douches et cuisine) se fait par un système de phytoépuration
pour le plus grand bonheur des grenouilles, libellules et autres
petites bêtes que les enfants prendront plaisir à €découvrir et
observer. La cuisine partagée est faite en bois. On peut y préparer
ses repas, notamment avec les légumes du potager offerts contre un
peu de son temps.
Toutes ces initiatives, incluent dans une
démarche plus large, ont permis à l’écodomaine du Bois du Barde
de décrocher l’écolabel européen en juillet 2018.

Culture
de la terre et culture de l’esprit

Qui a dit que vie à
la campagne état synonyme d’ennui ? Qu’à cela ne tienne,
ici, les idées reçues ont la vie dure. En plus des magnifiques
ballades qu’offrent les 15 hectares de l’écodomaine, des
activités de découverte de la ferme et des ballades en âne et en
poney proposées aux enfants, un festival jeune public est
organisé chaque été : les Enfantillages du Bois du Barde (en
breton, Belbiachoù Koad ar Barzh). Depuis six ans, une
cinquantaine de personnes participent chaque mercredi de l’été à
ces Enfantillages/Belbiachoù.

Un
oasis pour les amoureux de la nature

Que vous soyez un
urbain en recherche de déconnexion, un grand randonneur ou une
famille en quête de nature, l’écodomaine du Bois du Barde saura
vous séduire.

Niché entre le Canal de Nantes à Brest au Sud et les Monts d’Arrées à l’Ouest et à moins de 2h de Rennes à l’Est, l’écodomaine s’étend sur près de 25 hectares. Une partie des terres est utilisée pour l’activité agricole, notamment de pommes à cidre bio, le reste du domaine offre des sentiers de randonnées sous des arbres pour certains centenaires, des prairies et des zones humides en réhabilitation grâce au pâturage de moutons et de poneys Chetland et Highland. Fermez les yeux. Vous n’entendez déjà plus que les oiseaux et le souffle du vent.

CAMPING
– TARIFS PAR NUIT

Emplacement
: 5€

Personne
(à partir de 16 ans) : 4.5€

Enfant
de 6 à 15 ans : 2€

Branchement
électrique 6A :3€

Camping-car
emplacement : 5€ (+ ajouter le prix/pers)

Information
et réservation :
https://www.leboisdubarde.fr
02.96.29.30.03
– contact@leboisdubarde.fr

Le
concept d’Eco-domaine vise à créer en un lieu une coopération
d’entreprises conçue comme un écosystème d’activités
complémentaires.

Dans
la droite ligne des motivations initiales et des compétences des
porteurs de projets et des partenaires fondateurs, le projet de
l’Eco-domaine s’inscrit simultanément dans le champ de
l’économie sociale et solidaire et dans le champ du développement
durable. Il est aussi Oasis ressources dans le mouvement des
Colibris.

Le
développement de l’Eco-domaine s’appuie sur 5 thématiques en
synergies :

• Agriculture
biologique avec transformation et vente des produits en circuits
court en arboriculture

• Eco-Tourisme
avec aire naturelle de camping et hébergements insolites éco labels
européens

• Formation
autour de la coopération, permaculture

• Ferme
pédagogique et événements culturels

• Ferme
équestre et balade en âne

L’objectif
de l’Eco-Domaine est à la fois de valoriser un éco-site préservé,
de développer une économie pérenne sur le territoire, mais aussi
de démontrer la faisabilité et la reproductibilité du concept
d’Eco-domaine en Pôle Territorial de Coopération Economique.




Pétition : Pas de tomate bio en hiver : non aux serres chauffées !

(Plume Citoyenne) Non à l’industrialisation de la Bio !

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !

Le marché bio se
développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux
acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le
cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !

Halte aux
rendements à tout prix, oui aux saisons !

Depuis quelques
mois, on voit se développer des projets de conversion biologique de
serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors
saison (Pays de la Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont
permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en
plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et
environnementale !

Le chauffage
des serres est incompatible avec le label bio

Le cahier des
charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une «
utilisation responsable de l’énergie ». Chauffer sa serre pour
produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc
pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les
régions et les années, la saison de la tomate peut aller de
mai/juin à octobre/novembre, mais certainement pas en hiver.

Pour rentabiliser
leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou
deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité
des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent
encore aux principes de l’agriculture biologique.

Mobilisons-nous
pour lutter contre l’industrialisation de la bio !

Nous avons jusqu’au
11 juillet 2019, prochaine date du Comité national de l’agriculture
biologique, pour convaincre le Ministre de l’Agriculture de lutter
contre l’industrialisation de la bio en limitant le recours au
chauffage des serres à la production de plants et au maintien hors
gel, garantissant ainsi que la production reste de saison.

Ne
discréditons pas le label bio : soutenons les paysannes et paysans
bio qui respectent les saisons, pas de serres chauffées pour
produire à contre-saison !

Signez la pétition
pour demander au Ministre de l’Agriculture de soutenir un
encadrement strict du chauffage des serres en bio afin d’interdire
la production de fruits et légumes bio hors saison.

Pour signer la pétition : https://www.change.org/p/didier-guillaume-pas-de-tomate-bio-en-hiver-non-aux-serres-chauff%C3%A9es

FNAB, Réseau Action Climat, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace.




A la découverte du Land’art

Le jeudi 16 mai, les élèves de première STAV se sont rendus à la plage de Primel à Plougasnou dans le cadre de leur stage développement durable, à la découverte du land’art accompagnés de Claire Gablin artiste pluri-plasticienne.

Le land’art est pour nous lycéens, une notion abstraite, qui permet de nous échapper dans un autre monde, et de nous rapprocher un peu plus de la nature.

D’après Claire Gablin « Le Land’Art permet un regard, une autre lecture des images que la nature nous offre. Une source de créativité sans cesse renouvelée. Un terrain de jeu inépuisable pour des expérimentations artistiques et sensorielles. Une palette de couleurs, de textures, vivantes, changeantes et éphémères. En perpétuelle transformation, comme chacun de nous. »

En début d’après-midi, les activités proposées par Claire ont débuté. Tout d’abord, nous avons dû nous déchausser afin de pouvoir être davantage connectés avec le sol.

Ensuite, nous nous sommes réunis dans un premier cercle, où l’on a fermé nos yeux afin de pouvoir mieux  nous connecter avec ce qui nous entoure. Dans le second cercle, la moitié du groupe s’est réincarnée en algues, et l’autre moitié jouait les courants marins afin de favoriser le lâcher-prise.

Par la suite, la seconde activité consistait à comprendre le métier de Claire Gablin qui est une artiste pluri-plasticienne, c’est-à-dire qu’elle pratique différents styles d’art, Land’art, peintre, plasticienne et tricoteuse de liens. Pour finir sur cette activité, elle nous a invitsé à partager son métier, sa passion pour la broderie artistique, où elle a pu nous montrer ses techniques.

Durant cette après-midi, nous avons pu apprendre à faire ressortir notre créativité. Claire Gablin nous a appris à broder avec des algues et nous a montré ses œuvres ma foi très créatives !




Les sciences participatives, l’avenir de l’écologie !

L’espace d’une matinée les élèves de Suscinio et des délégations Erasmus, ont participé au protocole scolaire de sciences participatives nommé Alamer. Sur une plage de Primel- Trégastel ils ont réalisé sur la laisse de mer, une identification d’algues dans un périmètre défini.

 

Ce jeudi 16 mai, les lycéens du projet stage développement durable ont pris part au protocole Alamer dirigé par Virginie Antoine, une responsable « participation citoyenne et formations » du Life Marha au sein de l’agence Française pour la Biodiversité (AFB). Ce protocole consiste à identifier et positionner un transect de 25 mètres de long de laisse de mer. Tout cela permet de caractériser la taille et le type d’algues contenues dans la laisse de mer.

 

Favoriser la participation citoyenne

Les programmes de sciences participatives sont des programmes conduits en partenariat entre des citoyens et un laboratoire ou une structure à vocation scientifique, visant à observer ou étudier un phénomène dans le cadre d’un protocole bien défini.Les citoyens sont ainsi mis à contribution, comme les élèves ce jeudi pour collecter un grand nombre de données difficile à obtenir par d’autres moyens.

 

 

Morgan Le Bourhis

Thomas Silliau

Thomas Prigent




A la rencontre de Virginie Antoine

Dans le cadre du stage développement durable à Primel, la classe des 1ère STAV du lycée Suscinio, ainsi que les délégations Erasmus (élèves Italiens et Portugais), ont eu l’opportunité de rencontrer Virginie ANTOINE, qui s’est déplacée à la demande de Karine Voogden, professeur d’aménagement au lycée Suscinio.

Virginie Antoine est une scientifique chargée notamment de la participation citoyenne à l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB), depuis 2014. L’AFB est un établissement public à caractère administratif créé par la loi sur la reconquête de la biodiversité du 8 août 2016. Dans ce travail, elle apprécie tout particulièrement le contact avec les gens.

Depuis septembre 2018, elle a commencé le projet sciences participative.

Les sciences participatives aussi appelées « sciences citoyennes » ou « sciences collaboratives », sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée.

Virginie Antoine est une experte dans la connaissance des algues.

Ollivier Marion

Bacher Anouk

Philippe William




Les algues, une ressource multiple

Certains disent que les algues ne servent à rien, à part salir les plages et que seules certaines espèces peuvent être mangées… Ils ont tout faux ! Nous allons vous le démontrer.

Une algue est un végétal chlorophyllien aquatique n’ayant ni feuilles, ni racines, ni vaisseaux, ni fleurs, ni graines.

Les algues forment en fait un embranchement distinct du règne végétal. Elles peuvent être pratiquement invisibles à l’œil nu (micro algues) ou encore gigantesques (43 mètres de longueur).

Alors qu’on ne voit souvent hélas que le mauvais côté des algues avec leur prolifération sur certaines plages et les problèmes que cela engendre, ces végétaux sont pourtant plus utiles que vous ne le croyez !

Les algues sont des êtres photosynthétiques au même titre que nos plantes terrestres. Elles produisent de l’oxygène. Contrairement à ce que l’on croit, ce ne sont pas les forêts qui produisent le plus d’oxygène, mais bien les algues : les 2/3 de l’oxygène atmosphérique.

C’est à partir des algues que nous pouvons extraire les composés du gel d’agar, qui est l’ingrédient de base des géloses servant à la culture des bactéries. Sans ce gel, la microbiologie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Les composés d’alginates, quant à eux, ont la capacité d’absorber de 10 à 20 fois leur poids en eau. On les retrouve donc dans la composition des couches pour bébés.

Enfin, on utilise aussi les algues pour des bio-procédés environnementaux, par exemple, pour consommer le gaz carbonique émis par les usines, produire du biodiesel ou encore pour piéger les métaux lourds contenus dans les rejets industriels.

On peut les transformer en plastique recyclable pour nos emballages alimentaires, clés USB, panneaux signalétiques, emballages alimentaires, luminaires, jouets, montures de lunettes, jetons de caddies…

On peut aussi faire de l’art avec les algues : les tisser comme le font par exemple les artistes bretonnes Claire Gablin, établie à Lannion ou Violaine Buet à Auray, les photographier, les dessiner comme l’a fait Mathurin Méheut

 

Orlan Grill-Le-Joncour

Ewen Lachuer

 

 

Sources : Wikipédia, la fabrique crépue.