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Surf et environnement : un tour d’horizon du surf en Bretagne depuis votre canapé

Ils allient passion et études

(Plume Citoyenne) Vendredi 17 avril prochain à 20h apparaîtra en direct live sur la plateforme YouTube un reportage sur la pratique du surf en Bretagne.

Baptisé
« HORIZON » il se veut un recueil d’idées, de pensées,
d’innovation et de témoignages sur le thème du surf et de
l’environnement. À l’initiative de ce projet, trois surfeurs,
étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée de
Suscinio à Morlaix (Finistère) . Depuis 5 mois, ils se sont lancés
dans la réalisation de ce reportage vidéo dans le cadre du module  »
Projet Initiative et Communication  » de la formation. Ce dernier
leur offrant le loisir d’organiser un évènement sur le thème de
leur choix, ils décident donc d’approcher le sport qui les
passionnent sous un aspect plus environnemental.

Un reportage inédit

Sillonnant les côtes Nord Sud et Ouest, les trois amis ont interviewé différents acteurs du surf en Bretagne, dont Ewen Le Goff, du trio de surfeurs explorateurs  » Lost In The Swell  » , Thomas Joncour, champion de France Masters en 2019, ou encore Erwan Simon, écrivain, reporter et chasseur de vagues. Une quinzaine d’interviews au total, durant lesquelles on s’interroge sur les impacts du surf sur l’environnement, l’explosion du nombre de pratiquants ces dernières années, et les dernières innovations comme les planches bio-sourcées. Il en ressort une approche inédite à ce jour des enjeux de la démocratisation de ce sport sur le territoire breton.

Jean Guiavarch et Matteo Le Gac-Frin en interview avec Sam Lagadec

Des imprévus causés par le COVID 19

Face à la fermeture des établissements scolaires et l’annulation de la journée de restitution des projets, les trois réalisateurs se sont vus contraints, comme le reste des étudiants, d’annuler la première projection publique prévue initialement le 11 avril au lycée de Suscinio. Les étudiants ont décidé malgré tout d’assurer la diffusion du reportage en direct sur YouTube le 17 avril à 20h. Une cagnotte participative “ Ulule HORIZON reportage ” a été mise en place pour permettre aux intéressés de soutenir le projet.




Les associations s’engagent dans la transition – L’APEA de l’école Pierre Douguet à Dinéault (29)

(Plume citoyenne) Engagé dans une démarche de transition, l’association des parents d’élèves et amis de l’école Pierre Douguet, située à Dinéault dans le finistère nous raconte ses actions.
Ses membres ont décidé de changer la manière d’organiser leurs événements et leurs achats, notamment en nouant des partenariats avec les producteurs et commerçants des environs…

« Les associations s’engagent dans la transition » un projet porté par le réseau COHERENCE.

Vous avez pris des engagements et vous souhaitez le faire savoir ?  dites le sur le site www.breizhcop.bzh




Bilan 2019 de l’Observatoire du Climat : Deux pas en avant, un pas en arrière

(Plume Citoyenne) L’association Climate Chance a publié le deuxième bilan annuel de l’Observatoire Mondial de l’action climatique des acteurs non-étatique le 26 novembre, c’est à dire une semaine avant l’ouverture de la COP 25 à Madrid. Malgré ses imperfections, ce rapport est certainement un utile complément d’information pour alimenter les négociations qui y auront lieu.

L’association
Climate Chance, présidée par le sénateur écologiste Ronan Dantec,
s’est créée en amont de la COP 21 pour regrouper tous les acteurs
non-étatiques reconnus par la Convention cadre des Nations Unies sur
les Changements Climatiques (CCNUCC) , collectivités locales,
entreprises, ONG, syndicats, communauté scientifique, représentants
du monde agricole, de la jeunesse, des peuples autochtones et des
femmes). L’idée sous-jacente est que ces 9 groupes d’acteurs,
généralement bien ancrés dans des territoires identifiés, sont
autant que les Etats les moteurs des mesures d’atténuation du
changement climatique dont ils accompagnent les efforts voire parfois
pallient les carences.

C’est
pour rendre compte de ces actions multiformes et de leurs effets que
Climate Chance a créé l’Observatoire Mondial de l’action climatique
des acteurs non-étatiques dont ce n’est que la deuxième édition.
Ceci explique vraisemblablement les lacunes de ce rapport, liées
principalement au manque d’informations fiables disponibles.

En
fait, il ne s’agit pas là d’un rapport de plus mais plutôt d’un
méta-rapport, synthèse aussi large que possible de multiples
rapports produits par ces acteurs non-étatiques. Afin d’en faciliter
la lecture, il a été découpé en 4 cahiers, un cahier Sectoriel,
un cahier Territoires, un cahier Finances en collaboration avec
Finance for tomorrow , auquel a été rajouté cette année un cahier
« Adaptation », en collaboration avec le Comité 21,
tellement il est apparu à toutes les parties prenantes que, dans
bien des domaines, l’heure n’était plus seulement à la réduction
des émissions de gaz à effet de serre mais déjà à la mise en
œuvre d’action permettant aux acteurs de s’adapter aux conditions
climatiques en changement rapide.

Ces 4
cahiers sont d’inégale valeur et cette inégalité reflète assez
bien les écarts d’investissement et le degré de maturation de la
réflexion et de l’action.

Sans
conteste, le cahier « finances » est le plus décevant.
Tout d’abord, il est très court, à peine 17 pages là où les
autres franchissent allègrement la barre des 100 pages. Ensuite, il
ne met pas évidence de réalisations tangibles. On sent à travers
les milliards alignés, qui de toute façon restent inférieurs aux
besoins tels que défini par exemple par le rapport Stern, qu’il y a
beaucoup de recyclage de coups déjà partis et quand des engagements
sont pris, leurs auteurs se situent prudemment à l’échelle du
demi-siecle.

Le
cahier le plus touffu est sans conteste celui qui est consacré aux
territoires. En effet, il tente de relater l’action des collectivités
territoriales qui, en dehors ou en plus de l’action de leurs
gouvernements respectifs ont constitués des alliances
intercontinentales incluant le plus souvent des engagements
contraignants. Mais comme ces alliances sont très diverses comme
l’est la taille des collectivités publiques qu’elles rassemblent,
l’observatoire a du mal de rendre compte de l’effectivité de leurs
actions. C’est d’autant plus difficile qu’il s’agit encore d’actions
à caractère expérimental, que les méthodologies ne sont pas
stabilisées et que les données fiables manquent.

Il
reste cependant que ce cahier est un excellent outil pour les
décideurs ou les futurs décideurs locaux puisque, outre la
présentation des résultats obtenus en matière de réduction des
émissions de gaz à effet de serre par 13 collectivités
territoriales réparties sur les 5 continents, ce cahier décrit
surtout 80 expériences menées dans autant de territoires
différents, dans des contextes très variés. La lecture en est
inspirante. Il convient de noter enfin que la partie centrale du
cahier présente un glossaire des différentes coalitions
territoriales existant actuellement, ce qui se révèle utile pour se
retrouver dans cet enchevêtrement d’organisations.

Mais
les deux cahiers les plus riches en matière d’information sont sans
conteste le cahier adaptation » et le cahier « sectoriel ».

Le
premier, qui est une innovation au sein de l’Observatoire de Climate
Chance, présente l’immense avantage de préciser ce qu’on entend par
« adaptation » et surtout capitalise sur l’expérience
accumulée depuis plus d’une décennie par l’ONG Comité 21. Il
permet également de montrer le chemin parcouru au fil des COP pour
faire comprendre que dans certains cas, l’urgence n’est déjà plus à
la mise en œuvre de mesure d’atténuation mais bien au déploiement
immédiat de mesures d’adaptation. Mais surtout l’intérêt final de
ce cahier est d’illustrer le caractère innovant et parfois
inéluctable de cette démarche en reprenant, en effet miroir en
quelque sorte, les thématiques développées par l’Observatoire dans
les 3 autres cahiers « Territoires », « Secteur »,
« Financement » .

En
dernier lieu, l’observatoire publie un quatrième cahier dit
« sectoriel ». Compte tenu de la difficulté actuelle à
produire rapidement des données fiables, cette analyse par secteur
se focalise sur 6 secteurs : «énergie », « transport »,
« bâtiment », « industrie », « déchets »,
« usage des sols ».

S’il
fallait résumer en peu de mots ce cahier de 160 pages, cela
tiendrait en trois séries de chiffres :

en
2018, la croissance économique a été de +3,8%, la consommation
d’énergie de +2,1% et celle des émissions de gaz à effet de serre
à +1,7%

En
2017, les chiffres étaient respectivement de + 3,7%, 2,3% et
2,2%

Sur la
période 2005-2016, incluant donc la récession de 2008-2011, de
+3,4%, +1,5% et +1,4%

Ainsi
donc, avec quelques fluctuation, la croissance économique est de
moins en moins gourmande en énergie et cette énergie est de moins
en moins émettrice, ce qui pourrait être un bon signe si les
progrès en matière d’efficacité énergétique et en matière de
décarbonation de cette énergie n’avaient été systématiquement
inférieurs à la croissance toujours très forte de l’activité
économique. Comme il semble acquis que les pays émergents, mais
aussi les pays en développement revendiquent de rattraper le
standard de vie des pays les plus avancés alors que ceux-ci ne sont
pas près à réduire ne serait-ce qu’un peu le leur, la croissance
économique, toutes choses égales par ailleurs, continuera d’être
forte au moins pour la prochaine décennie, ce qui implique
évidemment que les différents secteurs devront accentuer fortement
leurs efforts en matière d’efficacité énergétique et surtout dans
le remplacement des sources fossiles par des sources plus propres
dans le mix énergétique.

Le
choix des sous-titres de chaque fiche de ce cahier suffit à définir
la tonalité générale de ce bilan

ÉNERGIE
Production d’électricité – Les mutations du secteur doivent
encore porter leurs fruits

TRANSPORT
Deux pas en avant, un pas en arrière

BATIMENTS
Orchestrer les acteurs du bâtiment pour accélérer la baisse des
émissions

INDUSTRIE
Dans l’attente de ruptures technologiques

DÉCHETS
Un secteur porté par les actions locales sous tensions
internationales

USAGE
DES SOLS La pression sur les forêts ne fléchit pas malgré la
mobilisation croissante des acteurs

Pour
paraphraser le titre donner à la fiche « transports »,
il convient de passer du rythme « deux en avant, un pas en
arrière » au rythme « deux pas en avant, quatre pas en
arrière » si au niveau mondial, on souhaite atteindre
l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé
par l’Accord de Paris. Cela veut dire que pour la plupart des
secteurs, il s’agit maintenant de passer aux travaux pratiques,
partout.

Pour
aller plus loin :

les
liens avec les documents de l’Observatoire (en PDF)

  • Cahier par secteurs

https://www.climate-chance.org/wp-content/uploads/2019/11/fr_c1_complet_def.pdf

  • cahier territoires (en version anglaise)

https://www.climate-chance.org/wp-content/uploads/2019/11/en_c2_complet_def.pdf

  • cahier adaptation

https://www.climate-chance.org/wp-content/uploads/2019/11/fr_c4_complet_def.pdf

  • cahier finances

https://www.climate-chance.org/wp-content/uploads/2019/11/climatechancef4t-cahier-finance-2019-version-numerique.pdf




Le Lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin en vert et pour tous avec ses Jeudis de l’agroécologie

L’agroécologie n’est pas qu’un mot valise destiné à résumer un
ensemble de théories, réalités scientifiques et pratiques agricoles
nourries par les connaissances de l’écologie, de la science et du monde
agricole.

Pour le lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin (Finistère), il s’agit d’une réalité de tous les jours puisque toutes ces pratiques sont intégrées dans les enseignements et sur la ferme horticole. Soucieux de diffuser les enjeux et l’état des connaissances au plus grand nombre, l’établissement organise une série de conférences sur l’agrocéologie qui est bien plus qu’une alternative à l’agriculture traditionnelle, grâce à l’action efficace de trois enseignantes.

Ce sont ainsi trois jeudis qui sont programmés par le lycée de l’Aulne à Châteaulin pour recevoir tour à tour des spécialistes et passionnés d’agronomie et d’agriculture durable, respectueuses de la Terre et des personnes.
C’est parce que le problème du changement climatique, conjugué à l’épuisement des sols et à la pollution diffuse, gagne les consciences, que les équipes de cet établissement scolaire du Ministère de l’Agriculture souhaitent apporter leur part dans ce combat urgent vers le sauvetage de la Planète et de notre santé.

Ces trois rendez-vous, programmés à 20h00, sont ouverts à tous et destinés à écouter, échanger, débattre des agricultures horticoles de demain.
Dans un contexte climatique préoccupant, à l’heure de la remise en cause des pratiques agricoles conventionnelles, ces conférences s’adressent à tout public, de 9 à 99 ans.

Les « jeudis de l’agroécologie » ont pour ambition de comprendre les pratiques agroécologiques afin de produire mieux, pour se passer des produits de synthèse, pour des sols vivants, pour nourrir tous les humains, pour réduire l’impact sur le climat.
Le lycée est d’ailleurs bien dans son rôle puisqu’il accompagne déjà au sein de ses formations les changements de pratiques, notamment en Aménagements Paysagers, en Productions horticoles et maraîchères, tant en Bac Pro qu’en BTS.

Invités de marque
Dès le jeudi 28 novembre, les personnes intéressées pourront venir à l’amphithéâtre du lycée écouter, converser, et débattre avec Joan Van Baaren, professeure à l’université Rennes I et directrice d’une unité de recherche Ecobio. Il sera question alors d’agriculture de conservation et de
toutes les petites bêtes qui la permettent.

Puis le 16 Janvier 2020 ce sera au tour du bien connu Marc Dufumier, agronome, enseignant-chercheur, retraité d’Agro-Paris-Tech. On se posera ensemble la question « Quelle agriculture pour demain ? » ou comment produire pour nourrir durablement les populations locales.
Enfin le 26 mars 2020, une table ronde sera organisée autour de 5 intervenants pour échanger autour de la prise en compte de l’agroécologie de la production à la consommation : « De la Fourche à la fourchette : à la découverte de l’agroécologie locale ».

http://lyceedelaulne.fr/




La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Pénurie de candidats ou ostracisme corporatif ? (suite)

Des
présences d’un autre type.

Nombre
de témoignages récents, d’opérateurs très proches du terrain,
soulignent que, si on ne manque pas d’acteurs voulant s’installer et
vivre du travail de la terre, le contexte les empêche de concrétiser
leurs projets.

L’incipit
du « Livre noir des installations » précise que les
candidats ne manquent pas, bien que trop peu reussissent à franchir
le parcours du combattant de l’installation. Repères paysans,confirme qu’un courant non négligeable de transfuges du salariat
et de l’urbain alimente une paysannerie post-moderne, sans trouver,
toujours, de terres, ou alors à des prix qui les forcent à
abandonner leur projet. La Coopérative d’Installation en
Agriculture Paysanne des Côte d’Armor
reçoit de plus en
plus de demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, cadres,
ingénieurs, désirant changer de vie, pour se lancer dans un projet
agricole. De même, en Loire Atlantique, où sur les 115 stagiaires,
accueillis, de 2012 à 2017, par la CIAP 44, 50 étaient en
reconversion professionnelle, non issus du milieu agricole. L’ADEAR
écrit (en 2018) : « Nous sommes sollicités, tous les jours par
des porteurs de projets innovants, voulant vivre de leur travail, sur
une petites ferme ». Sans oublier Formation bio Sainte Marte qui
prépare, chaque année, 120 candidats à l’installlation agricole,
en ayant de longues listes d’attente.

Ces
nouveaux profils font évoluer le métier d’agriculteur, même
lorsqu’ils manquent des connaissances indispensables.

Même
son de cloche chez des experts-chercheurs chevronnés; F.
Purseigle
(Agro Toulouse) explique : « Depuis une dizaine
d’années, le nombre d’installés étrangers au milieu agricole,
s’inscrivant dans la durée, ne cesse de s’accroître ». R.
Le Guen
(ESA Angers), intervenant, en 2018, à l’assemblée
générale de la FDSEA22 : « Il n’y a pas de crise de vocation
car le nombre de candidats extérieurs est très dynamique et
équivaut à ceux qui partent. Si demain on veut garder un tissu
rural vivant, il faudra certainement le développer ».

On
est frappés de retrouver dans le Rapport d’information de la
Mission commune sur le foncier agricole
(Assemblée Nationale,
Décembre 2018) nombre d’idées de l’appel des Marcheurs-CycloPaysan
(2011) et de suggestions-révendications que FADEAR et Confédération
paysanne avançaient, déjà, (lors du « premier congrès
national de l’installation progressive
 » Nimes, 1999).

Adapter
les régulations de l’installation devient indispensable car,
désormais, celles-ci menacent, non tant l’agriculture, comme
productrice de denrées, mais l’existence de la figure sociale du
paysan, comme producteur articulé à une société locale.

Au-delà
des artificialisations et de la rétention foncière (encore plus
considérable), il s’agit de moderniser la politique de structures en
déconstruisant le mythe de l’agrandissement1
qui facilite la spéculation, tout en interdisant les reprises;
d’empêcher que les formes sociétaires camouflent la propriété, de
contenir les
sociétés à vocation agricole,
le
travail agricole délégué,
prémices d’une agriculture de rente, de firme; de définir
l’agriculteur de façon à ne pas exclure des profils diversifiés,
au bénéfice de la mobilité sociale, professionnelle et d’emploi;
redonne à la terre une mobilité suffisante pour que des candidats,
motivés plus par un mode de vie, que par un revenu, puissent accéder
à cet outil de travail, quand bien même leurs modes de culture, de
commercialisation, d’existence s’écarteraient des normes
canoniques.

Il
va sans dire qu’un tel bouleversement ne pourra se faire sans une
détermination politique et des investissement aussi importants qu’il
a fallu déployer, entre 1964 et 1984, pour servir l’Indemnité
Viagère de Départ à 650 000 petits paysans âgés… pour
remembrer 12 millions d’hectares… pour effacer cette
« agriculture
sous-développée, refuge des vaincus « …
pour focaliser les exploitants productivistes sur la production
hors-sol de commodities destinées au marché global (viande,
bœuf, porc, lait, volaille de chair)… les noyer dans les emprunts,
les équipements, les intrants, dans cette agriculture gaspilleuse de
ressources et d’énergie… et renverser l’équilibre alimentaire
traditionnel, dans ce « tout protéines animales« , si
pernicieux pour la santé publique.

En
corrigeant les dérives endogamiques de la profession, il s’agit, en
somme, de refonder la politique foncière, non seulement, en fonction
d’une agriculture productrice de denrées pour le marché global,
mais aussi, en tant que pratique sociale, facteur de développement
local, catalyseur de communauté, de société, d’identité
territoriale, indispensables ferment pour la restauration du lien
urbain-rural.

Bibliographie.


FIA-AVENIR : Diagnostic
des fermes en installations progressives
.
Conféd, CEDAPAS 2001
<www.avenir5962.org/public/DocumentsAVENIR/DiagnosticsInstallations.pdf>


F. Lefebvre, M. Quelen : Le
dévenir des agriculteurs hors Cadre Familial.
ADASEA
2004.
<https://ec.europa.eu/eip/agriculture/sites/agrieip/files/synth_le_devenir_des_agri_hcf.pdf>


C. Kachkouch-Soussi : Agir sur le foncier pour une agriculture
durable et paysanne. Migrinter- Poitiers 2009
<www.agriculturepaysanne.org/files/Agir-sur-le-foncier-Claire-K.-Soussi-oct-09.pdf>


M-L. Soulier : L’agriruralite-entre-rève-et-realites. Un. Lyon
II; 2010

<www.memoireonline.com/03/11/4308/Lagriruralite-entre-rves-et-realites.html>


A. Kernaleguen : Comment
les agriculteurs hors DJA financent-ils l’installation ?

Montpellier
SupAgro 2011
<http://miramap.org/IMG/pdf/2010_A-Kernaleguen_Installations_Hors_DJA.pdf>


Livre noir de l’installation. Conféderation Paysanne 2012.

<www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/LIVRE_NOIR.pdf>


Chambre agriculture Bretagne : Publics non issus du milieu agricole;
Besoins en formation professionnelle et accompagnement 2012

www.synagri.com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/14592/$File/Publics-non-issus-milieu-agricole-resumé-fev%202011.pdf?OpenElement


ASP : Installation sans DJA (2012)
<www.orda-lr.org/IMG/pdf/installation_sans_dja_asp_etudes_2012.pdf
>


A. Choplin : Accompagnement et financements des
non-bénéficiaires de la DJA Supagro Montpellier 2013
http://web.supagro.inra.fr/pmb/opac_css/doc_num.php?explnum_id=1616


Repères paysans 2016. Organe des « Cafés paysans » de
Grenoble www.reperes-paysans.org


Actes des Assises de la Transition alimentaire, agricole et de la
pêche. Lorient, 2017


Les
néo-paysans, aubaine ou fléau pour l’agriculture ?
2017.

https://wikiagri.fr/articles/les-neo-paysans-aubaine-ou-fleau-pour-lagriculture-/14311

Transrural
initiatives. 15 MAI 2018 : L’installation
agricole atypique, avec ou sans aides ?

www.transrural-initiatives.org/2018/05/linstallation-agricole-atypique-avec-ou-sans-aides

Télegramme
11 Mai 2018 : Loudéac souhaite développer
le salariat agricole

www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/agriculture-le-territoire-de-loudeac-en-mutation-11-05-2018-11955163.php

https://www.confederationpaysanne.fr/mc_nos_positions.php?mc=22

https://www.cyclopaysannpdc.net

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1460.pdf

1
De 2010 à 2016, la taille des
exploitations a augmenté de 11 %, leur nombre à diminué de 12 %.