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Rayons d’Action : des infos et des conseils déconfinés

Avec
la fin du confinement le 11 mai 2020, la pratique du vélo est de
plus en plus plébiscitée pour les trajets quotidiens. L’association
Rayons d’Action vous informe sur ses activités et vous propose des
conseils pour protéger votre bicyclette contre le vol.

L’article Rayons d’Action : des infos et des conseils déconfinés est apparu en premier sur Mce.

Les
activités de Rayons d’Action depuis le 11 mai

Pour
le moment, malgré la fin du confinement le 11 mai 2020, Rayons
d’Action ne reprend pas les séances de marquage bicycode sur le
marché du mail Mitterrand, le mercredi après-midi. La reprise des
permanences du 4ème samedi du mois, à la Mce, n’est pas non plus
d’actualité.

A noter que l’association vous indiquera la date de reprise dès que possible. Rendez-vous sur le Facebook de Rayons d’Action pour suivre ses actualités.

Des
conseils pour éviter le vol de son vélo

En
attendant de faire marquer votre vélo, suivez les conseils de Rayons
d’Action pour éviter le vol de votre bicyclette :

 -cadenassez toujours votre vélo, pour une courte durée sur la voirie ou dans votre local vélo !
 -Évitez les câbles fins. Les U sont les plus solides. Ils peuvent être complétés par un antivol fixe pour les arrêts de courte durée.
– Si possible, attachez le cadre du vélo et la roue avant à un point fixe.

En
outre, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB)
effectue tous les ans des tests de résistance sur les antivols
présents sur le marché.
 Accéder
aux tests en ligne

Des
mesures pour encourager la pratique du vélo

Par
ailleurs, si vous souhaitez vous remettre au vélo et faire réparer
un vélo n’ayant pas servi depuis longtemps, vous pouvez sous
certaines conditions bénéficier d’une aide de l’État de 50€.

Pour
connaître les réparateurs agréés, rendez-vous sur
Coupdepoucevelo.fr.

 Lire
aussi Le vélo, pour réconcilier urgences sanitaire et écologique ?

Voir
en ligne : https://www.mce-info.org/marquage-b…




Lettre de journalistes et professionnel·les de la presse adressée à la Région Bretagne,

à Loïg Chesnais-Girard,
président

Jean-Michel Le Boulanger,
vice-président,
chargé de la culture et de la démocratie régionale

Olivier Allain,
vice-président,

chargé de l’agriculture et de l’agroalimentaire

Lena Louarn,
vice-présidente,
chargée
des langues de Bretagne

C’est la première région laitière de France. Près de la moitié de la viande y est produite. La Bretagne est au cœur du système agricole national, au cœur de tous les enjeux d’ampleur qui y sont liés : santé, environnement, social… Et pourtant, il est très difficile d’informer correctement sur un secteur omniprésent dans notre région : l’agroalimentaire.

Des journalistes sont poursuivi·es
en diffamation ou mis·es au placard pour leurs enquêtes, tandis
que d’autres, précaires, peinent à retrouver des emplois. Des
articles sont censurés, des sujets pas abordés de peur de fâcher
les annonceurs, et des subventions municipales sont coupées, comme
ce fut le cas pour une radio en pleine émission sur l’élevage
intensif.

Le cas d’Inès Léraud est
l’exemple de trop. Journaliste et co-auteure de la bande dessinée «
Algues vertes, l’histoire interdite », elle subit des pressions,
dénoncées par un comité de soutien qui s’est monté pour défendre
son travail. Le salon du livre de Quintin l’invite ? Sa venue est
annulée après l’intervention d’un élu local, également salarié
de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, comme le révèle Le
Canard enchaîné

en mars 2020. Une édition en breton de sa BD est à l’étude ?
L’éditeur Skol Vreizh y renonce, en partie « du fait de
l’influence au sein du conseil régional de personnes en charge de
l’agriculture », selon son président cité par France
3
, le 20 mai 2020.

Il est inacceptable qu’une maison
d’édition en arrive à s’auto-censurer de peur d’être sanctionnée
financièrement par la collectivité. Que doit-on y voir ? Que des
intérêts privés liés à l’agro-industrie pourraient influencer
les attributions de budgets et les décisions des représentant·es
de la région ? Il aura fallu la publication d’une tribune, le 8
mai, dans Libération
pour qu’une partie du monde culturel breton s’indigne. Une
réaction à la suite de laquelle vous, MM. Chesnais-Girard et Le
Boulanger, avez décidé d’apporter publiquement votre soutien à
la journaliste Inès Léraud. Mais les interrogations persistent
quant à la liberté réelle d’informer sur ce sujet.

Les citoyen·nes et
administré·es ont besoin d’enquêtes journalistiques qui lèvent
le voile.
La région
Bretagne, collectivité que vous présidez, ne peut laisser place au
doute quant à son attachement à la liberté d’informer et d’être
informé·es correctement. D’autant plus que le succès de l’ouvrage
« Algues vertes, l’histoire interdite », écoulé à 46.000
exemplaires, témoigne de l’intérêt croissant des citoyen·s sur
les enjeux et pratiques de l’agroalimentaire.

C’est pourquoi, par la présente,
nous, journalistes
et professionnel.les de la presse, vous demandons de :

  • Contribuer à garantir
    une information et une parole publique libre sur les enjeux de
    l’agroalimentaire en Bretagne, et veiller à ce qu’aucune
    subvention de média associatif ne soit supprimée, au motif que
    des journalistes auraient signé cette lettre. Nous y veillerons
    aussi.

  • Certifier que nous,
    journalistes, pouvons interroger en toute transparence et
    indépendance des élu·es et membres des services régionaux sur
    ces sujets chaque fois que cela est nécessaire.

  • Assurer qu’aucune maison
    d’édition ne verra ses subventions coupées, maintenant ou dans
    les prochaines années, pour avoir édité la BD d’Inès Léraud et
    Pierre Van Hove, « Algues vertes, l’histoire interdite », en
    breton et en gallo.

  • Intervenir plus
    largement pour le soutien et la restauration de lieux de formations
    universitaires à l’information en région.

Et, puisque les ministères de
l’Intérieur et de l’Agriculture ont impulsé la création des
observatoires départementaux de « l’agribashing », nous vous
demandons expressément de contribuer à la création d’un
observatoire
régional des libertés de la presse
.
Cet outil indépendant aura pour but de réunir les conditions d’une
information transparente et intelligible par tous les Breton·nes.
Il devra permettre l’écoute et la protection de journalistes qui
viendraient à être inquiété·es pour leurs travaux, et soutenir
les enquêtes en cours et à venir.

La lettre que vous avez sous les
yeux est l’expression spontanée et déterminée de journalistes
qui s’organisent pour faire la lumière sur toutes les zones d’ombre
qui entourent l’agro-industrie bretonne, et contourner les murs qui
barrent l’information des citoyen·nes. Cette initiative a reçu
le soutien enthousiaste de confrères et consœurs, de Bretagne et
d’ailleurs, qui y ont apposé leur signature. D’autres n’ont pu le
faire, craignant pour leur emploi. Une autocensure qui témoigne
d’une loi du silence que nous ne pouvons plus tolérer.

Dans l’attente de votre réponse,
veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées,

Des journalistes et
professionnel.les de la presse


[BZHG]

Kaset
eo al lizher mañ gant kazetennerien da Rannvro Breizh,

Loïg
Chesnais-Girard
,
prezidant

Jean-Michel
Le Boulanger
, bez
prezidant e-karg eus ar sevenadur ha eus an demokratelezh rannvroel

Olivier
Allain
,
bez-prezidant e-karg eus al labour-douar ha eus ar boued ha bevañs

Lena
Louarn
,
bez-prezidantez e-karg eus yezhoù Breizh

E
Breizh eo ez eus produet ar muiañ a laezh… ha tost un hanter eus
ar c’hig e Bro-C’hall. Breizh a zo e kreiz ar sistem labour-douar
gall ha dre se emañ stag ouzh an holl zalc’hoù a ya da heul:
yec’hed, en-dro, sokial… Koulskoude
eo diaes tre kelaouiñ an dud war mod e labour ar stalioù
gounezvouedel, stalioù hag a zo hollbouezhus en hor rannvro.

Abalamour
d’o enklaskoù ez eus kaset kelaouennerien dirak ar justis en abeg
da wallvrudañ. Ul lodenn anezho a zo lakaet en o glud. Gwasoc’h a
zo evit an dra se c’hoazh rak hiniennoù ne gavont ket labour ken.
Sañsuret ez eus pennadoù-skrid. Nullet ez eus reiñ yalc’hadoù
gant ur c’huzul kêr d’ur radio peogwir ez eus bet kinniget gantañ
abadennoù diwar benn an agrokimiezh. N’hall ket an nen lakaat ar
gaoz war sujedoù zo kuit da lakaat drouk er stalioù a bae tammoù
bruderezh skignet er mediaoù… 

Istor
Ines Leraud a zo un arrouez eus ar pezh emaomp o paouez taolenniñ.
Re zo re. Kazetennerez a zo anezhi ha kenaozerez ar vandenn-dreset
« Bezhin glas, an istor mouget ». Gwask a zo bet lakaet
warni meur a wech. Kement mañ a zo bet disklaeriet gant ur c’huzul
skoazell savet a-ratozh evit souten anezhi. Pedet eo bet da vont da
gemer perzh e saloñs al levrioù e Kintin? Nullet eo bet ar
bedadenn un nebeut devezhioù araok diwar goulenn unan eus
eil-maered ar gumun… a zo goprad Kambr al labour-douar en
Aodoù-an-Arvor. Kement mañ a zo bet disklaeriet splann gant ar
gazetenn Le
Canard enchaîné
e
miz Meurzh 2020. Gant ar soñj emañ Skol Vreizh e brezhoneg da
embann ar vandenn-dreset? Divizout a ra ar renerien dilezel ar
raktres, a-benn fin ar gont, gant aon ma vefe nullet yalc’hadoù
roet gant ar Rannvro d’o stal. Kadarnaet eo bet ar c’heloù mañ
gant France
3
d’an 20 a viz
Mae.

N’haller
ket asantiñ e yafe un ti-embann betek en em sañsuriñ gant aon rak
bout kastizet gant un ensavadur lec’hel. Petra a dalv an dra se?
Hiniennoù hag a zo e liamm gant sistem ar stalioù gounezvoudel a
c’hallfe levezoniñ dilennidi ar Rannvro en o dibab politikel hag
arc’hantiñ? A-drugarez d’un destenn frank embannet gant Libération
d’an 8 a viz Mae diwar benn an afer se en deus savet an emsav
sevenadurel e vouezh. Ha c’hwi, ao. Chesnais-Girard asambles gant
ao. Le Boulanger az peus divizet harpañ Ines Leraud, ez-ofisiel.
Koulskoude n’eo ket sklaer pep tra…

Evit
mad an demokratelezh en deus afer an nen eus enklaskoù kaset gant
kazetennerien hag a zo gouest da ziskoachañ tu du hor sevenadurezh
hag hon ekonomiezh.

Da Rannvro Breizh, bremañ, da ziskouezh emañ stag ouzh ar frankiz
da gelaouiñ ha da vezañ kelaouet mat. Gant ar berzh a ra ar
vandenn-dreset « Bezhin glas, an istor mouget » e weler
awalc’h e fell d’ar geodedourien gouzout hiroc’h war mont en dro ha
techoù fall ar stalioù gounezvouedel.

Ni,
kazetennerien, a c’houlenn ganeoc’h: 

  • Gwarantiñ e c’hallo an
    nen kelaouiñ, o vezañ dieub, war gement sujed hag a denn d’ar
    stalioù gounezvouedel e Breizh. Chom hep nullañ ar yalc’hadoù
    roet d’ar mediaoù kevredigezhel war zigarez e vefe sinet al lizher
    mañ gant kelaouennerien hag a zo o labourat ganto. War evezh e
    vimp.

  • Testeniañ e c’hallimp
    ni, kazetennerien, goulennata kement dilennad ha kement den a zo o
    labourat gant servijoù ar Rannvro war ar sujedoù se… bep tro ma
    vo ezhomm. 

  • Touiñ ne vo kollet ,
    gwech ebet, e yalc’hadoù gant un ti-embann hag a lako e brezhoneg
    pe e gallaoueg ar vandenn-dreset gant Ines Leraud ha Pierre Van
    Hove, « Bezhin glas, un istor mouget ».

  • Kemer muioc’h a berzh
    evit souten hag adsevel ar stummadurioù war ar c’helaouiñ er
    skolioù meur e Breizh.

Dre
ma ‘zeus bet roet lañs da grouiñ arsellvaoù evit studiañ an
« agribashing » gant minister an diabarzh ha minister al
labour-douar e departamantoù zo e c’houlennomp ganeoc’h krouiñ,
eus ho tu, un arsellva
rannvroel da warantiñ ar frankiz da gelaouiñ
.
Pal ar benveg dizalc’h mañ a vo reiñ an tu da gelaouiñ ar
Bretonezed hag ar Vretoned gant keloù sklaer ha fraezh. Gant an
arsellva mañ e ranko bezañ gwarezet ar gazetennerien a c’hallfe
bezañ gourdrouzet abalamour d’al labour bet kaset ganto ha souten
an enklaskoù a vo renet ganto, en dazont, war ar greanterezh
gounezvouedel.

Mennet
eo ar gazetennerien a gas al lizher mañ deoc’h da labourat evit
lakaat war wel tuioù fall ar stalioù gounezvouedel a zo e Breizh.
Mont a rint hebiou an diaezamantoù a vefe savet evit mirout outo
kelaouiñ ar geodedourien. Un tamm mat a genlabourerien-ezed eus
Breizh ha eus lec’h all a zo savet a-du ganto ha diwar se o deus
sinet al lizher mañ, evit lod o c’houzout ez eus riskloù d’en
ober. Kazetennerien a zo n’o deus ket gellet sinañ al lizher en aon
da vezañ lakaet diaes deiz pe zeiz. N’hallomp ket asantiñ e
c’hallfe bezañ dañjerus, e Breizh, difenn ar frankiz da gelaouiñ. 

O
c’hortoz ur respont eus ho perzh emaomp. Trugarez deoc’h.

Kazetennerien eus Breizh ha eus Bro-C’hall

Liste des signataires : https://framaforms.org/journalistes-pour-la-liberte-dinformer-sur-lagroalimentaire-en-bretagne-1589998587/public-results




Appel au don : #letempsestvenu d’être solidaire partout et avec tou-te-s

La
pandémie COVID19 n’épargne quasiment aucun pays. Certains sont plus
atteints que d’autres, mais tous ceux qui sont touchés ont connu,
connaissent ou connaîtront un arrêt brutal de l’activité
économique.

Dans
certains pays, rares, comme la France, le système de protection
sociale permet d’en atténuer les effets sociaux. Mais la plupart des
pays ne connaissent pas ce type de garantie et alors, l’arrêt des
échanges économiques signifie pour l’immense majorité des
populations, le tarissement des ressources et rapidement la misère.
Cela touche, hélas, en priorité des populations dont l’existence
était déjà précaire.

Certaines,
grâce à leur ténacité et avec des appuis extérieurs étaient en
voie d’améliorer durablement leur situation et sortir enfin de ce
cercle vicieux de la dépendance et de la précarité.

A
l’occasion de la COP 22 à Marrakech, j’avais eu l’occasion de
rencontrer quelques uns de ces groupes et j’en avais fait état dans
une série de « plumes citoyennes ».

Notamment,
j’avais décrit ce que les femmes marocaines de la région
d’Essaouira, dans le Sud Maroc étaient en train de construire autour
de savoir-faire ancestraux combinés à l’utilisation astucieuse de
technologies actuelles simples :

L’arrêt
brutal de tous les échanges commerciaux est dramatique pour toutes
les coopératives, car la plupart ne disposent pas des réserves
financières permettant de faire face à un arrêt, même momentané,
de la commercialisation. Du coup, ce sont des centaines de femmes qui
se retrouvent sans ressources alors même qu’elles étaient en voie
d’atteindre une certaine autonomie financière.

Pour
l’instant, on n’en est plus là, il est question de survie,
semble-t-il. C’est pourquoi l’ONG WECF, qui soutient depuis longtemps
ces projets de coopératives arganières, a lancé une campagne de
don pour leur permettre de traverser cette mauvaise passe. Pour y
participer, il suffit d’aller vers ce lien

https://mailchi.mp/wecf/wecf-france-covid-19-solidarit-pour-les-femmes-productrices-dhuile-dargan-au-maroc-4159953?e=8caa9ef1dd

La
solidarité, cela ne s’arrête pas au frontière d’un pays.




Déchets non-confinés mais à chasser !

(Plume Citoyenne) Nos surproductions de déchets deviennent de plus en plus problématiques. Et si nous mettions à profit ce temps de confinement pour réfléchir à nos modes de vie, de consommation pour enfin diminuer nos déchets ? Une fois sortis du confinement, il y a fort à parier qu’il faudra encore les traquer…

Deux équipes d’étudiants de BTS GPN vous proposent de le faire sur un mode à la fois artistique et sportif. Conçus au départ pour être réalisés en extérieur, ils ont adapté leurs projets aux contraintes du moment.

Le premier projet, “Déchets d’oeuvre”, mené par Eloïse, Louann et Marie, devait initialement se dérouler en deux étapes :

● Un temps public de ramassage de déchets sur la plage du Clouët à Carantec puis la création d’oeuvres d’art avec les déchets récoltés.

● Une conférence sur la journée de ramassage et l’exposition de photos des oeuvres réalisées mais aussi une intervention d’une professionnelle sur les alternatives possibles pour le “Zéro déchet”.

Le second projet, mené par Guillaume et Alex et intitulé “Clean running”, est un concept qui fait déjà des émules en France : faire du footing dans les rues ou à la campagne, un sac poubelle à la main et ramasser les déchets se trouvant sur son chemin.

Cependant, à cause de l’épidémie du Covid-19 et du confinement de la population, il n’est plus question d’aller sur la plage ni de faire du footing, quand bien même il s’agit d’améliorer notre environnement !

Parce que ce sujet leur tient très à coeur et qu’il y a fort à craindre que cette pollution par les déchets revienne lorsque le confinement prendra fin, ils ont décidé d’unir leurs forces et leurs deux projets en les adaptant aux contraintes du moment : « Nous avons trouvé une alternative pour sensibiliser d’une autre manière le public sur la problématique des déchets d’origine humaine présents dans nos rues, nos campagnes mais aussi nos littoraux. Pour cela nous avons créé une page facebook et un hashtag sur instagram pour toucher un maximum de personnes tout au long du confinement. Nous animons ce compte avec des informations sur la thématique “Zéro déchet” mais aussi avec des exemples d’autres initiatives de “Clean walk”. La pratique du Clean Running sera présentée grâce à des vidéos explicatives et des photos de déchets ramassés. Et en parallèle, des photos d’artistes d’oeuvres créées à partir de déchets, tel que du land art. Nous y donnerons des conseils comme proscrire les produits jetables, limiter les emballages, comment mieux trier, tout cela en proposant des alternatives plus respectueuses de l’environnement et en faisant passer le temps aux citoyens confinés. »

Page
facebook : “Déchets d’oeuvre & Clean running – 29”

https://www.facebook.com/D%C3%A9chets-doeuvre-29-104202564566402/

Mail
:
dechets.doeuvre.elm@gmail.com
picrandonat@gmail.com




Confiné : Et si j’accélérais la Transition ?

En cette période de confinement, beaucoup d’entre nous ont un peu plus de temps pour se poser, réfléchir mais aussi agir pour la transition. Changer de modèle dans nos actes quotidiens c’est se donner les moyens de concilier nos pensées et nos actes, c’est retrouver de l’autonomie et c’est même ludique !

Alors lance toi !

  • Choisis
    un outil numérique (courriel, facebook, twitter, instagram, ….)

  • Prend
    une photo de ton nouveau défi,

  • Décris
    le de manière courte (n’oublie pas de donner ta recette ou la
    source qui t’a permis de réaliser ton défi pour que l’on
    puisse à notre tour se lancer !!)

  • Pour
    essaimer et mobiliser au maximum sur ces actions, insère à coté
    de ta photo l’image « Confiné: Et si … » à
    télécharger ci-aprés.

  • Pour proposer des idées
    insère le lien vers l’Agenda des Transitions, lien à copier sur
    le téléchargement ci dessous dans la rubrique « Besoin
    d’idées ? »

– Et copie ce mode d’emploi
en dessous de la description de ton défi

Exemples

Julian est super content il vient
de repeindre la chambre de ses filles avec une peinture naturelle
qu’il a fabriqué lui-même.

=> Il choisit de poster son
expérience sur facebook

=> Julian se prend en photo
avec le pinceau près du mur (toujours sans mettre de peinture sur
son téléphone 😉

=> Julian insère l’image
« Confiné : Et si … »

=> il décrit en quelques mots
le défi qu’il a relevé avec sa recette ou le lien vers le
document ou le site

=> Julian insère dans son
texte #confineentransition #BreizhCOP et @page.coherence car cela
nous permettra de pouvoir recueillir tous les défis

=> il ouvre une petite bière
bio pour fêter ça 😉

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2738405583148897&id=100009384472132&comment_id=2738473896475399&notif_id=1587994289111396&notif_t=feed_comment

Pour montrer la dynamique des bretons dans la Transition nous vous proposons aussi de relayer vos défis sur le site de la Breizh Cop https://www.breizhcop.bzh/s-engager/je-mengage/.

Besoin d’idée ?
Nous
mettons à votre disposition l’Agenda
des Transitions *
.
Notre objectif est qu’il soit partagé le plus possible. Il explore
à travers 6 domaines des leviers d’action concrets de notre vie
quotidienne : Je me loge, Je me déplace, Je consomme, Je prends
soin de moi et des autres, Je me divertis, et Je suis acteur. Ce sont
des propositions d’actions. Il peut être rempli en famille ou
individuellement, il est pour vous, à titre indicatif. Nous vous
invitons à prendre quelques minutes pour le remplir chez vous.

Notre
Agenda des transitions VF
Télécharger

Au moment du déconfinement, nous
vous invitons à refaire le tour des propositions de l’agenda pour
voir vos progrès et si vous le souhaitez, nous en faire part. Nous
pourrons alors faire une news letter spéciale sur vos
contributions 😉

Nous souhaitons aussi que
chacun se prenne au jeu de la Transition

en partageant ses astuces, ses expérimentations, ses défis. Dans
tous les domaines de notre vie nous pouvons faire des choix,
expérimenter et quoi de mieux pour cela que de bénéficier de
l’expérience des autres ? Et
au fil de l’eau
en
fonction de vos envies, nous espérons que vous voudrez bien partager
vos réussites par mail (adresser à contact@reseau-coherence.org ou
sur facebook, twitter ou instagram. Le but est de faire profiter nos
amis, nos contacts de ce que nous avons réussi à réaliser et dont
nous sommes fiers.

On peut penser que ce sont de
petites choses mais agrégées toutes ensemble elles permettent
d’allonger ce pas
de côté par rapport au système actuel et d’aboutir à un
changement collectif
.

C’est dans cet esprit que nous vous proposons tout d’abord l’Agenda mais aussi parallèlement de poster vos réussites une par une pour que vos contacts puissent faire de même s’ils le souhaitent.

* L’Agenda des transitions est un outil créé par Cohérence et Nature et Culture avec le soutien du département du Finistère en 2010. Il s’agissait de mobiliser les personnes et les familles à l’instar des Agenda 21 institutionnels. L’ensemble des 78 questions, qui sont autant de propositions, a été conçu en mode collaboratif et itératif, avec 30 familles représentatives et de nombreux contributeurs. Il a ensuite été décliné en session de formation à sa diffusion pour des groupes ad hoc de citoyens. Car c’est à plusieurs, en groupe que l’on peut aussi avancer, se motiver, se donner envie. Il ne s’agit pas d’imposer ou de juger des performances mais bien de partager nos essais, nos réussites pour en faire profiter les autres.




Espoirs d’un confiné ! Et si cette crise sanitaire nous faisait grandir?

Mise
à part les services vitaux de notre société (services publics, de
santé, alimentation et logistique) , nous autres sommes tous à
l’arrêt ( ceux qui ne peuvent travailler car privés de leurs
sites de travail qui sont fermés!

Pour
les autres, le monde du travail de demain se met en place !

Le
télétravail se sera développé à grande échelle depuis le début
de cette pandémie et avec lui, la visioconférence et bien d’autres
rencontres immobiles !

 En
15 jours nous avons su (par force certes !) changer radicalement
nos habitudes de vie !

Cette
crise va-t-elle nous montrer que nous pouvons faire autrement !


Limiter les déplacements énergétiquement et écologiquement
coûteux pour la planète


Consommer moins, local et de saison !


Privilégier les circuits courts


Être solidaire, s’entraider …..

En
tout cas, c’est ce à quoi nous a contraint cette pandémie !

Et
un tas d’initiatives se sont mis en place, comme pour construire un
autre monde basé sur tout autre chose que l’attrait du gain
financier !

L’arrêt
brutal de la production mondiale à cause de la pandémie de
coronavirus a eu comme effet indirect, la baisse des émissions de
gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique.

Mais
après la fin de cette crise, cette situation va-t-elle provoquer une
prise de conscience générale inédite?

La
planète a pourtant bien bénéficié grâce à cette crise d’un bref
moment de répit.

«
La réduction de la pollution de l’air en Chine a probablement
sauvé bien plus de vie que le coronavirus en a tué » explique le
climatologue Philippe Ciais. La lutte contre le coronavirus a
transformé radicalement l’air respiré par les Chinois. »

 C’est
tout le paradoxe de la situation actuelle. L’épidémie aurait
indirectement sauvé des vies. Par les mesures de confinement et de
ralentissement économique, en Chine , selon le chercheur François
Gemenne «le nombre de vies épargnées grâce à la baisse de la
pollution atmosphérique est plus important que celles qui ont été
perdues à cause du virus »

Marshall
Burke, chercheur de l’université Stanford, en Californie, a fait
différents calculs. Il estime notamment que l’amélioration de la
qualité de l’air en Chine a sauvé la vie de 4.000 enfants de
moins de cinq ans et de 73.000 personnes âgées. « La réduction de
la pollution en Chine a probablement sauvé vingt fois plus de vies
que celles qui ont été perdues à cause du virus », écrit-il sur
le site web G-Feed, un groupe de travail sur la société et
l’environnement.

 Le
climatologue Hervé le Treut, affirme qu’« il y aura un avant et
un après coronavirus d’un point de vue climatique. L’épidémie
et les mesures prises à son encontre vont créer un choc
psychologique dans nos sociétés. L’épisode que nous allons vivre
ne va pas nous laisser indemnes. Il aura des conséquences sur les
politiques environnementales à venir, prévoit-il. Le déni envers
le coronavirus et le changement climatique est finalement assez
similaire, c’est toujours face à la catastrophe que nous
réagissons en urgence. »

Devons-nous
attendre les crises climatiques « annoncées » ?

Alors
?

Repenser
sa manière de se déplacer et limiter le recours à l’avion,
redécouvrir les transports doux et rouler moins de 2.000 km/an en
voiture (hors trajet travail)

Développer
la cuisine végétarienne et se nourrir d’aliments biologiques,
locaux et de saison, avec de la viande maximum 2 fois/semaine,

Réinterroger
ses véritables besoins pour limiter les achats neufs au strict
minimum, réparer et recycler !

Repenser
son mode constructif avec des matériaux locaux, naturels et peu
énergivores.

Agir
collectivement en portant des actes politiques traduisant ces choix à
l’échelle de la société pour obtenir que nos élus prennent
enfin à bras le corps ces attentes ? (*)

En
fait nous y sommes presque !

Va-t-on
laisser passer cette opportunité de grandir?

D’imaginer
les fondations d’une société plus solidaire, moins consommatrice,
plus écologique ?

Pour entrer de plein pied dans la transition que nous devons aux générations futures !

*Le Sénat a récemment rejeté la mise en place d’une consigne sur les bouteilles verre, plastique et canettes aluminium (dernière Loi sur l’économie circulaire) alors que 10 pays européens l’ont mis en place et 5 autres s’y préparent !!!