Vidéo. Les assos s’engagent. La compagnie Artefakt sur le chemin de la transition.

(Plumes Citoyenne) Dans le but d’accélérer les transitions sur le territoire breton, le réseau Cohérence a décidé de recueillir les témoignages d’associations bretonnes ayant pris des engagements en faveur de la transition.  Des gestes du quotidiens à la mise en place d’actions exemplaires, le but est de faire découvrir des initiatives inspirantes, et permettre de mutualiser les bonnes pratique et les partenariats.
Ils nous présente la compagnie Artefakt, situé à Lanhélin. L’association propose des spectacles et utilise un bus transformé en espace culturel itinérant pour des projections, des spectacles et des expositions.
Ils ont décidé  de privilégier le réemploi et la mutualisation pour leurs décors, mobiliers, costumes(…)   David HARISTOY, son président, nous raconte…




Morlaix : pour un éco-lieu au Château de Suscinio !

Appel à signatures

Que diriez-vous de redonner vie au Château de Suscinio (29) ensemble ?

Qui somme nous

Un collectif de sept jeunes passionnés d’éducation à l’environnement, de sciences, d’art…avec des idées plein la tête. Nous voulons agir à notre échelle, partager des valeurs qui nous ressemblent pour construire un avenir qui fait rêver les petits et les grands enfants.

Diplômés, pour la plupart, du BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée de Suscinio à Morlaix (29), nous nous retrouvons aujourd’hui autour d’une vision commune : créer un éco-lieu durable ensemble. La vente du Château de Suscinio*, ce lieu qui nous unit, est l’occasion rêvée de passer à l’action.

 Un projet collectif

Petit à petit, nous allons rénover le château et entretenir le parc qui l’entoure. C’est un projet de grande envergure mais il doit retrouver sa splendeur d’antan. Suite à cela, nous aspirons à créer un lieu pluriculturel où se côtoient environnement, sciences, art, culture et société, proposant un regard conscient et bienveillant sur l’avenir.

Dans un élan collectif, nous tendrons vers l’autonomie alimentaire et énergétique tout en s’inscrivant dans une dynamique d’échange local avec les différents agents du territoire, le lycée de Suscinio notamment. Cette passerelle d’un monde en transition sera ouverte au public et permettra à toutes et à tous de jouir du patrimoine culturel breton. Il serait donc dommageable de l’utiliser à des fins privées.

Pour entrouvrir cette fenêtre des possibles, nous allons vous présenter ici les différents aspects du projet. En effet, plusieurs pôles seront organisés pour faire de ce lieu aujourd’hui laissé à l’abandon un laboratoire d’idées, d’apprentissage, mais surtout un laboratoire à ciel ouvert où il fait bon de se promener en découvrant les merveilles qui nous entourent.

Un lieu culturel

Depuis notre rencontre, nous nous sommes retrouvés sur des valeurs d’accessibilité à la culture pour tous. C’est donc autour de ces valeurs que nous lui accordons, en toute logique, une place importante.

Elle s’exprimerait par de multiples biais :

  • En créant des partenariats avec différents organismes déjà implantés sur le territoire.
  • En accueillant des expositions extérieures et intérieures, des conférences et des artistes.
  • En organisant différents événements : marché de producteurs locaux et d’artisans, la nuit de la chouette, de la chauve souris en partenariat avec des acteurs locaux. Mais encore, des balades contées en été, une illumination du château en hiver… 

Encore une fois ce ne sont pas les idées qui manquent…

et stratégique

Il est important de souligner la situation géographique du Château de Suscinio. En effet, les sorties scolaires, de centre aéré, etc. ont un coût. Aujourd’hui, ce dernier a tendance à monter en flèche avec le prix du transport. Or, le château de Suscinio est accessible en bus, c’est donc un site en pleine nature accessible depuis la ville. Proche de la voie express, il peut aussi être un lieu de pause parfait un dimanche après-midi par exemple pour écouter un conte ou se promener tout simplement… 

Un autre plus de ce lieu est qu’il est au centre d’un écosystème varié. Situé à 30 minutes à pied de la baie de Morlaix, il jouxte un bois classé Natura 2000, un bras du Dourduff et l’exploitation agricole biologique du lycée de Suscinio.

Enfin, la région Bretagne est réputée pour son tissu associatif, c’est un fourmillement d’initiatives, une terre d’expérimentation. Le terreau est donc présent et fertile pour accueillir de nouveaux projets.

En bref, c’est un lieu rêvé !

Une base d’apprentissage

Aujourd’hui plus que jamais, l’éducation à l’environnement et au développement durable est au coeur des priorités. Nous voulons, en complément et en cohésion avec l’Education Nationale, mettre en avant le monde qui nous entoure. Cela se décline en plusieurs actions :

– Dans un premier temps au travers d’un partenariat avec différentes écoles, centres sociaux, EHPAD, collèges et lycées (à commencer par celui de Suscinio) nous aimerions expérimenter une nouvelle façon d’apprendre et plus précisément « faire l’école dehors ». L’objectif serait de découvrir ensemble les facettes cachées des scientifiques, mettre en application les mathématiques, devenir gestionnaire d’un petit espace naturel à travers des ATE (Aires Terrestres Educatives) par exemple. L’enfant serait alors acteur et non plus spectateur mais bien maître de son propre projet. C’est une nouvelle manière d’apprendre, d’expérimenter, de découvrir… De plus, des animations « nature »  seraient organisées avec les élèves mais aussi avec le grand public. En effet, nous trouvons cela intéressant de favoriser les échanges intergénérationnels sur un thème que nous connaissons tous : l’environnement. Pour lier le tout, nous aimerions mettre en place, au fur et à mesure, des sentiers pédagogiques car il est pour nous fondamental de vous faire découvrir les richesses naturelles, patrimoniales, culturelles et artistiques de ce lieu.

– Dans un second temps et en parallèle des actions déjà mises en place, une école verrait le jour. Nous offririons aux familles du secteur de Morlaix la possibilité d’une école alternative à un tarif abordable. Elle mettrait en œuvre une pédagogie active mondialement reconnue : la célèbre méthode Montessori, pour les enfants de 3 à 12 ans.

De plus, à l’instar d’une école de la Forêt, le cadre naturel offre l’opportunité d’une Éducation à l’Environnement et au Développement Durable. Ainsi, nous souhaitons créer l’école Montessori de Suscinio, innovante et adaptée au XXIème siècle en développant la curiosité, la créativité et la coopération. L’équipe d’enseignants prodiguera une éducation scolaire respectueuse de l’individu et ouverte sur l’extérieur dans une volonté de développer l’intelligence collective.

En bref, un lieu de partage

Toutes ces dimensions interagissent entre elles car elles créent du lien. Un lien avant tout social, car ce lieu est voué à accueillir une palette importante de personnes, que ce soient des enfants, familles, artistes, instituteurs, paysans, producteurs, artisans, formateurs, passionnés, promeneurs, sans oublier bien sûr les associations locales et structures partenaires.

Aujourd’hui plus que jamais, nous voyons l’importance du « faire ensemble ». Une réappropriation de certains lieux par leurs habitants pour les placer au cœur du débat. Concevoir un espace d’apprentissage et d’échange autour de thèmes comme l’éducation, l’agro-écologie et la protection de l’environnement nous semble ici primordial. 

En créant de tels lieux propices à la rencontre, nous favorisons la compréhension de l’autre, les échanges constructifs et proposons des solutions pour un avenir durable.

Voici les grands objectifs que nous voulons mettre en avant :

  • Valoriser et préserver le patrimoine naturel et culturel du château de Suscinio
  • Faire émerger des solutions pour les « Hommes » et leur environnement dans l’intérêt commun
  • Redynamiser l’aspect culturel et historique du Château de Suscinio
  • Favoriser une dynamique locale, intergénérationnelle et mixité culturelle
  • S’inscrire et promouvoir une démarche de transition écologique responsable et respectueuse de l’environnement
  • Favoriser la transmission et le partage de savoir
  • Créer des emplois et dégager des fonds pour la restauration, l’entretien et la vie du lieu
  • Favoriser les échanges sur le territoire de Morlaix avec comme support pédagogique le château de Suscinio et son extérieur
  • Initier les habitants à de nouvelles pratiques artistiques et manuelles dans le jardin pédagogique
  • Sensibiliser les habitants au développement durable, à l’écoconstruction et aux énergies renouvelables  

Nous avons besoin de vous

Le Château situé dans le Finistère et datant du XVIIème siècle fait partie du patrimoine historique breton. Nous voulons lui donner un nouveau souffle et le faire vivre grâce à la population morlaisienne dans le partage et la bienveillance. Aidez-nous à créer un espace qui fédère et dynamise le Pays de Morlaix.

Notre projet vous intéresse ? N’hésitez pas à nous soutenir avec une simple signature.

Vous souhaitez avoir plus d’informations sur ce projet ? Contactez nous !

Mail : kastell.laouen@gmail.com

Facebook : Kastell Laouen

* https://www.bretagne.bzh/actualites/mise-en-vente-du-chateau-du-lycee-de-suscinio/?fbclid=IwAR3W7W2qnQBXtbtMSJVhQtpGdBvGSNrz1JcEKp3YLDaUlTDJ0_QN1Qcgl-M




Les association s’engagent dans la transitions- Le tournoi international de Dirinon.

L’association sportive de Dirinon organise tous les ans un tournoi international de foot. A cette occasion, plusieurs équipes venues de 4 continents s’affrontent dans la convivialités. Depuis plus de dix ans, l’association a décidée d’œuvrer à faire de cet événement un véritable laboratoire de la transition. Point par point, ils ont décidé de trouver des solutions innovantes et ludiques afin, de minimiser l’impact du tournoi sur l’environnement. Arnaud CLUGERY, le président de L’ A.S Dirinon nous raconte le processus de cette formidable aventure ainsi que les initiatives étonnantes et innovantes qu’ils ont mis en place.

Contact vers les associations:

  • « Tournoi international de Dirinon »

Lien vers le site internet: http://tournoi-international-dirinon.fr

  • « Mais qu’est-ce que tu fabrique »- Landerneau 298000

Lien vers le site internet: http://www.fabrikasso.infini.fr

  • « Eau et Rivière de bretagne »

Lien vers le site internet: https://www.eau-et-rivieres.org/home




Rayons d’Action : des infos et des conseils déconfinés

Avec
la fin du confinement le 11 mai 2020, la pratique du vélo est de
plus en plus plébiscitée pour les trajets quotidiens. L’association
Rayons d’Action vous informe sur ses activités et vous propose des
conseils pour protéger votre bicyclette contre le vol.

L’article Rayons d’Action : des infos et des conseils déconfinés est apparu en premier sur Mce.

Les
activités de Rayons d’Action depuis le 11 mai

Pour
le moment, malgré la fin du confinement le 11 mai 2020, Rayons
d’Action ne reprend pas les séances de marquage bicycode sur le
marché du mail Mitterrand, le mercredi après-midi. La reprise des
permanences du 4ème samedi du mois, à la Mce, n’est pas non plus
d’actualité.

A noter que l’association vous indiquera la date de reprise dès que possible. Rendez-vous sur le Facebook de Rayons d’Action pour suivre ses actualités.

Des
conseils pour éviter le vol de son vélo

En
attendant de faire marquer votre vélo, suivez les conseils de Rayons
d’Action pour éviter le vol de votre bicyclette :

 -cadenassez toujours votre vélo, pour une courte durée sur la voirie ou dans votre local vélo !
 -Évitez les câbles fins. Les U sont les plus solides. Ils peuvent être complétés par un antivol fixe pour les arrêts de courte durée.
– Si possible, attachez le cadre du vélo et la roue avant à un point fixe.

En
outre, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB)
effectue tous les ans des tests de résistance sur les antivols
présents sur le marché.
 Accéder
aux tests en ligne

Des
mesures pour encourager la pratique du vélo

Par
ailleurs, si vous souhaitez vous remettre au vélo et faire réparer
un vélo n’ayant pas servi depuis longtemps, vous pouvez sous
certaines conditions bénéficier d’une aide de l’État de 50€.

Pour
connaître les réparateurs agréés, rendez-vous sur
Coupdepoucevelo.fr.

 Lire
aussi Le vélo, pour réconcilier urgences sanitaire et écologique ?

Voir
en ligne : https://www.mce-info.org/marquage-b…




Lettre de journalistes et professionnel·les de la presse adressée à la Région Bretagne,

à Loïg Chesnais-Girard,
président

Jean-Michel Le Boulanger,
vice-président,
chargé de la culture et de la démocratie régionale

Olivier Allain,
vice-président,

chargé de l’agriculture et de l’agroalimentaire

Lena Louarn,
vice-présidente,
chargée
des langues de Bretagne

C’est la première région laitière de France. Près de la moitié de la viande y est produite. La Bretagne est au cœur du système agricole national, au cœur de tous les enjeux d’ampleur qui y sont liés : santé, environnement, social… Et pourtant, il est très difficile d’informer correctement sur un secteur omniprésent dans notre région : l’agroalimentaire.

Des journalistes sont poursuivi·es
en diffamation ou mis·es au placard pour leurs enquêtes, tandis
que d’autres, précaires, peinent à retrouver des emplois. Des
articles sont censurés, des sujets pas abordés de peur de fâcher
les annonceurs, et des subventions municipales sont coupées, comme
ce fut le cas pour une radio en pleine émission sur l’élevage
intensif.

Le cas d’Inès Léraud est
l’exemple de trop. Journaliste et co-auteure de la bande dessinée «
Algues vertes, l’histoire interdite », elle subit des pressions,
dénoncées par un comité de soutien qui s’est monté pour défendre
son travail. Le salon du livre de Quintin l’invite ? Sa venue est
annulée après l’intervention d’un élu local, également salarié
de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, comme le révèle Le
Canard enchaîné

en mars 2020. Une édition en breton de sa BD est à l’étude ?
L’éditeur Skol Vreizh y renonce, en partie « du fait de
l’influence au sein du conseil régional de personnes en charge de
l’agriculture », selon son président cité par France
3
, le 20 mai 2020.

Il est inacceptable qu’une maison
d’édition en arrive à s’auto-censurer de peur d’être sanctionnée
financièrement par la collectivité. Que doit-on y voir ? Que des
intérêts privés liés à l’agro-industrie pourraient influencer
les attributions de budgets et les décisions des représentant·es
de la région ? Il aura fallu la publication d’une tribune, le 8
mai, dans Libération
pour qu’une partie du monde culturel breton s’indigne. Une
réaction à la suite de laquelle vous, MM. Chesnais-Girard et Le
Boulanger, avez décidé d’apporter publiquement votre soutien à
la journaliste Inès Léraud. Mais les interrogations persistent
quant à la liberté réelle d’informer sur ce sujet.

Les citoyen·nes et
administré·es ont besoin d’enquêtes journalistiques qui lèvent
le voile.
La région
Bretagne, collectivité que vous présidez, ne peut laisser place au
doute quant à son attachement à la liberté d’informer et d’être
informé·es correctement. D’autant plus que le succès de l’ouvrage
« Algues vertes, l’histoire interdite », écoulé à 46.000
exemplaires, témoigne de l’intérêt croissant des citoyen·s sur
les enjeux et pratiques de l’agroalimentaire.

C’est pourquoi, par la présente,
nous, journalistes
et professionnel.les de la presse, vous demandons de :

  • Contribuer à garantir
    une information et une parole publique libre sur les enjeux de
    l’agroalimentaire en Bretagne, et veiller à ce qu’aucune
    subvention de média associatif ne soit supprimée, au motif que
    des journalistes auraient signé cette lettre. Nous y veillerons
    aussi.

  • Certifier que nous,
    journalistes, pouvons interroger en toute transparence et
    indépendance des élu·es et membres des services régionaux sur
    ces sujets chaque fois que cela est nécessaire.

  • Assurer qu’aucune maison
    d’édition ne verra ses subventions coupées, maintenant ou dans
    les prochaines années, pour avoir édité la BD d’Inès Léraud et
    Pierre Van Hove, « Algues vertes, l’histoire interdite », en
    breton et en gallo.

  • Intervenir plus
    largement pour le soutien et la restauration de lieux de formations
    universitaires à l’information en région.

Et, puisque les ministères de
l’Intérieur et de l’Agriculture ont impulsé la création des
observatoires départementaux de « l’agribashing », nous vous
demandons expressément de contribuer à la création d’un
observatoire
régional des libertés de la presse
.
Cet outil indépendant aura pour but de réunir les conditions d’une
information transparente et intelligible par tous les Breton·nes.
Il devra permettre l’écoute et la protection de journalistes qui
viendraient à être inquiété·es pour leurs travaux, et soutenir
les enquêtes en cours et à venir.

La lettre que vous avez sous les
yeux est l’expression spontanée et déterminée de journalistes
qui s’organisent pour faire la lumière sur toutes les zones d’ombre
qui entourent l’agro-industrie bretonne, et contourner les murs qui
barrent l’information des citoyen·nes. Cette initiative a reçu
le soutien enthousiaste de confrères et consœurs, de Bretagne et
d’ailleurs, qui y ont apposé leur signature. D’autres n’ont pu le
faire, craignant pour leur emploi. Une autocensure qui témoigne
d’une loi du silence que nous ne pouvons plus tolérer.

Dans l’attente de votre réponse,
veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées,

Des journalistes et
professionnel.les de la presse


[BZHG]

Kaset
eo al lizher mañ gant kazetennerien da Rannvro Breizh,

Loïg
Chesnais-Girard
,
prezidant

Jean-Michel
Le Boulanger
, bez
prezidant e-karg eus ar sevenadur ha eus an demokratelezh rannvroel

Olivier
Allain
,
bez-prezidant e-karg eus al labour-douar ha eus ar boued ha bevañs

Lena
Louarn
,
bez-prezidantez e-karg eus yezhoù Breizh

E
Breizh eo ez eus produet ar muiañ a laezh… ha tost un hanter eus
ar c’hig e Bro-C’hall. Breizh a zo e kreiz ar sistem labour-douar
gall ha dre se emañ stag ouzh an holl zalc’hoù a ya da heul:
yec’hed, en-dro, sokial… Koulskoude
eo diaes tre kelaouiñ an dud war mod e labour ar stalioù
gounezvouedel, stalioù hag a zo hollbouezhus en hor rannvro.

Abalamour
d’o enklaskoù ez eus kaset kelaouennerien dirak ar justis en abeg
da wallvrudañ. Ul lodenn anezho a zo lakaet en o glud. Gwasoc’h a
zo evit an dra se c’hoazh rak hiniennoù ne gavont ket labour ken.
Sañsuret ez eus pennadoù-skrid. Nullet ez eus reiñ yalc’hadoù
gant ur c’huzul kêr d’ur radio peogwir ez eus bet kinniget gantañ
abadennoù diwar benn an agrokimiezh. N’hall ket an nen lakaat ar
gaoz war sujedoù zo kuit da lakaat drouk er stalioù a bae tammoù
bruderezh skignet er mediaoù… 

Istor
Ines Leraud a zo un arrouez eus ar pezh emaomp o paouez taolenniñ.
Re zo re. Kazetennerez a zo anezhi ha kenaozerez ar vandenn-dreset
« Bezhin glas, an istor mouget ». Gwask a zo bet lakaet
warni meur a wech. Kement mañ a zo bet disklaeriet gant ur c’huzul
skoazell savet a-ratozh evit souten anezhi. Pedet eo bet da vont da
gemer perzh e saloñs al levrioù e Kintin? Nullet eo bet ar
bedadenn un nebeut devezhioù araok diwar goulenn unan eus
eil-maered ar gumun… a zo goprad Kambr al labour-douar en
Aodoù-an-Arvor. Kement mañ a zo bet disklaeriet splann gant ar
gazetenn Le
Canard enchaîné
e
miz Meurzh 2020. Gant ar soñj emañ Skol Vreizh e brezhoneg da
embann ar vandenn-dreset? Divizout a ra ar renerien dilezel ar
raktres, a-benn fin ar gont, gant aon ma vefe nullet yalc’hadoù
roet gant ar Rannvro d’o stal. Kadarnaet eo bet ar c’heloù mañ
gant France
3
d’an 20 a viz
Mae.

N’haller
ket asantiñ e yafe un ti-embann betek en em sañsuriñ gant aon rak
bout kastizet gant un ensavadur lec’hel. Petra a dalv an dra se?
Hiniennoù hag a zo e liamm gant sistem ar stalioù gounezvoudel a
c’hallfe levezoniñ dilennidi ar Rannvro en o dibab politikel hag
arc’hantiñ? A-drugarez d’un destenn frank embannet gant Libération
d’an 8 a viz Mae diwar benn an afer se en deus savet an emsav
sevenadurel e vouezh. Ha c’hwi, ao. Chesnais-Girard asambles gant
ao. Le Boulanger az peus divizet harpañ Ines Leraud, ez-ofisiel.
Koulskoude n’eo ket sklaer pep tra…

Evit
mad an demokratelezh en deus afer an nen eus enklaskoù kaset gant
kazetennerien hag a zo gouest da ziskoachañ tu du hor sevenadurezh
hag hon ekonomiezh.

Da Rannvro Breizh, bremañ, da ziskouezh emañ stag ouzh ar frankiz
da gelaouiñ ha da vezañ kelaouet mat. Gant ar berzh a ra ar
vandenn-dreset « Bezhin glas, an istor mouget » e weler
awalc’h e fell d’ar geodedourien gouzout hiroc’h war mont en dro ha
techoù fall ar stalioù gounezvouedel.

Ni,
kazetennerien, a c’houlenn ganeoc’h: 

  • Gwarantiñ e c’hallo an
    nen kelaouiñ, o vezañ dieub, war gement sujed hag a denn d’ar
    stalioù gounezvouedel e Breizh. Chom hep nullañ ar yalc’hadoù
    roet d’ar mediaoù kevredigezhel war zigarez e vefe sinet al lizher
    mañ gant kelaouennerien hag a zo o labourat ganto. War evezh e
    vimp.

  • Testeniañ e c’hallimp
    ni, kazetennerien, goulennata kement dilennad ha kement den a zo o
    labourat gant servijoù ar Rannvro war ar sujedoù se… bep tro ma
    vo ezhomm. 

  • Touiñ ne vo kollet ,
    gwech ebet, e yalc’hadoù gant un ti-embann hag a lako e brezhoneg
    pe e gallaoueg ar vandenn-dreset gant Ines Leraud ha Pierre Van
    Hove, « Bezhin glas, un istor mouget ».

  • Kemer muioc’h a berzh
    evit souten hag adsevel ar stummadurioù war ar c’helaouiñ er
    skolioù meur e Breizh.

Dre
ma ‘zeus bet roet lañs da grouiñ arsellvaoù evit studiañ an
« agribashing » gant minister an diabarzh ha minister al
labour-douar e departamantoù zo e c’houlennomp ganeoc’h krouiñ,
eus ho tu, un arsellva
rannvroel da warantiñ ar frankiz da gelaouiñ
.
Pal ar benveg dizalc’h mañ a vo reiñ an tu da gelaouiñ ar
Bretonezed hag ar Vretoned gant keloù sklaer ha fraezh. Gant an
arsellva mañ e ranko bezañ gwarezet ar gazetennerien a c’hallfe
bezañ gourdrouzet abalamour d’al labour bet kaset ganto ha souten
an enklaskoù a vo renet ganto, en dazont, war ar greanterezh
gounezvouedel.

Mennet
eo ar gazetennerien a gas al lizher mañ deoc’h da labourat evit
lakaat war wel tuioù fall ar stalioù gounezvouedel a zo e Breizh.
Mont a rint hebiou an diaezamantoù a vefe savet evit mirout outo
kelaouiñ ar geodedourien. Un tamm mat a genlabourerien-ezed eus
Breizh ha eus lec’h all a zo savet a-du ganto ha diwar se o deus
sinet al lizher mañ, evit lod o c’houzout ez eus riskloù d’en
ober. Kazetennerien a zo n’o deus ket gellet sinañ al lizher en aon
da vezañ lakaet diaes deiz pe zeiz. N’hallomp ket asantiñ e
c’hallfe bezañ dañjerus, e Breizh, difenn ar frankiz da gelaouiñ. 

O
c’hortoz ur respont eus ho perzh emaomp. Trugarez deoc’h.

Kazetennerien eus Breizh ha eus Bro-C’hall

Liste des signataires : https://framaforms.org/journalistes-pour-la-liberte-dinformer-sur-lagroalimentaire-en-bretagne-1589998587/public-results




Appel au don : #letempsestvenu d’être solidaire partout et avec tou-te-s

La
pandémie COVID19 n’épargne quasiment aucun pays. Certains sont plus
atteints que d’autres, mais tous ceux qui sont touchés ont connu,
connaissent ou connaîtront un arrêt brutal de l’activité
économique.

Dans
certains pays, rares, comme la France, le système de protection
sociale permet d’en atténuer les effets sociaux. Mais la plupart des
pays ne connaissent pas ce type de garantie et alors, l’arrêt des
échanges économiques signifie pour l’immense majorité des
populations, le tarissement des ressources et rapidement la misère.
Cela touche, hélas, en priorité des populations dont l’existence
était déjà précaire.

Certaines,
grâce à leur ténacité et avec des appuis extérieurs étaient en
voie d’améliorer durablement leur situation et sortir enfin de ce
cercle vicieux de la dépendance et de la précarité.

A
l’occasion de la COP 22 à Marrakech, j’avais eu l’occasion de
rencontrer quelques uns de ces groupes et j’en avais fait état dans
une série de « plumes citoyennes ».

Notamment,
j’avais décrit ce que les femmes marocaines de la région
d’Essaouira, dans le Sud Maroc étaient en train de construire autour
de savoir-faire ancestraux combinés à l’utilisation astucieuse de
technologies actuelles simples :

L’arrêt
brutal de tous les échanges commerciaux est dramatique pour toutes
les coopératives, car la plupart ne disposent pas des réserves
financières permettant de faire face à un arrêt, même momentané,
de la commercialisation. Du coup, ce sont des centaines de femmes qui
se retrouvent sans ressources alors même qu’elles étaient en voie
d’atteindre une certaine autonomie financière.

Pour
l’instant, on n’en est plus là, il est question de survie,
semble-t-il. C’est pourquoi l’ONG WECF, qui soutient depuis longtemps
ces projets de coopératives arganières, a lancé une campagne de
don pour leur permettre de traverser cette mauvaise passe. Pour y
participer, il suffit d’aller vers ce lien

https://mailchi.mp/wecf/wecf-france-covid-19-solidarit-pour-les-femmes-productrices-dhuile-dargan-au-maroc-4159953?e=8caa9ef1dd

La
solidarité, cela ne s’arrête pas au frontière d’un pays.