Ce week-end à Lorient, les « Journées d’automne de la bio » à l’occasion des 20 ans de l’association Bio Consom’acteurs

(Plume Citoyenne) L’association Bio Consom’acteurs agit pour une alimentation et une agriculture respectueuses de l’humain et de la nature, des fourches et des fourchettes. Elle agit quotidiennement en faveur de l’accessibilité, théorique et matérielle, de l’alimentation Bio, locale, et équitable. Elle organise ce week-end à Lorient les « Journées de la bio » pour fêter ses 20 ans.

On distingue trois axes principaux qui composent l’action de BCA :  

– Informer le grand public des questions liées à la Bio, grâce à notre newsletter mensuelle et étoffée, notre site internet riche et fraîchement relooké, notre activité sur les réseaux sociaux et notre présence sur des événements tout public (salons, festivals, marchés…). BCA a également co-produit un certain nombre d’outils de communication : des infographies, des livrets, des affiches. Pour l’information, tous les supports sont bons !

– Sensibiliser le grand public, en particulier les enfants, aux enjeux liés à l’agriculture et à l’alimentation. Bio Consom’acteurs est une association d’éducation populaire, et croit fermement à l’importance de la conscientisation pour rendre les citoyens et les citoyennes acteur.ices de leur société, de leur santé et de leur planète ! L’éducation populaire est une réponse aux urgences environnementales que nous affrontons, c’est pourquoi BCA intervient dans des écoles, des collèges, des lycées, organise des concours d’éloquence, anime des ateliers…

– Mobiliser la société civile, aux-côtés de collectifs dont nous faisons partie, pour interpeller les politiques, diffuser des pétitions, organiser des assemblées, participer à des évènements militants. De trop nombreuses fois le glas a sonné : réunissons-nous, fédérons-nous, mobilisons-nous !

Au-delà de la stricte alimentation, Bio Consom’acteurs accompagne le changement vers des modes de consommation durables, éthiques et solidaires en phase avec les défis sociaux, environnementaux et économiques d’aujourd’hui et de demain.

Cette année, l’association Bio Consom’acteurs fête ses 20 ans!

En l’honneur de ces 20 années d’actions en faveur d’une alimentation Bio, locale et équitable, nous réunissons une grande partie des acteurs et actrices de la Bio afin de nous fédérer et de massifier ce grand projet que nous portons ensemble : une Bio accessible à toutes et tous. Bio Consom’acteurs organise donc les Journées d’automne de la Bio à la Cité de la Voile à Lorient les 19 et 20 octobre 2024.

Ce week-end a pour ambition d’être un temps politique majeur autour de l’agriculture et de l’alimentation biologiques, regroupant un ensemble d’acteurs associatifs, d’élu·es, de collectivités, de militants et militantes, etc. Le dimanche, nous souhaitons aboutir à l’appel de Lorient, un texte commun qui réaffirmera la nécessité d’une agriculture et d’une alimentation saines, durables et accessibles à toutes et tous. Marc Dufumier et Stéphanie Pageot marrainent et parrainent l’événement.

Nous préparons aussi la publication d’un ouvrage collectif, co-écrit par différentes parties prenantes de la Bio et de ses enjeux. Les différents textes s’articuleront autour de la question suivante :  « Quelle(s) forme(s) peut prendre la défense d’une agriculture et d’une alimentation saine et durable ? ». La maison d’édition Rue de l’échiquier, dont l’histoire est étroitement liée avec nos intérêts écologiques, nous accompagne dans cette aventure littéraire et politique.




Sobriété lumineuse : Devenez sentinelle de la nuit ! – Recensez les éclairages illégaux avec France Nature Environnement Bretagne

(Plume Citoyenne) A l’occasion du Jour de la Nuit, France Nature Environnement Bretagne invite les breton·ne·s à agir ensemble face à la pollution lumineuse et lance pour la troisième année la campagne participative « Sentinelles de la Nuit » du 12 octobre au 30 novembre 2024 afin de recenser les éclairages illégaux et nuisibles.

Les éclairages en pleine nuit occasionnent des perturbations chez certaines espèces vivantes  (perte d’orientation, modification des habitats…), du gaspillage énergétique (alors que la sobriété est le pilier fondateur incontournable pour réussir la transition énergétique) et la perte du ciel étoilé. Pour agir face à cela, France Nature Environnement Bretagne appelle les breton·ne·s à devenir des « Sentinelles de la Nuit ».

Sentinelles de la Nature, un outil pour recenser les éclairages illégaux

La plateforme participative Sentinelles de la Nature permet aux citoyen·ne·s de localiser et signaler sur le territoire des atteintes à l’environnement dans le but de les résorber, à partir d’un site internet (sentinellesdelanature.fr) ou d’une application mobile.

Avec la campagne « Sentinelles de la Nuit », il est possible de recenser les cas de pollution lumineuse, comme par exemple la vitrine d’un commerce éclairée après 1h du matin, alors que la réglementation l’interdit.

La sensibilisation est indispensable, l’application de la loi encore plus

La France dispose d’une des meilleures réglementations de l’Union Européenne sur le sujet (arrêté du 27 décembre 2018). Cependant, il est constaté les défauts d’application de la réglementation, notamment en Bretagne. L’objectif est à nouveau de sensibiliser les acteurs afin de promouvoir la sobriété lumineuse et de faire appliquer la réglementation par les autorités compétentes.

En matière d’éclairage, il faut adopter une sobriété lumineuse, c’est-à-dire de repenser nos éclairages à la baisse en fonction de nos stricts besoins et de leurs impacts sur la biodiversité, en bannissant les éclairages inutiles et néfastes. Bénéfique pour la nature, bénéfique pour les factures, la sobriété lumineuse a tout intérêt à être adoptée par toutes et tous et à toutes les échelles !

«En 2022, lors de notre première maraude nocturne rennaise, nous avions recensé plus de 50 éclairages illégaux. L’année dernière, nous avions constaté un changement de comportement de la part des commerçant·e·s», explique Aurélie Le Goff, alors en charge de l’animation du réseau Sentinelles de la Nature à FNE Bretagne.

Plus d’infos

https://fne-bretagne.bzh/sentinellesdelanuit




Isoler sa toiture en logement individuel : ce qu’il faut savoir

Avec plus de 30 % de déperdition thermique par une toiture mal isolée, l’isolation de la toiture est une priorité pour diminuer les dépenses de chauffage, améliorer son confort et réduire l’impact de son habitat sur l’environnement.

La manière d’isoler sa toiture dépend de la configuration du logement : si les combles sont perdus, il suffit d’isoler le plancher de combles, mais s’ils sont aménagés, il faut isoler les rampants de toiture par l’intérieur ou procéder à une isolation sarking (par l’extérieur).

L’isolation des combles perdus peut se faire par soufflage d’isolant en vrac sur le plancher, ou par la mise en œuvre d’isolant sous forme de rouleau ou de panneau. Dans ce cas, il est conseillé de superposer deux couches d’isolants en les croisant, afin de limiter les ponts thermiques. Une épaisseur de 30 à 40 cm est généralement conseillée pour obtenir un bon confort et atteindre une résistance thermique minimale exigée pour bénéficier des aides, comme les certificats d’économie d’énergie (R≥7 m².K/W). Dans le cas des laines minérales en rouleaux ou panneaux, le pare-vapeur (ici le papier kraft) est associé à l’isolant. En couches croisées, la deuxième couche ne doit pas être équipée de kraft.

L’isolation des rampants de toiture est plus complexe notamment en rénovation lorsque les parements intérieurs sont déjà posés. L’isolant vient se placer entre chevron en aménageant au préalable une lame d’air d’au moins 2 cm entre l’isolant et la volige afin d’éviter tout risque de condensation. Viennent ensuite le pare-vapeur puis le parement. Lorsque la hauteur de toiture le permet, il est préférable de travailler en deux couches croisées d’isolant.

Pour la toiture, il est également possible de procéder à une isolation thermique par l’extérieur : on parle de sarking. Il s’agit d’une solution performante et complexe qui doit être réalisée par des professionnels qualifiés. Elle est plus onéreuse qu’une isolation par l’intérieur mais offre comme avantages de ne pas perdre de la hauteur dans les combles aménagés et de limiter fortement les ponts thermiques. Elle trouve notamment toute sa place lorsque la couverture est à refaire. Il est également possible de mixer une isolation sarking et une isolation intérieure entre chevron, lorsque la volige est remplacée, ce qui permet de limiter l’augmentation de la hauteur de toiture lorsque des contraintes urbanistiques l’imposent.

Dans tous les cas, il est important de se référer aux avis techniques des produits isolants délivrés par le CSTB qui donne les règles de mise en œuvre du produit, ainsi qu’à l’étiquette ACERMI de l’isolant qui garantit la qualité de l’isolant : résistance thermique R, classement au feu, euroclasse, etc.

L’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Nouveaux imaginaires maritimes et littoraux aux Fêtes Maritimes de Brest

(Plume Citoyenne) Du 12 au 17 juillet, faites le plein d’innovation sociale et d’initiatives pour des littoraux vivants aux Fêtes Maritimes de Brest !
16 tiers-lieux littoraux de Bretagne et projets innovants animeront pendant 5 jours au sein du Village de la Protection des Océans un tiers-lieu Effet-Mer : un espace vivant et convivial, pour échanger sur les savoir-faire et les nouvelles maritimités.
Ce sera un lieu de rencontres, pour faire ensemble, pour s’inspirer et inviter les visiteur.euse.s à découvrir l’écosystème des nouveaux imaginaires maritimes et littoraux.

Dans les zones littorales et insulaires, particulièrement touchées par la saisonnalité de la vie sociale, et la vulnérabilité face aux aléas climatiques, les tiers-lieux et les projets innovants jouent un rôle important pour maintenir les ports, les villes et villages vivants toute l’année, été comme hiver, et répondre aux besoins des habitants de ces territoires et accueillir les visiteurs.
Venez les rencontrer et découvrir ce qu’il s’y passe.

Ces forces vives du littoral breton se relaieront pour animer une agora et une programmation d’ateliers donnant à voir la vitalité et la diversité de ces projets littoraux : lieux de liens et de revitalisation des territoires littoraux, espaces d’expérimentations et d’innovations sociales au service de nouvelles filières maritimes et d’une interface terre-mer renouvelée, projets d’économie circulaire autour du nautisme et de transmission de savoir-faire, etc.

Le stand commun des nouveaux imaginaires maritimes et littoraux est co-animé par 16 tiers-lieux et projets innovants ancrés sur tout le pourtour du littoral breton :
Maison Glaz(56), Explore(29), Konk ar lab(29), UBO-Openfactory(29), Utopia(29), Skravik(29), Auberge Molénaise-CBÎ(29), collectif Les Vagues(35), Villages Flottants(35), Passe Coque(56), Lok an holl(56), collectif La Vague(29), Les ateliers Jean Moulin(29), Norzh(29), Moulin du Roz(29) et l’atelier Tro-Héol(29).

En savoir plus : https://ferme.yeswiki.net/tlm

Où : Du 12 au 17 Juillet, devant le Village Protection des Océans,
Quai Eric Tabarly, port de Brest.




Les campings bretons passent à l’énergie solaire !

Face à des coûts de l’énergie en constante augmentation et à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, l’énergie solaire représente une opportunité de choix pour couvrir les besoins en chaleur des campings. Cela est vrai partout en France, et même en Bretagne qui n’est pourtant pas la région la plus ensoleillée du pays !

Nous parlons bien ici de panneaux solaires thermiques, et non de panneaux solaires photovoltaïques. Ils utilisent l’énergie du soleil pour répondre à des besoins de chaleur et notamment d’eau chaude sanitaire. Ce qui convient parfaitement à ces structures d’hébergement touristique, dont une grande partie de la consommation énergétique est liée à l’eau chaude sanitaire nécessaire pour alimenter les blocs sanitaires, laveries, piscines et parcs aquatiques en tout genre.

Le solaire thermique est une énergie locale, renouvelable, gratuite et stockable, qui selon l’Ademe (agence de la transition écologique), peut couvrir jusqu’à 70 % des besoins en chaleur des campings. Elle permet de remplacer des appareils fonctionnant au gaz ou parfois même au fioul, des énergies fossiles dont le coût peut fortement fluctuer en fonction de la situation géopolitique mondiale, comme nous avons pu le constater ces dernières années.

De plus, le solaire thermique se prête particulièrement bien aux campings du fait de la saisonnalité estivale de l’activité.

L’Union bretonne de l’hôtellerie de plein air (UBHPA), qui accompagne les campings de la région dans la mise en place de panneaux solaires thermiques pour produire de l’eau chaude sanitaire, précise néanmoins que plusieurs paramètres doivent être pris en compte : « Le solaire thermique collectif est intéressant sur les sanitaires collectifs, mais pas pour les campings avec des mobil-homes. Pour ces derniers, il existe d’autres solutions qui permettent de grouper les besoins de plusieurs hébergements. Il ne faut pas non plus que les sanitaires collectifs soient ombragés, ou que la toiture soit orientée au nord. Autre critère, la fréquentation du camping doit être suffisante en volume et en termes de période. »

Une étude est en effet indispensable pour évaluer la rentabilité du projet. Mais plusieurs dispositifs soutiennent les campings dans leurs démarches, comme le fonds chaleur de l’Ademe , qui combine un soutien technique et un soutien financier, pouvant aller jusqu’à 65 % du coût de l’installation.

Heol est l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix. Elle offre un conseil neutre et gratuit sur la transition énergétique, la rénovation thermique et le climat. Plus d’information au 02 98 15 18 08 ainsi que sur www.heol-energies.org et les réseaux sociaux.




Electricité « verte » : comprendre les différentes offres des fournisseurs d’énergie

Dans un contexte de prise de conscience des enjeux environnementaux, la plupart des fournisseurs d’énergie proposent aujourd’hui des offres d’électricité dites « vertes ». Mais cette appellation regroupe en réalité des offres bien différentes. Explications.

Le terme d’électricité « verte » se réfère à de l’électricité produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, éolienne, géothermique, hydraulique, houlomotrice, marémotrice ou encore l’énergie issue de la biomasse (bois, biogaz…).

Une offre est dite « verte » lorsque le fournisseur s’engage à produire ou acheter (en France ou en Europe) autant d’électricité d’origine renouvelable que ce que consomment les clients de cette offre. Pour prouver cela, il doit passer par un mécanisme de certification européen, appelé « Garanties d’origine ». Ces dernières prennent la forme de certificats électroniques. Le réseau électrique français ne permettant pas à lui seul de distinguer d’où vient l’électricité lorsqu’elle est livrée au consommateur, ces certificats sont la seule façon de tracer l’origine de l’électricité renouvelable. A noter qu’ils peuvent être échangés indépendamment de l’électricité qu’ils certifient.

Si l’écrasante majorité des fournisseurs d’offres « vertes » se contentent d’acheter des Garanties d’Origine, d’autres ont un engagement plus élevé auprès notamment des producteurs d’énergie renouvelable basés en France. Depuis 2021, ils sont reconnaissables grâce au label VertVolt mis en place par l’ADEME, agence de la transition énergétique, qui distingue deux niveaux d’engagement possibles :

Ce label est un indicatif précieux pour les consommateurs qui souhaitent s’engager plus fortement dans la transition énergétique, et dans le développement des énergies renouvelables en France. L’information est précisée à la souscription d’une offre et dans les conditions générales de vente.

Il est possible de comparer objectivement les offres des fournisseurs d’électricité sur le site du médiateur national de l’énergie www.energie-info.fr

Heol est l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix. Elle offre un conseil neutre et gratuit sur la transition énergétique et le climat. Plus d’information au 02 98 15 18 08 ainsi que sur www.heol-energies.org et les réseaux sociaux.