A la découverte des moulins à eau de Commana

Inhabité depuis 1965, le hameau des Moulins de Kerouat, à Commana, construit entre le 17 ème et le 20 ème siècle, est aujourd’hui un lieu de témoignage de la vie rurale d’autrefois. L’Écomusée des Monts d’Arrée s’y est en effet installé. Parmi les nombreux vestiges du passé et savoir-faire que l’équipe du musée tente de préserver, les moulins à eau font figure d’emblème. Au nombre de deux sur le site de Kerouat, édifiés en 1610 pour le premier et à la fin du 18e pour le second, ils sont encore en état de fonctionnement. Etang, bief, roues… tout le circuit de l’énergie hydraulique est ici représenté. « Nous sommes sur un site qui a été spécialement aménagé pour produire l’énergie nécessaire aux moulins », annonce d’emblée Gilles Pouliquen, animateur au parc. L’eau était en effet une ressource précieuse, qui méritait beaucoup d’attention. Tout a donc été soigneusement pensé, pour permettre aux meuniers de produire leur farine grâce à une énergie « non polluante, gratuite et renouvelable », comme aime à la définir Gilles Pouliquen.

 

L’étang

Le circuit de l’eau alimentant les moulins de Kerouat se compose donc notamment d’un étang, alimenté par le Stain, un affluent de l’Elorn. « C’est en quelque sorte une réserve d’énergie », explique l’animateur.

 

 

Le bief et la prairie irriguée

Vient ensuite un bassin de répartition, qui permet à l’eau de se déverser dans un bief et dans un ruisseau. Le bief ainsi constitué en contrebas alimente en eau les moulins, situé à 300 mètres.
Une partie de l’eau du bief sert également à l’irrigation d’une prairie. « A l’époque où a été fondé le hameau, l’économie des paysans présents était encore fondée sur l’herbe », explique Gilles Pouliquen. L’herbe poussait ainsi plus rapidement, irriguée d’octobre au printemps, ce qui donnait lieu à plusieurs coupes.

 

 

Le premier moulin à eau

Le premier moulin à eau du site de Kerouat a été construit dès 1610. La chute d’eau créée par le bief permet de faire tourner la roue verticale à augets. « C’est un moulin à farine », précise Gilles Pouliquen. En tournant grâce à la force de l’eau, la roue actionne un mécanisme qui entraîne les meules et les engrenages à l’intérieur du bâtiment. Des grains de seigle, orge, blé, ou encore blé noir peuvent y être moulus pour créer de la farine. Le moulin tourne encore occasionnellement afin de produire de la mouture pour les animaux du site.

 

 

Le « moulin du bas »

Un deuxième moulin a été édifié dès la fin du 18e siècle, grâce à la hauteur de chute d’environ 8 mètres entre le bief et le ruisseau en fond de prairie. Ce « moulin du bas » comme on l’appelle comprend également une roue à augets, alimentée par l’eau du bief qui rejoint un ruisseau à l’arrière du bâtiment. De quoi prolonger encore le cycle de l’eau sur le site de Kerouat…

 

Plus d’infos

http://www.ecomusee-monts-arree.fr/

http://educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/moulins.pdf

 

 

 

                                                    




Journées du patrimoine : les châtelains se mettent au vert…

L’association Bienvenue au Château réunit des propriétaires de châteaux, manoirs ou demeures qui ouvrent leurs portes aux hôtes le temps d’un séjour. Et il semblerait que ces dernières années, les prestations soient de plus en plus vertes. Une tendance assez récente chez les propriétaires, même si il y a eu des pionniers. "Aujourd’hui, la quasi totalité des nouveaux membres de Bienvenue au Château se tournent vers des solution écologiques lors de leurs rénovations; Nous avons par exemple récemment opté pour un revêtement chaux chanvre de notre propriété" estime Patrice Vignial, président de l’association Bienvenue au Château, qui remarque que l’impact environnemental fait de plus en plus partie des préoccupations des châtelains. A table, les légumes sont bien souvent issus du potager où les produits chimiques sont de moins en moins fréquents. "Il s’agit non seulement d’une prise de conscience des propriétaires, mais aussi d’un argument commercial : des légumes bio du jardin sur une carte font pencher la balance dans le choix des hôtes" explique Patrice Vignial.

Une sélection stricte pour une offre de qualité

140 propriétés d’intérêt historique et ou patrimonial dont 24 en Bretagne font aujourd’hui partie de l’association Bienvenue au Château. Environ une dizaine de nouveaux membres nous rejoignent chaque année, précise Patrice Vignial qui reçoit en moyenne une cinquantaine de candidatures par an. Les propriétés, aussi prestigieuses soient-elles, ne sont pas toutes admises dans l’association. Cinq critères doivent en effet être remplis : tout d’abord, l’intérêt historique ou patrimonial de la propriété ainsi que l’environnement qui l’entoure. Disposer d’un parc ou d’un jardin bien entretenu loin des nuisances sonores ou olfactives est une condition essentielle. Les portes franchies, la décoration doit être en harmonie avec le style de la propriété. Quant aux literies et aux salles de bain, elle devront être modernisées. Enfin, une devise : "les hôtes seront reçus au château comme nos propres amis. Ce sont les propriétaires qui accueillent leurs clients" souligne Patrice Vignial.

Des tendances prometteuses….

Bien que châteaux et manoirs se mettent au vert, les solutions alternatives ne sont pas encore des conditions essentielles pour compter parmi les membres de Bienvenue au Château. Cela dit, si ces monuments longtemps énergivores sont désormais de mieux en mieux isolés, les hectares de jardin et leurs potagers sont bio, c’est toujours une belle avancée.

Rendez-vous les 14 et 15 septembre pour visiter ces lieux d’exception et devenir les châtelains d’un jour !
 

Plus d’infos:

http://www.bienvenueauchateau.com




Participez à une création de sentier et à une découverte des landes et tourbières de Centre Bretagne

Organisé par l’association Al’Terre Breizh et AMV, l’objectif du projet est de créer un sentier de découvertes dans la magnifique réserve naturelle de 77 hectares de Lan Bern (à Glomel, en Centre Bretagne).

Ce week-end sera l’occasion de découvrir les richesses tant historiques que naturelles du site et d’expérimenter une vie collective respectueuse des équilibres écologiques et humains.

Ouvert aux personnes de tous âges et de tous horizons, l’écovolontariat est source d’apprentissages et d’échanges. Il n’exige aucune compétence particulière.

 

 

Renseignements et inscriptions :

Association Al’Terre Breizh au 09 72 37 18 24 ou contact@alterrebreizh.org

 

Plus d’infos

http://www.alterrebreizh.org/pdf/Fiched%27infoChantierGlomel.pdf 

 

 

 

 




Voyager autrement en Bretagne, c’est possible !

Autour de la table, 4 invités : Mickaël Dodds, directeur du comité régional du tourisme en Bretagne, Brigitte Blot, écrivaine et voyageuse responsable avec son âne, Jean-Claude Lessard, vice-président du Parc Naturel Régional d’Armorique, et Marie Le Brun, agricultrice à Landevennec (29), et membre du réseau Accueil Paysan.

 


Emission "Bretagne Durable" : voyager responsable par BD_info




Découvrez la Bretagne à pieds ou à vélo !

Aller de Rennes à Saint-Malo par les voies vertes, emprunter la vélodyssée (plus long itinéraire cyclable de France", faire la tournée des stations vertes, pédaler sur les rails à Médréac, réserver un séjour vélo clé en main… Sur le site du Comité régional du tourisme, vous trouverez une mine d’infos sur des idées de balades en Bretagne pour toute la famille.

Si vous préférez la marche à pieds, le Comité FFRandonnée Morbihan organise cet été les randonnées estivales, dans le cadre des manifestations ouvertes au grand public. Chaque année, ces randonnées attirent plusieurs centaines de personnes, locaux et touristes venues découvrir ou redécouvrir les joyaux de notre région. Sur le thème "de port en port", elles se sont déroulées du 15 au 19 juillet en Pays de Lorient et de la Ria d’Etel, puis du 19 au 23 août en Pays de Vannes-Lanvaux et sur les rives de Vilaine.

 

Un dossier spécial dans le magazine Bretagne Durable

Le numéro d’été de Bretagne Durable comprend un dossier spécial consacré aux vacances et au tourisme durable en Bretagne. Il comprend, outre une enquête auprès des professionnels du tourisme durable, un tour d’horizon des bons plans responsables : bien-être, sport, partage, insolite, nature, culture, accessibilité, en famille…

Pour tout savoir du magazine, le commander en version PDF ou se le procurer en librairie ou kiosque, rendez-vous sur la page dédiée.