Un éco-domaine pour « remettre le pied à l’étrier »

Les activités et rencontres ne manquent pas dans l’éco-domaine de l’Etrillet. Situé dans la campagne de Bruz, en Ille et Vilaine, le site voit passer, chaque jour, nombre de curieux. « Les gens se sentent bien ici. Ils s’ouvrent et racontent leurs envies », rapportent Didier et Emmanuelle Jousset, propriétaires des lieux. Le couple est arrivé à Bruz il y a trois ans et demi pour s’installer dans ce domaine de 3 hectares. Lui était cadre dans l’aéronautique et elle en parfumerie. Ils ont choisi de changer de vie suite à la venue au monde de leurs enfants. Leur réflexion sur le bien-être rejoint la conception de la fleur de permaculture et la construction de l’éco-domaine s’est faite dans ce sens. Peu après leur arrivée, ils ont créé une association de rénovation du patrimoine, dans le but de restaurer les vieux bâtiments présents sur le site, notamment une chapelle du XVIième siècle et une ferme du XIXième siècle.

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La diversité pour faire germer les idées

L’association organise chaque semaine, autour de ces projets de rénovation, nombre d’ateliers. Il s’agit par exemple de stages sur la permaculture ou l’autoconstruction de bâtiments, en faisant intervenir le plus de métiers possible. En plus de donner des idées aux personnes qui y assistent, cela permet aussi de les mettre en réseau. Cette dynamique a fait du site un germoir de projets. « Cela permet aux personnes de développer plusieurs activités et de choisir des métiers en fonction de leur projet de vie », explique Didier. Ce chantier d’insertion est une initiation aux différents métiers pour donner envie d’aller plus loin, mais ne forme pas les personnes. « C’est avant tout un moyen, pour les personnes un peu perdues dans leurs choix, ne sachant pas vers quel métier s’orienter, de remettre le pied à l’étrier », ajoute le propriétaire. Ceux qui trouvent leur vocation lors des activités d’initiation cherchent ensuite à réaliser une formation auprès du pôle emploi, par exemple.

Ce lieu d’échange et d’expérience a donné naissance à une pépinière d’entreprises. Par exemple, un herboriste s’est installé dans le domaine pour lancer son activité. Un système d’habitat partagé lui permet de s’héberger le temps que son projet soit lancé. En échange de son hébergement, il a implanté des panneaux pour le parcours pédagogique. Aussi la rénovation d’un des bâtiments a permis la création d’un dépôt de produits locaux, aménagé en café-concert. Tous les jeudis, lorsque le dépôt ouvre, l’acte de consommation se confond dans les discussions, les échanges et les découvertes.

 

 

L’éco-domaine organise, au long de l’année divers évênements et activités. Il accueille notamment des expositions artistiques et didactiques, en particulier lors des journées du patrimoine. Aussi des groupes sont régulièrement conviés pour animer des soirées « apéro-concert » ou « apéro-spectacle ». Les mercredis et pendant les vacances scolaires, des ateliers nature et patrimoine sont organisés pour les enfants et familles. Ces mêmes activités sont organisées en semaine pour les écoles.




A la découverte des îles et îlots de Bretagne

Belle-Ile-En-Mer (56), Ouessant (29), Bréhat (22)…mais aussi les moins fréquentées et plus petites Ile de Sieck (29), Ile Venan (29) ou Ile de la Comtesse (22)…Toutes ces îles, et bien d’autres encore, sont présentées dans l’ouvrage « îles et îlots de Bretagne », de François de Beaulieu et Hervé Ronné.

Paru aux éditions Glénat, il propose une balade au gré de ces lieux bretons à découvrir en bateau ou à pied à marée basse, ou encore depuis le littoral.

De la Côte d’Emeraude au Golfe du Morbihan, en passant par la mer d’Iroise et le Nord Finistère, ils proposent ainsi de partir à la découverte d’une cinquantaine d’îles et îlors. Sans oublier les îles « interdites » (Ile aux Dames en Baie de Morlaix, Ile Teviec à Saint-Pierre-Quiberon, Ilot d’Er Lannic dans le Golfe du Morbihan…), qui sont bien souvent des réserves ornithologiques et/ou naturelles. Pour chaque île, François de Beaulieu donne des informations historiques mais aussi une description des lieux, ainsi que des indications sur la façon d’y accéder. Des photographies d’Hervé Ronné particulièrement bien choisies accompagnent le tout, en grand format pour beaucoup.

Richement illustré et bien documenté, « Iles et îlots de Bretagne » est un ouvrage particulièrement intéressant et qui invite à la balade et au voyage. Il donne de nombreuses informations et idées de visites pour les beaux jours qui arrivent. Dépaysement garanti pour les bretons des terres intérieures, mais aussi pour tous les amoureux de la région !

 

« Iles et îlots de Bretagne », de François De Beaulieu et Hervé Ronné, 191 pages, éditions Glénat, 19,99 euros.

 

 




« La Loire à vélo, une belle destination pour l’été ! »

« J’ai fait le plus poétique voyage qui soit possible en France ! Aller d’ici au fond de la Bretagne, à la mer, par eau, pas cher, trois ou quatre sous par lieue, en passant par les plus riantes rives du monde ; je sentais mes pensées grandir avec ce fleuve, qui, près de la mer, devient immense… »
Honoré de Balzac

 

En famille, entre amis ou en solo… On croise beaucoup de monde sur la Loire à vélo !

Les 800 km aménagés de Nevers à Saint-Brévin-Les-Pins, avec des itinéraires à la journée ou sur plusieurs jours, font de La Loire à vélo la plus longue véloroute de l’Hexagone. Une chouette destination pour l’été qui démarre !

Pour notre aventure à vélo vers la mer Noire, nous avons emprunté, début juin, le parcours de la côte Atlantique jusqu’à la Bourgogne. Et quelques amis nous ont accompagnés pour pédaler au bord de ce fleuve mythique, pour une ou plusieurs journées…

 

 

Un itinéraire ouvert à tous !

Pas besoin d’être un cycliste chevronné, ni d’être super entraîné pour parcourir cet itinéraire ! À part quelques montées pour admirer des points de vue bien mérités, le parcours est relativement plat, ce qui permet d’enchaîner les kilomètres parfois presque sans se fatiguer ! Et c’est toujours agréable de se surprendre soi-même en voyant la distance parcourue à la fin de la journée.

À n’en pas douter, ce qui motive, ce sont aussi les paysages que nous traversons, entre les bords de Loire, les différents canaux et ponts-canaux, les villages au riche patrimoine, les champs de blé ou de coquelicots qui donnent au voyage un côté champêtre et bucolique… et bien sur les châteaux qui surplombent la Loire et nous ramènent un peu dans l’Histoire.

Au départ de ce périple, certains d’entre nous en connaissaient des portions, d’autres non. Nous n’étions pas tous équipés en conséquence, pour ces quelques jours à vélo, et pas tous entrainés ! Pourtant, tout le monde a trouvé une solution pour rejoindre le groupe sur la route : certains ont emprunté le vélo d’un ami ou d’un proche (le plus approprié semble le vélo tout chemin), d’autres ont loué une remorque pour transporter le matériel (prix de la location : 10 euros par jour). Et aucun d’entre nous n’a éprouvé de grandes difficultés à aller jusqu’au point qu’il s’était fixé… Alors bien sur, on vous dira que le mal de fesse peut vous gâcher la voyage, que cette épreuve est bien trop difficile pour des non initiés, etc. Mais il suffit de tester pour se rendre compte que nulle difficulté n’est insurmontable sur la Loire à vélo ! Et que le détour en vaut définitivement la chandelle.

 

 

La plus longue véloroute de France est également très bien aménagée et indiquée. Il est possible de rater une indication, ou de remarquer un oubli… Mais globalement, vous aurez quelques difficultés à vous perdre en chemin… Sauf si vous le voulez vraiment !

Par contre, dès les premières heures, nous avons mieux compris pourquoi tous les guides de voyage décrivaient la véloroute de Nevers à l’Atlantique… car nous avons parfois eu à affronter un vent contraire qui nous a chauffé les cuisses !

Pour dormir, pas de souci non plus ! Quelques soient vos envies et votre budget, des gîtes, chambres d’hôtes, campings, tapissent les bords de la véloroute. Un autre principe existe également : le site « warmshowers.org » (rappelant celui de « couchsurfing »). Celui-ci recense sur une page internet des personnes susceptibles d’accueillir les cyclorandonneurs, afin de prendre une douche, de planter sa tente dans le jardin, de partager un repas, ou encore de passer la nuit bien au chaud et au sec. Un très bon principe donc, qui affiche une solidarité entre cyclorandonneurs et voyageurs en général, et permet toujours le partage de connaissances, ainsi que de beaux et intenses récits !

 

Pour en savoir plus :




Corinne Cuénot ou l’art du fer… dans la dentelle

Plasticienne installée à Tréguier depuis quelques années, Corinne Cuénot s’est lancée jeune dans la peinture au contact d’un grand-père peintre de paysage. A 19 ans, elle entrait dans un atelier préparatoire aux Beaux-Arts à Port Royal, puis de 1983 à 1989, elle devint élève de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Après une quinzaine d’années de pratique picturale, elle quittait Paris pour les Côtes d’Armor, et débuta la sculpture.

Très vite, le fil de fer s’impose comme son matériau de prédilection. Elle y joint d’abord du fil de  lin, de la toile de jute et plus récemment de la cire d’abeille. Son travail s’apparente souvent à du tissage, celui de la dentellière ou de l’araignée, un travail foncièrement féminin. Elle parle du temps, celui qui passe, qui abime parfois et qui détruit ; elle parle des corps, de leur fragilité, de leurs métamorphoses…

Trois questions à Corinne Cuénot :

Pourquoi avoir choisi le fil de fer ?

« Je travaille ce matériau un peu comme une dentellière ou une couturière ; j’aime cette matière d’apparence très froide (bleue acier) qui prend au fil du temps, en se patinant ou plutôt en s’oxydant, une couleur plus chaude, presqu’une matière vivante, puisque la rouille, si on n’y prêtait attention, la rongerait comme une maladie. Le fil se modèle à l’infini, joue avec la lumière en projetant des ombres portées qui provoquent une extension de l’œuvre.

Et les robes d’insectes ?

J’ai introduit des insectes dans mon travail alors que je travaillais sur des globes de mariés, ils symbolisaient la décrépitude, le grignotage du temps. Pour la cape de cérémonie qui représente une montée de coléoptères, mon idée était de construire un vêtement qui projetterait les ombres des insectes sur la personne qui la revêtirait. Il y a l’idée de transformation, de passage d’un état à un autre, d’un corps finissant et renaissant. Beaucoup de mes pièces sont en fait des vanités*.

Dans ma série de parures éphémères (robes, châle, gants, pantoufle de vers), j’ai voulu traduire la fragilité et l’impermanence des êtres, du monde vivant. C’est aussi une référence aux robes de « Peau d’âne » dans le film de Jacques Demy, un de mes films cultes. L’épisode des robes me fascine toujours autant et l’impossibilité ou presque de recréer les merveilles de la nature sur celles-ci est un défi que j’avais envie de tenter.

Pourquoi avoir choisi de vivre en Bretagne ?

Parce que, avec mon compagnon, nous partagions ce même désir et amour pour cette région. J’ai besoin de me sentir bien et en parfaite harmonie avec le lieu où je vis, c’est une condition d’épanouissement pour mon travail. Je ne sais pas si mes réalisations auraient été différentes ailleurs, mais c’est ici que je veux vivre et créer.

 

*La vanité est un genre pictural appliqué aux natures mortes, mettant en contraste des éléments symbolisant d’un côté la vie, l’activité, la nature et de l’autre la mort. Le terme « vanité » signifie littéralement « souffle léger, vapeur éphémère ».

Cet article a été rédigé sur la base du dépliant – fort bien tourné – remis aux visiteurs de l’exposition « Au fil du conte » par les organisateurs.

www.corinne.cuenot.free.fr

http://www.le-vallon.fr/le-vallon_art-visuel_expo.htm

 




Embarquement avec Radio Pêchou en baie de Morlaix !

Un évènement ambitieux

Le projet est pensé à la fois sous forme radio et vidéo. En effet, « dès les premiers reportages, nous avons naturellement été vers l’image », explique Julien. La radio est plus éphémère alors que le web-documentaire laisse une trace, « c’est plus ambitieux mais nous avions peur de tomber aux oubliettes une fois l’événement passé » commente-t-il. C’est pourquoi, « le projet repose sur deux facettes que vous pourrez écouter » explique-t-il, d’un côté l’aspect évènementiel, c’est à dire la diffusion de Radio Pêchou du 24 juillet au 2 août 2014. Vous pourrez écouter les émissions via le site internet, les réseaux sociaux ainsi que sur Radio Nord Bretagne (RNB) partenaire de l’aventure, à 14h et à 20h10. De l’autre côté, le site internet qui relayera l’ensemble des supports vidéo et audio, présenté à l’antenne afin « d’aboutir à une sorte de carte au trésor de nos escales en bateau », ajoute-Julien. 

Mais en mer, la diffusion en direct pose des problèmes techniques. Ainsi, l’animation de la radio sera réalisée en « faux directs » entrecoupée de reportages qui sont en cours de réalisation. 

 

À la rencontre de celles et ceux qui vivent la baie

Au-delà de l’aspect découverte des lieux singuliers, « la baie de Morlaix est super riche en personnages » selon Julien. Les reportages permettent de les rencontrer comme « Bout-de-Bois, personnage atypique, vivant pieds nus et charpentier de marine, ou encore Jacky le mécano du port » ajoute-t-il. D’ailleurs « on va à la rencontre de ces personnages avec un ton libre et absurde » souligne-t-il.

Il y aura plusieurs chroniques telles que « anecdote de pêche, témoignages des pêcheurs à pieds ou amateurs qui ont toujours une petite histoire à nous raconter, l’approche est assez rigolote » conclu-t-il.                       

Et puis il y aura des moments de musique et de poésie, « avec Renan Luce, on essayera de jouer un peu de musique sur le bateau en acoustique, et en plus, ça fera un souvenir sympa pour les contributeurs » (NDLR : voir l’encadrer ci-dessous) ou encore, Patrick Ewen, le conteur de Loquirec, Rodolphe Burger musicien qui vit sur l’Île de Batz et pleins d’autres.

                                                                                                               

Pendant les escales, des concerts pourront être organisés « d’ailleurs le départ est prévu le 24 juillet du bar Le Tempo avec une fanfare » informe-t-il. Le rendez-vous est donné.

L’aspect financier

Le groupe a également lancé un appel aux dons sur Ulule, une plateforme de financement participatif. En effet, Radio Pêchou « en avait besoin pour présenter un projet solide et pouvoir démarcher des financeurs », informe Julien.

Mais au-delà de cela, le groupe est bien implanté localement et possède de solides compétences pour réussir ce défi. « Nous, nous sommes ici depuis longtemps, dans les milieux associatifs, et nous avons pas mal de contacts, ça facilite énormément de choses. Dans la recherche de sujets et auprès des gens ; Steven, journaliste au Télégramme, nous a permis d’avoir une certaine crédibilité », ajoute-t-il.

 

L’équipe s’est étoffée avec Yann Lever, revenu de Montréal et d’Amérique du Sud, où il a travaillé au sein d’une radio et Goulven Kentel, travaillant à Morlaix. « Pour le moment nous travaillons en bénévolat, si on finance bien nous pourrons penser à rémunérer nos partenaires, notamment El Globos, artiste de Carantec, qui nous a fait don de notre logo, parce qu’on le connaissait » commente-t-il.

Pour finir, il vous reste encore quelques jours pour devenir contributeurs du projet, qui n’a pas encore récolté la totalité de la somme demandée.

 

Le financement participatif ou Crowdfunding

Littéralement, c’est un « financement par la foule ». Bien que les appels aux dons existent depuis longtemps, internet permet de faciliter ce type de collaboration. Il s’agit donc de faire appel à des contributeurs pour financer un projet, ceci via une plateforme internet comme Ulule, Kiss Kiss Bang Bang pour les plus connues. Celles-ci servent de relais entre les donateurs et les porteurs de projet.

Les dons peuvent se présenter sous forme de dons purs, de dons contre-dons, c’est-à-dire un don en échange de contreparties, d’un prêt rémunéré ou non ou encore d’une prise de capital.

Ici, le projet Radio Pêchou a choisi le don contre-dons soutenu par la plateforme Ulule. Une page présente le projet, et une échelle de don, « plus l’on donne et plus les contreparties sont intéressantes » explique l’intervenante de la conférence.

Source : Conférence Crowdfunding présentée le 19 juin 2014 à Morlaix (29)  par la Cyber-Base de Morlaix, l’ADESS du pays de Morlaix et le pays de Morlaix

 

 

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http://fr.ulule.com/radio-pechou/

 

 

 

 




A la découverte des moulins à eau de Commana

Inhabité depuis 1965, le hameau des Moulins de Kerouat, à Commana, construit entre le 17 ème et le 20 ème siècle, est aujourd’hui un lieu de témoignage de la vie rurale d’autrefois. L’Écomusée des Monts d’Arrée s’y est en effet installé. Parmi les nombreux vestiges du passé et savoir-faire que l’équipe du musée tente de préserver, les moulins à eau font figure d’emblème. Au nombre de deux sur le site de Kerouat, édifiés en 1610 pour le premier et à la fin du 18e pour le second, ils sont encore en état de fonctionnement. Etang, bief, roues… tout le circuit de l’énergie hydraulique est ici représenté. « Nous sommes sur un site qui a été spécialement aménagé pour produire l’énergie nécessaire aux moulins », annonce d’emblée Gilles Pouliquen, animateur au parc. L’eau était en effet une ressource précieuse, qui méritait beaucoup d’attention. Tout a donc été soigneusement pensé, pour permettre aux meuniers de produire leur farine grâce à une énergie « non polluante, gratuite et renouvelable », comme aime à la définir Gilles Pouliquen.

 

L’étang

Le circuit de l’eau alimentant les moulins de Kerouat se compose donc notamment d’un étang, alimenté par le Stain, un affluent de l’Elorn. « C’est en quelque sorte une réserve d’énergie », explique l’animateur.

 

 

Le bief et la prairie irriguée

Vient ensuite un bassin de répartition, qui permet à l’eau de se déverser dans un bief et dans un ruisseau. Le bief ainsi constitué en contrebas alimente en eau les moulins, situé à 300 mètres.
Une partie de l’eau du bief sert également à l’irrigation d’une prairie. « A l’époque où a été fondé le hameau, l’économie des paysans présents était encore fondée sur l’herbe », explique Gilles Pouliquen. L’herbe poussait ainsi plus rapidement, irriguée d’octobre au printemps, ce qui donnait lieu à plusieurs coupes.

 

 

Le premier moulin à eau

Le premier moulin à eau du site de Kerouat a été construit dès 1610. La chute d’eau créée par le bief permet de faire tourner la roue verticale à augets. « C’est un moulin à farine », précise Gilles Pouliquen. En tournant grâce à la force de l’eau, la roue actionne un mécanisme qui entraîne les meules et les engrenages à l’intérieur du bâtiment. Des grains de seigle, orge, blé, ou encore blé noir peuvent y être moulus pour créer de la farine. Le moulin tourne encore occasionnellement afin de produire de la mouture pour les animaux du site.

 

 

Le « moulin du bas »

Un deuxième moulin a été édifié dès la fin du 18e siècle, grâce à la hauteur de chute d’environ 8 mètres entre le bief et le ruisseau en fond de prairie. Ce « moulin du bas » comme on l’appelle comprend également une roue à augets, alimentée par l’eau du bief qui rejoint un ruisseau à l’arrière du bâtiment. De quoi prolonger encore le cycle de l’eau sur le site de Kerouat…

 

Plus d’infos

http://www.ecomusee-monts-arree.fr/

http://educatif.eau-et-rivieres.asso.fr/pdf/moulins.pdf