L’étang de Hédé en travaux pour concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité

L’étang de Hédé, inscrit au réseau Natura 2000, a subit quelques transformations de la part de la région Bretagne afin de concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité.

Pour préserver l’habitat naturel d’espèces remarquables, et alors que l’accès en voiture à l’étang était devenu peu praticable, une zone d’accès a été mise en place. Une zone de mise à l’eau des embarcations a également été aménagée. Le tout sur un secteur écologiquement moins sensible.

« Une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines »

Afin de limiter l’impact sur les milieux naturels, le stationnement des véhicules a été revu : dix places de parking vont être proposées. Enfin, pour favoriser le développement de roselières, des potelets vont être installés en bordure d’étang.

© Région Bretagne

Une table de pique-nique sera prochainement installée pour profiter de cet espace réaménagé et de cet étang inscrit au réseau Natura 2000. Pour rappel, ces sites « visent une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines [et] sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne ».

 




La région Bretagne lance son 6ème appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial

La région Bretagne lance un appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial, jusqu’au 22 mars prochain. À La Bouëxière, lauréate de l’appel à projet 2017, le cheval de trait est intégré dans la vie de la commune.

Au niveau national, le nombre d’élevages de chevaux de trait est passé d’environ 14 000 au début des années 90 à moins de 9 000 vingt ans plus tard. 2 600 d’entre eux concernent le cheval breton, deuxième race de trait la plus représentée en France.

Pour valoriser l’usage du cheval breton et le sauvegarder, faire émerger de nouveaux débouchés économiques pour les chevaux de trait, restaurer son image, renforcer les actions de développement local et d’animation sur les territoires, la région Bretagne lance son sixième appel à projet « Cheval territorial ».

Olivier Allain, vice-président de la Région à l’agriculture et l’agroalimentaire : « Le cheval de trait apparaît comme une alternative aux véhicules motorisés ; il limite les nuisances sonores et participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre »

La Bouëxière (à 20 km de Rennes) a intégré le cheval de trait à la vie de la commune. Tout d’abord, un premier cheval pour « arroser les fleurs de la commune, en s’appuyant sur un groupe de 15 bénévoles, d’élus et d’agents communaux formés à cet effet », rappelle le maire Stéphane Piquet dans un communiqué. Le tracteur ainsi remplacé, la commune à économisée 1 500 tonnes de CO2.

Puis, pour aller encore plus loin dans l’utilisation du cheval de trait et en acquérir un deuxième, la commune candidate à l’appel à projet régional 2017. Grâce au financement de la Région, un deuxième équidé est arrivé pour nettoyer les nombreuses allées piétonnes (autrefois désherbées à la main) et pour débusquer les haies et les bois morts.

Le cheval, créateur de liens sociaux

Ce projet crée du lien social et implique bénévoles, agents communaux, chantier d’insertion et jeunes. En effet, une dizaine d’adolescents de l’IME (Institut Médico-Educatif) L’Espoir se familiarisent avec l’animal tout en réalisant de petits travaux.

Ailleurs, le cheval de trait est utilisé pour d’autres travaux, d’autres projets. À Hennebont (Morbihan), par exemple, les scolaires sont transportés entre le centre de loisirs et la cantine grâce aux équidés et les touristes peuvent visiter la ville en calèche. L’entretien du canal de Nantes à Brest (dans sa partie finistérienne), lui, est réalisé par une patrouille équine. Intervenant sur le chemin de halage, elle remplace le fourgon utilisé précédemment et procède ainsi à des opérations de surveillance et de collecte des déchets.

Pour participer à l’appel à projet « Cheval territorial », ça se passe ICI.




L’idée sortie. En Bretagne comme partout dans le monde, on marche pour le climat !

Samedi 8 décembre, à Morlaix, Brest, Lannion, Rennes, Nantes… et dans plus de 100 villes françaises, une marche mondiale pour le climat est organisée, après le succès de celles du 8 septembre et du 13 octobre.

Alors que la COP24 bat son plein, la troisième marche mondiale pour le climat aura lieu samedi 8 décembre. Soutenue par de nombreuses associations tels que Colibris, Coeur de forêt, Collectif Citoyens Pour Le Climat et Greenpeace pour ne citer qu’eux, cette manifestation a pour but de « rappeler l’urgence d’agir ».

« Faire entendre [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique. »

Parce qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et de placer la transition écologique et solidaire « au cœur de toutes les décisions pour notre avenir et celui de la planète », les organisateurs appellent à descendre dans la rue pour faire entendre « [les] réveils, [les] cloches, [les] sonneries de téléphone et tout ce qui permettra de sonner l’alarme climatique ». 

À New-York (Etats-Unis), Ottawa (Canada), Padou (Italie), Porto (Portugal) et dans bien d’autres villes du monde, les citoyens marcheront pour le climat. En France, 129 villes participent à cet événement. En Bretagne, il sera possible de marcher à Brest, Concarneau, Lannion, Lorient, Morlaix, Saint-Brieuc, Nantes etc. Toutes les marches sont à retrouver sur l’événement parisien, ICI.




Ce samedi, pour le Jour de la Nuit, « éteignons les lumières, rallumons les étoiles ! »

Samedi 13 octobre, à l’occasion du Jour de la nuit, plus de 600 événements sont prévus pour sensibiliser la population à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé un peu partout en France. 

Nos nuits sont de moins en moins noires à cause du sur-éclairage. La pollution lumineuse désigne les effets néfastes d’un éclairage artificiel excessif sur notre environnement et la santé et génère souvent des nuisances. Cette pollution est produite par l’éclairage extérieur des collectivités locales, mais également par des enseignes lumineuses, de commerce ou de publicité.

Selon les études de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie), « l’éclairage public représente 50 % de la consommation d’électricité des collectivités territoriales et 38 % de leur facture d’électricité ».

La pollution lumineuse impacte la biodiversité et perturbe les écosystèmes,. Le sur-éclairage affecte le rythme biologique des espèces, qui perdent leurs repères. Par exemple, les halos lumineux au-dessus des viles désorientent les oiseaux et les chauves-souris. Ce sur-éclairage rend également difficile l’observation des étoiles par les professionnels et amateurs d’astronomie. De plus, elle entraînerait des troubles du sommeil, et occasionnerait « une baisse de production de mélatonine, hormone vitale au bon fonctionnement de notre organisme ».

« Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale ne voit plus la Voie Lactée ! »

Alors, pour favoriser une prise de conscience collective sur les effets néfastes de la pollution lumineuse, de nombreuses animations sont prévues, comme des sorties natures, des observations d’étoiles, des conférences-débat, des expositions, des lectures de contes, et même des représentation théâtrales. Des extinctions auront également lieu un peu partout : certaines villes vont, partiellement ou intégralement, éteindre leurs éclairages publics.

« Cet évènement grand public invite également à retrouver la magie d’une nuit préservée. »

Quelques exemples d’animations en Bretagne

  • Plourin-les-Morlaix : l’association ULAMIR CPIE propose une animation sous forme d’une enquête policière (type Murder party). Cette animation ludique permettra de découvrir le monde de la nuit et d’aborder les impacts de la pollution lumineuse. Une animation familiale accessible à partir 8 ans. Plus d’informations ICI.
  • Marsac Sur Don : extinction totale de l’éclairage public dans le centre bourg dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018 de 20h à 8h.
  • Rennes : coupure des illuminations de bâtiments et de mise en lumière des espaces toute la nuit du samedi au dimanche, de 18h à 8h.
  • Au Stade de Corniguel Quimper : soirée observation des étoiles (Loar Gann) et chasse aux papillons nocturnes (Bretagne Vivante). Plus d’informations ICI.
  • Pleumeur-Bodou :  Observation du ciel nocturne à partir de 21h devant l’entrée du Planétarium avec le club astronomique du Trégor. Plus d’informations ICI.
  • Abbaye de Beauport : lecture, jeu de piste, éveil à la nature, fabrication de photophore, projection vidéo et d’autres activités sont à retrouver ICI.

Pour plus d’animations, consultez la carte interactive du Jour de la Nuit ICI.




Festival des Aventuriers de la mer : entre pollution plastique, défense des écosystèmes et imaginaire collectif

Du 12 au 14 octobre, à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient, aura lieu la troisième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder toute sorte de sujets, de la pollution plastique en passant par l’action de SOS Méditerrannée.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Durant trois jours, les aventuriers de la mer veulent « donner à comprendre en donnant la parole aux scientifiques, aux experts et observateurs avisés qui veillent sur les évolutions à venir, négatives comme positives, donner à rêver grâce aux récits de voyage, donner à comprendre en refusant de rester à la surface des choses, en plongeant dans des problématiques parfois complexes mais qui permettent de mieux appréhender la réalité ».

« Un peuple qui tourne le dos à la mer ne peut pas marcher sur ses deux jambes.  »

Les 20 invités viendront discuter autour de sept thèmes, tels que les plastiques en mer, les terres australes et antarctiques françaises, les imaginaires maritimes, les nouveaux explorateurs (entre innovations et défense des écosystèmes), l’appel de la mer et l’action de SOS Méditerrannée.

La défense de l’environnement comme préoccupation.

Le samedi 13 octobre sera consacré aux questions de l’innovation pour limiter le plastique dans les océans, aux terres australes et aux nouveaux explorateurs qui défendent l’environnement. Simon Bernard (co-fondateur de Plastic Odyssey), Yvan Bourgnon (navigateur, fondateur de Sea Cleaners), Stéphane Bruzaud (enseignant-chercheur UBS pour Tara Méditerrané), Corentin de Chatelperron (navigateur, ingénieur Low Tech – Expédition Nomade des Mers) et Roland Jourdain (navigateur, fondateur d’Explore) seront présents pour discuter de ces thématiques.

Des soirées cinéma viendront ponctuer ces trois jours de festivité à la Cité de la Voile Éric Tabarly. 30 documentaires et courts-métrages seront diffusés « pour partir à l’aventure ».

Le programme de ces festivités est disponible ICI.




Le Groupe Mammalogique Breton fête ses 30 ans de protection et d’étude des mamifères sauvages.

Le Groupe Mammalogique Breton, qui agit pour la protection et l’étude des mammifères sauvages, fête ses trente ans cette année. L’occasion d’organiser deux semaines d’actions concrètes, ouvertes à tous.

La Groupe Mammalogique Breton est une association ayant pour objet l’étude et la protection des mammifères sauvages. Régionale, elle a son siège à Sizun et deux antennes, à Saint-Brieuc et Redon, qui lui permettent d’être présente sur les cinq départements de la Bretagne historique.

Créée en 1998, elle fête cette année ses 30 ans et propose donc des journées d’action et de sensibilisation. 17 événements sont prévus, reparties sur deux semaines et sur tout le territoire breton pour que tout ceux qui le souhaitent puisse participer : 7 chantiers, 5 opérations de prospection, 5 animations, inaugurations ou soirées festives… Il y en a pour tous les goûts !

Les évements sont ouverts à tous, quel que soit  l’âge, les connaissances naturalistes ou la condition physique. Voici le programme des événements organisés par le Groupe Mammalogique Breton à venir pour fêter ses trente ans :

  • Ciné-conférence sur les chauves-souris pour les agents du département de Loire-Atlantique, le 14 septembre à 14h, à Nantes (44)
  • Inauguration d’un bâtiment dédié aux chauves-souris, le 14 septembre à 17h30, à Plogonnec (29)
  • Soirée à la découverte des chauves-souris, le 14 septembre à 20h30, Le Tréhou (29).
  • 1ère journée régionale du suivi du Muscardin, le 15 septembre à 14h (lieux à définir).
  • Chantier catiche artificielle pour la loutre et réouverture d’une mare, le 15 septembre à 10h, à Saint-Jacut-des-pins (56)
  • Construction et pose de nichoirs à chauves-souris à Langazel, le 15 septembre à 14h, à Trémaouézan (29).

Plus d’informations ICI.