Inondations : pourquoi a-t-on cessé de limiter les risques ?

A Morlaix deux phénomènes distincts sont à traiter :

  • l’accroissement continu des débits dus à l’augmentation de surfaces de ruissellement en amont

  • le phénomène climatique se superposant aux grandes marées. En aval

Dès 1974, on savait que le passage sous la ville se faisait mal à cause de travaux ayant encombrés les rivières mais aussi à cause du « trop plein du port » qui freinait l’accès vers la mer.

Depuis 2000 on est sûr, qu’en dehors des grandes marées, le débit des écluses et des vannes associées est insuffisant, parce que inférieur au débit de crues « décennales» des rivières. La dernière crue de Noël 2013, du même type, l’a confirmé.

Et pourtant, l’année dernière les 5 vannes de « réglage du niveau du bassin » ont été changées sans que leur débit soit modifié, ou qu’une vanne ne soit ajoutée. « Pas dans le cahier des charges » m’a-t-on répondu quand j’ai consulté le dossier. Dommage non ?

De même l’assemblée plénière de Morlaix communauté a voté la réparation des écluses « à l’identique », à une écrasante majorité, malgré la protestation de quelques conseillers. L’appel d’offre est en cours sans que le débit des rivières et l’augmentation du niveau des marées ne soient pris en compte. Re-dommage !

D’autant plus que le parlement Européen a voté des sommes colossales pour faire face au phénomène (sauvetage de Venise et des Pays Bas, entre autres).

Le dossier de Morlaix est relativement simple, comparé à ces travaux pharaoniques.

Au moins pour les premières mesures, permettant d’éliminer des inondations comme celles de 2000 et de 2013.

 

Par exemple :

  • augmentation du débit des vannes et ventaux d’écluse

  • augmentation du volume du port par désenvasement maximum (au lieu du « coup de balais de piscine actuel, inopérant et coûteux) pour créer un « tampon de surcote »maximum.

  • Rehaussement du mur aval et, probablement, changement du système de porte (axes horizontaux dans la plupart des nouvelles écluses).

Viendront peut-être ensuite les barrages écrêteurs et décanteurs de vase, en amont…

Encore faut-il présenter un dossier de candidature !

 

NDLR : Michel Marzin propose à toutes les personnes et associations intéressées de participer à la création d’une association de « défense contre les inondations dans le Pays de Morlaix ».  L’association « Morlaix écologie » accepte de servir de support dans l’intervalle pour proposer une première date de réunion. (Adresse mail : « morlaix.écologie@free.fr ».)




Extraction de sable coquillier : « Un mépris des élus et des citoyens ! »

Quel est ce projet contre lequel vous luttez ?

Il s’agit d’un projet d’extraction de sable coquillier porté par la Compagnie armoricaine de navigation (CAN). Il prévoit l’extraction de 400 000 m3 de sable par an pendant 20 ans. Officiellement, le sable doit servir à amender les sols bretons acides. Mais les besoins bretons ne sont que de 70 000 m3 par an. A quoi va servir l’excédent ?
Nous ne sommes pas contre l’extraction, nous sommes contre ce projet ! La zone d’extraction se situe entre deux zones classées Natura 2000, entre les Sept îles et la baie de Morlaix, à 5 km des côtes de Trébeurden ! Ils auraient pu chercher un site plus au large.
Et puis, il y a un véritable mépris des élus et des citoyens ! Les 13 communes directement concernées et Lannion Trégor agglomération (LTA) se sont prononcées contre le projet. Ces avis n’ont pourtant eu aucun impact sur le dossier. Même chose pour l’enquête publique… Sur 1400 avis rendus, 1100 étaient négatifs ! Le commissaire enquêteur a tout de même rendu un avis favorable…

Quels sont les risques possibles si le projet voit le jour ?

Ils sont de plusieurs types. Tout d’abord, environnemental : l’extraction entraîne l’apparition d’un panache turbide qui opacifie l’eau et se répand sur une surface 25 fois supérieure à la surface d’extraction. La dune hydraulique d’où va être extrait le sable sert de refuge au lançon, et de zone de pêche pour les oiseaux de la réserve des Sept îles.
De nombreux poissons viennent également se nourrir dans cette zone. La destruction de la dune, qui ne se renouvellera pas, peut entraîner une modification des courants, de l’hydro-sédimentation ou encore un renforcement de la houle.
Des emplois locaux sont aussi menacés. Des conflits d’usage avec les pêcheurs professionnels risquent d’apparaître. Les activités nautiques, de plaisance et touristiques vont également en pâtir.

Quel est le but du collectif Le peuple des dunes en Trégor ?

Nous avons réuni une trentaine d’association, de la LPO au centre de plongée de Trébeurden en passant par le comité départemental des pêches. Notre objectif est de mobiliser les citoyens, afin de faire reculer les pouvoirs publics et la CAN.
Nous allons rencontrer les maires des 13 communes concernées, faire du tractage sur les marchés, faire signer des pétitions. Nous préparons également des recours juridiques en lien avec LTA. Nous travaillons en relation avec d’autres associations de défense de l’environnement comme France nature environnement, le Peuple des dunes de Gâvres… Notre collectif est ouvert à toute association qui souhaiterait nous rejoindre !
Enfin, nous allons organiser, le 13 mai prochain, une grande manifestation sur la plage de Tresmen, à Trébeurden. Nous espérons rencontrer le même succès qu’à Erdeven en 2008.

 

Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/
Pour contacter le collectif: lepeupledesdunesentregor(at)orange.fr 

 

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Bio-raffinerie d’algues à Plouenan (29): opportunité ou dérive ?

Cette usine dite de bio-raffinerie transforme des algues pour l’alimentation humaine et animale, et pour produire des engrais. Inaugurée le 9 septembre dernier, elle est installée à Plouenan (29) dans l’ancien site industriel de la Compagnie Bretonne de l’Artichaut (CBA). Lavage, cracking, séparation des éléments, extraction moléculaire, hydrolyse de protéines… Cette filiale de la Sica récolte algues rouges, brunes, mais aussi les algues vertes, afin de les valoriser sous un projet baptisé Ulvans. C’est là que le bât blesse.

Utiliser les algues vertes, soit. Mais il ne faudrait pas se réjouir de leur prétendu potentiel économique, en oubliant qu’elles sont nées d’un problème environnemental grave, selon Arnaud Clugery, coordinateur régional de l’action associative d’Eau et Rivières de Bretagne. Pour ce militant associatif,  « il y a tout d’abord un abus de langage à utiliser le préfixe « bio » (pour bio-raffinerie ndlr), en désignant les industries nouvelles et tout ce qui a trait au vivant : c’est le déguisement d’une réalité environnementale grave. Ce raffinage d’algues est une filière qui est notamment basée sur la récolte des algues vertes, alors qu’on cherche à les faire disparaître ! ».

La proportion inconnue d’algues vertes

Une fois récoltées, les algues sont stockées et conditionnées dans les 1200 m2 du bâtiment. Cette étape bouclée, elles sont envoyées à Bréhan (56), où elles seront transformées, soit en protéines alimentaires, soit en engrais exportés vers des marchés porteurs comme la Chine, la Russie ou encore l’Asie du Sud Est.
Considérée comme « une première mondiale », selon Hervé Balusson, le PD-G d’Olmix, et principal partenaire financier de ce projet, l’usine pourra traiter 15 000 tonnes d’algues par an. Nous ne parvenons pas à connaître la part d’algues vertes comprise dans ces 15 000 tonnes traitées, malgré nos tentatives pour contacter le groupe Olmix, ou encore la Sica. Impossible donc, de préciser ce point. Reste que pour Arnaud Clugery « Un tel projet qui se présente dans la durée et la pérennité, et dont la ressource s’avère un problème environnemental, est illégitime et malhonnête intellectuellement. »

Des atouts séduisants…

Selon le Pôle Mer Bretagne de Brest, les protéines végétales extraites de ces algues vertes pourraient remplacer les protéines animales utilisées dans l’alimentation animale et l’élevage aquacole. Autre éclairage : le projet Ulvans devrait aider au « développement de solutions phytopharmaceutiques qui remplaceront progressivement les herbicides, insecticides et fongicides par des produits naturels, issus de matières algales. » Ce serait aussi une aubaine pour le secteur de la santé animale, en substituant les molécules biosourcées aux molécules chimiques, bénéfiques notamment pour le développement des défenses immunitaires.
« Nous ne nous opposons pas au développement de la filière des algues en Bretagne, se défend Arnaud Clugery. Nous avons peur qu’on finisse par se réjouir de l’existence des algues vertes, sous un prétexte économique », déplore-t-il.

Une filière créatrice d’emploi ?

En outre, pour faire tourner la boutique, l’usine vient de créer 25 emplois et projette de doubler ce chiffre d’ici à deux ans. Sur ce point, Arnaud Clugery est catégorique : « même si des emplois sont crées dans la bio-raffinerie, cela ne compensera jamais la perte d’emplois causée par la prolifération d’algues vertes dans d’autres domaines comme la conchyliculture, le tourisme ou encore la pêche. La priorité est de les faire disparaître. » Et non d’en faire le moteur d’une économie potentielle ?

En quête d’étude globale….

Pour Alain Menesguen, chercheur à l’Ifremer, « Les marées vertes pointent une pollution qui révèle les fuites d’azote de l’agriculture intensive. Il faut les diminuer en bassin versant. Or, aucun document ne prouve la valeur ajoutée des algues vertes, nous ne savons rien du potentiel économique de ces ressources. 15 000 tonnes sont traitées par l’usine, cela représente de toute façon une partie très mince du total des algues vertes présentes sur les côtes bretonnes chaque année. »

Côté impact environnemental, le conseil de gestion du parc marin d’Iroise a effectué des études quant au ramassage des algues vertes sur les plages, sous l’impulsion de l’État. Et en Baie de Douarnenez, des tests de plusieurs types de ramassages ont été effectués en 2010 et 2011. Dans la rade de Brest, c’est  BMO (Brest métropole Océane ndlr) qui a lancé des études d’impacts sur le ramassage en mer. Quant au ramassage des algues rouges et brunes, qui seront également traitées par la bio-raffinerie, aucune étude d’impact n’est pour l’instant accessible. 

 

Plus d’infos

http://www.pole-mer-bretagne.com/ulvans-valoriser-les-algues-vertes-pour-la-nutrition-et-la-sante-animale.php

www.eau-et-rivieres.asso.fr

wwz.ifremer.fr/institut

 

 

 

           

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Participez à une création de sentier et à une découverte des landes et tourbières de Centre Bretagne

Organisé par l’association Al’Terre Breizh et AMV, l’objectif du projet est de créer un sentier de découvertes dans la magnifique réserve naturelle de 77 hectares de Lan Bern (à Glomel, en Centre Bretagne).

Ce week-end sera l’occasion de découvrir les richesses tant historiques que naturelles du site et d’expérimenter une vie collective respectueuse des équilibres écologiques et humains.

Ouvert aux personnes de tous âges et de tous horizons, l’écovolontariat est source d’apprentissages et d’échanges. Il n’exige aucune compétence particulière.

 

 

Renseignements et inscriptions :

Association Al’Terre Breizh au 09 72 37 18 24 ou contact@alterrebreizh.org

 

Plus d’infos

http://www.alterrebreizh.org/pdf/Fiched%27infoChantierGlomel.pdf 

 

 

 

 




l’Histoire d’Amour de CHIC.LIDEE et les Oiseaux

Un concept innovant en matière de mangeoires pour oiseaux du ciel, ce concept est devenu son Art Thérapie pour déconnecter son cerveau de la douleur face à la Fibromyalgie dont elle souffre.

C’est aussi tout un travail d’observation du comportement des oiseaux face à ces drôles de mangeoires, il remet en cause les idées reçues sur les oiseaux et permet aux passionnés de photos animalières de faire des photos originales où les héros sont les oiseaux

 

Avec son Art Thérapie, Réveiller les Consciences chez les Adultes et Eveiller celles de notre Jeunesse à la nécessité de Protéger la Nature, c’est notre Devoir.

Apprendre à prendre le temps d’observer le comportement des oiseaux face à ces drôles de mangeoires,

Animer des ateliers intergénérationnels, fédérer les anciens dans l’observation des oiseaux (ils ont du temps et ont toujours leur place dans notre société (nous avons besoin d’eux pour le comptage des oiseaux organisé par la LPO)

Ateliers riches de partages avec les différentes générations, profitez de la sagesse de nos anciens , de leur savoir faire et de la fraîcheur de la jeunesse, certains d’entre eux n’ont pas la chance d’avoir de grands-parents référents et d’autres de petits enfants

 

Les rigolottes c’est de la Couleur à la place de la Douleur, c’est aussi Retrouver l’Estime de Soi et mettre l’Art et le Talent au Service de la Nature

 

c’est un message d’Espoir face à la maladie, d’Amour et de Paix.

Je mets mon Art et mon Talent au Service de la Nature – Nous avons tous un potentiel créatif qui permet de retrouver l’Estime de soi.