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Portrait de femme n°14. Angélique Rocheteau, les brins et les liens de Penerf

Photo : Sous Un Autre Angle

(Rediff) Rencontre avec Angélique Rocheteau, osiéricultrice et vannière, installée non loin de la rivière de Penerf à Surzur (56), en plein cœur du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. Elle créé sur-mesure et répare des objets en osier, propose des stages de découverte dans son atelier, et anime des actions dans des écoles. Elle nous raconte son parcours personnel et professionnel, dans lequel la notion de transmission est particulièrement importante.

La bonne humeur, l’enthousiasme, la passion de transmettre, mais aussi la détermination. Voilà ce qui caractérise Angélique Rocheteau. Artisane-vannière mais aussi osiéricultrice, elle s’est lancée en 2017, et s’est installé à Surzur, non loin de la rivière de Penerf, dans un territoire à la riche biodiversité. Un tournant dans son parcours professionnel. « J’ai fait des études de gestion. Mon dernier emploi, c’était au service dépannage d’une société de bâtiment à Vannes !». Pas grand chose à voir avec la plantation de saules et les créations en osier…Et pourtant, l’agriculture fait partie de la vie d’Angélique depuis longtemps. « Mon grand-père était paysan, je m’amusais toute jeune avec des brins d’herbe en mettant la clôture pour les vaches », se souvient-elle. « Mais quand j’étais étudiante, ce n’était pas un secteur qui était valorisé. Mon parcours scolaire a fait que mon installation a été retardée, mais cela m’a permis au final d’acquérir de la maturité pour me lancer plus tard ». La toute récente quadragénaire revendique aussi son « amour de la terre et du végétal » pour expliquer sa transition professionnelle vers la vannerie. « C’était en moi je crois, mais je m’interdisais tout simplement d’y rêver ! ». Alors à côté de son emploi, Angélique se forme, passe des diplômes grâce à la Validation des Acquis de l’Expérience, s’exile temporairement du côté de Nancy pour se former à la vannerie dans la seule école française dédiée. Pas facile quand on est « mariée et maman de trois enfants », souligne-t-elle. Mais elle persévère. Et créé son activité. Aujourd’hui, elle peut vivre de sa passion, même si tout n’a pas été si simple… « Etre vannière, c’est encore connoté. Et puis être une femme, en agriculture, et travailler l’osier, parfois ça fait beaucoup pour certains !Sur certains comportements ou réflexions, notamment dans les réseaux, on a encore des marges de progression ! », affirme-t-elle.

Si son parcours a été plus long que d’autres, cela lui été particulièrement utile pour réfléchir à son projet : l’acquisition et l’installation sur des terres agricoles humides, en plein cœur du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. Des terrains « qui n’étaient pas même cultivés en agriculture traditionnelle », et sur lesquels elle a pu planter 2500 pieds de saule. « C’est un endroit propice pour la culture de cet arbre, car il n’y a pas besoin d’arroser ici », précise-t-elle. D’autres pieds se développent aussi au camping de la Fontaine du Hallate, à Plougoumelen, où le propriétaire pratique entre autre la phytoextraction, c’est-à-dire l’assainissement des eaux à l’aide de plantes. « L’oseraie, c’est une culture de saule, qui est coupée tous les ans, généralement entre novembre et mars, quand la sève est descendue. C’est à ce moment que le saule devient osier. On sèche ensuite le saule, on le calibre et on le stocke », détaille Angélique.

Dans son atelier en bois, qu’elle a construit l’année dernière, l’osiéricultrice et vannière réalise des créations sur-mesure, et répare des objets en osier que les particuliers peuvent lui apporter. Angélique anime aussi des stages, à destination des adultes et des enfants. Et intervient pour des actions pédagogiques dans des écoles. Des moments qui sont très importants pour elle. « Transmettre, je crois que c’est ça qui m’anime », souligne-t-elle. Une volonté qu’elle attribue à sa rencontre, alors adolescente, avec Michel Le Corno, directeur du lycée Saint-Paul à Vannes, où elle était élève. « J’étais obligée de travailler en parallèle de mes études, j’étais dans une situation vraiment atypique. Et il a toujours été bienveillant avec moi. Ça a changé ma vie », avoue-t-elle.

La transmission, pour Angélique, c’est aussi faire passer des messages sur l’écologie, notamment aux plus petits. « C’est important aussi d’éduquer les enfants. On n’a pas tous la même chance à la naissance, et reconnecter les enfants à la nature grâce à l’école, c’est super. On a aussi ce travail d’éducateur, en collaboration avec les communes et les équipes enseignantes. On travaille plein de valeurs dans ces ateliers ! ». Mais la vannière ne veut pas pour autant être « donneuse de leçons ». «Le but, c’est de trouver chacun à notre niveau des solutions pérennes. Je sensibilise les gens, par exemple au rotin, qui vient de très loin, pour qu’ils puissent faire des choix ». « Il va falloir se secouer et trouver tous des solutions, mais sans opposer les gens. C’est comme ça que pour moi on arrivera à faire bouger les lignes. », ajoute-t-elle.

A son niveau, Angélique Rocheteau essaie de « faire sa part ». Des panneaux photovoltaïques vont bientôt être installés sur son atelier, afin d’être autonome en électricité. Elle utilise des toilettes sèches. Et fait attention à l’utilisation des ressources et la production de déchets dans le cadre de son activité. « Je suis labellisée « Green Morbihan » », explique-t-elle. « Pour l’obtenir, il faut répondre à 64 critères très précis, notamment sur l’eau et l’électricité ». Une démarche logique, quand on est situé dans une zone à la biodiversité remarquable, et qui permet à Angélique, grâce à son « double-métier », d’atteindre l’équilibre parfait, à savoir le lien avec la terre qu’elle travaille et qu’elle aime tant, mais aussi le lien avec les autres. De quoi, pourquoi pas, rebaptiser son activité « Les liens et les brins de Penerf » !




TikoAntik veut développer l’achat de matériel reconditionné pour les bébés

Proposer aux parents et aux professionnels de la petite enfance du matériel de puériculture reconditionné et contrôlé, c’est l’objectif du projet de la morbihannaise Séverine Inkerman. Baptisé « TikoAntik », il est suivi par l’incubateur d’entreprises de l’ESS Tag56 et devrait être opérationnel avant l’été 2022.

« Ti » pour maison, et « Koantik » pour mignon/mignonne. Voilà la signification en breton de TikoanTik, projet porté par la morbihannaise Séverine Inkerman, et qui vise à « faciliter l’achat d’occasion de matériel de puériculture dans une démarche de réemploi et d’impact positif sur l’environnement via un contrôle qualité strict des produits, un conseil adapté et des partenariats ». « Tout est parti d’un constat », précise Séverine. « Quand on a un enfant, il faut acheter beaucoup d’équipements : lits, couches, matériel de portage, poussettes…la plupart sont de basse qualité environnementale, en plastique ou en aggloméré, et coûte très cher. Lorsque j’étais enceinte, je travaillais pour France Active. J’étais en contact avec beaucoup de ressourcerie et recycleries. Toutes expliquaient qu’elles avaient beaucoup de matériel de puériculture, qu’elles finissaient par jeter car il prenait de la place et ne se vendait pas ». Pourquoi l’achat de seconde main dans ce domaine fait encore l’objet de réticences ? « Pour des raisons de sécurité, avec l’évolution des normes, d’utilisation précédente qu’on ne connait pas, de propreté, et parce que souvent le mode-d ’emploi manque et on n’a pas toutes les informations utiles au bon fonctionnement », commente Séverine. « Et puis offrir de l’occasion pour l’arrivée d’un bébé, ça reste encore compliqué pour pas mal de gens ».

matériel-occasion-bébé

Des partenariats pour la collecte et le reconditionnement

Devant cette situation qui l’interpelle, la morbihannaise, qui a quitté Nantes pour revenir à Lorient d’où elle est originaire, quitte son emploi et se lance alors dans son projet. Suivie depuis septembre par le Tag56, « propulseur d’entreprenariat collectif du Morbihan », elle a pour objectif que TiKoantik soit opérationnel avant l’été 2022. « L’idée, c’est de travailler avec les recycleries et un réseau comme Emmaüs pour la collecte, et avec des partenaires pour la partie reconditionnement, contrôle de sécurité, aspect normatif et nettoyage, avec des Esat par exemple », souligne l’entrepreneuse, qui a embarqué avec elle deux autres personnes dans le projet, et un comité stratégique de cinq membres pour aider à son développement. Le matériel pourra ensuite être revendu aux parents, mais aussi aux professionnels, comme les assistantes maternelles, les micro-crèches, les associations de solidarité…Ce qui ne pourra pas être proposé à la vente sera démantelé et les matériaux réutilisés.

Pour la suite, et « une fois que le modèle aura montré sa viabilité », TikoAntik compte bien essaimer dans d’autres régions de France. C’est ainsi qu’une véritable filière de réemploi de matériel de puériculture pourrait voir le jour, en commençant par la Bretagne !

 

Pour en savoir plus

https://tikoantik.com/

 

Crédit photo de une : Violaine Pondard




Une laverie itinérante de verre bientôt sur les routes du centre Bretagne

Magdalène Jean, de Plumelin (56), veut remettre la consigne de verre au goût du jour en proposant la première laverie-itinérante de Bretagne. Baptisée La Laveuse Trotteuse, elle espère proposer ses services aux producteurs et productrices locaux dans un rayon de 60 kilomètres autour de chez elle, et ainsi créer un réseau, à partir de ce printemps.

La consigne, les plus ancien.nes d’entre nous s’en souviennent. Il s’agissait de payer une petite somme d’argent en plus sur son achat de contenant en verre, qu’on récupérait lorsqu’on ramenait la bouteille ou le bocal. Tombée en désuétude au fil des années au profit du plastique jetable et du recyclage du verre, la consigne commence à faire son retour. Des sociétés comme Bout’A’Bout, dans les Pays de Loire, ou Distro, en Bretagne, développe des solutions, le plus souvent à grande échelle. Pour des volumes plus petits, Magdalène Jean, basée à Plumelin dans le centre Morbihan, a eu une idée : créer une laverie-ambulante qui peut se déplacer directement chez les producteurs locaux. Baptisé « La Laveuse Trotteuse », son projet est né il y a quelques années au détour d’une discussion avec un ami brasseur. « Il m’expliquait qu’il y avait de la demande, mais qu’il n’y avait pas de solutions. On a évoqué alors une laverie ambulante », explique Magdalène. L’ancienne étudiante en BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) du lycée de Suscinio à Morlaix laisse d’abord l’idée en « stand-by », avant d’y repenser plus sérieusement il y a un an et demi.

Concrètement, le camion de La Laveuse Trotteuse agira dans un rayon de 60 kilomètres autour de Plumelin, pour aller directement chez les producteurs qui en feront la demande, « avec une capacité de lavage de 1000 contenants par jour », précise Magdalène. Place aux bouteilles d’un litre ou de 75cl dans un premier temps, avant de s’ouvrir progressivement également aux bocaux. Un service itinérant encore inédit en Bretagne, et qui pourra concerner les brasseurs, les producteurs de jus de pommes, de cidre, de confitures, les maraichers qui transforment leur production, ou encore les apiculteurs. « Je vais travailler en lien avec Distro, mais en intervenant sur une échelle plus petite et très locale. On sera sur des cibles différentes », souligne la jeune entrepreneuse.

Suivie par la Chambre des Métiers, elle a lancé une cagnotte sur le site Leetchi, afin de récolter des fonds lui permettant de débloquer un prêt bancaire. Magdalène organise également des évènements, pour faire connaître son projet, mais aussi pour « créer du lien ». « Au delà de laver le verre et le réutiliser, l’ambition de La Laveuse Trotteuse, c’est aussi de constituer un réseau avec les producteurs, pour pourquoi pas mutualiser des contenants. Faire aussi que les citoyen.ne.s se rencontrent, et aient un moment de partage ! On en a tous et toutes besoin », conclut la jeune morbihannaise.

 

Pour aider Magdalène dans son projet La Laveuse Trotteuse, rendez-vous sur https://www.leetchi.com/c/lalaveusetrotteuse




A Pontivy (56), un tiers-lieu fait son nid dans les anciennes halles

A Pontivy (56), dans les anciennes halles réhabilitées par la Ville, un tiers-lieu, porté par Julie Gacquière, va voir le jour en juin 2023. Ouvert à tous et à toutes, il comprendra un café-cantine, et mettra en avant les transitions écologiques, sociétales, et sociales.

Un « troisième endroit » qui n’est ni la maison, si là où on travaille. Voilà comment on peut définir ce qu’est un « tiers-lieu ». En Bretagne, on en trouve désormais un peu partout, aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale. Certains existent depuis un moment déjà, comme par exemple Maison Glaz à Gâvres (56), l’Effet Papillon à Baud (56), la Canopée à Janzé (35), l’Hôtel Pasteur à Rennes (35)…et d’autres sont sur le point de voir le jour, comme à Concarneau (29) ou encore à Pontivy (56), où le Tiers-Lieu des Halles devrait ouvrir ses portes en juin 2023. Le projet est mené par Julie Gacquière, qui a répondu à un Appel à Manifestation d’Intérêt (Ami) lancé par la Ville « pour l’occupation du rez-de-chaussée et du premier niveau du bâtiment des Halles, qu’elle a réhabilité ».

Le projet de tiers-lieu de Julie, qui y réfléchissait « depuis un retour de voyage il y a 20 ans », a été retenu, et une convention signée avec l’association qui a été créée.

Le futur tiers-lieu, véritable « lieu de vie et de transition sociétale, environnementale, sociale » comme le définit Julie, a pour objectif « d’être ouvert à tous et à toutes », avec des « espaces modulaires ». « On pourra y trouver des ateliers, participer à des débats, des temps d’échanges. Ce sera un lieu citoyen, qui pourra favoriser la coopération, le tout sur 170 m2 ». Une offre culturelle est également prévue, ainsi qu’un café-cantine, qui a pour ambition de promouvoir une alimentation durable et locale. « Des maraichers et des boulangers pourront venir vendre leurs produits sur place », indique Julie, particulièrement attachée à la notion de circuit court et à la collaboration sur le territoire, comme par exemple avec l’Adess du Centre-Morbihan, l’épicerie participative « La Châtaigne » qui vient d’ouvrir sur Pontivy, les commerçants locaux…

Une quinzaine de bénévoles se sont d’ores et déjà fédérés autour du projet, et vont travailler notamment à l’aménagement du lieu. Début 2023, un financement participatif sera lancé, afin d’aider à la création d’un poste à temps partiel la coordination des différentes activités au sein du tiers-lieu. En attendant, on pourra retrouver Julie et les membres de l’association sur le marché de Noël de Pontivy, les 16, 17 et 18 décembre, avec un stand et des ateliers pour préparer et passer un Noël zéro déchet !

 

Plus d’infos : https://www.facebook.com/Cantinedeshalles

http://www.cantinedeshalles.org/




C’est party ! Pour deux jours sur l’économie circulaire et les transitions écologiques à Vannes

Dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, L’association Economie Circulaire 56, qui doit ouvrir en décembre une matériauthèque sur Vannes, propose l’événement « C’est party », les 18 et 19 novembre. Durant deux jours, professionnels, institutionnels mais aussi grand public, sont invités à se retrouver pour échanger sur l’économie circulaire et plus largement sur les transitions écologiques.

Fédérer les professionnels, sensibiliser le public et dévoiler le nom de la future recyclerie, voilà les objectifs de l’événement « C’est party ! » qui se déroulera à Vannes sur deux jours, vendredi 18 et samedi 19 novembre, au B.R.E.F sur le Port de Vannes. Cette rencontre en physique fait suite à une série de rencontres en visioconférence qui ont eu lieu durant les différentes périodes de confinement, qui ont permis de présenter 29 acteurs sur Youtube, et de créer un annuaire de 49 organisations engagées.

Au programme du vendredi 18 novembre, journée réservée aux professionnels : un petit déjeuner d’accueil, suivi de présentations par les partenaires et exposants sur leurs stands. A midi, le nom de la nouvelle matériauthèque sera dévoilé. Puis deux conférences s’enchaineront l’après-midi, avec Daovone Sribouavong, Consultante indépendante en économie circulaire et AMO réemploi, et Maxime Blondeau, enseignant, conférencier, anthropologue. De 15h à 17h, une surprise est prévue.

Le samedi 19, la journée sera ouverte au grand public. Au menu : de 9h à 15h, un village exposants qui porposera des jeux pédagogiques, des expos sur les déchets, des ateliers…De 10h à 12h, les plus jeunes, à partir de 10 ans, pourront participer à une « fresque du climat junior ». De 13h30 à 14h45, deux ateliers permettront aux participants de fabriquer des Bee Wraps avec les Cuisiniers Solidaires, et des Tote Bag avec Golfe Morbihan Vannes Agglomération. De 14h à 17h, une « fresque des déchets » sera proposée à partir de 15 ans, suivi d’une « fresque du climat » pour les adultes. Enfin de 17h à 18h, Florent Danielo, globe-trotter engagé qui a ramassé des déchets en vélo, viendra en conférence.

 

 

Pratique :

Vendredi 18 (pour les professionnels) et samedi 19 pour le grand public, au B.R.E.F, à Vannes

Il reste de la place pour les visiteurs professionnels le vendredi

Le samedi, participation libre, certains ateliers sont payants et sur inscription

Pour les détails : https://cest-party.webflow.io/




L’idée sortie. La P’Art Belle aux océans ce week-end à Vannes

Les premiers jours du mois de Novembre, le fameux « Miz Du » (mois noir en breton) se dérouleront sous les belles nuances de glaz (vert/bleu, toujours en langue bretonne) de l’océan, à Vannes. En effet, l’association morbihannaise La P’Art Belle, qui propose le festival du même nom début septembre à Sarzeau, organise un grand week-end autour de la mer. Louise Robert, la fondatrice, et son équipe, nous propose de partir à la découverte de ce milieu très important pour la région, puisque la Bretagne ne compte pas moins de 2500 kilomètres de côtes ! Tables-rondes, librairie éphémère, stands…seront au menu, ainsi qu’un « ciné-symphonie » autour de l’océan, le dimanche.

 

Au programme de ces deux jours qui se dérouleront au Palais des Arts à Vannes : des rencontres, des tables-rondes, des ateliers, des spectacles…

On pourra ainsi, samedi 5, assister à une table-ronde autour de l’éco-navigation et de l’éco-citoyenneté, avec Céline Marie : Chargée de projets, responsable du pôle formation CPIE Belle-Ile-en-Mer, Jacques Dussol : Président de l’association RIEM (Réseau Initiatives des Eco-Explorateurs de la Mer), Quentin Coupa Dufau : Chargé de mission Fish & Click, Arlette Carrie, la Récup’ Fabrik et l’association Vigipol. Une rencontre sera également organisée avec Chloé Le Bars, navigatrice et marraine de l’événement, et Pierre Mollo, enseignant-chercheur spécialiste du plancton. La Compagnie Orange Givrée, menée par Anthony Serazin, proposera un spectacle tout public le « PPPPP » (Projet Pop Pop Portuaire pour Peillac). Au menu aussi de cette journée de samedi, des stands : Vigipol, l’Ifremer, l’Université de Bretagne Sud et son projet « Indigo », Geo Ocean, et la Radio Kalon, une radio à finalité d’insertion sociale et professionnelle de publics démunis en Bretagne…et d’autres.

Le dimanche, deux gros temps forts : une table-ronde autour et avec des femmes qui oeuvrent pour protéger et faire connaître la mer. On y retrouvera ainsi Céline Kahn (Blue Print), Léore Pujol (Blue Print / Water Family), Marie-Gabrielle Capodano (La Nurserie du Golfe), Anne Jacob (Guide Littorale et conteuse) et Chiara Aliprandi (Horizon Mixité). Pour clore le week-end, le public est invité à assister à un spectacle « La voix des océans » : une symphonie écrite par le franco-brésilien Antonio Santana suite à sa rencontre avec Pierre Mollo, et interprétée par l’Orchestre Symphonique de Saint Nazaire, le tout sur des vidéos du monde marin (et notamment du plancton!).

A noter aussi, la présence samedi et dimanche de la librairie vannetaise « La prairie bleue » qui proposera une sélection de livres autour de l’océan et deux rencontres avec des auteurs.rices du Grand Ouest, à savoir Léna Paul-Le Garrec pour « Lulu » et Denis Rohou pour « De la mer à l’assiette ».

 

 

Pratique :

Samedi 5 et dimanche 6 novembre au Palais des Arts à Vannes

de 11h à 19h le samedi et de 11h à 19h30 le dimanche

Accès animation : Tarif libre à partir de 5 euros, gratuit pour les -de 10 ans

Accès spectacle « La Voix des Océans » – Théâtre Lesage Palais des Arts & des Congrès de Vannes, le dimanche 6 :
– Tarif plein – 15 euros
– Tarif réduit – 10 euros (Personnes bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ARE…), personnes en situation de handicap, moins de 18 ans. Un justificatif sera demandé sur place, pensez à l’apporter)
– Tarif très réduit pour les étudiant.e.s – 5 euros (week-end) et 2 euros (La Voix des Océans)
– Entrée libre pour les moins de 10 ans
Billetterie sur https://www.helloasso.com/associations/association-la-part-belle/evenements/la-p-art-belle-la-voix-des-oceans

Programme disponible sur https://www.lapartbelle.bzh