L’idée sortie : Libres en littérature 2016
Le programme en 2016
Et à chaque fois, la rencontre se tient dans un café-librairie breton.
Les prochaines dates à retenir
Pour aller plus loin
Le programme en 2016
Et à chaque fois, la rencontre se tient dans un café-librairie breton.
Les prochaines dates à retenir
Pour aller plus loin
Depuis deux ans, un foodtruck original, La Boulette 56, sillonne les routes du Morbihan. Sa caractéristique ? Le menu est réalisé à partir de matières premières bios et locales. Tout en restant accessible financièrement. Ce projet rare a vu le jour grâce à la volonté sans faille de sa créatrice, Sandrine Légaud.
Un projet original et audacieux
Sandrine Légaud et son food truck
Cuisiner avec des produits bio et locaux
Pour aller plus loin
Basée à Sérent dans le Morbihan, l’association « Les passeurs d’Images et de Sons » a pour objectif de développer les activités liées à l’audiovisuel en milieu rural, notamment via la projection de documentaires et l’organisation d’ateliers de création ouverts à tous. Le tout avec la volonté d’impliquer les habitants du territoire.
Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.
Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire
Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter »en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou événements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.
Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.
Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr
Samedi 24 et dimanche 25 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Tout au long de la journée, les visiteurs pourront participer à des ateliers, voir des films, découvrir le marché et assister à des concerts.
Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 21e édition de la foire bio de Muzillac. Pendant deux jours, petits et grands pourront participer à de nombreuses animations.
Une foire, c’est tout d’abord un marché. Cette année, 120 exposants seront présent pour un marché en plein air, devant la médiathèque de Muzillac. « Au fil des étals, on trouvera de l’alimentation bien sûr, mais aussi des vêtements et du commerce équitable, le point sur les énergies renouvelables, la façon de faire son jardin vert », explique le site de la foire.
Une dizaine d’ateliers, à destination des enfants et des adultes, est organisée tout au long du week-end. Apprendre des techniques de paillage, de compostage ou des traitements bio, faire de la sculpture sur fruits et légumes, fabriquer un nichoir à insectes, fabriquer des pinceaux et des pigments à partir de produits trouvés dans la nature… Vous pourrez aussi participer à une chasse aux trésors ou jouer avec des jeux et des manèges en bois. Voilà, entre autres choses, ce qui sera possible de faire à la foire bio de Muzillac !
Des conférences permettront également d’échanger autour des logiciels libres, des monnaies locales, de la pollution ou de l’agriculture. Nouveauté de cette édition, un défilé de mode éthique et équitable est organisé dimanche après-midi, à la salle du vieux couvent. Enfin, pour finir en musique, il y aura des concerts en fin de journées.
Plus d’infos :
Foire Bio de Muzillac, samedi 24 et dimanche 25 septembre, à partir de 10h. Tarifs : 2 € – gratuit pour les moins de 10 ans.
Des recettes savoureuses créées à partir de légumes bios et bretons, c’est ce que propose La marmite bretonne. La marque est commercialisée par la conserverie familiale Er Vro, qui a ouvert ses portes à Plougoumelen depuis le printemps.
Il y a quelques mois, Élisabeth Plassard et Loïk de Feraudy ont ouvert, à l’entrée du bourg de Plougoumelen (56), la conserverie familiale Er Vro (local en breton). À travers la marque La marmite bretonne, ils commercialisent des bocaux de légumes bio et locaux.
Le couple ne s’était pas destinés à transformer des légumes frais en conserves. Ils travaillaient dans la comptabilité-gestion et en tant que commercial avant de décider de changer de vie. « Nous voulions donner du sens à notre vie. Être plus proche de ce qui nous tient à cœur », expliquent-ils.
Il y a cinq ans, ils s’installent en Bretagne avec leurs deux enfants et s’interrogent sur ce qu’ils peuvent faire pour être acteur de leur territoire. Eux qui consomment des produits bio et locaux, ne trouvent pas toujours les produits qui leur convient : « On s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de conserverie qui transformait des légumes locaux et bio ! »
Le couple se lance alors un défi : créer des recettes avec des produits issus uniquement de l’agriculture biologique bretonne. Ils proposent 17 produits différents, des soupes, des compotes et des tartinables. « Pourquoi faire venir de loin ce qu’on produit ici ? Pour faire de la ratatouille, nous utilisons de l’huile de colza bretonne. Pour nos tartinables, nous utilisons des graines de sarrasins, bretonnes également », détaille Loïk de Feraudy.
Travail en amont avec les maraîchers
Chacune des six compotes est composée d’une variété différente de pommes – « pour apprendre à connaître les différentes variétés ». Dans les soupes, il n’y a que des légumes, pas d’eau – « pour valoriser le produit ». Dans leurs recettes, il n’y a pas non plus de sucre rajouté, d’additif ou de correcteur de goût. « Tous nos ingrédients peuvent se trouver dans les placards de n’importe quelle cuisine », se félicitent Élisabeth Plassard.
La conserverie s’adapte au saison et travaille en amont avec les maraîchers : « On peut absorber leurs pics de production. Cet été, par exemple, un des maraîchers avec qui on travaille avait beaucoup de basilic. Du coup, on a fait du pesto breton ! »
Comme ils sont fiers de l’origine de leur produit, Élisabeth et Loïk ont mis en place un système de traçabilité de chacun de leurs ingrédients. Grâce à un flash-code ou avec le numéro de série, le consommateur peut retrouver les producteurs dont les produits sont dans le bocal.
En six mois, ils ont pu créer deux emplois. Les produits de La marmite bretonne sont en vente directement à la conserverie, à Plougoumelen mais aussi dans les biocoop’ de la région. Une boutique en ligne sera bientôt accessible sur leur site Internet.
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