Avec le Plan Énergie Territoire, La Gacilly prépare l’avenir

Émanation locale du plan climat national, le « Plan énergie territoire pour notre habitat », intitulé PlanET 2030 de la communauté de communes de la Gacilly vise à réduire la consommation énergétique du territoire. Un site Internet a été lancé en septembre et une ambassadrice de la transition énergétique a été recrutée.

Un plan climat énergie territorial est désormais obligatoire pour les collectivités de plus de 50 000 habitants. Il découle du plan climat national et des lois Grenelle. « Un plan climat énergie territorial est un projet territorial de développement durable dont la finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation du territoire. Le résultat visé est un territoire résilient, robuste, adapté, au bénéfice de sa population et de ses activités », explique le site de l’Ademe.

C’est dans ce cadre que la communauté de communes du Pays de la Gacilly a lancé, en septembre 2016, son « Plan énergie territoire pour notre habitat », intitulé PlanET 2030. Un site Internet – planet2030.bzh – a été mis en place et une ambassadrice de la transition énergétique, Claire Toulet, a été embauché.

Le premier objectif de ce programme est d’économiser 25 000 mégawatts sur l’ensemble du territoire d’ici 2030. « PlanET 2030 est là pour vous donner de l’information, pour vous aider à prioriser vos travaux et vous mettre en contact avec nos artisans locaux », explique le site Internet du plan énergie territoire.

Des aides et des financements

Sur le site Internet, on peut aussi calculer sa consommation énergétique, apprendre à moins consommer et à mieux chauffer son logement… Il vise également à mettre en avant les solutions et les réalisations mises en place par les habitants. Enfin, un accompagnement est possible pour obtenir des aides et des financements pour des travaux de rénovation.

Le territoire de la Gacilly est particulièrement confronté à cette problématique de rénovation énergétique puisque l’habitat y est majoritairement ancien (avant 1975) et mal isolé – 50% des habitations sont classés G (plus mauvais classement) par le diagnostic de performance énergétique.

Des programmes comme celui-ci sont la première étape d’une transition énergétique réussie. C’est pour cela qu’il est important que tout le monde y participe.

Pour aller plus loin

www.planet2030.bzh




Pour Noël, fabriquez votre sapin !

C’est Noël dans quelques semaines et, dans de nombreux foyers, un sapin va bientôt faire son apparition. Malheureusement, qu’il soit naturel ou artificiel, le sapin de Noël est rarement écologique. De plus en plus de personnes décident donc de le fabriquer elles-mêmes. À Erdeven, il existe même un concours de fabrication de sapin en matériaux recyclés !

Noël approche à grand pas et, pour les personnes soucieuses de l’environnement, c’est, comme chaque année, le moment d’une grande interrogation : Comment se procurer un sapin de Noël sans nuire à la planète ? On peut opter pour un vrai sapin, issu, la plupart du temps, de la sylviculture intensive et qui va mourir juste après les fêtes, ou acheter un sapin artificiel, souvent en plastique… Pas terrible comme choix !

Heureusement, et comme souvent, une autre voie est possible. À Erdeven (56) par exemple, pour la deuxième année consécutive, un concours de construction de sapin de Noël avec des matériaux recyclés est organisé.

À l’origine de ce concours, Benjamin Jardel, un architecte installé depuis peu sur la commune. « J’avais cette idée dans la tête depuis un moment, explique-t-il. Je voulais mettre de la bonne humeur dans la préparation de Noël et dynamiser le village. » Depuis, l’organisation a été reprise par l’Union économique d’Erdeven, dont Benjamin fait parti.

Un stand au marché de Noël

Le concours est ouvert à tous. Trois écoles, d’Erdeven, Kervignac et Crac’h, ont d’ailleurs décidé d’y participer. « L’an dernier, j’avais lancé l’idée tardivement et on avait eu sept sapins », se souvient Benjamin.

Cette année, un stand sera installé sur le marché de Noël qui se déroule le 17 décembre : « Les participants doivent envoyer un mail avec leur nom et celui du sapin. Ils déposeront ensuite leur création le 16 décembre pour que les sapins soient exposés lors du marché de Noël ».

sapin-flotte

Un jury, en cours de constitution, votera pour les différents sapins avant la remise des prix. « J’ai un peu de mal avec l’idée de concours. Je ne veux pas qu’il y ait un seul gagnant ! L’an dernier, tous les participants étaient repartis avec un lot », précise Benjamin.

À l’issue du marché de Noël, chacun est libre de repartir avec son sapin ou de le laisser. « Dans ce cas, je me charge de faire le tri et de recycler le maximum d’éléments ! »

C’est en tout cas une belle idée qu’on espère voir fleurir ailleurs pour perpétuer un esprit de Noël respectueux de la planète.

Pour aller plus loin

www.erdeven.fr/fr/actualite/121270/fabrique-sapin




L’Archinaute, le bateau qui avance contre vents et marées

Depuis deux ans, Charles-Henri Viel, un ancien ingénieur installé dans le Morbihan, travaille sur un bateau propulsé grâce à une voile tournante. Cette sorte éolienne fournit l’énergie au bateau. Il espère convaincre les professionnels de la mer d’utiliser son bateau.

Verra-t-on bientôt de drôle de bateau, surmonté d’un éolienne ? C’est en tout cas le pari de Charles-Henri Viel. Cet ancien ingénieur développe actuellement l’Archinaute, un bateau propulsé grâce à une voilure tournante. « La voilure tournante est utilisée comme source d’énergie principale. Elle permet d’alimenter un moteur ou un groupe froid, de fournir de l’électricité au bateau… », précise-t-il.

L’Archinaute fonctionne sur le principe de l’éolienne. Celle-ci va produire de l’électricité qui sera ensuite utilisé avec un moyen de propulsion classique. « C’est une énergie propre et renouvelable ! », se réjouit déjà Charles-Henri Viel.

Il espère que son invention trouvera des applications dans quatre domaines : le transport maritime, la pêche, la recherche scientifique et la plaisance. « Le plus important, c’est la navigation professionnelle. C’est elle qui navigue le plus et qui a la consommation la plus importante », explique-t-il.

« Il faut sortir des énergies fossiles »

Charles-Henri Viel travaille sur l’Archinaute depuis deux ans. En 2014, il a créé un démonstrateur pour prouver que son appareil pouvait avancer face au vent. Il a aussi fabriqué un deuxième prototype, de 40 cm de long, qui lui sert d’outil de communication afin d’illustrer le principe de la propulsion. « Le principe de conception est maîtrisé. Nous sommes maintenant en recherche de financement et de client. Le but est d’avoir un bateau de taille réelle rapidement », détaille-t-il.

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Grâce à l’Archinaute, Charles-Henri Viel espère pouvoir, sans modifier les infrastructures portuaires, changer radicalement les habitudes de consommation du monde marin. « Il faut sortir des énergies fossiles. L’Archinaute est une initiative de transition énergétique avec une finalité écologique », conclut-il.

Reste à savoir si la marine professionnelle est prête à le suivre dans cette transition.

Pour aller plus loin

www.archinaute.fr




L’idée sortie. Climat de fête à Vannes

Ce dimanche 13 novembre, l’association Clim’Actions Bretagne Sud organise, à Vannes, un après-midi festif intitulé Climat de fête. Avec, entre autre, au programme, de nombreuses animations, des projections de films, des dédicaces et des rencontres avec des acteurs locaux qui agissent en faveur du climat.

Dimanche 13 novembre, de 14h à 20h30, Clim’Actions Bretagne Sud organise Climat de fête, au palais des arts à Vannes (56). « Une trentaine d’acteurs du territoire seront réunis pour présenter leurs actions en faveur du climat. Les huit projets bretons lauréats du concours national 100 projets pour le climat seront présents », nous explique le collectif.

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Au programme de cet après-midi festif, un spectacle pour enfants, un apéro climat avec des improvisations théâtrales, un forum Village, des présentations d’initiatives locales en faveur du climat, le lancement de l’atelier climat et santé animé par Clim’actions Bretagne Sud, des dédicaces de livres d’auteurs (Paul Jorion, Jean-Claude Pierre, Laurent Labeyrie et Raphaël Souchier), des projections de films comme La belle d’Ilur, de Sylvain Huet, ou, en avant-première, le nouveau film de Marie-Monique Robin Qu’est-ce qu’on attend ?, avec la participation de Joël Labbé.

L’association Clim’Actions Bretagne Sud est un collectif citoyen dont le but est de « mobiliser, le plus largement possible, les acteurs sociaux, économiques et politiques pour réduire l’impact de notre territoire sur le climat et l’aider à s’adapter aux conséquences déjà visibles des changements climatiques ».

Pour aller plus loin

Climat de fête, dimanche 13 novembre. Ouverture des portes à 13h30. Participation libre.

www.climactions-bretagnesud.bzh




Idée sortie. C’est parti pour le mois de l’ESS !

Promouvoir l’Économie Sociale et Solidaire

Une sélection d’événements à venir en Bretagne

le site internet du mois de l’ESS.




Le bio, trop cher ? À Lorient, le défi familles veut démontrer le contraire !

Quatre équipes en lice dans le secteur de Lorient

photofamillealimpos

Manger plus de produits bio pour moins cher, c’est possible !

Pour aller plus loin

Le site internet des défis famille à Alimentation Positive

Le guide des bons réflexes pour manger bio sans se ruiner