L’idée sortie. Le forum social local de Séné

Depuis 12 ans, Séné (56) accueille chaque année le forum social local. Ce rendez-vous rassemble une quarantaine d’associations et d’organisations morbihannaises.

Déclinaison locale du forum social mondial, le forum social local de Séné (56) – il en existe une cinquantaine en France – permet, depuis 2005, de réunir les associations et organisations morbihannaises qui portent les alternatives locales.

L’essentiel des animations de cette 18e édition se déroule du 27 au 29 janvier. Au programme, des ateliers, des projections de films, des rencontres, des spectacles, des débats…

Samedi 28 janvier, dès 10h, à la cantine du bourg et à la médiathèque, des stands permettront aux visiteurs de rencontrer la quarantaine d’associations et d’organisations présente au forum. Une zone de gratuité sera également installée : « Une zone de gratuité est un lieu où on peut apporter des objets, en prendre, en utiliser, en donner, le tout en bon état et tout ça sans contrepartie ».

L’association Rhizomes animera une Install’party afin de sensibiliser les utilisateurs aux bienfaits des logiciels libres et les accompagner dans l’installation de ces logiciels.

Le MakerSpace56 présentera les activités d’un FabLab avec démonstration d’impression 3D, découpe laser…

Parmi les nombreuses conférences, on peut noter, à 10h, à la salle des fêtes, un échange autour du revenu inconditionnel et, à la maison des associations, une présentation du projet de monnaie locale vannetais.

Dimanche, les associations et les organisations locales seront toujours là. Les visiteurs pourront également participer, entre autres, à des ateliers autour des questions de vie privée sur Internet.

Durant la journée de samedi, une collecte de médicaments est organisée. Les médicaments collectés seront envoyés en Grèce.

Pour aller plus loin

Forum social local, du 27 au 29 janvier, à Séné (56). Entrée libre.

www.fsl56.org




L’idée sortie. Participez à un Bal silencieux

Samedi 21 janvier, à la salle de spectacles de Sérent (56), la compagnie de la Cariqhelle vous invite à participer à un bal silencieux sous la forme d’un atelier de danse et d’une performance artistique. Cet journée servira à préparer leur futur spectacle autour des bals clandestins de la deuxième guerre mondiale.

La compagnie de la Cariqhelle vous propose, samedi 21 janvier, de participer à un atelier de danse et une performance artistique : le Bal silencieux. Cette journée de danse en famille se déroulera à la salle de spectacles de Sérent, de 9h30 à 17h. La participation est gratuite.

Ce bal silencieux sert de travail préparatoire pour un spectacle que la compagnie est en train de mettre sur pied autour des bals clandestins pendant la seconde guerre mondiale. Celui-ci permettra de s’interroger sur le langage comme moyen d’expression singulier et interactif tout en mettant en parallèle la danse (le corps), la langue (le gallo) et la musique (bretonne et musette).

La matinée du 21 janvier sera consacrée au travail du rythme et de l’écoute du groupe. Animé par Hélène Lemage, chorégraphe et danseuse au sein de la compagnie, cet atelier permettra aux participants d’apprendre à danser ensemble, en couple ou librement, sans musique et en cadence.

L’après-midi sera consacré à l’enregistrement des pas des danseurs sur le parquet. Cet enregistrement servira de bande-son pour le spectacle Bals clandestins.

Un court-métrage consacré à cet atelier autour des bals silencieux est également en gestation. Les Passeurs d’images et de sons seront présents pour filmer les danseurs afin de réaliser ce court-métrage.

Pour aller plus loin :

Bal silencieux, atelier de danse et performance artistique, samedi 21 janvier, de 9h30 à 17h30, à la salle de spectacles de Sérent. Ouvert à tous, danseurs ou non, à partir de 10 ans. Gratuit.

La page Facebook de la compagnie

www.matao.eklablog.com




« Faire le constat du changement climatique sur nos territoires »

Créée il y a deux ans, l’association Clim’actions Bretagne Sud met en place différents projets autour de la question du changement climatique. Parmi eux, le projet Réseau sentinelle et observatoire du climat, lauréat du concours national « 100 projets pour le climat ». Dominique Pirio, co-présidente de l’association, nous présente ce projet.

Eco-Bretons : Présentez-nous le projet de Réseau sentinelle et d’observatoire du climat.

Dominique Pirio, co-présidente de l’association Clim’actions Bretagne Sud : C’est l’un des sept projets portés par Clim’actions Bretagne Sud. L’objectif est de permettre au plus grand nombre de faire le constat du changement climatique sur nos territoires. Les volontaires devront observer, collecter et traiter des informations.

E-B : À qui s’adresse ce projet ?

D. P. : Tout le monde peut participer, nous voulons impliquer le maximum de personne possible. On espère qu’il y aura rapidement quelques centaines de personnes qui participeront. À l’heure actuelle, nous avons déjà 2000 personnes qui sont inscrites sur nos listings, qui viennent à nos ateliers, à nos réunions… On peut espérer qu’une grande partie de ces personnes deviennent des sentinelles.

E-B : Concrètement, comment va se passer le travail de ses sentinelles ?

D. P. : Nous avons travaillé sur un outil Internet, en partenariat avec le parc naturel régional du golfe du Morbihan et Bretagne vivante, pour que chacun puisse aller cocher des critères définis sur les oiseaux, la végétation ou les températures. Cet outil sera lancé avant le printemps et sera extrêmement simple d’utilisation. Il suffira d’entrer ses coordonnées et les observations que l’on a faites.

E-B : À quoi vont servir les données collectées ?

D. P. : Nous travaillons avec des étudiants de l’UBS qui vont traiter les données. La première année, nous aurons peu d’éléments. L’objectif est de voir l’évolution à court et à moyen terme. Même si on sait qu’on a déjà des éléments comme des oiseaux méditerranéens qui se retrouvent dans nos contrées…

Pour aller plus loin :

Clim’actions Bretagne Sud organise une réunion ouverte au public à propos du Réseau Sentinelle, jeudi 19 janvier, dans l’après-midi, à la maison des associations de Vannes (56).

La page Facebook de Clim’actions Bretagne Sud

www.climactions-bretagnesud.bzh




Une première Conférence Bretonne sur les Ressources à Pontivy

ici

 

 




L’idée sortie. Une exposition sur le climat et l’énergie

Depuis le 5 janvier, et jusqu’au 26 janvier, le hall de la mairie de la Trinité-sur-Mer (56) accueille une exposition intitulé « Notre planète, notre climat, notre avenir énergétique ! ».

L’exposition se présente sous la forme de dix panneaux explicatifs. Les thèmes de l’énergie, sa production et sa consommation sont abordés. Il est aussi question des gaz à effet de serre, de leur lien avec le réchauffement climatique et des conséquences climatiques. Enfin, l’exposition propose des solutions et met particulièrement en avant la démarche négawatt qui se décline en trois axes : sobriété (supprimer les gaspillages d’énergie), efficacité (utiliser des techniques efficaces permettant de réduire nos consommations) et renouvelable (produire l’énergie nécessaire avec des énergies inépuisables et peu polluantes).

Cette exposition a été créée par le réseau info-énergie de Bretagne et tourne dans toute la région. Le réseau info-énergie est constitué de 19 espaces d’information dans la région. Leur but est d’informer le public sur les différents équipements de l’habitat, le chauffage, l’eau chaude, l’isolation thermique et les énergies renouvelables.

Pour aller plus loin

Exposition « Notre planète, notre climat, notre avenir énergétique ! », du 5 au 26 janvier, dans le hall de la mairie de la Trinité-sur-Mer. Gratuit.

www.auray-quiberon.fr

www.bretagne-energie.fr




Une auto-école solidaire itinérante dans le Morbihan

C’est une première en Bretagne : une auto-école solidaire, mais itinérante, vient de démarrer ses activités dans le Morbihan. Elle a pour objectif de permettre à des personnes en situation d’insertion de pouvoir passer leur permis de conduire dans des conditions adaptées. Explications.

Depuis le début de l’année, la structure Neo Mobilité, membre du groupe Neo 56 (Groupement économique solidaire basé dans le Morbihan, ndlr) propose un nouveau service pour faciliter le retour à l’emploi : une auto-école solidaire itinérante. Cette intiative, baptisée « Itinéraire’B », est la première du genre en Bretagne et la deuxième en France (une expérience similaire existe à Rodez dans l’Aveyron) à avoir la particularité d’être « itinérante ». Comme pour les auto-écoles sociales sédentaires, elle a pour objectif de permettre à des personnes pour lesquelles le fonctionnement en auto-école « classique » n’est pas adapté pour améliorer le retour à l’emploi. « Ce peut être des personnes qui ont connu des échecs scolaires ou professionnels, qui ont perdu confiance en eux, qui sont confrontés à des soucis de mémorisation, de stress », explique Dany Branchet, responsable du projet. Toutes seront des personnes engagées dans des démarches d’insertion, pour lesquelles la mobilité est un frein dans le retour à l’emploi. « Allocataires du RSA, demandeurs d’emplois indemnisés ou non, allocataires d’AAH (allocation adulte handicapé, ndlr), salariés en parcours d’insertion…ils nous seront envoyés par des référents sociaux, le Pôle Emploi, la Mission Locale, des conseillers en insertion professionnelle… », précise Dany Branchet.

20 candidats la première année

Concrètement, l’auto-école qui sera donc itinérante se déplacera pour des modules théoriques sur le code de la route dans quatre communes : Questembert, Muzillac, Elven et Sarzeau. « Globalement, notre action se déroule sur les secteurs du nord de Vannes Agglomération, la Communauté de Communes Arc Sud Bretagne, le Pays de Questembert et la Presqu’île de Rhuys », détaille Dany Branchet. Le choix de cette zone d’action répond à une problématique liée aux transports. « Il y a une auto-école sociale sur Vannes, mais les habitants de la zone où nous agissons ont des difficultés à y accéder, étant donné le peu de transports en commun qui existent », poursuit la chargée de mission.

Les bénéficiaires de l’auto-école sociale itinérante pourront s’inscrire pour une période de 18 mois. Tous participeront à hauteur de 30 euros par mois pendant 12 mois, et 50 euros les six mois suivants. « La première année, nous pensons commencer avec un groupe de 20 personnes », estime Dany Branchet. Et les projets ne manquent pas pour la suite. « Après, nous avons pour objectif d’embaucher un deuxième moniteur. Et de développer aussi la partie théorique, en proposant des cours de soutien au code pour les personnes inscrites en autos-écoles classiques, ou encore de développer des ateliers auprès des séniors ». La route semble donc toute tracée !

Pour aller plus loin :

www.neo56.org