L’Atelier V*, des recettes végétariennes et bios

Lancé en 2016, les produits de l’Atelier V* sont bio et végétariens. L’entreprise, installée à Vannes, ne travaille qu’avec des magasins bio et se fournit au maximum chez des producteurs français.

Depuis l’été dernier, vous avez peut-être remarqué une nouvelle gamme de produits dans les rayons des magasins bio : des houmous revisités, aux pois cassés, lentilles corail, pois chiches ou encore aux haricots rouges. Ces produits, ils sont fabriqués par l’Atelier V*.

Installée à Vannes (56), cette entreprise a été créée en 2015 par Xavier Le Louër. « Après avoir travaillé plusieurs années pour une entreprise de restauration collective, j’ai décidé de me lancer dans une activité qui s’inscrit au cœur du développement durable. Je veux faire le lien entre l’alimentation et les différents enjeux sociaux et sociétaux », explique-t-il.

Les produits proposés par l’Atelier V* sont végétariens et bios. « Nous faisons attention au bilan carbone de nos recettes et nous n’y ajoutons pas d’additifs. Et toutes nos légumineuses viennent de France », détaille Xavier Le Louër.

Distribué uniquement en magasins bio

Depuis octobre dernier, la PME vannetaise commercialise une nouvelle gamme de produits : « Nous proposons des tartes végétariennes, artisanales et de saison ». La gamme devrait encore s’étoffer à l’automne prochain avec des produits traiteurs.

L’Atelier V* emploie actuellement onze personnes qui travaille dans un atelier de 2000 m². L’entreprise travaille depuis sa création avec le réseau Biocoop. « C’est notre premier client. On travaille aussi avec d’autres distributeurs mais uniquement dans le réseau bio car on ne veut pas aller vers la grande distribution », précise le gérant.

En effet, conscient que notre modèle de production et de distribution est à bout de souffle, Xavier Le Louër fait le pari d’une alimentation différente, plus respectueuse des hommes et de la nature : « Ces valeurs sont le moteur de notre activité ».

Pour aller plus loin

www.latelierv.fr

La page Facebook de l’Atelier V*




L’idée sortie. Le Festival du printemps à Locminé

Samedi 11 mars, l’association Le cheval bleu pour la santé et le bien-être 56 organise, à Locminé (56), le Festival du printemps.

Samedi 11 mars, l’association Le cheval bleu pour la santé et le bien-être 56 organise le Festival du printemps. L’événement se déroulera à l’espace La Maillette de Locminé (56), de 10h à 23h30.

Les animations commencent à 10h30 avec une conférence de Jean-Claude Pierre, fondateur d’Eaux et rivières de Bretagne, sur le thème de l’eau, de la source à la mer.

De 11h à 11h30, les parents pourront assister, avec leurs enfants (de 1 à 3 ans), à une séance de lecture autour du printemps. Une autre séance de lecture est organisée pour les 4-8 ans, sans les parents, dans l’après-midi. Dans l’après-midi aussi, des sorties, ornithologique et botanique, permettront de découvrir la faune et la flore environnantes.

À partir de 17h, place à la musique avec, jusqu’à 20h, un concert de violon, clarinette et percussion. L’association Art’F’Act proposera un spectacle de danse et les élèves du lycée Louis Armand un défilé de « robes cabanes ».

Il y aura ensuite un apéro-concert jazz manouche suivi, dès 21h, d’un concert du groupe Mana Fina.

Tout au long de la journée, un marché des créateurs, des artistes et des associations seront présentes et proposeront des animations et des ateliers.

Pour aller plus loin

Festival du printemps, samedi 11 mars, de 10h à 23h30, à l’espace la Maillette de Locminé (56). Entrée libre toute la journée. Tarif concert : 8€ pour les plus de 18 ans.

www.lechevalbleu56.fr

La page Facebook de l’association




Le Mamm Douar Kafe, lieu associatif en création à Auray

À Auray (56), l’association Ingalañ Bro An Alre veut créer un lieu associatif regroupant un café, une salle de concert, une épicerie associative ainsi que les bureaux de l’association. Une campagne de financement participatif est lancée pour les aider à s’installer.

C’est dans la zone commerciale de la porte Océane, à Auray (56), que l’association Ingalañ Bro An Alre a décidé d’ouvrir le Mamm Douar Kafe.

Ce local associatif ouvert à tous regroupera un café, une salle de concert et de spectacle et une épicerie associative. « Le café proposera des boissons […] en favorisant les productions locales et alternatives, en bio et équitable », nous apprend le site de l’association.

Jusqu’à 300 spectateurs pourront, deux fois par mois, assister à des représentations d’artistes locaux, nationaux et internationaux. Un lieu de résidence pour les artistes sera également aménagé. « La programmation se veut éclectique et ouverte à toutes les musiques et cultures », explique l’association.

5000 € recherchés

L’épicerie associative proposera, sous la forme d’un groupement d’achat, des aliments et des produits d’entretien bio et équitable, à prix coûtant. « Ouvert tous les midis de la semaine, ce sera un espace de détente et de convivialité pour tous les acteurs de la Zone Océane et au-delà », espère l’association.

Pour aider Ingalañ Bro An Alre à financer les travaux du Mamm Douar Kafe, une campagne de financement participatif a été lancé. Les 5000 € recherchés serviront à aménagement de la scène (500 €), la sonorisation et l’éclairage de la scène (3500 €) et au matériel indispensable à l’ouverture du local (1000 €).

L’association installera également ses bureaux dans le bâtiment : « Avec ce local, Ingalañ Bro An Alre a pour ambition d’étoffer l’offre culturelle du pays d’Auray ». Créée en 2010, elle a pour but « la promotion et le développement économiques du commerce équitable local et international en Bretagne ». Ingalañ Bro An Alre participe à l’organisation de nombreux événements : semaine du développement durable, journée des luttes paysannes, semaine de la solidarité internationale, festival Mamm Douar. « Nous organisons toute l’année des rencontres autour de films, des expositions et intervient régulièrement dans les écoles ».

Pour aller plus loin

Le site de l’association

La page Facebook de l’association

La page Facebook du Mamm Douar Kafe

La page du financement participatif




À Sarzeau, une association pour Rebom-dir dans la vie

L’association Rebom est un chantier d’insertion qui accueille entre 10 et 18 personnes. Les salariés produisent des légumes bio qui sont ensuite vendus localement.

Sur la presqu’île de Rhuys, à Sarzeau (56) plus exactement, l’association Rebom (prononcé rebond) est, à la fois, un chantier d’insertion et une exploitation maraîchère.

Depuis 2010, elle accueille, sur les cinq hectares cultivés en bio, des personnes en réinsertion, une dizaine en hiver et jusqu’à 18 en été. « Nous sommes un levier pour permettre aux personnes en réinsertion d’avoir un boulot, de construire un projet ou de rebondir dans la vie », explique Thibault Le Bayon, encadrant du chantier d’insertion.

Les salariés du chantier d’insertion participent à toute l’activité maraîchère, du semis à la récolte, mais aussi à la vente. Ils sont embauchés pour six mois, renouvelables trois fois. « Les salariés bénéficient d’un suivi personnalisé par une conseillère d’insertion professionnelle », précise Thibault Le Bayon.

Développer la libre cueillette

La production de Rebom est écoulée en vente directe : « Nous sommes présents sur le marché de Sarzeau trois jours par semaine. Nous faisons aussi de la vente sur place et de la libre cueillette ». Une partie de la production est vendue à des restaurant scolaires, des restaurants et des magasins spécialisés comme BioRhuys et BioGolfe. « Nous proposons également des paniers livrés ou à venir chercher sur place », ajoute Thibault Le Bayon.

Les salariés du chantier d’insertion viennent de tous les horizons : « Il n’y a pas de profil type. Les salariés ont entre 18 et 50 ans. Ils peuvent être en attente de reconnaissance de handicap ou en situation d’addiction ».

Pour la saison à venir, l’association Rebom espère agrandir et développer la libre cueillette. Si vous cherchez un endroit où vous fournir en légumes bio et locaux, n’hésitez plus, rendez-vous chez Rebom.

Pour aller plus loin

www.rebom.org




Volée de piafs : « Je ne comprend pas qu’en Bretagne, on ait des difficultés à trouver des financements pour un centre de soin. »

Ouvert en 2007, le centre de soin Volée de piafs soigne et protège de nombreux animaux sauvages. Aujourd’hui, l’association rencontre de graves difficultés financières, au point que le centre n’accueille plus d’animaux depuis le week-end dernier. Entretien avec Didier Masci, président de l’association, fondateur et responsable capacitaire du centre.

Eco-Bretons : Pouvez-vous nous présenter l’association Volée de piafs ?

Didier Masci : Volée de piafs est née en 2007. Avec ma compagne, nous avons acheté un terrain de 9 hectares, avec un grand hangar de 500 m², pour installer un centre de soin pour les animaux sauvages. En 2007, nous avons accueilli 228 animaux. En 2016, 3030 animaux et 200 espèces différentes : des oiseaux, des mammifères, des chauves-souris… Nous sommes le seul centre breton qui peut accueillir toutes ses espèces.

E-B : Vous rencontrez des difficultés actuellement. Quelles sont-elles ?

D. M. : Depuis samedi dernier, nous n’accueillons plus de nouveaux animaux. Depuis 10 ans, avec ma compagne, nous payons les crédits du centre de soin, soit 1000 € par mois. Ça fait sept ans que je n’ai pas pris de journée de repos, avec en moyenne 100 heures d’activités par semaine. On ne peut plus continuer comme ça. Nous devons financer l’entretien des enclos et des volières, embaucher des gens pour l’entretien et le secrétariat… Il nous manque 50 000 € pour finir l’année. Et au-delà, il faut trouver un moyen pour pérenniser le centre.

E-B : Quelles sont les solutions possibles ?

D. M. : On part du principe que ça va continuer. Ça ne peut pas s’arrêter ! Depuis ce week-end, il y a un véritable engouement. On est abasourdi par l’écho que ça peut avoir. On reçoit des messages de soutiens et de l’argent de toute la France mais aussi de Belgique, de Suisse, du Canada et même de Côte-d’Ivoire. Une cagnotte leetchi a été lancée, elle atteint déjà 15 000 € ! C’est extraordinaire mais c’est une réponse ponctuelle… Des membres du conseil régional viennent au centre jeudi après-midi. Je ne peux pas croire qu’ils se déplacent pour ne pas nous soutenir. Nous sommes également soutenus par des maires du coin et nous avons été reçus par la communauté d’agglomération de Lorient. Nous voulons repartir sur des bases saines. Pour y arriver, nous avons besoin de 50 000 € cette année et 70 000 € les deux années suivantes. Ça nous laissera le temps de monter des dossiers d’aide européenne. Je ne comprend pas qu’en Bretagne, on ait des difficultés à trouver des financements pour un centre de soin.

Pour aller plus loin

Le site de Volée de piafs

La page Facebook de l’association

La page de la cagnotte Leetchi




Le comptoir des rues créé la première matériauthèque bretonne

À Ploërmel, il y avait déjà une recyclerie, il y aura désormais une matériauthèque. Le principe est le même mais avec des matériaux de construction. Et c’est le comptoir des rues qui est derrière tout ça !

D’ici un mois, les habitants de la région de Ploërmel (56) pourront se rendre dans une matériauthèque. Le principe est le même que celui d’une recyclerie mais avec des matériaux de construction et de bricolage. « Nous sommes partis du constat que les travaux peuvent coûter cher et qu’il y a avait plein de choses à récupérer sur les chantiers ou auprès d’entreprises, de magasins ou de particuliers », explique Bernard Boissel, responsable de la recyclerie Le comptoir des rues et de la prochaine matériauthèque.

La matériauthèque et la recyclerie travailleront ensemble. Des discussions sont en cours avec les deux déchetteries qui récoltent des objets pour la recyclerie afin d’installer une deuxième benne pour la matériauthèque. « Nous voulons transposer ce qu’on a fait à la recyclerie et donner les moyens à ceux qui ont un faible revenu d’acheter pas cher, vraiment pas cher », se réjouit déjà Bernard Boissel.

Un atelier participatif

La matériauthèque a déjà trouvé un local de 400 m² et l’équipe commence à constituer un stock : « On lance un appel pour récupérer les fonds d’ateliers, les invendus, ce qui traîne dans les garages, la marchandise qui allait être jetée et qui peut être réutilisée… ».

En plus du magasin, la matériauthèque proposera un atelier participatif. « On va mettre à disposition du matériel et des outils pour que tout le monde puisse venir faire du petit bricolage », détaille Bernard Boissel.

Comme la recyclerie, la matériauthèque est également un chantier d’insertion qui emploiera des « personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières » pour la récupération des matériaux, tenir le magasin et prodiguer des conseils à l’atelier.

Les deux structures sont portées par l’Amisep, une association d’insertion sociale et professionnelle morbihannaise qui compte près de 600 salariés et compte de nombreuses activités comme l’hébergement des sans-abris, l’accueil des migrants, le maraîchage bio, des Esat…

Ce projet de matériauthèque est l’une des premières de ce genre en Bretagne. D’autres sont en cours d’élaboration, à Rennes par exemple. À Nantes, une recyclerie de matériaux est ouverte depuis plus d’un an et demi. « C’est totalement expérimental et on sait pas trop où on va mais il y a plein de choses à faire autour de ce thème », s’enthousiasme Bernard Boissel.

On espère que ce genre d’initiative va en effet fleurir sur le territoire breton !

Pour aller plus loin

www.comptoirdesrues.fr

La page Facebook de la recyclerie