Seeds of Resilience : un jeu vidéo de stratégie écolo crée par deux Morbihannais

Deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, ont récemment mis au point un jeu vidéo de stratégie dont le but est de gouverner une île de manière durable. Un jeu écolo qui sort de l’ordinaire ! 

Au Moyen-âge, un groupe fait naufrage sur une île déserte… Pour s’en sortir, ils vont devoir construire de quoi créer une nouvelle société. Ce scénario, c’est celui de Seeds of Resilience et ce qui le différencie des autres jeux de stratégie, c’est sa dimension écologique !

En effet, ce jeu pensé et produit par deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, est basé sur le développement durable. Le but est d’expérimenter l’impact d’une société humaine sur un environnement sensible. Faire attention à l’écosystème est primordial puisque, par exemple, si le joueur pêche toujours au même endroit, il y aura de moins en moins de poissons dans la zone.

Depuis cet été, une version bêta est disponible en ligne. En avril 2019, une version définitive sera disponible. En attendant, le jeu à déjà séduit plus de 500 joueurs américains, russes et français.




Un chantier de « déconstruction sélective » à Pontivy

Le premier chantier de « déconstruction sélective » va se dérouler à partir de début 2019 à Pontivy, dans le Morbihan. Le Sittom-Mi, syndicat de traitement des déchets du Morbihan intérieur, a acheté un bâtiment qui sera déconstruit selon les recommandations de la charte Démoclès. Explications

En Bretagne, la tendance est la même. Ce sont 9,1 millions de tonnes de déchets qui sont issus du secteur du BTP, répartis entre les travaux publics (7,5 millions de tonnes) et le bâtiment (1,6 millions de tonne, dont 1 million est issu des chantiers de démolition). 17% de déchets et matériaux inertes sont actuellement recyclés dans la région, et 18% de déchets non inertes non dangereux. Ces chiffres sont en progression par rapport en 2012.

L’idée sortie. Grande braderie chez Book Hemisphères dimanche

Plus d »infos : https://www.bookhemispheres.org/




L’idée sortie. La quatrième édition du festival Le Village des Possibles à la Trinité-Sur-Mer

Samedi sera une journée dédiée aux enfants. De 10h à 20h30, petits et grands pourront participer à des ateliers, des déambulations costumées, des jeux, des spectacles, notamment autour du zéro déchets. Un troc puériculture sera également mis en place.

la page facebook Festival Le Village des Possibles




Ce samedi, pour le Jour de la Nuit, « éteignons les lumières, rallumons les étoiles ! »

Samedi 13 octobre, à l’occasion du Jour de la nuit, plus de 600 événements sont prévus pour sensibiliser la population à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé un peu partout en France. 

Nos nuits sont de moins en moins noires à cause du sur-éclairage. La pollution lumineuse désigne les effets néfastes d’un éclairage artificiel excessif sur notre environnement et la santé et génère souvent des nuisances. Cette pollution est produite par l’éclairage extérieur des collectivités locales, mais également par des enseignes lumineuses, de commerce ou de publicité.

Selon les études de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie), « l’éclairage public représente 50 % de la consommation d’électricité des collectivités territoriales et 38 % de leur facture d’électricité ».

La pollution lumineuse impacte la biodiversité et perturbe les écosystèmes,. Le sur-éclairage affecte le rythme biologique des espèces, qui perdent leurs repères. Par exemple, les halos lumineux au-dessus des viles désorientent les oiseaux et les chauves-souris. Ce sur-éclairage rend également difficile l’observation des étoiles par les professionnels et amateurs d’astronomie. De plus, elle entraînerait des troubles du sommeil, et occasionnerait « une baisse de production de mélatonine, hormone vitale au bon fonctionnement de notre organisme ».

« Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale ne voit plus la Voie Lactée ! »

Alors, pour favoriser une prise de conscience collective sur les effets néfastes de la pollution lumineuse, de nombreuses animations sont prévues, comme des sorties natures, des observations d’étoiles, des conférences-débat, des expositions, des lectures de contes, et même des représentation théâtrales. Des extinctions auront également lieu un peu partout : certaines villes vont, partiellement ou intégralement, éteindre leurs éclairages publics.

« Cet évènement grand public invite également à retrouver la magie d’une nuit préservée. »

Quelques exemples d’animations en Bretagne

  • Plourin-les-Morlaix : l’association ULAMIR CPIE propose une animation sous forme d’une enquête policière (type Murder party). Cette animation ludique permettra de découvrir le monde de la nuit et d’aborder les impacts de la pollution lumineuse. Une animation familiale accessible à partir 8 ans. Plus d’informations ICI.
  • Marsac Sur Don : extinction totale de l’éclairage public dans le centre bourg dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018 de 20h à 8h.
  • Rennes : coupure des illuminations de bâtiments et de mise en lumière des espaces toute la nuit du samedi au dimanche, de 18h à 8h.
  • Au Stade de Corniguel Quimper : soirée observation des étoiles (Loar Gann) et chasse aux papillons nocturnes (Bretagne Vivante). Plus d’informations ICI.
  • Pleumeur-Bodou :  Observation du ciel nocturne à partir de 21h devant l’entrée du Planétarium avec le club astronomique du Trégor. Plus d’informations ICI.
  • Abbaye de Beauport : lecture, jeu de piste, éveil à la nature, fabrication de photophore, projection vidéo et d’autres activités sont à retrouver ICI.

Pour plus d’animations, consultez la carte interactive du Jour de la Nuit ICI.




Festival des Aventuriers de la mer : entre pollution plastique, défense des écosystèmes et imaginaire collectif

Du 12 au 14 octobre, à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient, aura lieu la troisième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder toute sorte de sujets, de la pollution plastique en passant par l’action de SOS Méditerrannée.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Durant trois jours, les aventuriers de la mer veulent « donner à comprendre en donnant la parole aux scientifiques, aux experts et observateurs avisés qui veillent sur les évolutions à venir, négatives comme positives, donner à rêver grâce aux récits de voyage, donner à comprendre en refusant de rester à la surface des choses, en plongeant dans des problématiques parfois complexes mais qui permettent de mieux appréhender la réalité ».

« Un peuple qui tourne le dos à la mer ne peut pas marcher sur ses deux jambes.  »

Les 20 invités viendront discuter autour de sept thèmes, tels que les plastiques en mer, les terres australes et antarctiques françaises, les imaginaires maritimes, les nouveaux explorateurs (entre innovations et défense des écosystèmes), l’appel de la mer et l’action de SOS Méditerrannée.

La défense de l’environnement comme préoccupation.

Le samedi 13 octobre sera consacré aux questions de l’innovation pour limiter le plastique dans les océans, aux terres australes et aux nouveaux explorateurs qui défendent l’environnement. Simon Bernard (co-fondateur de Plastic Odyssey), Yvan Bourgnon (navigateur, fondateur de Sea Cleaners), Stéphane Bruzaud (enseignant-chercheur UBS pour Tara Méditerrané), Corentin de Chatelperron (navigateur, ingénieur Low Tech – Expédition Nomade des Mers) et Roland Jourdain (navigateur, fondateur d’Explore) seront présents pour discuter de ces thématiques.

Des soirées cinéma viendront ponctuer ces trois jours de festivité à la Cité de la Voile Éric Tabarly. 30 documentaires et courts-métrages seront diffusés « pour partir à l’aventure ».

Le programme de ces festivités est disponible ICI.