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L’idée sortie. Le Bio en fête à Muzillac

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul(e) ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 24e édition de la foire bio de Muzillac. Le thème de cette année? « Jetez, c’est réchauffer » ! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 120 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

Curieux ou averti, chacun pourra trouver l’activité qui lui convient: conférence sur le zéro déchets sans prise de tête ou sur l’impact des pesticides sur notre environnement avec le sénateur Joel Labbé et Fabrice Nicolino le dimanche. Déambulation orchestrale et jonglerie avec la compagnie Little Big Swing le samedi. Et pour les amateurs de chanson française et de poésie chantée, Emily Loizeau le dimanche.

Le programme détaillé du week-end:

Sur place, une zone de gratuité sur place vous permettra de prendre ou laisser les objets que vous ne vous servez plus.


Pratique:

Tarif : 3euros, gratuit pour les moins de 16 ans

Lieu: Devant la médiathèque de Muzillac (56)

Plus d’infos: https://www.facebook.com/events/592970431207994/

https://www.terreenvie.com/la-bio-en-fete-2019/



Avec Papillons Transition, participez au défi « avec ou sans » !

Une
semaine « avec » ou « sans », c’est le défi
lancé par le collectif Papillons Transitions, basé dans le secteur
de Muzillac-LaRoche-Bernard-Questembert (56). Du 22 au 28 septembre,
on peut choisir de relever le défi seul ou à plusieurs. Une semaine
sans voiture, avec un vélo, sans déchet, sans râler, avec des
achats locaux…le choix est libre !

Le
collectif « Papillons Transition » est basé dans le Sud
du Morbihan, plus précisément dans le secteur de Muzillac, La
Roche-Bernard et Questembert, à savoir la même zone que l’Ourse, la
monnaie locale complémentaire du territoire. Le collectif constitue
également la commission « Transition » de l’association
Terre En Vie, qui organise chaque année la Foire Bio de Muzillac.
Leur mot d’ordre ? Partir du principe que « Notre
quotidien va être confronté à une diminution des ressources et à
des changements climatiques majeurs. Comme nous considérons que tout
être humain a la même valeur, nous ne voulons laisser personne sur
le bord du chemin et nous souhaitons favoriser la résilience du
territoire. », peut-on ainsi lire sur leur site internet.

Ils ont d’ores et déjà mis en place quelques outils et actions : Une carte interactive des acteurs de leur territoire, un agenda répertoriant différentes dates et actions locales (ciné-débat, zones de gratuité, rassemblement « nous voulons des coquelicots »…), l’animation d’une conférence sur la transition, la création d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation grâce au groupe « énergie », la mise en place de boîtes à dons, ou encore une opération de sensibilisation au suremballage dans les supermarchés.

Le collectif propose à partir du 22 septembre de se lancer, jusqu’au 28 septembre, dans un défi « Avec ou sans ». Une semaine pour relever seul ou à plusieurs (en famille, entre amis) des défis : passer une semaine sans voiture, avec un vélo, sans télé, sans déchets, en cuisinant, en réparant, sans achat…le choix est libre, et vaste ! «  Le défi choisi doit permettre de diminuer votre empreinte écologique, favoriser le vivre ensemble ou aider notre communauté à s’adapter aux changements à venir. Les défis pouvant mettre des personnes en danger ou présentant un caractère offensant sont bien sûr exclus. », précise les organisateurs. Le lancement aura lieu le dimanche 22 septembre à 14h au bar associatif « Le Pisse Mémé » à la Roche-Bernard, et à 14h30 au cinéma l’Iris à Questembert, à l’occasion de la diffusion du documentaire « Qu’est ce qu’on attend ? » de Marie-Monique Robin, en compagnie de l’association de la Recyclerie de Questembert. Et pour la cloture, rendez-vous à la Foire Bio de Muzillac le 28 septembre. Si l’animation est lancé localement, on peut s’inscrire de partout en France ! Déjà 70 défis sont répertoriés. Pour rejoindre le mouvement, il suffit de remplir le formulaire sur le site de Papillons Transition !




L’idée sortie. La fragile beauté de notre planète s’expose en majesté à la Gacilly

Avis aux
amateurs de photographie et d’art engagé !
le
festival photo de la Gacilly s’expose en plein air jusqu’au 30
septembre. Au programme : déambulation au travers des ruelles
médiévales pour découvrir près de 26
expositions
sur des thématiques variées. Le
fil conducteur : exposer la fragile beauté de notre planète.

Depuis le 1er
juin 2019, et jusqu’au 30 septembre, le festival photo de la
Gacilly s’expose en plein air. Niché dans la vallée verdoyante de
l’Aff, cette petite cité de caractère accueille depuis 2004 le
plus grand festival de photographies de plein air de France. Chaque
été, ce sont près de 310 000 visiteurs en moyenne qui viennent
découvrir, s’émerveiller et s’inspirer des photographies
exposées.

Pour cette 16ème
édition intitulée « A l’est du nouveau », un parcours
fléché nous permet de découvrir près de 26 expositions et 1000
photographies autour de thématiques variées mais reliées par un
même fil conducteur : exposer la fragile beauté de notre
planète. Ainsi, parmi ces œuvres signées par les plus grands
photographes contemporains, on peut y découvrir celle du hollandais
Kadir Van Lohuizen et du Russe Yuri Kozyrev . Cette exposition
intitulée «  Arctique : Nouvelle frontière- une double
expédition polaire » nous permet de découvrir la face cachée
de ce no man’s land qui est au proies à des changements en
profondeur: réchauffement climatique, montée des eaux,
militarisation et tensions géopolitiques, exploitation des
ressources etc. Ce festival résolument engagé nous invite à
prendre conscience de l’impact des êtres humains dans sa globalité
mais également de sa beauté dans l’unité. Au travers de tableaux
parfois grandeur nature, le visiteur pourra déambuler librement au
gré de ses inspirations dans une atmosphère entre rêve et réalité.

A découvrir
également au cœur de cette petite cité de caractère: des ateliers
d’artisans, des sculpteurs, des potiers, des créateurs de bijoux,
des verriers etc.

Événement gratuit
accessible à tout moment.

Un camion point infos sera présent pour prodiguer tous les
renseignements concernant l’édition et vous proposera un programme
présentant l’ensemble des expositions et des activités proposées.

Plus
d’informations : https://www.festivalphoto-lagacilly.com/




Algues Au Rythme, le festival qui fait bouger les choses !

Ce week-end, du 7 au 9 juin, le festival Algues Au Rythme ouvre ses portes à Arradon dans le pays Vannetais.

Crédit: Ismahein Marzougui

Après
17 ans d’existence, le festival Algues Au Rythme est bien décidé
à faire vivre la musique de manière plus éco-responsable. Ce
festival, qui fonctionne de manière 100 % bénévole allie
musique actuelle, musique du monde et art de rue.

En
plus de sa programmation musicale engagée, le festival souhaite
limiter son impact sur l’environnement en mettant en place des
actions de développement durable importantes. Des initiatives qui se
sont développées au fil des éditions depuis la création du
festival en 2002. Au festival Algues Au Rythme, l’approvisionnement
des produits en circuit court est privilégié par l’achat de
produits locaux, souvent biologiques, revendu pendant les trois jours
de festival : jus de pomme et cidre bio provenant de la Cidrerie
du Golfe à Arradon, bière Coreff basée à Carhaix-Plouguer, glaces
produites à Elven par Le verger perdu, et pour les courses plus
importantes, le Super U d’Arradon. Tout est pensé pour limiter son
impact, du compostage des déchets végétaux à l’intérieur du
site au tri rigoureux des déchets en passant par le système de
toilettes sèches. Sur place, les festivaliers sont invités à
limiter leur impact en ramenant leur propre gobelet réutilisable et
en se rendant au festival de préférence en covoiturage ou en
transports doux.

Pour renforcer ses engagements, le festival a signé en 2009 la charte des festivals engagées pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Tous les mois, des ateliers et animations sont proposés en amont du festival comme récemment avec des concerts pour les personnes âgées en EHPAD. En plus de limiter son impact sur l’environnement, le festival souhaite s’ouvrir à tous, aussi bien aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite et aux minimas sociaux. La journée du samedi 8 juin est donc gratuite pour les moins de 14 ans et les tarifs de la journée sont adaptés aux minimas sociaux sous présence de justificatifs. Une participation libre et consciente selon ses moyens sera demandé pour l’accès au festival le dimanche 9 juin. Des animations et des ateliers auront lieux ce jour là.

Au programme pour l’édition 2019 du festival Algues Au Rythme:

Crédit: Ismahein Marzougui



Le Manta, mentor des bateaux dépollueurs ?

Dégoûté par la pollution des océans, le grand navigateur Yvan Bourgnon s’est lancé un nouveau défi : nettoyer les mers, sensibiliser et rechercher des alternatives. Il y a deux ans, le skipper a créé l’association The Seacleaners, spécialement dédiée au projet Manta : un bateau dépollueur inédit. Une vingtaine de personnes travaillent aujourd’hui activement pour le créer.

Au départ, c’était la réalisation d’un tour du monde à l’identique de celui de ses six ans. Un rêve de nostalgie qui va ramener Yvan Bourgnon à une réalité brutale.

Connu pour ses courses impressionnantes et ses bateaux performants, le Morbihannais voulait revenir à ses premières virées d’enfance en voiliers, au plus près de la nature. Un voyage qui lui a permis de constater les dégâts de notre consommation. Un choc pour le skipper qui n’imaginait pas qu’une telle pollution soit possible en 30 ans. Tous les ans, ce sont plus de 8 millions de tonnes de déchets qui retrouvent les océans. Ce tour du monde va finalement pousser le skipper à créer l’association The Seacleaners pour réduire la pollution plastique en mer.

 

Un mastodonte original

Un projet que certains ingénieurs, étudiants ou associations du monde entier ont également entrepris. Mais chaque invention a sa particularité. Le bateau dépollueur imaginé à la Trinité-sur-Mer, sera le premier à développer autant de système d’autonomisation à bord. Cette sorte de multicoques gigantesque sera équipé de tapis roulants, aspirateurs de déchets. Il pourrait alors en récolter 250 tonnes et les trier. Avec ses 600 m³ de capacité de stockage, le Manta pourra avancer grâce à ses voiles, éoliennes, panneaux solaires ou même son installation de pyrolyse pour transformer quelques déchets plastiques en carburant, si nécessaire. Sa parfaite autonomie lui permettra donc d’accéder rapidement à des zones polluées. Objectif : couvrir les côtes ou estuaires, principaux lieux de provenance des déchets.

L’invention ne passera pas inaperçue. Aussi grand qu’un terrain de football et haut comme l’arc de triomphe, le projet est gigantesque, à la hauteur de la pollution marine.

Toute une philosophie

Mais le projet Manta ne s’arrête pas là. En plus d’être écologique, les déchets récupérés seront ensuite transformés en carburant pour les usagers sur la terre ferme. L’association créerait donc une économie circulaire liée à ce carburant “recyclé”. Mais Yvan Bourgnon et son équipe ont bien conscience que le Manta ne suffira pas. “ Un seul bateau ne pourra pas dépolluer la totalité des océans. Il en faudrait au minimum 300 pour avoir un réel impact ”, explique le Community

Manager de Seacleaners , Antoine Rodat. La sensibilisation et l’éducation sont donc des points essentiels de l’association qui met en place des préventions à la pollution plastique dans les classes de collèges et lycées. Pour aller encore plus loin dans la lutte contre les déchets, le projet Manta devrait également favoriser le développement des recherches sur la pollution marine. L’association compte bien faire monter des chercheurs et journalistes à bord pour leur permettre de récolter de nouvelles informations en mer. Antoine Rodat insiste d’ailleurs sur le fait que le projet Manta est développé dans une démarche open data, avec la mise à disposition des plans du bateau pour les gouvernements, ou structures qui souhaiteraient le construire.

Pour l’heure, l’année 2019 devrait permettre de trouver les constructeurs et de réaliser les premières phases de tests. L’embarcation devrait voir le jour en 2023. Les études de faisabilité ont été effectuées mais il reste à réunir les 30 millions d’euros nécessaires à la construction par l’intermédiaire de mécénats ou principalement, par des dons.




Un financement participatif pour « des jardins qui chantent »

Jocelyne Calas, morbihannaise passionnée de nature, souhaite lancer son activité de « conseillère en restauration de la biodiversité », spécialisée dans le domaine des parcs et jardins. Elle lance pour cela un financement participatif.

Animatrice de la page Facebook « Les acteurs de la biodiversité » qui regroupe plus de 6500 fans, Jocelyne Calas, installée à Josselin dans le Morbihan, s’apprête à se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, toujours en lien avec la nature : devenir conseillère en restauration de la biodiversité, spécialisée dans le domaine des parcs et des jardins. Fascinée par la nature depuis sa petite enfance, ayant « douloureusement constaté la dégradation progressive puis empirique des milieux, les efforts d’adaptation de la faune face à la destruction de leurs habitats et le clivage entre l’homme et la nature s’étendre toujours davantage », elle travaille depuis maintenant trois ans sur le projet, et travaille au développement de ses connaissances.

Elle définit ainsi sa démarche : « Conception, restauration ou préservation : Après diagnostic je réalise une étude et vous présente un projet de création ou d’adaptation de vos espaces verts, tout en en tenant compte de vos souhaits et de vos besoins. Je vous guide dans sa réalisation et vous conseille pour une gestion respectueuse des rythmes biologiques et des besoins de la faune et de la flore ». Des explications que l’on peut retrouver sur la page du financement participatif qu’elle vient de lancer, en espérant récolter 5400 euros. Une somme qui pourra lui permettre notmment des logiciels spécialisés dans la conception assistée par ordinateur, suivre une formation spécifique et acquérir du matériel informatique. En contrepartie, le donateur pourra recevoir des livrets thématiques disponibles en version PDF pour limiter l’empreinte carbone liée à l’impression.

Pour en savoir plus : https://fr.ulule.com/des-jardins-qui-chantent/

Page Facebook « Des jardins qui chantent »