L’éco-hameau du ruisseau : « Nous sommes un laboratoire vivant permettant d’expérimenter des modes de vie alternatifs »

Dans les années 70, Patrick et Brigitte Baronnet ont quitté Paris pour adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement ainsi que de la santé humaine. Ils se sont installés à Moisdon-la-Rivière, entre Rennes et Nantes en Loire-Atlantique. Depuis 1997, ils organisent des éco-festivals et des formations diverses et variées pour montrer au grand public comment vivre autrement. Ils ont reçu jusqu’à aujourd’hui entre 40 et 50 000 personnes dans leur « maison autonome », autosuffisante en eau et électricité. Patrick Baronnet nous explique le sens de sa démarche et le fonctionnement de son éco-hameau.

Quel est votre démarche avec l’eco-hameau du Ruisseau ?

Nous ne souhaitons pas donner de leçons mais montrer comment nous pouvons changer nos manières de penser en prouvant qu’il est possible de changer de vie et de tirer plus de satisfaction d’un mode d’existence plus simple, en utilisant comme support la maison autonome que nous avons conçue.
C’est une démarche de changement sociétal. Nous tendons vers l’autosuffisance en matière alimentaire, et notre réseau de voisins et maraîchers complètent le manque. Nous avons une voiture de 20 ans que nous maintenons en état, une machine à laver le linge, nous faisons quelques courses en ville. En ce qui concerne les soins médicaux, nous savons nous soigner. Nous n’allons qu’une fois tous les 10 ans voir le médecin ! En revanche, bien sûr, l’hôpital est indispensable en cas d’accident.

Pour des raisons solidaires, nous sommes à la sécurité sociale que nous sollicitons finalement très peu (pour les soins des dents et des yeux).
Nous sommes 100% autonomes sur notre consommation énergétique (eau, électricité), nos besoins alimentaires sont couverts aux 2/3 par nos jardins. Notre objectif est de subvenir à nos besoins au maximum sur un territoire local ou proche.

Il est important de préciser que nous prônons le contraire du repli sur soi et que nous interagissons avec la société sur la base du respect des gens qui nous entourent, ainsi qu’en consacrant un temps important à l’accueil des nombreux visiteurs.

Comment est organisé l’eco-hameau du Ruisseau ?

Le hameau contient six bâtiments tous construits suivant des préceptes de respect de l’environnement.

La « maison autonome », qui est autosuffisante en énergie grâce à une éolienne et des photopiles pour l’électricité et un système de collecte et de purification naturel de l’eau de pluie.

La maison 3E (Ecologique, Economique, Entraide) : les matériaux de construction sont renouvelables et recyclables (paille, chanvre, bambou etc). Le coût de ces matériaux ne dépasse pas 20 000 euros et elle est économique en matière de chauffage. Sept stages de formation ont été organisés pour sa construction en partageant les savoir-faire.

L’habiterre, qui est une yourte construite en matériaux écologiques dont le coût total est de l’ordre de 10 000 euros.

Le magnifique « zôme » (qui est aussi une contraction de « dôme » et « zonaèdre »), grande pièce unique conçue pour instaurer le calme, et qui permet des échanges en douceur quand des négociations doivent avoir lieu entre les humains qui habitent le hameau.

Comment fonctionne la gestion des ressources ?

Nous avons organisé notre grand « jardin mandala » selon les préceptes de la permaculture, et nous avons aussi quelques animaux (poules, moutons) que nous gardons pour leur compagnie, la laine et les œufs, et dont les excréments, tout comme ceux des humains, sont mis au compost et décomposés en terreau. Nous utilisons l’eau de pluie qui est recueillie sur le toit des bâtiments et stockée dans des citernes. Elle est passée à travers des filtres naturels et devient potable. Nous utilisons des photopiles, et une éolienne capable de capter des vents à faible vitesse pour la production d’électricité. Il faut compter un budget de 10 000 à 15 000 euros pour l’achat et l’installation de photopiles, qui transforment l’énergie solaire en électricité. Celles-ci durent de 35 à 40 ans. Grâce à ces systèmes, nous sommes autosuffisants en énergie depuis 20 ans.

Bien sûr, pour être autonome énergétiquement, il faut aussi apprendre à vivre de moins. Il y a beaucoup de façons simples de faire des économies sans se sentir privé à aucun moment. En ce qui concerne l’eau, nous vivons très bien avec l’eau de pluie que nous récoltons car nous avons des toilettes sèches, ce qui réduit déjà les besoins en eau de 35%, nous ne prenons pas de douches trop longues, réglons la machine à laver le linge sur un cycle court et faisons la vaisselle à la main. Il y a des gens qui, après avoir passé quelques jours ici et avoir expérimenté ce mode de vie, pleurent en se rendant compte qu’ils sont, pendant des années, passés à côté d’une meilleure vie.

L’éco-hameau est ouvert à d’autres familles depuis 2012, et à l’heure actuelle nous sommes 3 familles (7 adultes et 2 enfants). Chaque habitation a son jardin individuel, et nous entretenons tous ensemble le grand jardin mandala de 400 m² qui nous donne des pommes de terre, des oignons, de l’ail, de l’échalote, et des cucurbitacées en abondance.

Nos jardins sont évidemment cultivés en bio depuis bien longtemps. Les exploitations agricoles proches de nous utilisent les méthodes conventionnelles avec des pesticides et engrais. Nous évitons les remarques malgré notre tristesse, mais nous constatons une évolution positive des mentalités vers des méthodes d’exploitation plus respectueuses de l’environnement. Nous ne sommes d’ailleurs pas incommodés par la pollution car même si les terres alentours sont traitées, notre eau potable est issue du ciel et stockée sous terre sans contact avec la pollution des nappes phréatiques.

Quels sont les compétences et apports nécessaires pour se lancer dans cette démarche ?

Les compétences s’acquièrent au fur et à mesure. Il n’est pas nécessaire d’être un scientifique ni même un spécialiste pour se lancer dans la démarche de construire sa propre maison. Nous avons beaucoup appris sur le tas, ce qui nous a menés par exemple à l’invention du chauffe-eau solaire, qui nous fournit des douches chaudes avec de l’énergie produite de façon autonome. Ce qu’il faut absolument, c’est de la volonté. Il ne faut pas avoir de complexes à ne pas avoir les connaissances au départ ; les spécialistes au contraire ont souvent tendance à faire fonctionner la technique d’une certaine manière et perdent en ouverture. Il faut démystifier la complexité. Moi, par exemple, qui ne suis pas architecte, ai tellement appris de cette expérience que j’ai donné deux conférences de quatre heures devant les architectes de la ville de Toulouse. Les connaissances viennent en faisant, au fil des lectures, des rencontres et des expériences.

Nous avons acheté notre terrain dans les années 70. À l’époque c’était moins cher, nous avons pu le faire en travaillant et mettant de l’argent de côté pendant 7 ans. Hélas les prix ont grandement augmenté depuis. Cependant même si l’achat d’un terrain est trop coûteux, on peut se lancer dans la culture de ses propres légumes ou la production de sa propre électricité. Comme expliqué, il n’est pas nécessaire d’avoir fait des études particulières ni d’être un spécialiste. Cependant je pense qu’il est mieux de tenter l’expérience de l’éco-hameau avec des adultes de 30 ou 40 ans ayant une certaine maturité et une idée de ce qui les attend. Les stages de formation que nous proposons peuvent aider à se préparer.

Avez-vous un mot pour nos lecteurs ?

Commencez par bien soigner votre santé, vous verrez que cela vous conduit à faire attention à ce que vous buvez et mangez, que vous vous dirigerez naturellement vers des produits plus sains, et que vous achèterez moins dans les supermarchés. Si nous faisons cela, la société changera.

Pour aller plus loin

Le calendrier des événements et séminaires organisés par l’éco-hameau sur leur site : http://heol2.org/seminaire-autonomie-permaculture/

Les ouvrages édités par La Maison Autonome : http://heol2.org/nos-ouvrages/

Un sympathique reportage vidéo par Zango Médias sur l’éco-hameau du Ruisseau : http://zangomedia.fr/2015/04/la-maison-autonome/

 




Eteignez vos lumières samedi 14 octobre, Le jour de la nuit propose de redécouvrir les étoiles

Il est encore temps de participer au Jour de la nuit qui se déroulera dans la nuit du samedi 14 octobre au dimanche 15. Le Jour de la Nuit est une opération de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé. Deux manière de participer : rejoindre une des animations proposées sur le territoire, comme des balades nocturnes mêlant observation de la nature et explications scientifiques, ou s’inscrire à une extinction.

Eteindre les lumières le temps d’une nuit pour prendre conscience de l’impact de la pollution lumineuse. Samedi soir ce sont 350 villes et villages, dont 17 bretonnes, qui vont intégralement ou partiellement couper leur éclairage publique. S’ajoute à cette initiative les extinctions individuelles, pour lesquelles chacun est libre de s’inscrire sur le site internet de l’opération. A ce jour 651 individuels sont inscrits, c’est peu, et même si ces actions restent des actions en premier lieu symboliques, il est important de les souligner en y prenant part.

Pour vous inscrire et manifester votre soutien à des actions contre la pollution lumineuse, voir la cartographie des actions ou vous renseigner sur cette manifestion qui existe depuis 2014, rendez vous sur le site du jour de la nuit.

Ou le facebook  

Qui ? Que ? Quand ? Quoi en Bretagne ?

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Landivisiau > association Alnitak > observation des étoiles à l’oeil nu et avec instruments – 20h/23h. contact : 0666375566

Morlaix > ULAMIR CPIE > une balade à la recherche des animaux nocturnes -20h/23h > RDV sur le parking de l’espace aquatique de Plourin Les Morlaix. contact : 02 98 67 51 54

Saint Renan > PEGASE > observation astronomique et conférence-20h30/23h.Observatoire du College de Kerzouar. contact : 0298843636

Quimper > association d’astronomie de Cornouaille LOARGANN> observation des étoiles à l’oeil nu et avec instruments – 20h/23h30.

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Saint Nolff > commune de Saint Nolff > observation astronomique – 20h30/23h30. contact : 0297454759

Lorient > observation, conférences, ateliers et autres > à la base au K3 toute la journée et la soirée.

Plouay > par la mairie > sortie nature, découverte des chauves souris -20h/22h.contact : 0297333151

Kernascléden > par le musée de la chauve souris >sortie nature avec un spécialiste et exposition – 20h30/23h. contact : 0967381859

(22)

Pleumeur Bodour > par le planétarium de Bretagne >Observation astronomique – 20h30/00h. Rdv devant l’entrée. contact : 0296158030

Paimpol > par l’abbaye de beauport > animations cinéma et autres – 17h/22h. contact : 0296551855

Le Méaugon > par astronomie en baie d’armor >observation astronomique de 21h/1h.contact : 0296944361

(35)

Bruz > par cassiopée astronomie Bruz Chavagne > obervation astronomique, débats et conférences – 20h30/23h30. contact : 0675195106

La Couyère > par la Société d’Astronomie de Rennes > observation astronomique et débat conférence – 20h30/1h. contact : sarinfo@astro-rennes.com

Concoret > par le CPIE Forêt de Brocéliande > sortie nature et observation astronomique 20h/23h30. contact : 0297227462

Le reste des actions est à découvrir sur la cartographie en ligne.




L’idée sortie. A la découverte de l’éolien citoyen à Avessac (44)

Festival Notre-Dame-Des-Landes : Tables rondes, concerts et créations

Ce festival est devenu depuis quelques années un rendez-vous incontournable pour apporter son soutien au mouvement de Notre-Dame-des-Landes et découvrir les luttes du moment. Le festival de Notre-Dame-des-Landes se déroulera cette année du 8 au 9 juillet. Concerts, conférences et tables rondes, projections, invité d’honneur, création artistique collective, comme chaque année la programmation est riche. 

Un invité d’honneur : Le Collectif pour le Triangle de Gonesse

Pour cette édition 2017, le collectif Notre Dame des Landes a invité le Collectif pour le triangle de Gonesse qui s’oppose à la création d’un gigantesque site commercial – parc de loisir dans le Val d’Oise.

Lancé par le groupe Auchan via sa filiale immobilière et la compagnie d’investissement chinoise Dalian Wanda, Europa City est un projet titanesque s’étalant sur 80 ha dont une partie de terres agricoles. Cette zone serait construite entre les aéroports de Roissy et du Bourget, à proximité de l’A1.

Les opposants aux projets dénoncent l’impact du projet sur l’environnement. En effet celui-ci causerait l’artificialisation de terres agricoles fertiles et cultivées dans une région où l’autonomie alimentaire est de l’ordre de 10%. Par ailleurs les rejets en particules fines viendraient aggraver une qualité de l’air déjà mauvaise. Si le projet se réalise, Europa City devrait ouvrir ses portes en 2024..

Pour en savoir plus :

Création collective de structures totems 

Le dimanche 9 juillet de 10h30 à 12h30, des structures Totems seront érigées. « Ils diront notre respect des vivants, de notre territoire, notre volonté de protéger ces vivants autant qu’eux même nous protègent. ». Une chorégraphie ludique et éphémère sera ensuite réalisée autour des pièces créées.

Ceux qui souhaitent en réaliser et partager ce temps fort peuvent se manifester à totemndl2017gmail.com.

Des concerts : Miossec, Super Didier, Molécule….

Deux jours de concerts attendent le public du festival.
Au programme du samedi , à partir de 18h sont attendus le ZADsocialRAP, Miossec, EDFtrio, Didier Super, Beat Bouet Trio et enfin Molécule. Le dimanche les concerts commenceront à 14h avec Barba Loutig, René Lacaille et Marmaille, HK « L’empire de papier » et pour clôturer le festival : Gabriel Saglio et les Vieilles Pies.

Le festival Notre Dame des Landes est en premier lieu un festival militant : des conférences , des tables rondes et des projections de documentaires animeront les chapiteaux du site tout au long des deux journées. Ce sont des temps privilégiés pour découvrir les luttes d’ici et d’ailleurs, quelles sont les problématiques des différents mouvements présents et enrichir les réflexions par les expériences de chacun.

Programme complet > ICI

Actualité du projet de Notre-Dame-des-Landes

Quand à l’actualité de Notre-Dame-des-Landes , Nicolas Hulot annonçait dans un interview au journal du dimanche en mai dernier « Nous allons remettre les choses à plat. Il y aura un temps –six mois- pour une médiation. Je suis intimement convaincu qu’il y a des possibles alternatives à Notre-Dame-Des –Landes qui peuvent nous permettre, à a tous, de sortir par le haut. ». Depuis, des médiateurs missionnés par le gouvernement ont débuté des auditions à Nantes le 13 juin dernier. Ils doivent rendre un rapport pour le 1er décembre au plus tard. Le président Emmanuel Macron a fait savoir à Rennes samedi 1er juillet qu’il entendait mettre l’accent sur « les transports du quotidien plutôt que sur les grands projets ». Les acteurs de la lutte espèrent y voir une annonce de bon augure.

Pour une actualité de Notre Dame des Landes : https://www.acipa-ndl.fr/actualites/toute-l-actualite




Scopeli, le supermarché coopératif et participatif

À New-York, un supermarché coopératif et participatif existe depuis 1973. Il compte désormais 17 000 contributeurs. En France, une quinzaine de projet similaire sont en train de voir le jour. À Nantes, le supermarché Scopeli ouvrira ses portes fin 2017.

À Nantes, un projet de supermarché d’un genre un peu particulier est en gestation. Il s’agit d’un supermarché coopératif et participatif. Baptisé Scopeli, il s’inspire d’un concept né à New-York, il y a 43 ans, le FoodCoop.

Ce supermarché coopératif et participatif compte à l’heure actuelle plus de 17 000 coopérateurs. « Ils investissent de l’argent mais aussi du temps, explique Frederic, membre de Scopeli. Chez nous, ce sera trois heures par mois. Ça nous permet de gérer le flux de marchandises et de proposer des prix raisonnables. »

Les coopérateurs s’occupent ainsi de la caisse, de la mise en rayon… Mais aussi de proposer des services supplémentaires comme une garderie ou des ateliers au sein du supermarché. « On peut faire beaucoup de choses. Chacun est libre de proposer ce qui lui plaît. Le magasin s’adapte aux consommateurs et devient un lieu de vie et pas uniquement un lieu de consommation », se réjouit Frederic.

Un autre projet à Rennes

Pour entrer dans cette communauté fermée, il faut donc donner un peu de son temps et prendre une part de la coopérative pour 50 euros. Ensuite, tout se passe comme au supermarché : « Nous ne voulons pas proposer que de l’alimentaire, prévient Frederic. Il y aura aussi du bazar, de la droguerie, de l’artisanat local… Pour l’alimentaire, il y aura beaucoup de vrac et nous allons privilégier les produits bio et locaux, en donnant une grande importance à la traçabilité et à la transparence. »

Le projet Scopeli s’est lancé en mars dernier. Le collectif à l’origine de ce projet visait les 2000 contributeurs d’ici la fin de l’année : « On voulait se lancer avec une communauté assez forte, avec de la mixité. Aujourd’hui, notre objectif est atteint et on continue d’enregistrer entre 5 et 10 adhésions par jour ».

Désormais, Scopeli cherche un local, dans le Sud de Nantes : « Beaucoup d’initiateur du projet sont au Sud de la Loire. Mais on n’exclut pas de mettre en place des points relais ailleurs à Nantes ! » L’ouverture du supermarché coopératif et participatif est prévu pour la fin 2017.

En France, Scopeli n’est pas le seul projet de supermarché coopératif et participatif. Une quinzaine de projets sont, à l’heure actuelle, en gestation. « On peut citer la Louve, à Paris, qui est en train de se lancer et dont on a bénéficié de l’expérience. Il y a aussi un projet en cours à Rennes », détaille Frederic.

C’est donc un véritable engouement qui est à l’œuvre actuellement et qui prouve que les citoyens veulent consommer différemment et sont près à être acteurs de leur alimentation.

Pour aller plus loin

www.scopeli.fr




Un court-métrage pour montrer la richesse de la Zad

Grâce au court-métrage Notre-Dame-des-Landes, une zone humide à défendre, le réalisateur Léo Leibovici nous fait découvrir la richesse de la biodiversité sur la Zad.

Un court-métrage montrant la richesse de la biodiversité de la zone humide de Notre-Dame-des-Landes est en ligne depuis juin dernier. Pendant neuf minutes, on y découvre les paysages de bocage, les zones humides et même certaines des espèces protégés, comme le triton marbré, qui ont fait la célébrité des lieux.

Intitulé Notre-Dame-des-Landes, une zone humide à défendre, ce court-métrage a été réalisé par le jeune réalisateur Léo Leibovici, produit par l’actrice Lizzie Brochéré et porté par l’association Yemanja.

Les différents intervenants nous révèlent la prospérité des écosystèmes de la zone humide. Parmi eux, on trouve Françoise Verchère, ancienne conseillère générale de Loire-Atlantique chargée de l’environnement, ou l’écrivain François de Beaulieu, membre du collectif des naturalistes en lutte.

Le mérite de ce court-métrage est de nous rappeler l’extrême richesse de ce bocage ainsi que ses particularités. En effet, la zone humide de Notre-Dame-des-Landes est en tête de bassin versant, ce qui favorise l’apparition d’une biodiversité spécifique. La préservation du bocage et la « co-évolution harmonieuse de l’écosystème et des activités humaines » ont permis d’accroître cette spécificité. On apprend aussi que l’aéroport actuel, loin de menacer le lac de Grand-Lieu – principal argument « écologique » des pro-aéroport – le protège de l’urbanisation ! Enfin, tous ces arguments sont portés par de belles images, filmées au cœur de la Zad au printemps 2016.

Le film est visible, gratuitement, sur youtube donc n’hésitez pas à aller le voir !

Pour aller plus loin

Pour voir le film